Présidentielle en Algérie : un scrutin boudé, une participation très basse • FRANCE 24

Published: Sep 08, 2024 Duration: 00:03:43 Category: News & Politics

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et nous sommes donc en plateau avec notre invité Brahim oumansour bonjour et merci d'être sur FRANCE 24 vous êtes chercheur associé directeur de l'Observatoire du Maghreb à l'Iris on vous doit le livre l'Algérie un rebond diplomatique qui est paru l'an dernier chez erols on parle d'abord donc de cette participation annoncée à 48 % par les autorités algériennes dans les faits quand on regarde dans le détail sur les 25 millions d'inscrit il n'y a que 5 millions d'Algériens qui se sont mobilisés c'est donc une participation très faible à 25 % on est donc loin du chiffre officiel oui on est loin du chiffre du chiffre officiel et du chiffre qui qui aurait été souhaité bien évidemment et je rappelle que l'enjeu principal de cette élection n'est pas autant la réélection de d'Abdelmajid teboun qui est très attendu mais plutôt le taux de participation qui représente une un moyen de renforcer ou de de se donner plus de légitimité électorale et rappelons que N seulement pour abdelmid teboun mais pour le système en soi en 2019 donc l'image du système a été le système a été contesté ou fortement contesté par le mouvement de protestation donc le Hak et cela donc et qui a qui s'est traduit également par un taux de participation 2019 très bas et aujourd'hui on est un taux de participation encore plus bas qu'en 2019 et dans le contexte euh dans un contexte bien bien évidemment ce tau pardon traduit aussi un climat politique et social très tendu je rappelle comme ça a été rappelé également l'espace politico médiatique reste verrouillé notamment à l'opposition qui remet en cause le système et qui revendique encore une fois un changement je dirais du système en soi et aujourd'hui entre les chiffres le chiffre de 48 % qui a été donné par l'Annie l'autorité indépendante des élections ça symbolise cette inquiétude et mais également cette volonté de camoufler en quelque sorte cette le le le cet échec je dirais d'une d'une d'une élection qui reste un taux je crois un des taux les plus bas dans l'histoire du pays donc ce rebond démocratique qu'attendaient les les Algériens après la mobilisation du Irak n'a pas eu lieu là elle s'estompe au fil des années exactement je dirais lors du du mouvement les dirigeants les dirigants ont fait le choix en tout cas du statut quo de la continuité du système par une élection qui était organisée en décembre 2019 au lieu de satisfaire donc les revendications du irac et aujourd'hui la contestation se pource je dirais la colère est toujours présente même si le mouve mement dans la rue n'est plus à cause notamment de la répression je rappelle qu'il y a plusieurs dizaines on recense jusqu'à 300 pour certaines sources de de de de condamnation pour deux trois TR ans de prison pour certains donc des militants je parle d'activistes et journalistes et et cela bien évidemment crée un un climat très tendu et surtout renforce le scepticisme des Algériens vis-à-vis du système vis-à-vis de l'État et derrière le sceptictisme il y a un front je dirais de contestation euh qui reste encore endormi mais qui qui qui pourrait se réveiller un jour

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