Marie-Amélie Le Fur, présidente du comité paralympique français : «Mon corps n'est pas moins beau...

les podcasts du Figaro très vite j'ai compris que oui mon corps il fonctionnait différemment mais il était pas moins performant il était pas moins beau et que j'avais encore totalement les capacités d'avancer de faire de très belles choses l'émotion des Jeux paralympiques elle est extraordinaire c'est vraiment une compétition sportive hors du commun où on est bercé par la performance où on ressent des émotions absolument extraordinaires et où finalement la situation de handicap n'est pas dérangeant c'est même un supplément d'âme ce que le sport m'a apporté c'est cette capacité à vivre ma propre vie et non pas celle finalement dans laquelle j'étais attendu par la société une urgence a changé besoin d'aller à l'autre bout du monde pour nous engager et donc de sortir à nouveau de sa zone de confort il me semblait qu'il y avait quelque chose d'injuste c'est un métier qui demande du temps de l'empathie c'est dur c'est dur mais c'est tellement gratifiant de faire des à la fois c'est génial et à la fois ça nous terrifie s'engager c'est prendre ses responsabilités et puis il y avait l'idée aussi de montrer un exemple lâche rien fon avance quoi bonjour et bienvenue dans les engagés le podcast qui donne la parole à celles et ceux qui nous aident à VO plus loin auj'hui j'ai le grand plis deevo marieamélie leurlète paralmpique et présidente Duité paralympique et sportif français bjour Mar bjour bonjour à toutes et à tous vousêtes passionné d'athlétisme et alors que vous déciz de devenir sapeur pompier vous perdez une je à la suite d'undent de scooter à l'âge de 15 ans aujourd'hui vous êtes triple médaillé d'or des Jeux paralympiques à Londres et à Rio vous avez remporté au total neu médailles en Jeux paralympiques vous avez également une vie professionnelle bien remplie notamment avec la présidence du Comité paralympique et sportif français et vous êtes également maman de deux petites filles vous vous battez sans relâche pour la place des personnes en situation de handicap dans le sport et dans notre société j'ai une première question Marie améliie comment allez-vous aujourd'hui plutôt plutôt bien après je vais pas le cacher je suis en train mélange d'enthousiasme parce que on a hâte que c'est ces Jeux paralympiques ils arrivent parce que ça va être un moment de de fête sportive absolument extraordinaire parce que les les écrins de performance vont être magiques parce que voilà c'est un moment qu'on attend toutes et tous depuis maintenant des années et moi je suis sûr que le niveau paralympique va être très très élevé cette année pour cette nouvelle édition des des Jeux paralympiques puis quand même une petite pointe de pression et de stress parce qu'on a envie que ces Jeux paralympiques il se passe bien que l'équipe de France gagne des médailles que le public soit au rendez-vous et surtout ça c'est absolument essentiel faire en sorte que ces jeux ils soient utiles ils soient utiles dans le parcours de vie des personnes en situation handicap et qui puisse durablement changer la place du sport dans la vie des personnes en situation de handicap vous avez un accident de scooter à l'âge de 15 ans je l'ai dit comment est-ce qu'on surmonte à l'adolescence un tel accident de la vie il y a eu plusieurs facteurs he qui m'ont aidé effectivement à traverser cette épreuve la première ça a été vraiment la proximité et l'importance de l'entourage vraiment mon entourage a été pour moi le le moteur de cette volonté de repartir de cette volonté d'avancer et c'est grâce à eux que j'ai pris consciance qu'effectivement alors oui cet accident il allait impacter ma vie puisque j'allais être handicapé pour tout le reste de de mon existence mais que quand bien même mon existence elle elle est différente de celle que j'avais imaginé et rêvé elle serait tout aussi belle parce que j'étais toujours accompagnée des gens qui m'aimaient et que finalement ce qui était fondamental pour moi c'est-à-dire pouvoir fonder une famille pouvoir construire des rêves pouvoir mener un projet sportif tout ça restait possible il fallait juste avoir le le courage d'affronter cette cette situation d'inconnu et puis finalement se plonger à corps perdu dans dans ce monde des personnes en situation de de handicap et le deuxième moteur qui a été absolument fondamental vous vous en doutez c'est le