Agnès Pannier-Runacher - "Gel : Le gouvernement sera aux côtés des agriculteurs"

Published: Apr 21, 2024 Duration: 00:27:17 Category: News & Politics

Trending searches: agnes pannier runacher
Début Sud Radio l'invité [Musique] politique Benjamin gaise bonjour à tous Sud Radio parlonsra avec mon invité politique aujourd'hui la ministre délégué auprès du ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire agès panirun bonjour bonjour madame aglaise et merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio il y a près de 100 jours la colère des agriculteurs éclatés depuis le gouvernement a pris des engagements on va voir où on en est très concrètement de ses engagements point par point mais d'abord l'actualité et bien c'est le gel avec un certain nombre de dégâts depuis plusieurs jours la nuit dernière a été très compliquée pour un certain nombre d'agriculteurs elle le sera encore à priori demain la nue prochaine est-ce qu'on a déjà est-ce que vous avez déjà un premier bilan de Premier bilan des dégâts ? ces dégâts ce matin non pas de premier bilan mais cette situation elle illustre les difficultés que traversent les agriculteurs et une des causes importantes de la crise agricole ces dernières années qui n'est pas propre à la France c'est le dérèglement climatique ces quelques dernières années nous avons des dégâts chaque année qui sont liés à des facteurs climatiques nouveaux euh inondation gel tardif canicule sécheresse qui représente plusieurs centaines de millions d'euros de pertees de récolte là où il y a 10 ans ça ne représentait que quelques dizaines de millions d'euros et c'est un des enjeux sur lequels nous dev nous devons agir et c'est pour ça aussi qu'il faut remettre en perspective cette crise qui n'a qui n'est pas que française puisque en Europe et dans le reste du monde les agriculteurs sont sous pression en ce moment est-ce qu'on peut parler en tout cas sur cette période de gel tardive d'un événement d'ampleur en tout cas de dégâts d'ampleur exceptionnelle est-ce que ce sera le cas est-ce que vous vous attendez à cela est-ce que ça vous inquiète à ce Le gouvernement sera aux côtés des agriculteurs niveaulà ça tout tout dépend de où vous mettez l'exception puisque nous avons cessé de battre des records ces ces dernières années et donc on ne sait plus très bien ce qui est exceptionnel de ce qui est du du récurrent ce qui est sûr c'est qu'on sera au côté de nos agriculteurs qui aujourd'hui agissent sur le terrain pour pour faire en sorte de sauver notamment en arriculture leur leur récoltees et qu'on fera le point avec eux comme on le fait à chaque fois qu'il y a des épisodes pour pouvoir les accompagner au mieux c'est veut dire que selon l'ampleur des dégâts il y aura une enveloppe financière exceptionnelle qui pourrait être débloqué écoutez je vais pas lire dans dans le mar de café ce que je sais c'est que ces SEP dernières années nous avons toujours été au côté des des agriculteurs dans les temps et en tenant nos engagements donc si des dégâts est important il y aura il y aura une aide en tout cas débloqué je je je n'annonce rien ce que je dis c'est que pour le moment il faut êre au côté des agriculteurs faire en sorte qu'il traverse ce cap mais vous le savez que ce soit sur la MH cette année des enveloppes ont été débloquées sur les pertes de betterav l'année dernière des enveloppes ont été débloquées et et nous avons toujours été à la hauteur maintenant ce que je souhaite surtout c'est que il y ait moins de dégâts poss possible c'est peut-être la meilleure façon de répondre à la situation pour cela euh il y a aussi la la possibilité d'équiper davantage les arboriculteurs les viticulteurs pour éviter qu'ils soient victime à point de ces gels tardifs certains demandent justement que on les aide davantage à s'équiper est-ce que c'est une possibilité envisagée par S'adapter au dérèglement climatique le gouvernement aujourd'hui je crois qu'un des grands enjeux dans les années qui viennent c'est de permettre aux agriculteurs de s'adapter au dérèglement climatiques