Législatives : "Je voterai pour un candidat communiste", Edouard Philippe

Adrien Gindre nous rejoint bonjour Adrien bonjour brus votre invité ce matin est l'ancien Premier ministre Édouard Philippe bonjour Édouard Philippe bonjour Merci d'être sur TF1 ce matin on y voit un peu plus clair d'abord sur les seconds tours près de 220 candidats se sont retirés en vue du scrutin de dimanche vous vous aviez fixé une ligne pas RN pasfill pour les électeurs et pourtant dans votre parti horizon certains de vos candidats ont fait le choix pour faire barrage n de se retirer quitte à favoriser l'élection d'un député LFI c'est le cas en scène maritime ou dans l'hérro par exemple est-ce que vous regrettez ces retraits de favoriser LFI non non pas du tout moi j'ai essayé d'avoir j'ai une ligne qui est claire qui ne plaît pas à tout le monde mais qui est la mienne qui est celle de mon parti de dire que il faut faire le barrage au rassemblement national et que je ne veux pas voter pour LFI je reviendrai dessus si vous voulez pour expliquer mais dans ces circonscription là faudra bien et dans dans un certain nombre et dans un certain nombre de circonscriptions il y a des candidats horizon qui ont choisi de se désister pas tous mais certains moi je suis pas je suis pas là pour présider un parti en mettant un pistolet sur la tempe d'élus locaux qui sont investis et qui ont fait leur choix en l'assumant cl ma ligne est claire et ils l'ont fait en général en bonne intelligence avec moi et ils l'assument je crois pas qu'ils aient appelé à voter pour tel ou tel s'ils l'ont fait responsabil c'est une nuance importante pardon c'est une nuance importante qu'il y a désistement mais dans ces circonscriptions il y a pas d'appel à voter pour le candidat qui est face au RN je voudrais dire les les choses clairement euh parce que parfois on on on synthétise la position que j'ai développé dimanchoir en disant ni RN ni LFI c'est vrai mais pourquoi parce que je pense qu'il faut faire le barrage au rassemblement national et j'ai dit que tous les candidats qui s'inscrivaient dans un arc qui va de la droite républicaine y compris jusqu'au communiste et Dieu sait que j'ai des désaccords massifs et documentés avec les communistes ou les écologistes il fallait faire barrage au rassemblement national je l'assume euh dimanche je vote dans la 8e circonscription de cette mar au arvre je voterai pour un candidat communiste je le fais pas de guêé de cœur je le fais pas par accord avec lui je le fais pas parce que je soutiens politiquement ses positions c'est mon adversaire il a essayé de me battre au dernière municipale je le fais parce que je préfère un élu que je connais avec qui je travaille dans l'intérêt du Havre même avec des différences et qui me paraît relevé d'une exigence démocratique que je partage que le rassemblement national mais je ne partage je ne formule pas cette opposition avec la France insoumise parce que j'ai vu le parti de Jean-Luc Mélenchon c derit quand même Philippe pardon ça fait dire à Figaro le vrai front républicain c'est nous pas cette alliance c'est contraire des extrêmes mon Monsieur Je je veux aller jusqu'au bout j'ai vu dans les deux dernières années le parti de Jean-Luc Mélenchon devenir un parti qui s'accommodé de propos antisémite j'ai vu un parti qui organisit si j'ose dire le désordre à l'Assemblée nationale la brutalisation de la vie publique je me permets de vous faire observer du reste que ce que je dis là un certain nombre de responsables socialistes monsieur Luxman le disait pendant la campagne européenne et donc je n'accepte pas cette utilisation c'est s'appelle du pied au communautarisme religieux je n'accepte pas cette brutalisation de la vie politique ce non respect des exigences démocratiques et républicaines et donc je prends une position qui est claire qui est ferme qui peut être discuté je comprends parfaitement qu'il y a des gens qui soient pas d'accord avec moi mais je crois qu'il est important dans ces situations d'avoir une ligne cléire et je la formule si on se projette après dimanche Édouard Philippe on a bien compris que l'objectif c'était de faire barrage n dans les urnes et ensuite il y aura la question de l'Assemblée dès dimanche soir le chef de l'État a évoqué l'idée d'un large rassemblement il parlait du second tour gabrielal sur le plateau de TF1 lundi évoque une assemblée plurielle est-ce que vous vous seriez prêtce que cette assemblée plurielle elle débouche sur une grande coalition y compris jusqu'au communistes dont vous parliez à l'instant et jusqu'au républicain sur votre droite avec vous écoutez je je je veux bien que on fasse des calculs sur ce qui se passera après dimanche je me permets de dire que faire des calculs sur ce qui se passe après une élection c'est toujours prendre le risque d'être surpris par les résultats de cette élection et donc on verra ce qui sort des i dimanche on verra quelle sera la majorité s'il y en a une on verra quelles sont les consultations je peux vous dire pour ma part deux choses la première c'est que j'ai dit avant le premier tour que j'étais ouvert et que je militais pour une nouvelle majorité parlementaire qui pourrait le cas échéant aller de la droite conservatrice jusqu'au socio-démocrates aux socio-démocrates c'est-à-dire ça s'arrête où en terme de parti auour soci-démocrat donc socialist je ne crois pas que les communistes soi socio-démocrates écologiste socialiste écologiste oui socio-démocrate j'y suis prêt c'est ce que je disais avant le premier tour de l'élection législative et j'observe que certains ne le disaient pas compte tenu de ce que je vous ai dit s'agissant de l'fi il est évident qu'il ne peut pas de mon point de vue y avoir une discussion sur une coalition avec LFI je ne crois pas d'ailleurs que LFI il soit prêt mais moi Mme moi je je je ne l'accepterai pas ça peut prendre la forme d'un gouvernement de surceau national comme disait Xavier Bertrand