sport le sport qui est arrivé très rapidement pour moi de derrière l'accident puisque j'ai eu la chance de recourir 4 mois après mon mon accident et le mot chance il est pas choisi au hasard parce que c'est c'est vraiment un concours de circonstances entre la présence de de mes parents entre la rencontre d'une ortoprothésiste tout de suite un coach qui a souhaité m'accompagner dans cette aventure le tournage d'un téléfilm qui a permis de financer la prothèse voilà donc vous comprenez bien que toutes les personnes en ce handicap elles ont pas la chance d'avoir tout un un tel animement des des planètes donc ça a été véritablement pour moi une chance de reprendre aussi rapidement et derrière ce que le sport m'a apporté c'est cette capacité à vivre ma propre vie et non pas celle finalement dans laquelle j'étais attendu par la société parce que ça c'est une des choses les plus violentes que j'ai vécu lorsque j'ai découvert la situation de handicap c'est que du jour au lendemain c'était finalement désormais à la société de décider ce que je ne pouvais faire ou pas et j'ai découvert un monde empreint de limitation de discrimination de préjugés et grâce au sport j'ai pu m'affranchir de tout ça j'ai pu apprendre à me redécouvrir apprendre à me connaître apprendre à me comprendre très vite j'ai compris que oui mon corps il fonctionnait différemment mais il était pas moins performant il était pas moins beau et que j'avais encore totalement les capacités d'avancer de faire de très belles choses qu'est-ce que vous ressentez quand vous courez déjà ça dépend des jours he il y a des jours où on est on est mieux que mieux que d'autres mais moi ce que j'adore dans la sensation de courir et et je comprends tout à fait que des gens n'aiment pas courir enfin ne croyons pas ça mais en tout cas moi j'ai vraiment un plaisir à courir parce que j'aime la sensation de légèreté ce temps de suspension lorsqu'on on est en l'air et d'un autre côté j'aime ce sentiment de puissance lorsque vous avez l'appui au sol donc je trouve que c'est un mélange comme ça de sentiments à la fois la liberté la légèreté du temps d'envol et à la fois la puissance lorsque vous prenez l'appui au sol et puis après il y a les endroits où on court la chance de pouvoir courir dans la nature au côté des animaux avec des paysages absolument extraordinaire je trouve que courir c'est aussi apprendre à connaître et comprendre le monde dans lequel on évolue moi j'ai la chance de vivre en campagne de pouvoir aller courir dans les chemins et quand on court le matin quand on voit la nature qui s'éveille qui se réveille les animaux qui VO regarde voilà moi je trouve que c'est des moments absolument [Musique] extraordinaires ce qu'il faut comprendre c'est que nous au quotidien on va évoluer avec des prothèses qui n'ont pas d'articulation de de la cheville donc ce qui va compenser en fait la cheville manquante ça va être un mécanisme avec du carbone qui va se déformer et restituer de l'énergie la lame de sport elle elle a un format très partic parul elle ressemble pas du tout à une jambe traditionnelle elle est très courbée vers l'arrière elle est faite entièrement en carbone ce qui nous permet d'avoir un matériau qui va se déformer au moment de la prise d'appui ça va emmagasiner de l'énergie pour la restituer et donc ça facilite en fait le passage du pas voilà la restitution d'énergie va nous permettre de retrouver une sensation de propulsion comme le finalement ce que ce que crée par une action mécanique la cheville donc ça nous permet de courir avec beaucoup plus de fluidité de face fac ilité et moins de fatigabilité que si on courait avec une prothèse de vide tous les jours je pense que le dépassement et la motivation me viennent par le l'amour du challenge en fait j'aime être confronté à la difficulté j'aime être piqué au vif et me sentir par moment incapable de et puis derrière de chercher le rebond de chercher comment avancer de chercher comment finalement d'effrayer le regard que j'ai de moi-même sur mes compétences physiques et parfois même aussi psychologique et d'arriver comme ça pas après pas à repousser ces ces limites là en fait c'est ce que j'aime dans dans le sport c'est de vivre au travers de défis donc des défis que je choisis que je me que je me fixe et de voilà de chercher tant bien que mal àer résoudre àer àer dépasser pour petit à petit aller vraiment comprendre ce qui est ma