Manifestations à travers la France contre le "coup de force de Macron" • FRANCE 24

Published: Sep 06, 2024 Duration: 00:07:42 Category: News & Politics

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une marche contre le coup de force d'Emmanuel Macron plusieurs organisations et partis de gauche dont la France insoumise appelle à battre le pavé ce samedi près de 150 rassemblements prévus à travers le pays une réponse au choix du président de nommé un premier ministre de droite en la personne de Michel Barnier à Nant ils étaient des milliers ce matin bonjour à vous Marie Schuster vous allez suivre la manifestation prévue dans la capitale tout au long de cet après-midi Marie ce cortège doit en principe s lancer de la place de la Bastie pour rejoindre celle de la nation insurrection insurrection insurrection oui tout à fait Nabia le cortège parisien hein devrait se lancer d'ici quelques minutes maintenant nous sommes rue du faubour Saint-Antoine à quelques pas de la place de la Bastie le cortège qui devrait rejoindre la place de la Nation un petit peu plus tard dans l'après-midi alors dans le cortège et bien énormément de monde maintenant he ils sont venus presque d'un coup hein il y a environ selon mes calculs 2000 à 3000 personnes qui sont venues manifester parmi lesquelles de nombreux manifestants qui porte des pancartes Macron d'mission car le mot d'ordre de cette manifestation et bien c'est pour ces manifestants avec lesquels nous avons pu nous entretenir la destitution du président Macron un appel d'ailleurs à la destitution a été lancé sur les réseaux sociaux une pétition a été lancée pour entamer une procédure de destitution procédure de destitution qui a peu de chance de voir le jour étant donné la composition de l'Assemblée nationale et du Sénat mais à laquelle ses manifest ant croix parmi le cortège également de nombreux élus de la France insoumis qui ont pu s'exprimer au micro des nombreux journalistes présents aujourd'hui à Paris et le soleil est sorti les manifestants devraient donc pas tarder à s'élancer merci beaucoup Marie on vous retrouvera tout au long de cet après-midi pour suivre l'évolution de cette manifestation parisienne et puis sachez que le premier ministre poursuit lui les consultation déjeuné ce samedi avec la présidente de l'Assemblée nationale y brun pivé il rencontrait plutôt ce matin l'ancienne Première ministre Élisabeth borne et ce sera ensuite avec Édouard Philippe qui l'échangera ce dimanche lui aussi chef de gouvernement par le passé cette séquence on va l'analyser avec vous Stéphane zumsteek bonjour à vous bonjour vous êtes directeur du département politique et opinion à l'Institut hipsos merci d'avoir accepté notre invitation cette marche contre le coup de force du Président c'est ainsi qu'elle a été nommée est-ce que c'est aussi une sorte de baromètre pour la France insoumise qui appelle justement à cette mobilisation est-ce que ce sera un test de voir si cette marché suivi ou pas bien sûr ça ça on pourra en déduire d'une forte d'une d'une forte mobilisation d'une mobilisation un peu plus désevente si la gauche continue de de de mobiliser l'objectif pour la gauche notamment pour la France insise mais pas que hein pour les autres forces c'est aussi de de continuer à rester mobilisé pour continuer à porter cette cette contestation du du choix du du du président de la République en fait en d'autres termes éviter que dans les semaines ou dans les mois qui viennent la gauche ne se retrouve marginalisée parce qu' elle pourrait se retrouver dans une situation paradoxale elle n'a pas remporter les contrairement à ce qu'elle dit des élections législatives mais malgré tout c'est le bloc le plus puissant qui est sorti des urnes et malgré ça malgré sa stratégie en fait de vouloir imposer Lucy casté et bien n'a pas pu tordre le bras du Président c'est aussi ça aujourd'hui ce qui se passe c'est un peu un aveu peut-être de faiblesse de la part de la gauche qui n'a pas qui n'a pas choisi la bonne stratégie en essayant de forcer le le le le président de la République il y avait d'autres hypothèses plus au centre gauche Bernard caselu la gauche a été unie pour dire nous le censurons à partir de ce moment-là et bien on a presque l'impression que la gauche est tombée dans le siège que lui avait tendu Emmanuel Macron pour pouvoir justifier ensuite le fait de se retourner vers la droite et d'avoir un gouvernement de droite ça ça va aussi dans dans les propos tenus ce matin par le maire de roi Nicolas Mayero Signol qui expliquait qu'à force de vouloir une gauche pure on a eu une droite plus dure c'est ce qu'il regrette c'est ce qui oui alors là lui il manifeste son opposition premier secrétaire du PS Olivier fort mais c'est aussi il est le l'illustration de des regrets que peuvent éprouver une partie du du centre