FLAMANVILLE, CORRSOSION SOUS CONTRAINTE... MES QUESTIONS A L'ASN

Published: May 15, 2024 Duration: 00:15:58 Category: News & Politics

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Maxime Lenet pour la suite merci monsieur le Président merci Président deorzuk Mesdames et Messieurs les commissaires autres membres de l'ASN à la fois pour votre rapport et sa présentation merci Madame Pina j'ai pas de question particulière mais je vous remercie d'avoir mis le focus sur cette question de de la radio prototection en matière médicale et on voit qu'il y a quand même des enjeux je remercie également madame Guéno Bresson pour le propos sur les SMR et Amr je naai pas de question mais je reformulerai avec mes mots et mon analyse ce qui a été d'ailleurs complété par le Président c'est enfin on comprend quand même que sur ces petits réacteurs modulaires c'est pas gagné c'est pas pour demain ça va coûter cher et à un moment il va peut-être falloir choisir puisqu'on a affaire à différentes technologies et vous avez bien rappelé que ça impliquait un certain nombre d'infrastructure sur laamont et sur l'aval donc voilà c'est pour remettre un petit peu cet objet à sa place je vais me concentrer sur quelques questions euh et donc peut-être si on peut avoir des précisions sur la question de la corrosion sans contrainte j'ai l'impression que on n pas vraim identifier la cause et du coup je vous pose la question est-ce que vous pouvez nous donner des éléments là-dessus et des garanties peut-être pour que ça ne se reproduisent pas à la fois à l'avenir sur les réacteurs existants et sur d'éventuels futurs réacteurs sur la question de la prolongation des réacteurs existants juste une question est-ce qu'il serait pas raisonnable que l'examen périodique passer 40 ans soit fait je sais pas tous les 5 ans plutôt que 10 ans c'est un amendement que mon groupe avait porté dans la loi d'accélération du nucléaire l'année dernière qui n'était pas passé ça me paraîtrait relativement raisonnable sur la question de l'EP de flamandville qui autorisait à charger le combustible pour l'instant et on a compris qu'il fallait encore d'autres autorisations de votre part euh pour qu'il démarre et atteig sa pleine puissance juste une question sur la question du couvercle puisqueon sait que bon il va falloir le remplacer c'est vous qui l'avez dit et je crois savoir que son remplaçant japonais arrive dans quelques mois pourquoi ne pas attendre que ce remplaçant arrive plutôt que d'irradier un objet qui va faire 27 tonnes d'acier dont on saura pas vraiment euh quoi faire dans un délai raisonnable sur la question des PR2 euh juste vous semblez un petit peu sceptique dans le rapport sur le rythme de construction qui est avancé par par l'opérateur EDF donc éventuellement est ce que vous pouvez nous en dire plus et toute dernière question euh vous vous l'avez dit à la fin il y a un élément important quand même dans le rapport c'est la question des falsifications et de contrefaçon dans l'ensemble de la filière nucléaire et notamment des des fabricants de de de de pièces est-ce que vous avez des recommandations à faire au législateur que nous sommes peut-être pour améliorer cet état des choses merci al essaie de faire des réponses un peu plus courtes bon en ce qui concerne la corrosion sous contrainte vous avez raison il y a un faisceau de cause il n'y a pas une seule cause racine qui soit à l'origine de développement de corrosion bien évidemment il y a des causes qui ont été identifiées et qui sont aujourd'hui avéré notamment la géométrie des lignes ça a été éé dit à plusieurs reprises ce qui just ce qui d'ailleurs est mis en exerg par le fait que ce sont les réacteurs les plus récents N4 et 1300 MW dont la géométrie des lignes avait été modifié par rapport aux réacteurs les plus anciens 900 qui sont les plus affectés donc c'est pas un problème de vieillissement c'est un problème de conception et ça ça c'est un une cause à l'évidence démontrée comme étant à l'origine du développement de la corrusion souscate mais il peut y en avoir d'autres on a évoqué la question de la de la des soudures lorsque des sou sont faites avec des fortes énergies lorsque des soudures sont multiréparées ça peut-être une cause de développement de corrosion sous contrainte donc c'est pas