c'est-à-dire de pouvoir s'équiper effectivement face aux nouvelles agressions que subissent leur culture ça peut être donc ces différents événements on sait que on soutient aujourd'hui des agroéquipement en les développant hein au travers du plan France 2030 donc on n' pas attendu de constater cette situation pour accompagner le développement de de nouveaux équipements mais également d'apporter des soutiens euh aux agriculteurs pour s'équiper que ce soit contre les ravageurs que ce soit contre euh des situations de difficulté un un exemple qui a l'air d'être très éloigné mais en en réalité qui qui peut faire partie de la panoplie c'est la GR voltaïsme la grille voltaïme permet de gagner 1 2 degrés en situation de gel c'est-à-dire c'est ces panneaux photovoltaïques qui sont positionnés notamment au-dessus des arbres en arboriculture ou des vignes en viticulture elle permet de protéger aussi les cultures contre la grêle contre les pluies massives elle permet gagner à quelques degrés en moins lorsqu'il y a des can cu donc on le voit on commence à multiplier la panoplie des réponses face au dérèglement climatiques et c'est un des enjeux sur lesquel nous allons travailler avec Mar sur à l'investissement je voyais 20 millions d'euros par an pour aider à s'équiper justement face à ces aléas climatiques pour les agriculteurs est-ce que c'est suffisant est-ce que cette aide ces Les aides de la PAC aides vont être augmenté ou pas n'oublions pas que nous avons aujourdui 1,3 milliard d'euros 1,3 milliards d'euros dans le budget du gouvernement pour accompagner le monde agricole et le monde forestier à leur transition agroécologique et cette transition c'est à la fois améliorer leur bilan environnemental baisser les émissions de gaz et effet de serre préserver le puis carbone et diminuer l'utilisation des produits phytosanitaires mais c'est aussi leur permettre de s'adapter au dérèglements climatiques et donc d'être plus résistant donc nous avons mis les les crédits 1,3 milliards d'euros c'est une somme inédite dans l'histoire du budget l'agriculture ça va en plus de la politique agricole commune 9 milliards d'euros donc je rappelle que c'est le premier budget de l'Union européenne un/ers des finances de l'Europe viennent en soutien des agriculteurs européens on va revenir sur les produits phytosanitaires également sur sur la pack déjà pour pour parler de cette colère agricole et et des annonces faites par le gouvernement sur les aides liées à la pack on en est où aujourd'hui notamment sur les agriculteurs pour les agriculteurs bio justement est-ce que ces aides ont été versées alors euh le gouvernement avait pris l'engagement de payer toutes les aides du premier pilier avant au 15 mars ça a été fait donc ça nous avons tenu nos engagements s'agissant des aides pour les agriculteurs bio vous le savez ce sont des aides qui ne sont pas payé au mois de mars habituellement hein vous avez un un un un délai et notre objectif est de les payer entre mars puisque les paiements ont démarré entre mars et juin c'est-à-dire qu'on a une première estimation là du nombre justement de de ces aides aujourd'hui débloqué pour ces agriculteurs bio ben les agriculteurs bio ont bénéficié de la première tranche d'aide qui constitue une grosse partie des aides et ils vont bénéficier des aides complémentaires sur le bio et notre objectif c'est de terminer tous les paiements d'ici le le moin de de juin en ce qui concerne le projet de loi agricole c'est l'une des réponses majeure on va le dire du gouvernement à cette colère des agriculteurs elle a été présenté ce projet de loi a été présenté début avril en conseil des des ministres quand sera-t-il débattu à l'Assemblée et pour une application une adoption autour de de quelle date c'est quoi l'objectif Le projet de loi alors passage à l'Assemblée nationale mi- Maai passage au Sénat grosso modo mi-juin si l'Assemblée nationale et le Sénat se mettent d'accord c'est un projet de loi qui pourrait être adopté avant le mois d'août avant le mois d'août sinon une deuxème lecture sera