"Il est urgent d'avoir un Premier ministre pour mener des réformes sociales"
Published: Sep 03, 2024
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bonjour marieise lé bonjour bonjour on va évidemment parler avec vous de la situation politique actuelle et ses conséquences sur les urgences sociales et économiques mais d'abord au milieu de ce brouillard un homme a trouvé son chemin celui de la présidentielle l'ancien Premier ministre Édouard Philippe s'est déclaré candidat pour 2027 quelle est votre réaction ma réaction c'est que les problématiques des travailleurs et travailleuses que je représente elle est pas échance 2027 elle est tout de suite là maintenant la question c'est septembre sept 2024 il est urgent plus que jamais d'avoir déjà un premier ministre et de pouvoir mener les réformes pour répondre aux attentes sociales on parle beaucoup d'économie on parle beaucoup de budget moi aujourd'hui ce matin je veux vous parler de ce qui intéresse les gens au quotidien de façon concrète sur leur lieu de travail donc il va trop vite B il joue sa carte politique moi je suis syndicaliste qu'il se présente qu'il annonce se présenter aujourd'hui voilà c'est ça mérite d'être clair non mais on vous pose la question parce que beaucoup s'étonnent du timing just je pense que le timing il est pas neutre dans le fait qu'on est dans l'attente d'avoir un un premier ministre peut-être que c'est aussi un homme politique qui se dit que son tour viendra avant 2027 mais aujourd'hui vous évoquez un brouillard et moi je quand je parle avec des des travailleurs des travailleuses des salariés que je vais rencontrer un ils me disent nous on a pris nos responsabilité on est allé voter on attend que les politiques prennent leur responsabilité arrête de se regarder le nombril et de de ne parler que d'appareil politique et de candidature est-ce que vous trouvez sa démarche indécente non il joue sa carte il joue sa carte ça fait partie je je pense que ça n'est pas facilitant pour comprendre ce qui est en train de se passer aujourd'hui et je pense que ça ne répond pas aux attent des travailleurs et des travailleuses qui aujourd'hui nous disent on veut être respecté au travail on veut vivre dignement de notre travail on veut être reconnu dans notre travail donc il y a une véritable urgence sociale il y a besoin d'avoir des réformes besoin de prendre des mesures il y a besoin que les employeurs prennent leur responsabilités il y a des accords qui ont été signés je pense par exemple l'hospitalisation privée depuis 2023 les personnes qui travaillent dans ces secteurs attendent des revalorisations les les employeurs ne respectent pas leurs engagements j'ai fait quelques visit d'entreprise quand on est peintre un bâtiment qu'on a le dos en compote et qu'on arrive pas et qu'on arrive pas à se projeter et de se dire quel va être mon déroulement de carrière comment on répond concrètement à ces questions ça et tout ça donc un gouvernement démissionnaire puisque c'est le cas depuis 50 jours aujourd'hui ne peut pas régler ses probl non non c'est standby tout est congelé tout le monde nous dit on attend donc affaire courante c'est c'est extrêmement qui tout le monde vous dit on attend exemple quelle est votre relation là aujourd'hui avec les ministres démissionnaires vous parler encore non on n pas de on a pas de relation on n pas de relation les affaires courantes c'est vraiment le minimum du minimum et ce qui est attendu aujourd'hui par exemple on a un gouvernement qui avait mené une qui a souhaité mener une une conférence sociale en octobre 2023 aujourd'hui c'est point mort on avait eu des engagements sur l'égalité salariale entre les hommes et les femmes la question elle est autant posé aujourd'hui en septembre 2024 qu'en octobre 2023 mais vous ne leur parlez pas parce que parce que mais parce qu'ils nous disent qu' parce qu'ils nous disent qu'il ils sont pas en capacité de répondre à nos attentes aujourd'hui donc c'est urgent qu'il y ait un nouveau Premier ministre ou une nouvelle premierre ministre