Vincent JEANBRUN dans C dans l'air sur France 5

[Musique] Vincent jambbrin bonsoir vous êtes porte-parole les républicains mais vous êtes surtout maire de laî les rose dans le Val de Marne votre histoire avait marqué la France lors des émeutes de juin dernier puisque votre domicile privé avait été incendié vous le maire de la ville P dans pendant la nuit du 1er au 2 juillet je vous propose avant de vous faire réagir de revoir le sujet qui avait été fait sur France 2 le lendemain par maris Burgot des flammes devant la maison du maire de l'ï et rose des images symboes de violence aveugle il est 1h30 cette nuit quand une voiture bélier est lancé en feu vers ce pavillon le véhicule explose le portail de la maison par chance ce muret stoppe la voiture à l'intérieur derrière ces murs les épouse de l'élu et ses deux enfants terrorisés Mélanie Novac jambrin elle même adjoint au MRE entendant du bruit et voyant des flammes l'épouse du maire et ses deux enfants ont pris la fuite par le jardin arrière je précise que les enfants sont respectivement âgés de 5 et 7 ans d'abord comment vont vos enfants 6 mois après cette épreuve euh femme ils vont mieux merci demander et écoutez maintenant ils sont on s'est relevé et maintenant on veut aller de l'avant alors vous avez raconté votre histoire dans ce livre que vous avez intitulé les deux Frances aux éditions Albain Michel pourquoi ce titre les deux France c'est ce que vous avez vu lors de ces émeutes urbaines de juin dernier c'est ce que je crois beaucoup de Français ont vu à l'occasion des émeutes et c'est ce que nous voyons en tant qu'élus locaux et peut-être en tant que citoyen depuis quelques années maintenant les de France c'est celle du du chaos et c'est celle du sursaut c'est ça que j'ai voulu dire aussi à travers ce livre vous savez moi je suis un enfant des quartiers populaires de la hî rose j'ai étaé élevé avec l'amour de la République et j'ai longtemps cru que la République était une évidence qu'elle s'imposait d'elle-même et en fait les émeutes nous démontrent à quel point au contraire la démocratie la République sont des choses bien fragiles et qu'il faut préserver et en fait s'ils se sont pris à la mairie c'est parce qu'il y avait le drapeau français sur votre édifice oui ça je je j'en parle dans dans le livre et je l'ai beaucoup répété des collègues maires nous ont raconté qu'à deux bâtiments municipaux identiques collé côte à côte c'est celui qui était pavoisé du drapeau tricolore qui était pris pour cible et pas l'autre et en fait ce que j'essaie de dire avec les deux Frances celle du chaos et celle du sursau c'est qu'en réalité il y a aujourd'hui une partie de la France qui s'en prend à la République et qui s'en prend à tous nos sbolle institutionnels qui son prend à l'autorité de l'État et c'est un effort y compris dans mon cheminement personnel de désigner ce que j'appelle les adversaires de la République cette France du chaos qui prend plusieurs formes une forme j'allais dire matérielle et physique ce sont les caïdes les gang qui assigne à la violence les habitants de nos quartiers euh vous souvenez le président de la République avait dit on est assigné à réssidence dans ces quartier c'est vrai mais aujourd'hui je pense qu'on peut même aller beaucoup plus loin et dire qu'on est assigné à la violence alors vous êtes il se trouve que vous êtes vous-même issu des quartiers d'où sont partis les ametiers hein les tours marrons c'est vous dites c'est du mauvais côté de l'autoroute de de la ville de la hîle et rose ce quartier de votre enfance vous l'avez vu se dégrader année après année de de quelle manière d'ailleurs on avait pas grand-chose à l'époque mais on avait pas non plus l'impression de manquer beaucoup et surtout on avait l'espoir et pour moi ce qui a fait toute la différence avec les quartiers qu'on connaît aujourd'hui c'est que on était convaincu que la promesse républicaine était bien là alors il y avait déjà des difficultés ce qu'on appelle l'ascenseur social je peux vous dire que l'ascenseur c'est fait belle lurette qu'il était cassé mais il y avait encore l'escalier quelqu'un qui voulait s'en sortir et pouvait s'en sortir et donc avec mes petits camarades on avait la conviction que l'avenir était devant nous ce qui a changé aujourd'hui c'est que la promesse républicaine plus personne n'y croit dans ces quartiers parce que l'école va mal dans ces quartiers l'ordre républicain c'est-à-dire la promesse de la République de vous protéger elle ne se fait plus la vérité c'est qu'aujourd'hui la plupart des enfin ce que l'État devrait promettre et et assurer aux habitants elle c'est assuré par d'autres que ce soit les dealers qui aujourd'hui font la loi dans les quartiers à la place de la République ou bien d'autres communautés c'est également ce que j'appelle la France du chaos c'est c'est les séparatistes ce qui aujourd'hui veulent imposer un autre modèle de société et ils arrivent à le faire dans ces quartiers parce que justement la République n'y est plus et moi c'est aussi un petit peu ce que j'appelle la France du sursaut à l'inverse c'est toutes celles et ceux qui continuent à défendre les valeurs de la République dans ses quartiers et qui Contin continuent à faire et pardon pour le mot mais du prosélitisme républicain c'est-à-dire remettre l'amour de la République dans les cœurs et dans l'esprit de ceux qui habitent encore là mais c'est pas pas facile donc on épouse les codes du quartier parce qu'on ne croit plus à la promesse républicaine c'est ce que vous appelez la signation à la violence et dans votre pardon mais c'est difficile de croire la promesse républicaine quand vous appelez la police et que faute de moyens elle ne peut plus venir et que vous dites que le seul moyen d'assurer la sécurité de sa propre fille j'ai un exemple en tête d'un monsieur qui après avoir appelé quatre fois la police quatre foir