nécessaire mais là encore l'objectif est évidemment l'adopter avant l'automne ah entreetemps il y a eu la saisine du Conseil constitutionnel à l'initiative de la France insoumise on en est où à ce niveau-là et bien le Conseil constitutionnel a quelques jours pour se prononcer mais c'est une manœuvre politicienne de la France insoumise qui n'aura aucun impact sur le calendrier puisque il pointe les défauts de l'étude d'impact dont le Conseil d'État reconnaît lui-même que elle est globalement satisfaisante ce qui dans la bouche du Conseil d'État dans la bouche du cons avec quelques réserves tout de même sur jus bout ce qui dans la bouche du Conseil d'État est plutôt un satisfait kit et elle a été complétée sur les deux point que point sur lequel le Conseil d'État souhaitait des compléments c'est-à-dire que la France insoumise laisse entendre que il manque des choses nous l'avons complété entre deux et Conseil constitutionnel jugera mais le calendrier prés B espoir en tout cas que le calendrier soit préservver et que la décision du Conseil constitionnel aille dans votre sens les agriculteurs ne comprendent pas que parce que nous avons remis une étude d'impact de 250 pages fouillé détaillé certains groupes politiques essaye de faire dérailler ce projet alors qu'il est utile on est vraiment dans la politique politicien politique qui fait du mal avant tout aux agriculteurs mais évidemment puisque l'objectif c'est d'essayer de retarder l'examen d'un projet qui est attendu par les agriculteurs et qui a été coconstruit avec les agriculteurs sur ce projet de loi agricole alors on vise notamment la souveraineté alimentaire l'émergence d'une N nouvelle génération d'agriculteur c'est important et puis également la la simplification de de certaines normes du côté des des ONG de la gauche globalement dénonce un retour en arrière au point de vue de l'écologie des on va dire des contraintes La lutte contre le dérèglement climatique environnementales c'est c'est votre avis ou pas non la gauche confond être procédurier et être ambitieux climatiquement nous nous considérons que le climat est un objectif intangible la lutte pour la préservation de la biodiversité et la baisse des émissions de de gaz à effet de serre c'est d'ailleurs ce gouvernement et cette majorité qui a eu les meilleures performances en la matière he je rappelle que l'année dernière la France a baissé ses émissions de gaz à effet de serre de 4,8 % c'est la performance de l'intégralité du mandat du président Hollande donc on n pas de de leçons à recevoir de la gauche en matière de lutte contre le dérèglement climatique en revanche nous nous avons une approche pragmatique lorsque par la loi par exemple on impose de ne va coupé les après le 15 mars alors que comme dans mon territoire de Pas de Calais il n'a pas arrêté de pleuvoir et qu'il était parfaitement impossible d'entretenir les avant le 15 mars et bien on est à côté de la plaque et donc nous ce que nous faisons c'est de tenir compte de la réalité du terrain de faire confiance aux agriculteurs parce qu'il faut rappeler qu'ils sont pleinement engagés dans la lutte contre le dérèglement climatique ils en sont je le redis les premières victimes donc ils sont par parfaitement engagé et de faire en sorte de construire avec eu solut intransigent sur cette question de l'écologie ne serait-ce que en faveur pour les agriculteur mais c'est ce que nous faisons c'est-à-dire que dans les financements que nous déployons aujourd'hui 1,3 milliards d'euros dans le plan écofito que nous sur lequel nous nous nous travaillons et qui succède à deux précédents plans écofito pour réduire l'utilisation des phyosanitaires et je rappelle que les agriculteurs ont réduit de 96 l'utilisation des phytosanitaires classés comme étant les plus dangereux ces dernières années ça personne ne le dit et c'est pas le Parti socialiste qui nous a aidé à faire ça malheureusement parce qu'ils ne sont pas sur le terrain parce qu'ils prennent ils ont une vision éterée et qui ne correspond pas à la réalité de ce que vivent