moi les questions de casting c'est pas mon sujet je veux quelqu'un qui soit nommé quel que soit le profil poli société civile c'est pas le rôle d'un syndicat d'expliquer comment le président de la République doit euh procéder pour nommer un Premier ministre c'est de son ressort et il y aura pas de Premier ministre CFDT il y aura un premier ministre vers lequel la C tent qu même ouiou a décliné qui n'est plus secrétaire général de la CFDT oui c'était votre prédcesseur il a décliné il a décliné vous c'est son voi c'est une décision personnelle ça le regarde la France insoumise elle réclame toujours la la nomination de Lucy casté vous dites je veux que quelqu'un soit nommé de droite ou de gauche vous vousvez pas de préférence la question c'est moi j'ai ma préférence personnelle mais ça ça n'intéresse personne je suis secrétaire général de la CFDT je fais du syndicalisme pas de la politique la CDT elle est engagée en politique dans le sens de on est intéressé à la vie de la cité on contribue à notre niveau à l'intérêt général mais la question des castings des partis c'est pas mon sujet c'est pour cette raison n'appelez pas à manifester euh le 7 octobre 7 septembre le 7 septembre c'est une initiative d'un parti politique les choses ont toujours été extrêmement clair les organisations syndicales ne sont pas les courrois de transmission des partis politiques donc ce n'est pas il n'y aura pas la SAV on nappelle pas c'est pas notre sujet Marie Lise Léon vous dites ça commence à ressembler à un manque de respect des citoyens ça prend du temps on a dit he 50 jours ça prend trop de temps je suis absolument d'accord et et j'insiste sur le fait que on a l'impression d'avoir des responsables politiques qui ont la mémoire courte qui ont l'impression enfin qui donnent l'impression que tout le monde a oublié qu'on a eu le Front National et le rassemblement national aux portes du pouvoir moi je n'oublie pas j'ai engagé ma ma responsabilité de secrétaire général de la CFDT dans la lutte contre cont l'extrême droite dans la lutte contre les idées d'extrême droite les citoyens ont voté massivement en disant on fait front républicain on est contre le repli sur soi on est contre la stigmatisation on est pour une une vivre ensemble d'une façon qui que les politique doit pouvoir nous proposer donc vous vous pointez les responsables politiques vous vous mettez tout le monde dans le même sac ou Emmanuel Macron a une responsabilité éminente il a une responsabilité première qui est la nomination d'un Premier ministre et c'est urgent aujourd'hui il est extrê ur de répondre aux urgences social lui il dit je peux pas nommer un Premier ministre qui va se faire censurer demain donc est-ce que là-dedans vous mettez en responsabilité les partis politiques dis pas que je dis je dis pas que la tâche est facile je pointe que c'est lui qui a décidé de la dissolution et c'est lui qui doit assumer les résultats de l'élection et que en appelant à voter massivement on a notamment les jeunes qu'on a beaucoup stigmatisé ces derniers temps en expliquant que il il cassait il salissait respectait pas l'autorité et cetera les jeunes se sont déplacé pour aller voter et moi j'en croise beaucoup qui me disent bah Mar tu es sympa tu m'as demandé d'aller voter pourquoi qu'est-ce que ça produit comme résultat donc il y a de la déception donc il y a une urgence sociale il y a des attentes des citoyens chacun doit prendre ses responsabil pose la question mais justement chacun doit prendre ses responsabilités qu'est-ce que vous entendez par là ça veut dire que pour vous des partis politiques qui ne s'entendent sur rien ou presque aujourd'hui doivent quand même collaborer au sein d'un même gouvernement vu la qui qui a la majorité absolue personne donc les choses elles vont jouer aujourd'hui au Parlement ça veut dire qu'il faut réussir à faire en sorte que des partis s'entendent ou des groupes politiques s'entendent pour pouvoir faire passer des textes soit il joue le blocage soit il joue le le le la le fait de dialoguer d'avoir