Rencontre avec Daniel Auteuil pour "Le Fil" (Fnac Saint-Lazare - Paris - 7 septembre 2024)
Published: Sep 07, 2024
Duration: 00:35:05
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d'être nombreux ici pour parler de ce film magnifique merci beaucoup merci en effet d'être aussi nombreux pour cette cette rencontre avec Daniel l'un de nos plus grands acteurs don les films ont tous émaill nos vies depuis plusieurs décennies dans des registres aussi divers que la comédie le Dr le drame la comédie romantique la reconstitution historique le polar de Jean Florette à la re Marg du 8e jour à la fille sur le pont de l'adversaire à des orphèbres j'aimerais un peu dire comme comme leaurait pu dire on a tous On a tous un danieluteil dans le cœur quelque part je cite parce que c'est un de vos confrères maintenant en tant que en tant que chanteur également puisque je cite votre carrière d'acteur mais vous avez aussi une carrière de chanteur puisque que 40 ans après tu m'as largué Florence vous avez repris carrière de chanteur ces dernières années et je dis ça d'ailleurs sans j'aime beaucoup tu m'ou mais moi aussi beaucoup c'est c'est triste ir tu m'as largué parce qu'elle m'a réellement largué elle s'appelait pas Florence mais elle m'a largué quand même mais en tout cas ça permet d'écrire des chansons c'est ça qui com dans les histoire d'amour qui finissent mal celles qui sont bien on sait pas quoi sur le bonheur c'est dur d'écrire je trîné il savait bien écrire sur le bonheur mais c'est plus facile d'écrire sur mais bon tout va bien alors le 11 septembre mercredi prochain vous êtes donc à laaffiche d'un nouveau film le fil que vous avez vous-même réalisé avec Grégory cbis avec Alice bid avec G notamment c'est l'histoire d'un avocat pénaliste qui a fait le choix de ne plus plaider aux assises depuis quelques années et qui se laisse entraîner à défendre un homme accusé du meurtre de sa femme on va parler de ce film pendant une petite demi-heure vous aurez vous aussi l'occasion de poser vos questions à Daniel huteuil peut-être une première question c'est la premier film que vous réalisez depuis 6 ans le précédent c'était amoureux de ma femme est-ce que vous aviez remisé au placard vos envies de réalisation ou est-ce que vous attendiez la bonne histoire avant de repasser derrière la caméra c'était c'était un peu tout ça j'avais remisé au placard maises mes ambitions de metteur en scène euh j'attendais queun histoire me tombe tout cru comme ça mais il il y a une chose qui était bizarre c'est que je chaque fois dans le Sud où j'ai tourné le film où je où je me déplaçais chaque lieu chaque coin de rue chaque paysage se transformant en décors pour moi euh et je me suis retrouvé comme ça avec des décors sans histoire et arrivé l'histoire et ça c'est parti comme ça quoi alors cette histoire c'est le film s adapté d'une nouvelle issue du livre de maître mot c'est un livre que d'ailleurs vous pouvez sans doute trouver à cet étage de la Fnac c'est un REC de texte ici du blog d'un avocat pénaliste le regretté jean-iv Moyard qui é avocat au barreau de lillele qui nous a quitté il y a 3 ans maintenant comment est-ce que ces histoires judiciaires sont tombées entre vos mains par l'intermédiaire de de la productrice du film N huteuil qui est qui elle-même a a fait des des des études de droit et qui elle-même est avocate et qui a préféré faire du cinéma donc elle a fait beaucoup beaucoup d'études comme ça pour pour arriver à cette histoire c'est c'est c'est un contre-rendu d'un procès à partir de ce contaduit de procès dont aucun scénariste euh n'aurait pu imaginer l'intrigue tellement la réalité est plus forte que que la fiction qui m'a donné envie de de faire cette histoire et le déclic le déclic ça a été quand je je j'ai trouvé le le pourquoi ce type s'engageait à ce point-là quoi c'est-à-dire ça coincidé au moment où j'ai décidé moi de refaire de de la mise en scène et et je me suis dit que ce désir de refaire de la mise en scène était était lié au fait que ce type et envie de de plaider au pénal et de retrouver sa son son réservoir d'illusion qui lui a permis de faire ce métier si formidable mais si difficile