les agriculteurs nous nous sommes là pour plancito a été a été suspendu l'idée n'est pas de l'abandonner complètement c'est de l'améliorer même au niveau Environnmental mais le plan écophito n'a L'utilisation des phytosanitaires jamais été suspendu je je suis traîn sur ça aujourd'hui nous travaillons tous les jours à baisser l'utilisation des phytosanitaires ce que nous avons fait c'est la nouvelle génération du plan nous avons décalé sa publication de quelques semaines parce que précisément nous voulons avoir le plan qui conjugue le meilleur niveau d'ambition mais le plus grand pragmatisme parce que tous les donneurs de leçon qui ne comprennent pas que par exemple empêcher l'adoption rapide de nouvelles solution de biocontrôle euh en donnant des dérogations qui dénonce par principe les dérogations que nous donnons ce n'est jamais en fait euh que c'est donneur de leçon c'est les écologieses ce sont c'est la gauche globalement bah on a vu que que la gauche n'avait pas formulé euh beaucoup de propositions qui soient réellement je dirais utilisa sur le terrain par nos agriculteurs mais Marine Le Pen n'est pas en reste je rappelle qu'en 2017 elle préconisait dans son programme la sortie du glyphosate et des néonicotinoïdes et que désormais elle préconise l'utilisation du glyphosate et des néonicotinoïdes en réalité elle ne sait pas du tout où elle habite elle n'a aucun programme pour les agriculteurs sur le glyphosate Emmanuel Macron aussi a changé d'avis il avait fait une promesse il est revenu dessus ensuite il dit l'avoir regretté certes mais différ la différence entre Emmanuel Macron et et Marine Le Pen c'est qu'Emmanuel Macron il a tenu compte du terrain c'est-à-dire qu'il a dit qu'on reculait qu'on enlevait le glyphosate là où on avait des altern native et la ligne de crête que nous voulons tenir c'est de dire que oui il faut baisser l'utilisation des phytosanitaires oui il faut interdire les molécules qui ont un impact sur la santé humaine sur l'eau que nous bouvons sur la nourriture que nous mangeons et sur la santé des agriculteurs en premier lieu hein n'oublions pas que les premières victimes historiquement des phytosanitaires ce sont les agriculteurs mais en revanche on doit absolument accélérer la recherche des solutions sinon nous n'allons plus rien produire en France et nous allons importer des prod produits qui sont produits avec les phytosanitaires que nous nous interdisons je vous donne un exemple sur le riz le riz il y a 31 produits phytosanitaires qui sont utilisés en Asie pour produire du riz dont 18 interdits en Europe donc lorsque nous donnons nous des dérogations très spécifiques sur des produits en voie d'autorisation nous faisons le travail dans de de je dirais de science et d'accompagnement des agriculteurs et lorsque j'entends là encore les écologistes ses poumonnés à côté de la plaque et bien je dis qu'effectivement ils ne répondent pas au problèm des agriculteurs comme nous le faisons en tout cas la baisse de 50 % de l'usage des pesticide d'ici à 2030 est maintenu pardonnez-moi d'utiliser le terme de phytosanitaire parce que pesticide c'est déjà qualifier les chose et la baisse de 50 % de phytosanitaire c'est-à-dire de produits de santé pour les plantes est maintenu avec l'idée pour le gouvernement toujours de trouver des solutions puisque finalement on n'interdit pas phytosanitaire s'il n'y a pas de de solution pour l' ur ça ça reste l'objectif du gouvernement L'anticipation l'objectif du gouvernement c'est en fait d'anticiper sur les 75 molécules sur lequel des revues scientifiques sont en cours pour évaluer leur nocivité pour l'environnement et pour la santé humaine d'anticiper de possibles interdictions hein aujourd'hui la science ne les interdit pas mais nous voulons être dans l'anticipation et c'est pour ça que nous investissons 250 millions d'euros chaque année c'est inédit en Europe pour pour un pays pour trouver des alternatives ces alternatives pouvant être de la sélection variétale ça peut être le retour le recours à des technologies génomiques il