des vrais compromis aujourd'hui qu'est-ce vous les les partis politiques vous appz les chef ouis ben j'ai j'ai les responsables de parti j'ai les responsables de groupes voilà mais après chacun son rle mais moi je suis pas cons syndic des partis politiques je leur dis moi mon rôle je suis la la la voix et et les les travailleurs qui votent pour la CFDT ils font confiance à la CFDT pour qu'on porte leurs attentes ex il y a certaines attentes de la CFDT qui peuvent figurer voilà qui peuvent figurer par exemple dans le dans le programme du nouveau front populaire pouir d'achat et mais non mais ça veut dire que quand par exemple Jean-Luc Mélenchon dit mon programme notre programme rien que ce programme pour vous est-ce que vous dites comme d'autres responsables socialistes par exemple on peut pas tout appliquer je parle en syndicaliste quand je décide de d'une ouverture et d'avoir la construction d'un compromis je commence pas par bâtir des murs en disant c'est toutes mes propositions rien que mes propositions moi je suis une praticquante du dialogue social de la négociation c'est mon quotidien c'est la marque de fabrique de mon organisation syndicale et donc et j'ai pas de leçon à donner à qui que ce soit par ça nous renvoie juste au au sujet précédent parce que vous disiez non le casting c'est pas mon problème on parlait de Laurent Berger qui était lui aussi responsable syndical jusqu'à il y a peu et à qui on a donc proposé ce poste de de Premier ministre un pro de la politique il réussirait mieux ou moins bien que quelqu'un issu de la société civile du monde sndical par exemple dépend il y a deux choses tout dépend de son profil et son expérience et tout dépend de la façon dont il voit sa responsabilité aujourd'hui sa responsabilité c'est de savoir qu'il y a un changement de méthode qui est nécessaire qu'on ne peut pas continuer avec des responsables politiques qui font semblant de nous écouter et qui déroulent quoi qu'il arrive ça é le cas je prends l'exemple des retraites on a eu de cess pendant des mois d'expliquer il fallait une concertation qu'il fallait commencer par parler des seiors et on nous dit ça sera 64 ans ou rien on voit ce que ça a donné 14 journées de mobilisation et c'est là que je je je réinsiste sur moi je me souvient de ce que m'ont dit les salariés à ce moment-là on veut être respecté au travail on veut que notre dignité soit préservée qu'elle soit physique ou moral on veut être reconnu dans notre travail donc c'est ça que je continue de porter justement marieis Léon la question de la réforme des retraites est au cœur des négociations entre Emmanuel Macron et les différents partis pour choisir un premier ministre c'est la ligne rouge pour Emmanuel Macron la gauche le rassemblement national veulent l'abrogation de la réforme vous vous dites quoi la CFDT moi je dis c'est 64 ans ça a été non c'était non pendant toute la tout le conflit c'est toujours non j'ai pas besoin de référendum pour savoir si les franç serait prêt à accepter 64 ans donc le premier ministre qui arrive doit abroger laite pouvoir il doit abroger la question de l'âge légal c'est ce qu'il y a de plus injuste dans une réforme des retraites c'est de bouger le curseur et de de faire reposer des enjeux de solidarité et de justice sociale sur ceux qui n'ont pas la possibilité de travailler jusqu'à 64 ans il y a un article très très bien fait dans de France Info TV qui explique l'impact et la brutalité de la la mise en œuvre de la retraite il y a des témoignages flagrant Nathalie Jean-Marc magazinier caris qui disent cette réforme elle a bouleversé ma vie et aujourd'hui je ne sais pas plus maintenant qu'il y a un an comment je vais pouvoir aller jusqu'à 74 r entendez quand même marieise Léon les proches d'Emmanuel Macron comme François Baayou qui se disent prêt à réécrire en partie la réforme des retraites sans toucher au 64 ans parce qu'il faut garder l'équilibre financier sans toucher la la durée de cotisation vous êtes pas prête à discuter les 64 ans c'est la ligne rouge absolu c'est le