Le cécifoot, des Jeux Paralympiques à l'école ? - Les Énergies scolaires #140

[Musique] bienvenue dans les énergies scolaires épisode 140 extracass Jean-Luc Collin directeur de l'école du Rottenberg à ribau vill dans le haurin l'école on en parle beaucoup mais est-ce qu'on écoute vraiment les énergies scolaires je suis enseignant depuis 1996 dans des écoles où il y avait toujours des classe duulis ou de cliss à l'époque et je suis maintenant directeur depuis 10 ans dont 4 ans à ribauvillet où il y a une classe du lis et des enfants accompagnés par des As quand on côtoie des enfants sitution de handicap on se rend compte que bah il c'est extrêmement riche pour tout le monde euh pour les autres enfants bien évidemment parce que on les met dans une situation où ils vont côtoyer la différence et je suis intimement convaincu que dans leur vie d'adulte ça va le servir et pour nous enseignant ça nous forcément ça nous interpelle parce que ces enfants sont capables de choses tout à fait extraordinaires qu'on ne soupçonne peut-être pas à la base et ça nous oblige à nous adapter à mettre en place des initiatives pour qu'ils se sentent au mieux dans dans l'école moi je m'appelle Ivan et je suis un entraîneur de sess foot on va parler du sess fooot c'est quoi le sess foot on va parler dans 30 secondes je vais laisser mon collègueés bonjour moi je m'appelle Arona je suis joueur de s f et je suis non voyant je vous entends mais je vous vois pas alorsona il l'a pas dit mais c'est aussi un joueur de l'équipe de France de C FO ouais c'est comme Mbappé mais au C FOOT le C FOOT intéresse les les enfants parce que dans C si foot il y a foot et tout le monde sait combien les enfants et les grands enfants combien ce sport est populaire et la dimension C FOOT ça ça leur montre que une autre pratique de ce sport est possible en développant d'autres choses et ce qui est ce qui est très intéressant c'est cararona a fait une démonstration de ce qu'il est capable de faire avec le ballon je peux vous assurer que les enfants avveent les yeux grand ouverts et des étoiles plein les yeux c'est c'est vraiment impressionnant comment on fait pour faire du foot quand on voit pas il y a le ballon qui fait du bruit alors on sait où il est bravo tiens r Je te donne le ballon alors effectivement donc dans le ballon il y a des gros lots donc avec ça j'arrive moi je vois pas le ballon mais j'arrive à l'entendre si je fais comme ça ça fait du bruit j'arrive à le contrôler quand on met en place ce genre de pratique en dehors de des compétences sportives ce qu'on cherche nous c'est à développer le vivre ensemble l'empathie le bien-être c'est évidemment des choses qui se font pas du jour au lendemain on sait que c'est un travail à long terme et le but de ces interventions c'est pour nous de vraiment pouvoir péréniser ça de développer ça et de mettre dans le cursus EPS de l'enfant qu'il y ait une pratique d'un sport adapté tous les joueurs de C FOOT ils ont un masque comme ça sur les yeux donc c'est un masque voyez auquel au travers on voit rien du tout à votre avis pourquoi on met un masque où on voit rien à des joueurs qui sont déjà non voyants donc il voi rien déjà s voyent un peu et ben au moins il puissent pasatrifier même si on est aveugle on peut encore voir mais très fou c'est ça c'est ce qu'on appelle les malvoyants ma fille dans son cursus de de STAPS et de Dust Sport Adapté elle a rencontré un de ses enseignants qui est un ancien entraîneur de l'équipe de France de volet assis et qui développe autour de ce sport des des actions et des pratiques tout à fait incroyables et innovantes et donc je me je me suis mis en contact avec lui pour développer le volet assis à l'école on a un enfant atteint de dans l'école et ce n'était pas un hasard quand l'entraîneur de voler ass a demandé aux autres je vais faire un exercice avec Noé est-ce que vous pensez qu'il va y arriver alors évidemment ils ont pas très osé dire non mais il a quand même qui on dit ben non c'est pas possible et en fait il l'a mis en situation de réussite mais