faut accélérer dans ce domaine-là ça peut être des pratiqu agronomique par exemple des rotations de culture qui permet de mieux protéger contre les ravageurs contre certains types de maladie ou ça peut être encore le recours à à des solutions de biocide et de biocontrôle c'est c'est-à-dire utiliser des prédateurs des prédateurs faire venir les coccinelles pour qu'elles mangent puceron ce type de solution et c'est ça sur lequel nous investissons massivement aujourd'hui sur la question du revenu agricole Emmanuel Macron s'était engagé à à mettre en place des des prix planchés on en est où à ce niveau-là alors le le calendrier parfait porter d'ailleurs la gauche oui Les prix réglementés alors c'est pas tout à fait le le le même système puisque la gauche une fois de plus porte une vision qui est déconnectée du terrain puisque la gauche veut des prix réglementés qui seraient arrêtés par le ministre de l'Agriculture ça n'existe pas ça ne fonctionne pas et d'ailleurs il y a eu des précédents dans l'histoire des prix agricoles qui ont été absolument calamiteux pour les filières qui ont été soumis à ce type de système donc exactement surtout pas des prix réglementés en revanche il a confié nous avons confié une mission le Premier ministre a confié une mission à deux parlementaires sur la loi égalim pour voir dans quel de quelle manière nous pourrions faire évoluer ce texte pour que son application soit plus immédiate mais je veux dire ici que cette loi qui est issue d'ailleurs d'un consensus hein de la filière des États généraux l'alimentation en 2017 a permis d'apporter beaucoup de revenus et plus de revenus à la filière laitière il y a quelques ces dernières années dans un contexte de crise majeure donc on voit qu'elle fonctionne et ce que veulent les agricul les agriculteurs pas ass de contrôle il le disait jusqu'à présent alors je vais Le revenu des agriculteurs jusqu'au bout euh dans la filière laitière 90 % de la filière est contractualisé aujourd'hui 70 % des exploitations et on le constate en terme de revenus bien sûr c'est une moyenne et attention à ne pas dire que tous les agriculteurs sont sous le le même registre mais une progression du revenu disponible moyen depuis 2017 de de l'ordre de 90 % donc ce n'est pas rien ça cche évidemment des écarts types enfin des des agriculteurs qui peuvent être en grande difficulté et d'autres qui se portent bien je le dis avec beaucoup de de précaution mais grosso modo il y a eu une progression là où il faut qu'on avance c'est que la filière viande par exemple n'est contractualisée qu'à 25 % et avec des bonnes raisons hein tous les acteurs de la filière viande et les agriculteurs au premier chef ne souhaitent pas être contractualisé et puis il y a des filières qui sont hors contractualisation c'est leur souhait c'est le cas des céréales c'est le cas des fruits et légumes c'est le cas des oléos et protéagineux donc vous avez beaucoup de filières qui n'ont pas souhaité rentrer dans cette démarche et la question en fait du revenu c'est de regarder quels sont les débouchés pour les agriculteurs et de faire en sorte que sur chacun de ces débouchés ils aient du prix je rappelle que le premier déboucher des agriculteurs c'est les exportations 40 % donc ceux qui vous disent qu'il faut arrêter tout le libre échange veulent tuer notre agriculture moi je ne permettrai pas que on se prive de 40 % des revenus des agriculteurs je pense notamment à la viticulture cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas agir par ailleurs sur le revenu des agriculteur nous le faisons sur la contractualisation nous le faisons aussi en en en travaillant sur les charges la baisse des charges d'énergie par exemple et bien ça va se voir dans le compte des agriculteurs et et j'espère que ça se verra dans les années qui VI donc donc nouvelle loi et galime ou pas et bien ça sera au parlementairirees de faire des propositions nous nous sommes prêts à examiner une loi une nouvelle ajustement alors c'est pas une loi égalime he c'est un ajustement d'un texte existant c'est