alors ce film je disais il va sortir mercredi donc vous l'avez pas encore vu je vous encourage très vivement à le voir et je veux dire par là aussi qu'on va essayer de ne pas dévoiler les secrets de ce film on va pas vous en dévoiler tous les ressorts mais il y a quand même dans ce fil il y a quelques fils qu'on peut tirer sans s sans vider toute la pelote lesquels et ben peut-être justement le fait d'avoir cet avocat cet avocat qui va plaider aux assises et il est très touchant parce qu'on a l'impression qu'il est à la fois dans une folle confiance dans l'espèce humaine et en même temps il est au premier balcon de toutes les horreurs que l'humain peut commettre comment est-ce qu'on fait pour ne pas perdre la foi dans la nature humaine dans ces cas-là et bien c'est le c'est le c'est le choix de de ce métier de d'avocat c'est-à-dire que on fait abstraction du monstre et on est on est on est sur l'être humain voilà mais mon personnage lui va tomber en empathie avec un type qui est accusé du meurtre de sa femme mais dont tout tout tout en lui m'indique que ce type est innocent et que ça va être une victime que on se va se diriger droit vers vers une erreur judiciaire et le personnage que je joue au lieu de se contenter de de faire son métier de défendre l'avocade va va se mettre en tête de le sauver et contre toutes les institutions contre sa femme il va prendre tous les risques pour sauver sauver cet homme qui est devenu son ami c'est ça un peut dire l'istoire bien sûr bah ouais si j'ai bien compris le film un avocat pénaliste il ne peut pas défendre que des innocents dans tout au long de sa carrière non mais c'est une chose de défendre si vous voulez un type qui est coupable et en ayant les arguments pour le défendre mais c'est une autre chose j'imagine que de défendre un type dont on est absolument persuadé au plus profond de soi de son intime conviction que cette personne est innocente ce ce ce procès que je dois défendre il n a ni mobile ni preuve euh donc ce sera la parole de l'un contre la parole de l'autre et et et voilà donc si vous voulez on on va assister à à à des Jes c'est une espèce de de de thriller judiciaire il y a une enquête qui est menée que je mène il y a des allers-retours il y a il y a des histoires de famille compliqué il y a il y a il y a des histoires que je peux avoir avec avec la justice moi qui qui devient parfois des tentatives presque hors la loi pour les for ce type c'est un film plein de rebondissement euh et ça a été passionnant passionnant à faire aller à la découverte de de ce milieu judiciaire ça a été passionnant et comme vous le dites à un moment les preuves manquent pour établir clairement la culpabilité ou l'innocence de quelqu'un et à ce moment-là il y a une notion judiciaire qui est vraiment centrale dans le film qui est l'intime conviction oui qu'est-ce que c'est l'intime conviction est-ce que c'est un visage de la vérité est-ce que c'est juste une croyance qu'est-ce que c'est pour moi je dirais que les deux c'est bien ce que vous avez dit c'estd c'est un visage dans dans dans un prêtoir il y a qu'une seule personne avec un accusé il y a qu'une seule personne qui connaît la vérité une seule c'est l'accusé euh et donc notre métier à nous avocat procureur je vous avu je suis investi d'utres méti à nous avocat procureur Président c'est d'aller à la recherche de de de de cette vérité quand il n'y a pas de preuve quand il n'y a pas de de de mobile on est à la à la recherche à la recherche de la de de de la moindre émotion trahi euh chez l'un ou chez l'autre euh là en l'occurrence dans ce procès la la la victime n'est pas là elle est elle a disparu c'est pas comme quand il y a quelqu'un qui est là face à vous et qui et qui accuse c'est c'est encore plus plus plus compliqué là il y a non c'est plus simple là c'est plus compliqué parce que la pour cause la morte ne peut plus parler il y a une raison pour laquelle il avait refusé ces dernières années de plaider aux assises c'est que prend assez rapidement qu'en fait il avait plaidé l'innocence fait à quitter il fait quitter un coupable qui se va très vite à la sortie de son procès va se remettre à commettre