gauche finalement ça te fait marginaliser là encore il a raison d'une certaine façon oui la gauche a voulu être jusqu'au boutist elle a voulu être intransigente avec le président de la République mais après tout c'était c'était un choix qu'elle a assumé jusqu'au bout l'intransigence a été des deux côtés parce que Emmanuel Macron lui aussi en demandant à ses troupes de d'annoncer que si la France insoumise proposait d'avoir des ministres et bien de toute façon il censurait ce gouvernement depuis le début on a bien compris que Emmanuel Macron ne voulait qu'une seule chose c'est que ce soit lui qui propose un nom il y est arrivé avec Michel Barnier il avait tenté avant avec Xavier Bertrand et et et casenu et Bernard casenu évidemment mais avant tout c'était ça l'enjeu pour jouer sa survie politique apparaître en tout cas en terme de posture symboliquement politiquement comme celui qui a choisi le Premier ministre il y est arrivé même si on verra bien ce qui se passera dans les jours et dans les semaines qui viennent mais toujours est-il qu'il a réussi à sortir de cette première crise il il y en aura d'autres dans les dans les mois qui vient c'est ça est-ce qu'il a choisi aussi sous pression du du rassemblement national désormais rien ne peut se faire sans le rassemblement national rien ne peut se faire en politique contre nous c'est ce qu'a dit Jordan bardé là on a présenté le parti d'extrême droite comme faiseur de roi dans cette séquence bien en tout cas quel échec pour Emmanuel Macron quand on voit que lors de sa première élection dès 2017 il n'a que qu'un seul light motif c'est je suis l'un des principaux si c'est je suis le principal rempart face au rassemblement national il n'a cessé de dire durant ces 7 ans et il se retrouve dans cette situation paradoxale où il a dû attendre le feu vert du rassemblement national pour enfin pouvoir désigner un premier ministre donc c'est le rassemblement national qui va imposer ces thématique conduire la future politique du gouvernement non non ça se fait très exagéré parce que malgré tout le rassemblement national reste hors du gouvernement reste hors du jeu politique en tout cas il n'est pas au aux affaires ce qu'il va pouvoir continuer de jouer comme rôle c'est le rôle de troublillon c'est-à-dire que à tout moment les gouvernements le premier gouvernement là qui a été nommé et s'il y en a d'autres après seront à la mercie d'un d'un coup de force du rassemblement national le rassemblement national n'est pas en situation de pouvoir gouverner il n'est pas en situation contenue de l'état des antagonismes politiques à l'égard de justement de cette formation d'extrême droite n'est pas en mesure un jour de pouvoir espérer rentrer au gouvernement sur la base de des élections législative d'il y a 2 mois évidemment mais en revanche il pourra être à tout moment celui qui sifflera la fin de la réacréation en disant là nous sommes contre telle ou telle mesure la ligne rouge a été franchie nous censurons et donc nous faisons chuter le gouvernement il n'y a pour l'instant pas de programme clairement et et précisément annoncé par Michel Barnier il annonce faire une déclaration de politique générale dans dans quelques semaines déjà si on peut se de se projeter le spécialiste de la vie politique que vous êtes quelle relation il va y avoir entre Emmanuel Macron et son premier ministre l'Élisée parle de coexistence oui ben les oppositions ont toujours voulu parler de cohabitation mais ça ne ressemble pas à une vraie cohabitation dans les cohabitations précédentes qu'on a pu connaître en 8693 en 1997 en fait c'était le leader de l'opposition ou de la nouvelle majorité qui s'opposait au président de la République mais là on est quand même dans cette situation très paradoxale où les similitudes ou les points communs idéologiques entre Michel nier et le programme politique appliqué ces dernières années par la macronie sont assez proches c'est le premier élément et surtout on est dans une situation inédite où certes il y a peut-être une cohabitation mais je pense que ce terme est exagéré mais qui sont les principaux soutiens quantitativement du gouvernement Michel Barnier ce sont les 166 députés macronistes et en fait Michel Barnier a beau dire qu'il est républicain et qu'il est dans l'opposition ce ne sera pas une cohabitation comme les autres parce que avant tout il sera soutenu par le plus gros bataillon de cette coalition gouvernementale des bataillons qui viennent du camp macronist et le Premier ministre l'ancien Premier ministre Atal disait hier qu'il n'y aurait pas de de blocage merci beaucoup Stéphane susteek merci d'avoir pris le temps de répondra à nos questions sur France 24 voilà ce qu'on pouvait dire pour l'heure sur la situation politique dans notre pays

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