lundi j'ai bien compris que vous ditz on y est pas sauf qu'il y a peut-être des choses à dire clairement aux électeurs sur sur quoi ça peut déboucher tout ça une chose à dire aux électeurs ils l'ont parfaitement compris et ils n'ont pas besoin de nous pour l'entendre c'est allez voter ils l'ont très bien compris 70 % des Français qui vont voter vous savez les Françaises et les Français j'entends tout tout ce débat sur les consignes de vote et ça les Françaises et les Français savent très très bien ce qu'ils veulent faire ils sont parfois désarsonnés par la vie politique ils sont parfois surpris par les positions d'un certain nombre de responsables politiques mais ils savent très bien ce qu'ils veulent faire donc ils vont aller voter et il est important qu'ils se déplaceent en masse aux urnes pour exprimer leur choix lors de ce second tour mais pour convaincre ces électeurs d'aller voter il y a la question de comment on s'y prend gabrielalgient le Premier ministre a par exemple déjà annoncé la suspension de la réforme de l'assurance chômage en disant on peut pas demander à des électeurs de gauche de venir voter pour nous sans donner des gages Ren le mer au ministre de l'Économie lui s'est déjà dit très circonspect est-ce que vous dites il faut le faire il faut suspendre cette réforme de la assurance chôage pour convaincre ces électeurs de gauche qu'on est prêt à faire un pas vers eux mais je je trouve que je j'ai constater qu'en effet gambriel LAL formulé cette proposition il ne l'avait pas évoqué avec d'autres responsables de feu la majorité présidentielle nétiez pas informé non mais bon c'est c'est c'est pas la seule chose dont j'étais pas informé puis je vous dire c'est pas très grave hein je pense que l'importance c'est plutôt la suite à vrai dire néanmoins je ne voudrais pas que on ait des marchandage avant moi j'ai dit dès le début je suis prêt à discuter d'une coalition je pense et je l'ai dit d'ailleurs en 22 après les élections législatives que nous aurions dû en 22 créer les conditions d'une coalition et donc pas comme ça pas maintenant mais le faire avec des initiatives qui sont me semble-t-il individuelles qui n'ont pas été discuté avec d'autres membres de ce qui pourrait être une coalition c'est quand même engager curieusement les choses vous vous avez dit aussi tout est à reconstruire du côté de la droite et du centre j'y suis prêt de quelle manière à quelle place qu'est-ce que vous vous pouvez ou allez faire bah je je constate que tout est à reconstruire j'ai dit quoi j'ai dit que les résultats du premier tour de l'élection législative metait un terme à l'organisation politique telle qu'elle avait résulté de l'élection du Président de la République en 2017 c'est un fait bon donc il faut en tirer les conséquences et il me semble que du côté de la droite et du centre il y a tout à reconstruire il y a des compétences il y a des talents il y a des idées mais il y a un travail d'écoute des Françaises et des Français il y a un travail de réflexion sur la stratégie qu'il faut présenter au pays il y a un travail d'organisation des forces politiques il y a tout à faire et il faut le faire donc ça ve dire nouveau parti nouveau groupe à l'Assemblée et je le ferai après l'élection du second tour parce que c'est ça qu'il faut préparer et proposer au pays ce que vous nous dites pour être sûr d'avoir bien compris c'est aussi le macronisme c'est fini je sais pas ce que je dis je vous dites le P politique depuis 2017 c'était quand même le macronisme je r pardon mais je ne résume pas le le paysage politique depuis 2017 à votre expression le macronisme euh voilà depuis 2017 il y a eu en effet une recomposition politique elle a concerné le président de la République a concerné d'autres forces politiques bon euh cette organisation le président de la République en prononçant la dissolution a décidé d'y mettre un terme c'est pas moi qui l' fait c'est lui il a décidé il a mis un terme il y a plus de majorité présidentielle c'est un fait et il y a plus non plus de chef de la majorité et c'est un fait politique bon il y a un Premier ministre qui a mené campagne c'était parfaitement son rôle et il l'a fait avec énergie très bien on a on a bien compris d'ailleurs que vous aviez en quelques sorte rompu avec le président de la République vous êtes reparlé d'ailleurs depuis ces derniers jours où il y a plus de contact en fait parce que vous avez pris totalement votre indépendance mais y a il y a jamais eu beaucoup de contact pour tout vous dire ni avant ni depuis la dissolution il y a des conversations où j'ai toujours été loyal avec le président mais il y a il y a peu de contact et c'est pas grave le président de la République est occupé bon donc vous demandez par exemple de s'effacer après le deème tour s'il y a une coalition il faut il faut qu'il soit en retrait demand je ne demanderai jamais rien d'autre autre à un président de la République que d'être président de la République et uniquement président de la République que d'être président de la républi c'est une c'est une responsabilité considérable c'est une mission considérable que les Françaises et les Français lui ont confié il a été élu par les Françaises et les Français il doit en toute circonstan être président de la République y compris après le second tour d'une élection législative y compris dans l'hypothèse où la majorité qui résulterait des urnes ne lui conviendrait pas ou ne serait pas aligné sur ce qu'il croit il sera président de la République et il doit être président de la République j'ai aucune espèce de remise en cause de ce principe j'ai trop de respect pour les institutions c'est sérieux ce dont on parle mais mais il vous a déçu pardon il vous a déçu disons que je ne suis pas toujours en accord avec lui bon voilà c'est la vie c'est pas grave et et vous voulez que je vous dise il est pas toujours en accord avec moi merci Édouard Philippe merci à Adrien Gindre