ce soir notre séquence ping pong je reçois didier bezace qui va répondre à une critique de gilles costaz des échos à propos de la pièce mais qui le met en scène au théâtre de la commune d'aubervilliers alors on parlera du détail de la distribution de l'adaptation d'abord bonsoir bonsoir à vous présenter acteur metteur en scène si on voulait double molière avec la version en ligne en 2005 vous en avez eu un avant m'avait vous dit vous essayez vous même de vous en souvenir tellement c'était l'angoissé c'est une heure je me souviens de spectacle pour lequel je l'obtenu c'était l'adaptation d'un livre de garnett qui s'appelle la femme changée en renard et c'est un spectacle qui a eu beaucoup de succès qui a obtenu un molière alors voyons de quoi il s'agit en ce qui concerne mais donc qu' il faut le signaler s'inscrit dans le cycle maire de la saison 2006-2007 du théâtre de la commune d'aubervilliers alors mais on pourrait dire que c'est une une grille dame de 70 ans qui comme sauvée par un baiser c'est vrai que c'est une bonne manière de résumer le spectacle et l'histoire oui c'est une dame qui devient brutalement et sans s'y attendre vraiment veuve et qui à partir de là effectivement flotte un peu et s'aperçoit qu'elle n'a pas de place dans le monde n'a pas de place auprès de sa famille n'a pas de place dans la société parce qu'elle est une femme sans histoire qui a vécu près de son mari qui a élevé ses enfants voilà et donc par hasard elle rencontre un homme qui l'écoutent alors que les autres ne l'écoutent pas et elle l'a soudainement sans même s'en rendre compte l'envi de l'embrasser et ce baiser finalement est le point de départ d'un en voyage vers elle-même vers la reconnaissance d'elle-même la reconnaissance de même en tant qu'être de chair pour tant que femme qui j'avais désirent une sexualité et puis aussi en tant que femme tout court qui a des projets voilà ça y est vous propose de voir le début de ce chemin c'est à l'extrait où justement on voit ce baiser je suis désolé parce qu'ils avaient trébuché alors vous avez maintenant être confrontés donc à la critique de gilles costaz des échos quand vous voulez bien alors je trouve pas tout à fait le 18 août à ce que j'aime dans non mais que vous venez de monter et d'abord parce que vous donnez une adaptation vos filles une annotation et je ne vois pas en quoi vous adapter vraiment ce scénario finalement on a l'impression que scénario arrive de façon brute et on aimerait qu'au théâtre l'adaptation soit plus resserrée qu'elles soient pas tels que voulait donner comme ça en éclats de seine qui se suit de façon assez haché et puis j'ai surtout eu un problème avec le langage que vous déployez qui me paraît être en contradiction alors l'adaptation est alors oui mon cher gilles je ne suis pas d'accord avec vous il est bien évident que l'adaptation du scénario c'est un scénario de cinéma effectivement cette histoire a demandé un gros travail théâtral et que nous ne sommes pas devant la transposition brutale du scénario sur scène mais nous sommes devant une oeuvre théâtrale avec sa logique théâtrale son vocabulaire théâtral son esthétique qui fait que d'une certaine façon d'ailleurs on ne raconte pas tout à fait la même histoire que le scénario le scénariste avait écrit my beautiful laundrette absolument corée chine est un grand romancier d'une part et un scénariste expérimenté il est venu d'ailleurs voir le spectacle il ya très peu de temps et il a été même envoyé un fax ou il me parle de révélation non pas que le film non pas qu'il n'est pas aimé le film le film est très beau le film s'appelle the mother c'est un très très beau film de roger michell mais le théâtre lui a révélé quelque chose qu'il voulait raconter que le théâtre seul peut faire parce que les gens sont en chair et en os sur le plateau et qu'on fabrique du présent alors j'écoute la suggestion vous appuyez quand vous voulez mon chéri je vais vous redonner la parole vous avez beaucoup de séquences avec des appareils qui existe et reviennent dans les caches comme ça qu'ils essayent de trouver au théâtre langage du cinéma il me semble que cette île h obligé d'intervenir mais dans le fond c'est une très très grosse erreur mon cher gilles non on ne retrouve pas le langage du cinéma c'est à dire que on peut pas penser on peut pas dire un seul instant quand on sort de ce spectacle qu'on a vue du cinéma on a vu du théâtre et le les mouvements chorégraphiés de ces deux c'est ce que ce que j laquelle gilles costaz appel cash qu'ils sont oui des formes d'obturateur certaine façon et qui recadre disons qu'il recadre lyonnais profondeur de géo théâtre on cadre l'image aussi je veux dire c'est pas c'est pas une science que du cinéma le cadrage c'est aussi une science du théâtre