des à commettre des crimes et on sent qu'en lui se pose la question comment est-ce qu'on reconnaît la monstruosité comment est-ce que pourquoi est-ce qu'on la voit pas est-ce que est-ce que c'est parce que c'est notre faute on ne voit pas la monstruosité chez les autres ou est-ce que c'est parce qu'on a parce que parce que parce que par formation par desutologie par le monstre n'existe pas le monstre n'existe que dans les comptes de fait mais dans la réalité le monstre n'existe pas c'est un être humain après qu'est-ce qui fait basculer l'humain vers telle chose telle chose c'est euh c'est ah excusez-moi c'est mon avocat qui je ne peux parler que sous le contrôle de mon avocat donc qu'est-ce qu'il fait voilà c'est plus ce que je vous disais mais ça m'ava l'air bien le fait que l'humain l'umain et le monstreou donc voilà comment ça se passe Barbie il a bien fallu le défendre voyz ce que je veux dire c'est euh voilà c'est au nom de l'humanité que et que et que l'humanité est possible que parce que on peut défendre euh on peut défendre on peut défendre nos semblables sinon sinon c'est pas possible et encore une fois pour moi je je je je crois euh profondément à la justice c'est-à-dire qu'une fois que la justice a été donné établi je pense que il faut s'en tenir là et et euh et sinon on devient fou quoi mais si les monstres n'existent pas c'est presque plus inquiétant ça veut dire que n'importe qui peut commettre des actes monstrueux mais n'importe qui commet des actes des des actes monstrueux vous voyez regarde la télé le matin il y a les actualités et et un crime horrible a été commis dans le quartier dans le village dans la ville on interroge les je comprends pas et le matin il faisait mes courses il était gentil il nous disait bonjour Il voilà on sait pas et c'est ça méfiez-vous de votre voison vous incarniez déjà un avocat dans un silence en début d'année dans un film très différent dans le traitement il y a 4 ans vous aviez volé dans dans le mensonge là c'est vous qui a incarné un homme accusé de violence violence sexuelle pourquoi est-ce que ce thème de la justice des violence intrafamilial est-il aussi récurrent dans votre filmographie c'est un anné est-ce que c'est parce que vous ça vous intéresse davantage ces questions c'est parce qu'on me le propose je est-ce que c'est parce qu'on vous le propose ou c'est parce qu'on me le propose et euh et on me le propose généralement parce que ce sont des rôles et des histoires passionnantes euh et que je me suis aperçu je je à quel point ces histoires de de justice euh euh passionnent les les les gens c'est comme si on tendait au spectateur un miroir sur leur propre vie un miroir euh ù qui réflétait un endroit de nous où il faut absolument pas être quelque chose c'est une une barrière c'est c'est que c'est bon de voir ça au cinéma parce que c'est quelque chose qu'on qu'on démystifie mais c'est presque de la superstition moi je dirais le goût de des spectateurs pour ces histoires ça a toujours c'est c'est comme il y a il y a je crois qu'on a aboli la peine de mort quoi non pas pas aboli de mort on a interdit qu'il y ait des spectateurs aux exécutions mais les gens se se précipitai pour voir les têtes tomber voilà c'est là aussi où où est le monstre est-ce que c'est aussi parce que la société le cinéma participe aussi d' d'un mouvement de société dans l'intérêt sur ces ces nouvelle violence nouvelle de par par leur publicité de de tout t le les films sur la justice les films de procès c'est ce sont des films de genre ils ont toujours existé moi mes référence si vous voulez ce sont des références anciennes comme un film d'auto Preminger que j'adore qui s'appelle autopsie dans le meurtre avec James Stewart dans le rôle de l'Avocat comme la vérité de George clousau avec Brigitte bardau absolument magnifique et comme un film de cinéumette Le verdict avec Paul Newman voilà c'est ce que j'ai voulu faire avec ce film c'est c'est fait rentrer le spectateur dans la tête des des personnages comme une espèce d'envoûtement le film de procès ce film de genre effectivement c'est plus ou moins toujours la même histoire mais c'est comment surprendre avec