l'élément central d'E une réforme profondément injuste donc s'il y a pas de bouger sur les 64 ans c'est même pas la peine d'en parler si je dis ça c'est que si il y a la question des 64 ans la CFDT elle a deux objectifs toujours dans une réforme garantir des éléments de justice sociale et nous notre la réforme que l'on voulait c'était celle de 2019 une réforme avec un régime universel et on est extrêmement responsable nous avons conscience qu'il y a un enjeu de périnité financière du régime d'Assur de des retraites comme de l'assurance chômage on pourra en parler aussi parce que ça concerne aussi directement euh les les gens euh donc euh sur cette base là ouvrons les les concertations arrêtez de brandir des totems en expliquant si je discute ça à ces conditions enfin c'est pas comme ça que ça marche Mar marieelise Léon euh début octobre il y a 850000 personnes qui vont qui ont des petites retraites et qui vont toucher en moyenne 600 € pour les 12 derniers mois ensuite 50 € par mois et ça c'est le résultat euh de la réforme des retraites euh de de l'an dernier si vous si elle était abrogée euh qu'est-ce qui se passe cette cette mesure je vous parle d'abrogation des 64 ans c'est-àdire qu'il y a des éléments dans la réforme qui étaient positifs mais largement insuffisants au regard des efforts qui étaient demandés à ceux qui devaient travailler 2 ans de plus ou qui avaiit prévu de de partir et qui n'avait pas du tout le niveau de de pension de retraite attendu voilà enfin la question elle est la question qui est posée aujourd'hui c'est de dire est-ce que c'est juste que que quel une une auxiliaire de vie qui a le dos qui a le dos bloqué qui peut plus travailler qui doit continuer jusqu'à pendant pendant 2 ans de plus c'est à elle de payer la revalorisation de ces de ces petit si onavantage sur la pénbilité c'est que dit François Baayou il y a la pénbilité on peut travailler dessus mais oui mais ça fait 20 ans qu'on nous dit non mais ok ça fait 20 ans que on dit à la Save d'té qu'on va travailler dessus ça date de 2003 et là les employeurs ils doivent prendre leur responsabilité parce qu'ils peuvent pas expliquer que il faut une réforme des retraites mais que en ce qui concerne les seiors ou la prise en compte de la pénibilité c'est circulé il y a rien à voir Marie Lise Léon la secrétaire générale de la cfdd est avec nous jusqu'à 9h sur France Info on laisse passer le fil info il est 8h45 Maurine fignard l'avocat des deux rugbyman français accusé de viol estime avoir gagné la bataille juridique il faut maintenant gagner la bataille médiatique dit Antoine V sur France Info Hugo radou et Oscar Gou les deux joueurs du 15 de France ont quitté l'Argentine pour rentrer en France il reste tout de même misise en exam il est urgent d'avoir un premier ministre pour répondre aux attentes sociales presse marieelise Léon sur France Info la secrétaire générale de la CFDT estime que tout est mis en attente avec un gouvernement démissionnaire Emmanuel Macron n'a pas toujours pas de nouveau gouvernement près de 2 mois après les élections législative le bilan humain s'aggrave à vive SEP morts dont trois enfants dans cette ville ukrainienne proche de la Pologne une frappe russe la nuit dernière hier c'est la ville de Paul tava qui a été touchée un institut militaire a été partiellement détruit 51 personnes tuées et 271 blessées par ailleurs on apprend à l'instant que le chef de la diplomatie ukrainienne démissionne des pluies très abondant abondantes de la grêle et des bourrasques ce soir le Var et les Alpes maritimes sont placés en vigilance orange par Météo France France Info le 830 France Info Jérôme chapui Sal braia et Marie Lise Léon la secrétaire générale de la CFDT on parlait de l'urgence 50 jours après la démission du gouvernement de Gabriel Atal est toujours en l'absence d'un d'un nouveau Premier ministre et parmi les urgences il a évidemment la construction de ce budget 2025 dans un contexte économique très difficile avec un déficit qui se creuse encore même avec 30 milliards