seulement sur les lignes sensibles c'est toutes les soudures des lignes qui ont fait l'objet de de de travaux de réparation difficile c'est peut-être des questions de chimie de l'eau également c'est un sujet qui est encore en cours d'investigation euh pour l'instant cette hypothèse n'est pas écartée il a un certain nombre de travaux qui sont menés par par F pour approfondir le sujet et donc il y a encore un degré d'incertitude autour de de l'origine du phénomène et ce qui est certain c'est que c'est certainement multifacteur il y a eu beaucoup d'échanges avec nos homologues à l'étranger EDF a aussi organisé des échanges avec les exploitants à l'étranger il y a beaucoup de partage d'périence sur le sujet la corrosion sous-catete s'est développé sur d'autres types de réacteurs y compris sur des circuits en acier inoxydable c'est pas un cas spécifique mais sur les réacteurs à Ha souspression là où ont été trouvé les corrosions sous contrainte en France ça n'avait pas été é le cas à l'étranger et nos homologues ont demandé aux exploitants à l'étranger d'aller investiguer pour pouvoir voir si il trouva même phénomène donc ça peut encore évoluer et le le champ des contrôles a été aussi étendu à travers le temps sur d'autres lignes que Cell où la corrosion a était découverte et donc on aura bien évidment un approfondissement du phénomène ça veut dire qu'il faut pas baisser la garde parce que les réparations ont été faites à l'identique il n'y a pas eu de changement de conception dans les lignes ça veut dire que ces lignes qui n'étaient pas spécifiquement contrôler pour trouver la corrosion sous contrainte parce qu'on ne s'y attendait pas vont devoir faire l'objet de la mise en place de contrôle dédié à la découverte de corrosion sous contrainte ça c'est un travail que DF a engager pour des techniques de contrôle nouvelles et c'est les plans euh de de de maintenance de contrôle en maintenance qui vont intégrer progressivement ces opérations de contrôle qui vont être faites systématiquement avec des en ampleur adaptée hein au risques présentés et sur les soudures qui vont être ciblé nous aurons à nous prononcer sur la présentation du plan de contrôle bbmp par EDF dans ce cas-là nous avons demandé à EDF d'intégrer les risques de corrosion sous contrain dans tous les projets neufs c'estàd il y a eu un retour d'examen sur le cas depr Flamanville pour voir si la conception de l'pr de flamandville était susceptible de pouvoir générer le même type de de corrosion ça nous l'avons demandé et nous avons demandé à EDF d'intégrer le retour d'expérience en France et à l'étranger sur les corrosions sous contrainte dans dans la conception de le PR2 donc voilà ce qui a été fait en ce qui concerne la corrusion sous contrainte personne ne peut dire et affirmer qu'on en trouvera pas de nouveau mais tout est fait pour que les choses soient effectivement sous contrôle en ce qui concerne la prolongation de de durée de vie des des des enfin de fonctionnement pardon des installations je pense que accélérer le rythme des réexamen n'est pas une bonne idée en fait nous avons un réexamen qui est un réexamen aujourd'hui calé sur une option décennale et ça ne paraît une une durée satisfaisante pour pouvoir faire des examens de conformité et s'interroger tous les 10 ans parce qu'il faut un certain nombre d'années de recul sur les possibilités d'amélioration de la sûreté vous savez que notreéexamen a ces deux vocations vérifier la conformité et envisager des améliorations de sûreté une fréquence 50 serait pas suffisante par rapport par exemple à un sujet qui nous préoccupe aujourd'hui c'est le retour des la prise en compte pardon du réchauffement climatique il faut avoir suffisamment de recul pour pouvoir se dire il va y avoir c'est pas parce que il y a un demi- degré de plus mais il va y avoir des changements majeurs il faut au moins 10 ans pour s'en apercevoir comment est-ce qu'ils sont euh pris en compte on est plutôt dans l'optique inverse en disant que le réexamen ne permet pas que ça soit un rythme tous les 10 ans et encore moins dans un rythme tous les 5 ans de se poser les vraies questions sur le long terme pour aller au-delà de 60 ans il faut pas attendre que les réacteurs aent dépassé les 50 ans se poser la question d'aller au-delà de 60 c'est