quelque chose que que l'on connaît j'ai voulu faire avec ce film à la fois quelque chose de très crédible sur le plan de la justice mais en même temps quelque chose de très fort sur la relation humaine j'ai voulu faire du cinéma pour ça que le film est tourné en scope avec une lumière particulière et que et que j'ai eu envie de de balader les gens voilà il y a des il y a des balades qui sont plus ou moins douces et d'autres plus ou moins profondes et et et et et passionnante là là si vous voulez on vous prend on vous amène et pendant 2 he on vous bouscule un peu et et c'est bien plaisant de vous voir bousculer j'aime bien quand vous faites je trouve que c'est une belle émotion je le disais vous êtes entouré pour ce film d'acteur de grand talent gr gbis Alice bid s Babet muson g en Rousel je voulais revenir sur Grégory Gadebois notamment pourquoi était-il le bon acteur pour incarner le personnage de votre accusé par son visage d'enfant son corps d'ogre parce que pour moi c'est la victime idéale et c'est et c'est c'est un c'est un enfant broyé perdu par par la justice qui n'a pas accès à la parole et qui est et qui qui voudrait qui quelqu'un qui veut même pas qu'on le défende euh c'est c'est ça qui est qui est touchant voilà c'est je suis obligé de le défendre contre lui-même c'est toutes ces ambiguïés que que grégoryi porte en lui euh c'est pareil j'ai chacun des personnages des acteurs pardon euh a en lui un univers et il n pas que par exemple euh euh comment elle s'appelle celle qui fait la la la présidente Alice bi avec qui j'ai tourné dans un dans une comédie j'ai dcelé en jouant avec elle elle quel quelque chose qui qui ne demandait qu'à sortir quoi quelque chose de pas de dramatique mais de différent et quelque chose d'une grande rigueur et elle incarne un un un un procureur avec beaucoup de de rigueur de froideur et en même temps puisqu'elle est ce personnage qu'on connaît sympathique c'est c'est c'est dans la vie ce procureur peut être ça aussi mais il y a sa fonction et dans sa fonction elle est obligée de braver l'admiration qu'elle peut avoir pour ce vieil avocat et ça crée des ça crée dans le relation dans leurs échanges une force nouvelle qu'on n'a pas l'habitude de voir ou d'entendre à la télé ou au cinéma chaque je tenais à ce que ces scènes de procès ou ces scènes d'enquête et tout soit soit très intense très dense et et qu'on soit tout le temps sur le fil j'ai pas pu m'empêcher de penser en voyant justement ces scènes de procès au voisinage qui on peut avoir entre le métier d'acteur et le métier d'avocat le métier d'avocat c'est quoi c'est quelqu'un qui doit jouer un texte qui doit interpréter un texte qui l'a pensé qui l'a sans doute écrit et qui doit convaincre est-ce que vous en tant qu'acteur vous voyez aussi également des parentés ou des parallèles entre l'acteur devant la caméra et l'avocat au moment de de de plaider et notamment la plidoirie finale qui est le moment où il faut convaincre tous les jurés qui sont un public comme les autres je dirais le point commun entre l'acteur et l'avocat pour convaincre c'est la le talent euh le reste c'est euh nous c'est un texte qui qui qui ne mettra en en jeu que notre crédibilité euh l'avocat lui va mettre en jeu la vie de de son client ou de sa cliente c'est non c'est pas la c'est pas la même rigolade c'est la différence entre le jeu ce qui ce du jeu et ce qui n'est pas du jeu non non c'est pas du jeu je ne vais pas rappeler votre âge ce serait ce serait non pas du tout ça les gensont non formidable mais quel est son secret j'ai 44 ans alors vous avez 44 ans et vous avez fêté l'année dernière vos 50 ans de carrière voil comment est-ce qu'on conserve justement on parle du jeu comment est-ce qu'on conserve le plaisir de jouer après plus de 50 ans de carrière on est né pour ça je crois c'est c'est une seconde nature c'est une énergie permanente c'est le c'est ce désir de de partager de convaincre euh peut-être moi finalement après tout ce temps ce qui me fait tenir c'est tout ce qui m'est rendu tous les jours par les gens euh donc on a envie de leur donner encore plus toujours à la fois pour eux mais sur tout pour c'est une