d'économie l'année prochaine le déficit public stagnerait il faudrait faire 100 milliards d'économies en 4 ans c'est une note du Trésor qui a été rendue publ hier soir il faut donc se préparer Marie lis Léon à l'austérité ah je suis pas sûr que ce soit la seule solution c'est ce que propose le gouvernement actuel qui qui nous dit que d'un point de vue budgétaire il faut régler un certain nombre de de sujets c'est pas qu'un question comptable ni de tableur Excel quand on fait un budget le budget par principe c'est la concrétisation financière d'un projet pour la société pour pour la France mais à un moment quand il manque 30 milliards il manque 30 milliards il manque 30 milliards mais du coup est-ce que la question elle est uniquement du côté des dépenses ou est-ce qu'on peut pas regarder aussi du côté des recettes donc il y a c'est un enjeu éminemment important c'est extrêmement important pour ça que on est enfin un PR Premier ministre et que les débats puissent être lancés au 1er octobre au moment de l'ouverture des des des discussions en tout cas des débats à l'Assemblée nationale c'est un enjeu de société c'est un enjeu démocratique c'est extrêmement important que pour l'avenir ça soit pas le gouvernement actuel qui décide de tout et moi je redis comme je l'ai dit il y a plusieurs mois il faut une conférence des finances publiques qui intègre un le fait qu'on puisse balayer à la fois les dépenses et les recettes par oui oui vous parlez des recettes est-ce que ça veut dire que le prochain oui est-ce que ça veut dire que le prochain gouvernement va devoir augmenter les recette fiscal estce qu'il va falloir augmenter les impôts moi je pense que il faut euh pour moi les impôts c'est pas un gros mot le consentement à l'impôt c'est consentir à contribuer chacun en fonction de ses moyens à faire vivre nos services publics l'action publique et tout ce qui fait qu'on fait société donc c'est quelque chose d'extrêmement important pour le ciment de notre de notre République et de notre démocratie la question aujourd'hui c'est des recettes qui pourraient être cherché de façon auprès de ceux qui le peuvent le plus il y a un sujet dont on ne parle plus du tout et qui m'inquiète beaucoup c'est la question de la transition écologique juste la transformation écologique elle est devant nous le changement climatique il s'est pas arrêté par vous le savez aussitir donc dans le projet de société dans l'avenir dans la façon de se projeter il faut absolument pouvoir intégrer ces enjeux de avir sauf que c'est maintenant on parle d'une ur je veux pas être condamné au court terme c'est pas possible d'avoir la ré 50 ans la France n'a pas de de budget euh c'est le choix qu'on fait c'est le choix des partis politiques et et des des responsables politiques de nous dire on regarde au jour le jour tous les matins on se réveille et vous êtes condamné à savoir si on va avoir un premier ministre ou une nouvelle Première ministre moi je veux pas fonctionner comme budget de la France pour vous à la CFDT la rigueur budgétaire les 3 % par exemple ça compte ou pas oui ça compte euh 3 % ou un autre montant ok la question c'est la la responsabilité dans les équilibres budgétaires moi ma responsabilité c'est que les efforts ils soient pas toujours demandés euh aux même au plus précaire et si aujourd'hui on a toujours en suspend une réforme de l'assurance chômage c'est bien qu'on veut aller faire les poches des chômeurs pour payer d'autres choses et ça c'est profondément injuste et donc moi moi je dis il faut une conférence des finances publiques qui permett de tout mettre à plat et de pouvoir nous nous exprimer on doncugmentation j'essaie de de traduire ce que vous dites là clairement l'augmentation des impôts pour certains c'est pas un tabou c'est pas un tabou la progress revoir les questions de progressivité voir la taxation des patrimoines les impôts de succession nous on est prêt à ouvrir tous ces sujetslà euh on parlait de vous parliez de de du projet de de de l'assurance chômage qui prévoyait de resserrer les