toujours le même texte nous sommes prêts à l'examiner cet été si la mission des deux parlementaires montre que c'est nécessaire mais d'autres mesures peuvent être envisagées et aujourd'hui je veux le dire aussi très concrètement nous avons décidé le gouvernement a décidé de tripler les contrôles sur la mise en œuvre de deux choses la mise en œuvre des Galim mais également l'origine des produits parce que les agriculteurs poiné du doigt le mauvais étiquetage des produits et le fait que le consommateur était trompé souvent à dessin entre produits français et produits étrangers et que c'était inacceptable et nous allons nous avons fait aujourd'hui plus de 3000 contrôle nous en ferons 10000 d'ici la fin de l'année à l'échelon européen on a la nouvelle Pâque qui va être votée par les eurodéputés bientôt le 25 avril donc jeudi elle prévoit notamment la la de l'obligation des 4 % de jcher pour les les terres arables on demandera plus véritablement de de contrepartie environnementale aux agriculteurs pour bénéficier des des APAC alors pas du Les contreparties tout en revanche on demandera des contreparties qui soient encore une fois lié à la réalité du terrain dans les contreparties qu'on qu'on mentionnait ou dans les zpac qui étai euh évoqué il y a ces ces notions de date je mentionnais sur les e le 15 mars mais nous avons j'ai dû demander à ce qu'on prenne une comment dire une décision de pour pour reconnaître l'impossibilité des agriculteurs du pastecalé à avoir planté cet hiver pour protéger les sols pourquoi parce qu'ils étaient les pieds dans l'eau et si nous n'avions pas fait cette reconnaissance de force majeur qui a empêché les agriculteurs de planter cet hiver il aurait fallu que individuellement il demande l'autorisation à continuer à bénéficier des a PAC alors qu'ils étaient les les pieds dans l'eau en repérant parcelle par parcelle les parcelles inondé donc ça c'est surréaliste c'est tubuesque et effectivement nous voulons sortir de ça nous travaillons avec les agriculteur avoir cette ambition climatique le respect de de cette de cette vision pour pour protéger nos terrees mais il faut le faire de manière pragmatique et la manière pragmatique c'est de coconstruire avec les agriculteurs en particulier ce qui jouent le jeu Jordan bardellal tête de liste RN pour ces européennes dit qu'il est favorable à la pâac à ces aides là il dit et pourtant il a voté contre le budget ou alors il a c'est que pour vous il a ça fait partie Voté contre le budget des gens qui qui ont des sincérités successif comme on dit c'est-à-dire que il a à quelques mois d'intervalle voté pour la pâac et voté contre le budget c'est un peu comme quand on dit qu'on est contre le glyphosate puis pour le glyphosate vous voyez ça s'appelle une incapacité en fait à prendre position je remarque que monsieur bardellaa a livré une interview confession de quatre pages dans un journal du dimanche mais que dans ces quatre pages à aucun moment il n'évoque la situation des agriculteurs c'est dire le peu de cas qui fait des agriculteurs de nos agriculteurs qui nourrissent les Français aujourd'hui et qui sont en première ligne pour notre souveraineté agricole c'est-à-dire que pour vous Jordan Bardella n'est pas un allié par rapport aux agriculteurs pour Bardella n'est pas un allié pour les agriculteurs les agriculteurs non monsieur bardellaa fait des selfies avec les agriculteurs et les visiteurs au salon de l'agriculture mais il n'a aucun programme pour l'agriculture il ne sait seulement dire qu'il est à leur côté mais à leur côté pour quoi faire alors qu'il a eu des votes totalement incohérents au niveau du Parlement européen et que surtout il soutient le en tout cas il a une attitude plus qu'ambicu avec Vladimir Poutine et la Russie qui est une des causes de la crise agricole aussi actuelle et je veux le dire ici c'est Monsieur Poutine qui a utilisé l'énergie comme arme de guerre et qui est à l'origine ces deux dernières années de euh de la flambée des prix de l'énergie heureusement nous avons remis cela sous contrôle mais ça