de suite parce que quatre fois sa fille est embêtée par les les dealers qui qui qui sont à la bribus là quand elle descend à 22h30 le soir et ben il a fini par prendre une décision terrible c'est d'aller dans la tour 4 parce qu'en vrai tout le monde sait où sont les dealers d'aller voir le dealer et lu dire écoutez vosbir là ils sont en train d'embêter ma fille tous les soirs nous on habite dans le quartier on on embête personne s'il vous plaît faites en sorte que et le pire c'est que ça a marché puisque le cï il a dit au petit jeunes vous arrêtez d'embêter la fille de Monsieur voyez c'est on est dans la scène du parrain vous vous souvenez ce film Le Parrain où il dit je je vais te rendre un service par contre il a un jour il faudra que tu me rendes un service aujourd'hui la la règle dans ces quartiers p pour ça que je parle d'assignation à la violence c'est de se remettre finalement à ceux qui ont le monopole de la force dans ces quartiers c'est-à-dire ces caïdes aujourd'hui vous savez c'est ça mon cri et mon appel au au sursaut dans dans ce livre c'est c'est qu'aujourd'hui il y a 5 à 6 millions de Français d'honnêtes gens qui aspirent à vivre en paix et qui sont aujourd'hui dans des enclaves de non République où aujourd'hui la loi ne s'applique pas comme ailleurs en France où les règles du jeu ne s'appliquent pas comme ailleurs en France où l'école de la République ne peut pas enseigner malgré le courage des enseignants malgré tout toutes celles et ceux qui encore une fois se battent sur le terrain je veux vraiment leur rendre hommage mais ça marche pas comme ça devrait ces territoires sont des territoires cassés de la République et j'ai la conviction profonde que si collectivement on se donne pour mission de réparer ces quartiers alors on pourra réparer toute la France est-ce que ça peut à nouveau exploser parce que vous dites aussi ceux qui tiennent le quartier ce sont les barons de la drogue et les barons de la drogue ils ont pas du tout aimé ces émeutes d'ailleurs ce sont probablement eux qui ont mis fin parce que qui dit émeute dit plus de trafic Mo je je prétends pas tout savoir mais il est certain que ces émeutes ont été stoppé net de manière quand même très rapide au sens du jour au lendemain c'était fini et et on a l'impression que ceux qui ont sifflé la fin de la récrée c'était effectivement ceux qui avaient des intérêts économique et évidemment plutôt les caides et les gangs qui encore une fois c'est chez eux d'ailleurs on a assisté à une guerre de gang c'est-à-dire le gang des voyou des mafias qui affrontaent le gang de la République parce que ils avaient ce ce besoin d'aller planter des drapeaux pour conquérir des nouveaux territoires euh les ravages de centre-ville c'était vraiment une conquête nous chez nous c'était différent dans les centres commerciaux qui ont pu être pillés mais chez nous il y avait que de la destruction quand ils pénètent dans la halle de marché à laquelle ils essayent de mettre feu ils casse chacune des vitrines une à une il y avait plein de choses qui auraient pu être volé qui avaient de la valeur marchande à aucun moment c'est volé quand il brise les commerces et par exemple les agences immobilièr gr parce qu'on est dans de la conquête dans de la guerre de territoire c'estàdire que ceux qui disent euh on était sur de la violence urbaine n'ont pas compris l'aspect insurrectionnel de ce qui s'est passé il s'est passé quelque chose de fou des enfants de France des enfants de la République qui ont été à l'école de la République ont pris les armes contre les institutions ils é enfin pourand je dis prendre les armes là encore une fois faut être très clair il y avait des haches il y avait des piolets il y avait des barres de fer il y avait des cocktails Molotof il y avait cette volonté de détruire et de dire on est chez nous on a assisté à des scènes de guerre moi les les policiers municip de ma ville à qui je veux rendre un hommage et dire ma reconnaissance éternelle parce qu'ils ont sauvé l'hôtel de ville et et d'une certaine manière sauvé la ville ces policiers municipaux certains ont ont connu la guerre ont eu des ont été militaires dans le passé et nous disent on a assisté à des scènes de guerre donc c'est pas de la guerre civile encore mais c'était des scènes de guerre civile et ça je crois que c'est important que la France du sursaut se le disent et ce que je veux dire simplement c'est que votre titre d'émission c'est est-ce que ces deux camps sont irréconciliables bien entendu parce qu'en fait il y a aujourd'hui la France républicaine qui est menacée par des adversaires par des ennemis qui veulent abattre son modèle et encore une fois que ce soit physiquement comme les gangs et les mafias qui veulent imposer d'autres règles et d'autres loi ou que ce soit ce que j'appelle les séparatistes c'est ceux qui veulent un autre modèle sociétal il y en a qui nous attaquent physiquement il y en a d'autres qui nous attaquent idéologiquement mais il y a bien des menaces aujourd'hui sur notre système le dire c'est pas être alarmiste c'est simplement faire un con que je fais en partie dans ce livre et je crois qu'en faisant le constat on peut apporter les solutions et je terminerai simplement si vous me permettez en disant que moi j'ai l'espoir de la victoire je sais qu'on va gagner ce combat entre la France du sursut et la France du chaos parce que on est les plus nombreux et c'est nous qui allons gagner voilà d'ailleurs vous disz avoir imaginé tout plaqué dans cette nuit du 1er au 2 juillet avant de reprendre de remonter sur le ring votre livre Les de France éditions Albain Michel merci Vincent jeanbrin merci à vous vous restez avec nous tout de suite c'est dans l'ER B qui revent sur l'issue de cette colère agricole qui a été levée suite aux annonces du gouvernement c'est dans l'air qui est intitulé ce soir prix les supermarchés dans le viseur