question des d'énergie de désir de de de volonté et et de projet c'est c'est quelque chose qui pour moi j'ai toujours considéré que le bon temps c'était le maintenant quoi donc j'ai aucune nostalgie par rapport à ce qui je suis content d'avoir fait tout ce que j'ai fait je l'aurais pas fait sûrement je serais frustré mais c'est fait euh ce qui m'intéresse c'est aujourd'hui et et ce que je vais faire demain donc je pense que c'est ça le je pense que le secret c'est si on fait un métier vraiment difficile et tout c'est c'est bien entendu c'est formidable de s'arrêter mais je parle à ceux qui sont un peu plus un peu plus vieux que moi ce que je veux direil faut continuer à avoir des rêves et des projets une fois que son travail est terminé qu' on peut pas s'arrêter si on s'arrête on di c'est ça je pense le fait de faire de la chanson le fait de faire de la réalisation ce sont ça fait partie de ça de cette idée de se lancer des défis se lancer des nouveautés se lancer de accepter des projets en fait faire de la musique de la chanson de du cinéma de la tout ça participe du même métier c'est la c'est voilà le risque aurait été si je mtais lancer par exemple j'avais tenté de faire chirurgien dentiste par exemple euh là je pense que on aurait pris des risques tous mais ces métiers de la chanson La la la musique la poésie écrire c'est quelque chose que que j'ai porté toute ma vie en en moi et que et que au fond les choix que j'ai fait souvent qui étit jamais des choix de carrière mais des choix de de plaisir de rencontrer les gens de j'ai accepté des films pour partager du temps avec les autres les gens que que j'aimais que j'admirais euh et donc ma carrière elle s'est faite je dirais presque malgré moi j'ai mais mais pour pour parler de quoi pour parler de c'était la musique c'est quelque chose que je portais depuis toujours et je me suis dit à un moment donné si je le fais pas maintenant je vois pas qu je pourrais le faire donc j'ai profité le faire et j'ai eu de la chance que ça plaise et et et donc tout ça me remplit de joie oui on parle de joie dernière question peut-être avant de passer proposer les questions de vre public vous parlez de joie est-ce qu'il y a aussi du track même après 50 ans de carrière quand on a un nouveau film qui va sortir sur les écrans mercredi est-ce que ça arrive encore alors alors il y a c'est pas moi qui le dit mais c'est jouv qui le disait au théâtre on joue et au cinéma on a joué donc ça veut dire que si mercredi je devais jouer devant la France entière mon film j'aurai le trac parce que est-ce que je vais dire tous les mots est-ce que mais là le film il est fait je l'ai montré je sais qu'il plaît je sais qu'il est bien alors le track qu'on peut avoir c'est est-ce que les gens le voilà est-ce que les gens vont venir ou pas mais tout ça ne nous appartient plus nous on a fait on a passé 3 ans sur ce projet à écrire à le produire on a passé on a fait le le mieux qu'on pouvait le le plus fort qu'on pouvait aller on est on est heureux on est fier de ce film après voilà il est il faut il faut hélas que je le laisse partir voilà et que je vous l'offre je vous le donne et retrouver le le public au bout du fil pas mal merci infiniment dan il nous reste des un peu de temps pour vous puissiez vous-même profiter de la présence de Daniel pour vous puissiez lui poser vos questions je pense que nous avons un micro qui va pouvoir circuler dans la salle bonjour ça me fait très plaisir de vous voir parce que pour moi vous resterez éternellement la Gardère et c'était un un ouais ça été une grande découverte cinématographique j'étais jeune et ouais pas céit le bossu voilà pari voà euh mais bon sinon j'avais une question plus en rapport avec le film actuel comme c'est basé sur une histoire vraie un personnage réel euh et encore VO qui est qui est décédé encore récemment est-ce que vous sentez une responsabilité particulière quand vous incarnez quelqu'un euh de réel que les gens que le public potentiellement connaî euh versus bah par exemple la garder que qui donne peut-être plus de liberté c'est il m'est arrivé souvent de de de de de jouer des des personnages qui étaient avant d'être