pas dans c'est pas dans 10 ans qu'il faut se poser la question c'est aujourd'hui qu'il faut se poser la question est-ce qu'ils pourront aller au-delà de 60 ans ou au-delà de 70 ans et donc on a plutôt pointé du doigt avec DF avec l'IRSN avec le CEA les quelques sujets techniques qui sont sur des composants irremplaçables ou difficilement remplaçables et qui pourrait poser problème pour une poursuite de fonctionnement au-delà de 60 ans et de 70 ans et là il y a des travaux de recherche là il y a du partage d'expérience à faire avec les Américains les suédois ou les Suisses qui ont des réacteurs plus anciens que nous parfois pour pouvoir voir com comment ils ont pris le sujet et comment le traiter donc on est on dissocie d'une certaine manière le rythme des réexamens de sûreté qui a un rythme décennal qui est adapt à la situation avec l'identification des sujets qui sont plutôt à 20 ans 30 ans dont il faut se préoccuper dès à présent c'est ça plutôt notre approche en ce qui concerne les réexamens en ce qui concerne le PR2 le rythme de de construction des PR2 bon c'est pas de la responsabilité de bien sûr de de de la SN il y a un calendrier qui est affiché euh on verra bien moi je ce que nous nous avons comme souci c'est de faire en sorte que les et ça c'est un retour également de la construction de le Pr de Flamanville c'est que le lancement des fabrications pour le PR2 se fasse avec un niveau de conception détaillé achevé il s'agit pas de lancer les commandes avec un niveau de conception qui n'a pas été établi c'est par rapport au risque que nous évoquions de la méconnaissance des des des exigences spécifiques qui sont à respecter il s'agit pas de les faire évoluer il s'agit de les stabiliser et donc d'une certaine manière c'est peut-être plus prudent d'attendre comme ça a été comme la décision a été prise que l'ensemble des études de conception détaillé soit achevé pour lancer le programme quia ensuite espéré un ratrapé quelques retards qui aurait été réalisé mais ça nous paraît fondamental sinon le rythme de construction en tout cas les échanges de construction sont pas possible ensuite le rythme de construction c'est aussi le séquencement la série du progr ça ce sont les capacités industrielles qui pourront permettre de le faire si les capacités industrielles ne sont pas davantage consolidé le rythme ne pourra pas être tenu les deux sont liés s'il y a pas de capacité supplémentaire avec les personnels au compétences qui sont nécessaires le rythme n'est pas affichable mais c'est une question d'investissement c'est une question d'anticipation c'est possible mais il faut le faire dès à présent en ce qui concerne le sujet de du couvercle de le père de de Flamanville plus plus généralement des des prescriptions peut-être qui ont été apportées je laerai peut-être la parole alors soit je ne sais pas si c'est Julien ou ou ou si c'est reméi Julien qui interviendra je terminerai sur les falcifications c'était uniquement pour le prévenir sur les falsifications euh quelle recommandation en fait il faut s'interroger sur les causes profondes qu'est-ce qui conduit un prestataire qui parfois vit du nucléaire à prendre le risque de de cacher des choses ou à frauder c'est grave pour lui et puis en plus ça peut être grave en terme de conséquence ce que nous avons découvert ces dernières années c'est plutôt le résultat des années 2010 2020 c'est-à-dire des périodes de creux 2015 où il y avait pas de nouvell commande où les prestataires étaient aussi sous une dans des conditions économiques un peu spécifique le point qui nous paraît il y a deux points qui nous paraissent importants en terme de recommandation pas tant au niveau législatif mais peut-être pour la filière le le premier point c'est que il faut avoir des conditions contractuelles qui soit plutôt incitative à l'idée de déclarer et ça c'est la relation entre le client et le fournisseur que le fournisseur a un écart et qu' ne va pas pouvoir respecter le délai contractuel qui lui a été imposé il faut pas que ça soit la pression du planning il faut pas qu'il ait la crainte des conséquences que cette cette nonconformité euh qui qui qui qui est qui est dans la vie industrielle on ne fabrique pas toujours bon du premier coup mais qu'elle soit qu'elle puisse être exposé pour