et bien la mouvance de ses cadres le sa fabrique un langage de théâtre auquel les gens sont très sensibles c'est donc une critique 13 et renée paré âge compliqué astucieux à génieau au lieu de donner du rythme et enfin ralenti au contraire la soirée et évier alors là il ya évidemment une confusion gênante de la part de gilles costaz puisque ce n'est pas être des rythmes et 4 l'an la lenteur et un objectif qu'on a recherché pourquoi parce que je crois que la vitesse au théâtre mais pas la même qu'au cinéma et je pense que l'une des qualités du théâtre c'est d'être un très bel outil de résistance par rapport à cette vitesse qu'on essaye de nous imposer ne pas prendre le temps de regarder ne pas prendre le temps d'écouter avoir des effets qui vont très vite avoir des des sons qui sont très forts c'est tout ce que le cinéma spectacle le cinéma de spectacle le fait est que nous n'avons pas affaire au théâtre voilà la pièce où la rattrape et bien apparemment vous l'a rattrapé pas mais là il me semble que vous êtes un peu loin de vous même et que votre propre style ce n'est pas ça alors les comédiens sont très bien mais justement c'est là que gît là costaz à la gentillesse de parler de mon style moi je vis niort mon style je sais pas j'ai toujours l'impression quand j'entreprends un travail d'abord d'être amoureux de l'auteur que j'ai rencontré c'est là que l'histoire que je rencontre et que j'ai envie de partager c'est une histoire dont je suis amoureux et est-ce que ça fabrique un style en tous les cas c'est à chaque fois une expérience unis ni sans doute que depuis quelques années que je fais de la mise en scène j'ai quand même monté beaucoup de spectacle doit se dégager comme ça des constantes et je suis d'ailleurs très heureux mon chèr gilles que vous appréciez ce style même si là vous avez l'air de le trouver en défaut par le passé avec la contrepartie c'est qu'on demande à didier bezace de refaire du 10è besace voilà et ben oui et je dirais que l'expérience de plateau c'est une expérience qui vous déplacer un peu c'est là aussi on se suffit à lui-même et finalement les autres personnages malgré toute cette agitation dont je parlais c'est un peu des fantoches quoi ils sont les cours ils sont là ils sont ici bien et sont bien mais il s'agit pas d'être bien au terek s'agit d'être d'être bouleversant d'être étonnant oui didier bezace ans on doit alors mon cher gilles non ils sont plus que bien ils sont effectivement en bouleversant étonnant et je trouve extrêmement touchant mois ces personnages que sont celui du fils celui de la fille qui se débat dans des problèmes et qu'ils ne voient pas que leur mère bien il pourrait compter sur elle il pourrait l'apprivoiser pourrez la découvrir et ne le font pas et c'est elle qui est une de découvreuse finalement donc c'est très important des personnes y'a pas de personnages secondaires dont certaine façon c'est vrai que j'ai voulu que le spectacle soit d'abord un regard sur elle mais le regard sur elle nous permet de les regarder eux et de les découvrir avec étonnement et de se dire mais si on est comme ça c'est très grave mais est-ce qu'il ya pas encore une attitude supplémentaires et si notre société devenait comme ça parce qu'on est peut-être alors c'est en voilà oui ça c'est une question que vous posez jeu j'ai peur si j'y réponds d'être très très polémique c'est vrai que la société libérale anglaise de maintenant pour être très facilement la société libérale française de demain ou deux de cet après midi enfin de très bientôt voilà ça peut inquiéter voilà alors je m'en sers gilles je voulais il est très solennelle qui m'impressionne un peu enfin quand même un très bon spectacle et donc celui là je ne mets pas au même niveau que les autres je crois que l'ambition est aussi quand en revanche le résultat me paraît moins intéressants et donc j'espère qu'après cela vous allez revenir à votre vrai style qui est vraiment la façon de mettre une loupe sur une situation limité mais rate lesquelles vous faites vous faites apparaître le monde entier et là il me semble qu'au contraire la loupe elle est mise à l'envers alors quand on met une loupe à l'envers qu'est ce qui se passe on voit de beaucoup plus loin oui c'est ça on rapetisse bon alors je ne sais pas si je reviendrai à mon style j'espère j'espère que je retrouverai bientôt quand il reviendra le style de gilles costaz qui est une attention plus grande au théâtre que je fais donc on parlait de mai théâtre de la commune d'aubervilliers alors j'ai oublié de préciser qu'ils y avait que le spectacle se jouait jusqu'au 3 juin voilà il n'y a pas d'autres prolongations de l'est peut-être mais aussi on annonce on annoncera la fin de la semaine prochaine voilà merci merci de votre accueil [Musique]