nous a pris quand même quelques mois c'est Monsieur Poutine qui est à l'origine de l'impossibilité pour l'Ukraine d'avoir accès à des débouché en en en mer Noire et qui pèse sur les marchés agricoles avec l'ffondrement des des prix des céréales et là encore nous sommes à l'action mais il faut pas se tromper de d'ennemis sur ce sujet là pour parler d'ennemis sur ces européennes qui est le le rival ou la rivale de de Valérie la tête de list de la du camp présidentielle est-ce que c'est Jordan Bardella du RN qui caracole en tête très largement devant la liste de Valérie a ou est-ce que c'est raphaë gluxman qui est juste derrière pour le PS et place publique Valérie elle a un Valérie Pécresse pèse au Parlement européen bilan elle a une exper expérience et elle pèse au Parlement européen on ne peut pas en dire autant ni Jordan bardellaa ni de Raphael gluxman Raphaël gluxman c'est le candidat du Parti socialiste français qui se retrouve en situation de voter contre le Parti socialiste européen encore il y a quelques jours sur le pacte asile immigration ça montre à quel point il ne pèse pas en fait au Parlement européen donc on peut faire des grands discours sur l'Europe encore faut-il être capable de faire bouger l'Europe de faire changer l'Europe vaer rayer c'est celle qui a euh porté au titre de la présidence d'un parti euh renew d'un groupe politique renew qui a euh pu peser sur les décisions euh qui ont été prises au niveau européen que ce soit sur les vaccins que ce soit sur euh la et parce que elle est peut-être plus connue des Européens pour son rôle majeur euh que Jordan Bardella qui a passé plus de temps sur les plateaux de TV français et qui euh n'a pas cherché à aider les Européens rappelons qu' urao l'agementin entiemuel Macron dans cette campagne qui fera d'ailleurs son discours sur l'Europe jeudi mais Valérie Souveraineté européenne elle aura l'engagement de tout le gouvernement derrière elle parce que nous savons comment elle a réussi à infléchir l'Europe sur les enjeux de souveraineté rappelons que la souveraineté européenne la souveraineté nationale c'était des gros mots il y a 6 ans au niveau européen et que cette vision qui a permis de faire le plan de relance de faire des vaccins ensemble de lutter pour notre déépendant sur les minéraux critiques de lancer des projets de batteries électriqu de production de batterie électrique en France elle a été porté en premier lieu par la France et elle a été permise parce que nous avons pu poser sur l'Europe moi-même j'ai négocié le retour du nucléaire en Europe avec une alliance du nucléaire parce que j'avais un groupe qui s'appelait renew qui était présidé par un Français à l'époque Stéphane séjourné et qui a pesé sur le Parlement européen cela n'aurait pas été possible avec rapael Luxman François Xavier bami ou Jordan Bardella d'ailleurs ils n'ont pas été beaucoup en soutien un mot pour conclure tout même sur les Jeux Olympiques hein quand on parle de souveraineté alimentaire justement quand on parle de de défendre les agriculteurs français est-ce qu'on sait aujourd'hui si 100 % en tout cas une grande majorité des repas servis aux athlètes seront préparés sera préparé majoritairement donc avec des produits français oui c'est le cahier des charges qui a aujourd'hui euh le le comitéisation olympique national puisque Produits français ils ont un objectif qui est largement supérieur à 50 % d'approvisionnement en produit français avec un objectif de produit durable local bio aussi et donc ils prendront leur part justement de soutien aux agriculteurs et cela me permet aussi de dire à tout un chacun qu'on peut tous agir pour notre agriculture agir pour notre agriculture c'est regarder où sont approvisionnés les produits d' où vient la viande lorsqu'on l'achète et faire en sorte de plutôt privilégier le français que d'autres d'autres origines en particulier des origines hors Union Européenne Cuxa ces petits gestes il compent aussi pour les agriculteurs évidemment chacun selon ses ses moyens on en est bien conscient

Share your thoughts