vraiment belle réussite et là les autres l'ont applaudi l'ont encouragé et oui il y a des y a des petites tiltes qui se font c'est c'est sûr dans chaque équipe il y a une personne qui va mettre le masque l'autre person qui aura le rôle de guide le but du jeu c'est que la copine là qui a le masque elle attrape le ballon le plus vite possible c'est parti tout à gauche cour cours cours cours tout à gauche à gauche à gauche attrape attrape mais elle est là à côté de ton pied j'ai la naïveté de penser que c'est fortement lié mais il y a deux deux classes qui sont parties en séjour donc une la classe duulce une classe ordinaire et c'était tout à fait incroyable de voir les enfants de la classe ordinaire prendre en charge pas prendre en charge mais aller jouer aller aider les enfants qui étaient porteurs d'un handicap parfois assez lourd et il y a une complémentarité et c'était il y avait plus ce regard qui peut être difficile peut-être même parfois un peu de peur ou de crainte il y avait plus du tout ça il y avait vraiment acceptter la différence et aller aller s'entraider parce que bah oui l'enfant handicap mais c'est pas grave c'est un être humain comme tout le monde et il a le droit de participer il a le droit de faire les mêmes choses que les autres dans la mesure du possible comment tu as fait pour aller à l'école j'ai été dans dans les mêmes classes qu'avec des camarades comme vous voyant en fait mais mon téléphone il parle comme ça donc avec l'ordinateur qui parle et le téléphone qui parle et la méthode braille j'ai arrivé j'ai arrivé tout à fait à aller à l'école comme vous il fait pour se brosser les dents pour pas brosser sa joue à la place ah non ça je sais que ma ma joue elle est là et mes D sont là quand je suis sorti de mes deux années de CM1 CM2 j'ai eu un enseignant qui était formidable et je suis sorti de là je me suis dit je veux être enseignant ça ne m'a jamais quitté cet enseignant m'a motivé alors moi j'ai j'ai une chose que je retiens c'est qu'on a fait un cahier des Jeux Olympique donc c'était 1980 light placide si mes souvenirs sont bons et à l'époque il y avait pas toutes les technique photocopieur donc c'était des stencils c'était tout fait à la main et c'était on a un dossier incroyable on alla les découper dans les journaux les résultats il y avait on avait le nom des je me souviens encore du skieur suédois Ingemar stmark à l'époque ça fait ça fait 40 ans plus de 40 ans et pourtant je me rappelle encore qu' raflerit toutes les médailles en slalom spécial et ça m'a vraiment ça m'a marqué parce que on sortait complètement de la grammaire et des mathématiques et pourtant je pense que j'ai appris pris énormément en français et en math à travers ce ce dossier dans ce métier ce qui m'intéresse et c'est pour ça que j'ai choisi le premier degré c'est qu'on a le temps de développer justement toutes ces compétences transversales et moi je suis intimement persuadé que pour que les enfants aient accès facilement ou en tout cas plus facilement à toutes ces compétences en mathématique français histoire géographie faut que les enfants soient bien faut que les enfants aient envie de venir à l'école et tous ces projets annexes vont permettre vont favoriser en tout tout cas leur bien-être en pratiquant le handisport j'espère très honnêtement et très sincèrement et c'est pour ça qu'on le fait c'est pour ça qu'on y croit que les enfants aient une vraie empathie et une vraie acceptation de la différence et qui a des comportements qu'on peut voir aujourd'hui sans le moindre jugement mais qu'on peut voir aujourd'hui et qu'ils n'auront plus toutes ces petites graines qu'on peut semer vont forcément germer et ça les marque et il le garde c'est sûr qu'il le garde dans un coin de dans un coin de leur tête ou de leur cœur je ne sais pas mais je suis sûr ça ça ressort à un moment donné vous venez d'écouter un épisode des énergies scolaires si ça s'est bien passé n'hésitez pas à laisser un avis sur votre plateforme d'écoute à bientôt sur extra [Musique] classe extra classe

Share your thoughts