véritable limite corporelle et ce qui est ma véritable limite psychologique quels sont vos plus beaux souvenirs de sport d'émotions sportives ah il y en a plusieurs forcément les les titres paralympiques sont des moments absolument merveilleux d'une d'une carrière sportive et notamment le le premier titre à Londres avec 80000 personnes dans le stade c'était un moment absolument fabuleux après un moment où j'ai ressenti énormément d'émotion et plus de l'émotion que de la satisfaction en tant que telle ça va être le le cross des sapeurs pompiers en 2005 1 an en fait après mon mon accident donc je vais je ne vais pas gagner cette course là je vais terminer 2uxè mais le fait d'être comme ça sur le podium face à toute une une communauté une voilà une communauté très fraternelle que représente le corps des sapeurs pompiers et de la voilà d'être comme ça debout face à eux de les voir m'applaudir et aussi finalement moi de pouvoir les regarder les remercier de tout le chemin qu'on avait parcouru ensemble parce qu'il y a eu une véritable mobilisation de tous les sapeurs pompiers après mon accident pour m'aider m'aider à me reconstruire m'aider à accepter m'aider à à avancer au travers du du sport et ça reste un un des plus beaux souvenirs de ma carrière sportive parce que c'est de magnifiques r rencontres et ça démontre que finalement tous ensemble on est capable de repousser les montagnes et surtout de de repousser les limites des des préjugés des discriminations des moments de découragement vous en avez eu également oui oui découragement échec non non je et et j'en ai régulièrement on a faut pas croire c'est parce que on est sportif de haut niveau qui a pas des moments de doutes de réinterrogation donc bien évidemment il y a eu des des périodes de découragement plus ou moins important parce que il faut savoir déjà que pour moi c'est un mécanisme de fonctionnement c'est que j'ai toujours tendance à remettre beaucoup de choses en cause mais parce que c'est mon modèle de fonctionnement je suis ultra perfectionniste et tant que je je n'estime ne pas avoir atteint la perfection ce qu'on atteint de toute façon jamais je vais remettre en question mais c'est mon modèle en fait d'itération positive c'est que je réinterroge je fais des choix et j'avance et mais il y a eu des des moments de découragement plus profond et notamment l'année 2013 où en fait je n'ai pas bien géré l'arrivée de ce titre paralympique parce que on ne ressort pas un changer d'un titre paralympique ça nous propulse dans une faire sociale et sociétale totalement nouvelle ça nous confère des responsabilités aussi qui dépassent effectivement le simple fait d'être une ou un sportif de haut niveau et ça nous engage ça nous engage dans la durée à toujours être plus performant et ce cette transition en fait au début je je l'ai mal géré parce que je ne me suis pas posé les bonnes questions je me suis posé poser la question du comment et la véritable question qu'il faut se poser à ce moment-là c'est la question du pourquoi voilà pourquoi finalement ça faisait sens pour moi de repartir pour ces jeux de de Rio et qu'est-ce que j'en attendais réellement et une fois que on m'a incité et notamment mon préparateur mental m'a incité à me poser les bonnes questions on a pu réajuster le comment on a pu réajuster la méthode et surtout on a pu s'engager et ça a été fondamental pour moi pour entretenir la motivation dans un un processus beaucoup plus structurant de de transmission vous avez côtoyé beaucoup de paraathlètes dans votre carrière et encore aujourd'hui dans votre rôle qu'apporte le sport aux personnes en situation de handicap au-delà des paraathlètes ou des athlètes paralympiques j'ai eu surtout la chance de rencontrer énormément de personnes en situation de de handicap des familles des parents des enfants et on voit effectivement que le sport a un véritable rôle structurant pour eux un rôle structurant à l'échelle individuelle parce que ce sport il permet de se découvrir il permet de se comprendre il permet de se connaître être il permet aussi de s'affranchir d'une sorte de cloisonnement social où on a toujours vécu finalement avec les les personnes en S handicap qui étaient à part de la société et grâce au sport on peut arriver à à réincarner ces valeurs du vivre ensemble du faire ensemble et de vivre une émotion ensemble une émotion sportive et ça ça va vraiment participer à la construction