conditions d' d'indemnisation la dissolution à a empêché ce projet qu'est-ce que vous attendez du nouveau Gouvernement sur ce sujet il faut pas que la réforme qui telle qu'elle a été présentée par Gabriel hatal entre en vigueur elle a elle est extrêmement dur pour c'est énormément d'économie sur le dos des chôurs et il y a un accord signé par les trois organisations syndicales et les organisations patronnales qui datent de novembre 2023 qui prévoit qui prend on prend nos responsabilités on prévoit des modifications de règles et on prévoit notamment un sujet qui est extrêmement important pour la CFDT c'est les conditions d'entrée dans le régime aujourd'hui c'est 6 mois ont dit ça ça doit être 5 mois notamment pour que les jeunes puissent bénéficier de cette assurance chômage on travaille 5 mois pour avoir le droit ensuite de bénéficier aujourd'hui c'était 4 mois le gouvernement souhaite passer à 6 mois et nous on et donc enfin non c'est 6 mois déjà aujourd'hui et donc on dit ça doit pas être 6 mois ça donc il y a des avancées dans cette dans cet accord il est suspendu parce qu'on n pas réussi à conclure la le patronat n'a pas pris ses responsabilités sur l' donc voilà moi je dis y a accord qui existe on peut reprendre les discussions avec le patronat sur l'emploi des seniors et on peut aller au bout de cette de cette réforme et c'est une réforme que nous porterons parce que elle est juste socialement le SMIC à 1600 € promis proposé par le nouveau front populaire vous y avez cru pour vous c'était possible moi je dis je je je c'est pas une revendication de la CFDT il faut une revalorisation du SMIC parce que forceé de constater qu'aujourd'hui avec 1400 € EUR on ne vit pas dignement de son travail il y a une augmentation des dépenses contraintes de logement de transport des problématiqu de gardeenfant qui faut que les les le reste à vivre est extrêmement est amenuisé les dépenses alimentaires également donc il faut une revalorisation du SMIC moi ce que je dis aujourd'hui c'est qu'il faut surtout faire en sorte qu'on n pas une majorité de Français qui soit au SMIC là aussi la responsabilité des employeurs extrêmement importante passer sa vie au SMIC c'est pas c'est pas c'est pas possible c'est pas possible le SMIC c'est un salaire d'entrer dans la vie active quand on a pas de qualification et il y a un sujet suret de seil on n jamais eu depuis depuis 20 ans on a jamais eu autant de personnes auosmi 17 % de personnes auos SMI a un tassement moi ce que je dis il faut que les employeurs jouent le jeu des déroulements de carrière des évolutions de de de carrière et de et de donc il a des négociations dans les branches professionnelles vous entendez ce qu'ils disent les augmentations leur coûtent beaucoup trop cher en terme de charg parce qu'ils sont totalement dict bibronné à des exonérations de cotisation et à des aides publiques et ça c'est un vrai sujet qu'il faudrait qu'on puisse regarder d'ailleurs dans la conférence des finances publiques avec une remise à plat aujourd'hui il y a un poste de dépenses de l'État en aide directe et des moindres recettes parce qu'il y a des exonérations mais ces exonérations c'est aussi un levier des politiques publiques pour inciter les employur à recruter telle ou telle catégorie selon les besoins est-ce que c'est suffisant je ne pense pas aujourd'hui la responsabilité des employeurs c'est aussi c'est d'embaucher mais c'est aussi de permettre à des salariés d'avoir des perspectives de carrière et ça c'est valable pour l'État employeur aussi hein je vous rappelle que les dans les fonctions publiques il doit y avoir des discussions sur les évolutions de carrière les parcours professionnels sur la formation professionnel enfin c'est c'est tout ce qui est autour des enjeux de qualité de l'emploi et aujourd'hui je pense qu'il faut changer de logiciel arrêter de se dire on bénéficie d'aide et on on déploie une politique sociale lowcost il faut aujourd'hui travailler sur la qualité l'emploi ce qui va tout à fait avec les attentes de reconnaissance