qu'il puisse y avoir un traitement qui soit réalisé le plus en amont possible et queil n'y ait pas une tentative au vu des pénalités contractuel au risque sur la pression du du du choix du fournisseur le risque de dire bon bah finalement moi je pense fournisseur que c'est pas très grave donc je ne le déclare pas donc il faut mettre un climat de relation partenariale différent de celui eli qui a été connu pendant notamment le programme perd et puis deuxièmement c'est que il faut que EDF qui est finalement le responsable le client final ne n'est pas recours de manière excessive ça peut arriver mais à la justification à postériori ce qui s'est produit sur le Pr et je l'avais dit dans le cadre d'une audition OPEX notamment lorsqu'il s'agissait de parler de de la prescription que nous avons mise de réparation des soudures de traversée enceintte c'est que du fait de l'obligation ressentie du respect du planning bah on passe outre finalement les écarts en se disant on va les justifier et là on rentre dans une mécanique de justification scientifique technique qui est extrêmement longue qui consomme énormément de temps du côté de l'exploitant du côté des experts du côté de la SN pour parfois ben arriver au constat que ben on n'est pas d'accord que la justification de l'écart du maintien de l'écart on ne l'accepte pas et l'exemple plus criant c'est la décision nous avons pris en 2019 de dire bah non les écarts sur les soudures des traversé enceintes on ne les a pas accepté il a fallu réparer et ces on était en 2019 hein la décision qui est prise les écarts dataient de 2013 ils étaient connus depuis 2013 mais ils ont été laissés en l'état au motif que bah on arriverait à les justifier donc évitons de rentrer dans une logique de justification à postériori voilà les deux recommandations que je feraiis je passe la parole donc à Julien merci donc sur le couvercle de de flamandville 3 pour pour rappeler le contexte il y avait eu il y a eu deux étapes donc il y a en 2018 la décision de la SN sur sur la cuve et sur le couvercle et puis plus récemment donc une une nouvelle décision qui permet à à l'exploitant de procéder au remplacement du couvercle à l'occasion du premier arrêt du réacteur alors pourquoi cette cette deuxème décision alors le couvercle est effectivement il est prévu qu'il puisse être livré sur le site vers la fin de l'été 2024 pour autant le couvercle ne peut pas être directement utilisé sur le réacteur il y a des il y a des démontages à faire sur le couvercle actuel et des remontages des équipements à remonter sur le nouveau couvercle et en fait ça cela conduit en fait à cela conduirait à reporter le démarrage du réacteur d'environ 1 an et dans ces conditions EDF nous a indiqué compte tenu de l'ampleur de ce report le choix deedf ce serait de démarrer le réacteur avec le couvercle actuel et de procéder à son remplacement ultérieurement et il en a le droit dans le cas dans le cas de la décision de 2018 il en a tout à fait le droit dans ce contexte-là ensuite la la la demande qui est formulée à la SN c'est de dire ben ce remplacement du couvercle plutôt que de le faire à la fin à la toute fin de l'année 2024 à un moment où le réacteur sera d'ailleurs potentiellement encore dans une phase d'essè à un moment où ça pourrait interrompre interrompre un cycle de fonctionnement ça obligerait à faire des opérations de mise à l'arrêt de redémarrage du réacteur l'exploitant a sollicité la SN pour que cette opération qui est quand même relativement longue il y a a plusieurs mois de travail he sur sur sur ce couvercle environ 6 mois de travail elle puisse se faire tout simplement lors du premier arrêt du réacteur qui est un arrêt une visite complète qui est relativement longue et et le point la d'une part il y a pas de sujet en terme de sûreté c'estàd fonctionner 6 mois ou fonctionner un cycle complet il y a aucun sujet en terme de sûreté par contre il y a un intérêt à faire ces opérations dans le cadre d'un arrêt programmé euh plutôt que d'interrompre un cycle de fonctionnement au milieu et donc c'est pour ça nous avons donné l'accord à EDF pour procéder à ce remplacement bah à l'occasion de la première visite complète du réacteur donc qui devrait intervenir dans 15 à 18 mois

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