identitaire de l'individu et notamment de l'enfant en situation de handicap on va aussi avoir des effets des bienfaits en fait sur le handicap en lui-même sur la santé sur les pathologies associées on va avoir un développement de l'autonomie aussi puisqu'on va renforcer les capacités motrice voilà donc ça c'est tout finalement les les apports à l'échelle individuelle mais il y a aussi un apport à l'échelle de la société un apport à l'échelle collective qui est celle en fait de la rencontre et et moi je suis intimement convaincu que si demain et je l'ai vécu à mon échelle personnelle si demain dans nos clubs de sport on fait du sport ensemble on va nager ensemble on échange des balles ensemble cour côte à côte et ben durablement on apprendra aussi au français à mieux vivre avec la situation de handicap et on apprendra à se découvrir au travers de nos qualités de nos différences de notre diversité et qu'on s'affranchira en fait un petit peu du regard encore difficile que pent les Français sur la situation de handicap [Musique] vous êtes présidente du Comité paralympique et sportif français depuis 2018 c'est un rôle assez différent de celui qu'on connaît de Tony estanguer est-ce que vous pouvez nous expliquer en quoi consiste ce rôle et le fait qu'il ne s'arrêtera pas à la fin des Jeux paralympiques en septembre effectivement donc un petit point d'histoire il faut savoir que le Comité paralympique français a été créé en en 1992 et que nous possédons deux missions principales la première c'est de de sélectionner et d'organiser toutes les conditions logistiques autour de la délégation française donc très concrètement pour ces jeux de de Paris 2024 notre rôle ce sera de sélectionner tous les athlètes français qui participeront aux Jeux paralympiques on en aura globalement 240 donc c'est une délégation sans précédent la France sera présente dans les 22 sports des Jeux Paralympique et on devra voilà faire en sorte que tous ces athlètes tous ces staffs qui viendront aux jeux paralympiqu soit dans les meilleures conditions le jour J pour performer pour mettre à profri ses années ses années d'entraînement autre enjeu très important autour de cette mission c'est celui du rayonnement de l'équipe de France paralympique et donc d'orchestrer des mois des années avant la la tenue des Jeux et ben finalement la réussite médiatique et de faire en sorte notamment pour cet été pour avoir des des stats plein que les Français connaissent les Jeux paralympiques connaissent les sportifs paralympiqu donc ça c'est vraiment une mission qui a trait au Jeux paralympiques et au volet de de la haute performance et la deuxième grande mission c'est celle de représenter l'ensemble des fédérations françaises qui souhaitent développer qui développent une offre sportive adaptée aux personnes en situation de de handicap on veut vraiment renforcer le maillage de proximité pour les personnes en suation handicap avec l'objectif d'avoir 3000 nouveaux clubs accueillants inclusif d'ici la fin de la saison 2025 donc pour revenir aux Jeux paralympiques il commence donc le 28 août 28 août il se termine le 8 septembre le 8 septembre qu'est-ce que vous attendez de ces jeux quel sport vous vous conseillez alors j'imagine tous est-ce qu'il y en a qui sont particulièrement impressionnants plein d'émotions qui transportent pour lequel vous conseillez aux auditeurs de prendre des places et de venir dans les stades alors pour avoir la chance déjà de de vivre ce ce mouvement paralympique depuis maintenant plusieurs années d'avoir la chance de d'avoir participé à quatre jeux je peux vous dire que l'émotion des Jeux paralympiques elle est extraordinaire c'est vraiment une compétition sportive hors du commun où on est bercé par la performance où on ressent des des émotions absolument extraordinaires et où finalement la situation de handicap n'est pas dérangeante c'est même un supplément d'âme et et je trouve que ça vient apporter un surplu d'émotion dans ce que l'on découvre et ce que l'on ressent j'aurais pas forcément de conseils sur les sports parce que pour en avoir découvert la plupart moi j'ai toujours vibré j'ai toujours ressenti des choses très fortes dès l'instant aussi que j'avais pris le temps en amont de faire ma propre pédagogie sur le sport sur ces enjeux sur la typologie des handicap ce qui me permettait aussi de mieux ressentir la performance réalisée par les athlètes parce que