là encore c'est une histoire de comptabilité les chefs d'entreprise ils disent ok moi j'ai un j'ai un salarier qui est auos SMIC si je me le mets à l'augmenter et lui a donner et lui donner 2000 € ça va me coûter trois fois plus cher en fait donc c'est juste impossible pensez au TPE au PME et donc est-ce que la solution elle passe pas par une r une régularisation justement que ce soit beaucoup plus simple dans les exonération C alors qui qu'on regarde la simplicité qu'on regarde le fait qu' pas de seil et cetera moi je suis tout à fait ouverte c'est un sujet qu'on a posé en octobre 2023 au moment de la conférence sociale la première ministre de l'époqueizabeth borne a reconnu c'est extrêmement important qu'il y avait oui des travailleurs pauvres en France on est un an après rien n' bougé mais on reparle on parle des solutions vous vous nêtes pas on est d'accord pour supprimer exonération l'idée c'est de les lcé c'est les lycé c'est de les conditionner peut-être un peu plus à des critères de qualité d'emploi et que et qu' un moment moment les employeurs assument que le le travail c'est à eux de le payer et c'est pas forcément de toujours compter sur des aides entreis déjà beaucoup notamment charge patronalation cotisation Marie liséon vous avez prévu de vous retrouver prochainement avec les autres syndicats pour évoquer la lutte contre le racisme et l'antisémitisme sur les lieux de travail c'est parce que la situation en fait elle s'est aggravée la situation elle s'est aggravée et moi j'ai été très frappée effectivement par une libération de la parole sur les lieux de travail c'est pour ça que je je je je je pointe le fait que la question de la lutte contre les idées d'extrême droite c'est c'est pas qu'un sujet politique c'est aussi un sujet syndical parce que ces questions-là elles s'invitent sur les lieux de travail on a une libération des paroles racistes j'ai eu beaucoup de délégués syndicaux qui m'ont dit avoir été effaré d'entendre des salariés parler d'autres salariés qui par leur couleur de peau les menacer de dire au deuxème tour tu verras quand ce sera Jordan bandella tu tu devras faire tes valises des propos extrêmement violents et je pense qu' il y a un travail à faire sur les lieux de travail sur le fait que le racisme et l'antisémitisme c'est pas une opinion c'est un délit et c'est aussi déjà un délit alors qu'est-ce qu'on peut faire de plus sur le signaler la faut il faut le signaler il faut nous on a notre part aussi dans le cadre du sur les lieux de travail de pouvoir ouvrir des des espaces de discussion de pouvoir avoir des alors la question va pas de discuter raciste pas raciste la question c'est c'est aussi de dire ces anuxl ils s'invitent sur les lieux de travail et c'est aussi je je pense qu'on a besoin de travailler syndicat représentant du personnel et et et DRH responsable responsable de du personnel de de pouvoir se dire comment on traite ces questions on voit qu'il y a une une comment dire une libération de la parole comment on fait en sorte de de prévenir ces situations comment on on permet aux victimes d'être de se sentir libre de s'exprimer et de pouvoir être défendu c'est extrêmement important et ce rendez-vous il est quand on a un rendez-vous en visio le 9 septembre lundi prochain euh donc on va faire un point de situation parce que on continue de se parler on n'est pas d'accord sur tout on fait pas tout ensemble il y a des choses qu'il faut qu'on mène ensemble et je pense que c'est important pour les travailleurs Marie Lise Léon secrétaire générale de la CFDT merci d'avoir été avec nous ce matin sur France infop je vous laisse en compagnie de Sal qu'il a le programme des informés dans 5 minutes sal on en a parlé les macronistes ont fait d'El une ligne rouge mais prochain Premier ministre pourra-t-il quand même revenir sur la réforme des retraites elle rassemble du monde he contre elle on l'a vu les syndicats la gauche comme le Ren et bien on en parle dans un instant avec Renaud dé c'est informé à tout de suite sur France Info [Musique]