ça peut être aussi une difficulté que ressentent certaines personnes c'est que la situation de handicap va venir effectivement très fortement impacter la performance qui à l'œil ne ne semble pas être extraordinaire mais dès l'instant que l'on comprend la contrainte dans laquelle finalement le sportif doit agir je trouve que là on est pleinement en mesure voilà de de connaître et de comprendre la performance réalisée donc voilà moi je me suis vraiment acculturé comme ça aux différents sports et et je prends énormément de de plaisir donc c'est de d'inviter vraiment tous les auditeurs peut-être à choisir en fonction des sports qu'ils aiment en fonction des sportifs dont ils ont entendu parler ou aussi tout simplement parce que ça a été le cas pour les Jeux Olympiques de choisir une arène sportive absolument iconique enfin on aura le CESS foot au champ de Mar on aura le tir à l'arc également aux Invalides donc ça ça rajoute aussi je trouve du caché aux épreuves paralympiques en tant que tel en tout cas il y aura pas de fausse notes mais on aura besoin de vous on aura besoin du public parce que c'est vraiment aussi ce supplément d'AM qui peut être donné aux sportifs et qui leur permettra d'aller chercher ce grand nombre de médailles que l'on attend de de leur part un autre sujet très important on sait notre société encore trop peu adapté aux personnes en situation de handicap est-ce que les Jeux Olympiques et paralympique parce qu'on va accueillir énormément de gens à Paris et donc il y a des les les stades ont été forcément adaptés pour cet été est-ce que ça va améliorer la situation est-ce qu'il y a vraiment une volonté de de profiter des jeux paralympiques à Paris pour rendre Paris plus accessiblebl pour les personnes en situation de handicap en tout cas c'est une ambition qui avait été affichée par l'ensemble des acteurs dès le dossier de candidature he faire en sorte que l'arrivée des des jeux en France permett un essort en terme d'accessibilité et de vie quotidienne des personnes en situation de de handicap on n peut-être pas obtenu et c'est même une certitude on n' pas obtenu tout ce que nous souhtions vis-à-vis du dossier de candidature mais il y a quand même eu un grand nombre d'évolution nota déjà sur la perception qu'ont les Français du niveau d'accessibilité de de notre pays je pense que ces jeux ont permis que collectivement nous prenions conscience que il y avait encore une grande marche à franchir pour que voilà cette autonomie des personnes en su handicap dans leur accès à l'espace public dans leur déplacement dans leur mobile soit vraiment facilité et qu'il retrouveve cette pleine [Musique] autonomie merci beaucoup marieamélie j'en viens à la question traditionnelle du podcast les engagés si vous étiez à ma place quel engagé inviteriez-vous alors aujourd'hui j'ai envie d'avoir une petite pensée pour Marie Beucher Marie bchet qui est une championne paralympique elle a gagné huit titres paralympiques en paraski alpin pourquoi Marie parce que Marie elle vient tout juste de mettre un terme à sa carur sportive donc je trouve que ça serait intéressant de déjà de de l'entendre sur tout ce qu'elle a vécu tout ce qu'elle a pu ressentir comment elle a construit cette cette carrière et puis parce que Marie très récemment elle a pris la co-présidence du de la commission des athlètes du Comité paralympique donc ça démontre bien qu'elle a vraiment envie de de s'engager pour les autres pour la pratique du sport des personnes en sur handicap elle a été représentante de la France au Comité paralympique international et dans un temps où on est en train déjà de se projeter sur les jeux olympique et paralympique de 2030 les jeux dans les Alpes françaises c'est aussi intéressant peut-être de voir finalement comment on doit aussi collectivement s'engager pour que l'accessibilité de la montagne et des sports de nature deviennent une vérité pour les personnes en situation de handicap merci beaucoup Marie Amélie lefur je rappelle que vous êtes présidente du Comité paralympique et sportif français et que vous incitez chacune et chacun à aller vibrer avec les para athlètes merci d'avoir écouté ce podcast je suis ces rédactrice en chef au Figaro vous pouvez nous retrouver sur figaroadio lefigaro.fr et toutes les plateformes d'écoute si vous avez aimé ce podcast n'oubliez pas de vous abonner et de donner votre avis sur Apple podcast et Spotify à bientôt