des personnages était des des personnes et oui c'est une pression différente il faut être à la hauteur à la hauteur de leur chagrin de leur désir de ce qu'ils ont voulu il faut absolument pas les les trahir et souvent par rapport à la famille euh donc oui oui c'est bien sûr chaque fois chaque fois c'est quelque chose de euh de très fort à à vivre il faut même quelque chose qui qui que j'ai tendance à vouloir occulter tellement ça peut me prendre la tête oui oui bien sûr ah oui y compris quelqu'un un meurtrier comme Jean-Claude roman dans l'adversaire par exemple merci dans lui on l'oublier mais mais mais dans ce que je veux dire par là que non je pense à sa famille si vous voulez ce film je sais pas si vous souvenez de ce film de l'adversaire c'est l' hisoire d'un type qui a qui a qui qui a inventé sa vie qui a inventé s'est inventé une vie de médecin et au bout de de 10 ans de mensonge il en peut plus et il va il va tuer son père sa mère le chien ses parents ses enfants sa femme il va tuer tous les gens qu' l'aiment et il va il va pas il va tenter d'assassiner sa maîtresse mais il doit pas l'aimer assez parce qu'il va tue pas elle et lui il tente de se suicider mais il arrive pas à mourir donc c'est une tragédie terrible mais je pouvais pas porter pendant tout le film le poids de de de ces crimes j'y arrivais pas c'est impossible en revanche euh sur quelque chose de plus de plus près de nous sur le mensonge oui j'ai pu je me suis servi juste de ça et j'ai occulter les crimes donc voilà j'ai répondu à votre question jeune homme une autre question euh bonjour j'auris une question jeaais savoir si vous avez intéressé de jouer dans les films américains avec des grands réalisateurs comme scorz ou de Palma et oui mais ils ont ce qu'il faut comme acteur un peu làbas ils ont ce qu'il faut il y a des il y a oui oui oui oui non mais alors ma fierté c'est que notre cinéma enfin le cinéma d'auteur voyage à travers le le monde et que j'ai eu la chance de rencontrer tous ces types qui qui voilà qui m'ont fait rêver qui m'ont donné le que que j'ai pas imité parce c'est pas possible mais qui m'ont servi d'exemple oui oui j'aurais j'aurais aimé mais oui pour répondre à la question simplement oui j'aurais aimé oui oui j'aurais aimé mais c'est pas possible à cause de la langue alors on a une question au fond la salle oui bonjour bonjour Alors je sais pas si cette question revient souvent ou pas mais j'ai beaucoup aimé vos adaptations de Marius et fan et je me demandais si queles sont les Chan de voir la trilogie s'achever dans dans les années qui viennent il faudrait que je j'ai l'âge des mecs je suis trop jeune encore je sais pas je sais pas il y a un drôle de truc j'ai j'ai j'ai pas renoncé j'ai pas renoncé mais peut-être pas sous la forme des deux premiers euh cette histoire me passionne cette histoire de paternité qui n'est pas qui n'est pas la vôtre et de et de ce jeune fils qui va à la découverte de d'un père qui a jamais c'est une histoire qui me plaît beaucoup il faut juste trouver la la façon de de la raconter aujourd'hui euh ça s'est arrêté alors ce qu'ils ont fait les les distributeurs ce qu'ils ont fait les les les ils ont pris la fille du puisatier Marius et fan et ils vous vendent ça en coffret comme si c'était la trilogie ce n'est pas la trilogie voilà mais bon c'est trois films jolis à voir quand même mais c'est pas ah vous l'avez oui Marius alors bonjourour moi je suis venue au festival de Cabour et donc j'ai vu le film j'ai beaucoup aimé et à l'issue du débat j'ai pu remettre à votre fille un scénario que j'ai écrit en pensant à vous dans un des rôles principaux justement en lien avec la trilogie marseillaise et du coup aujourd'hui je pensais que c'était une dédicace individuelle et je va PVO en parler avec vous c'est pas le cas donc je me permets de prendre le micro à titre personnel et je voudrais savoir si sera d'avoir un échange au sujet de ce projet ensemble à l'issue de la dédicace ben non non je vais le j'ai pas eu le temps de le lire je vais le lire et je vous répondrai alors est-ce qu' beaucoup de questions allez-y monsieur bonjour Daniel bonjour ben je vouis vous dire quandme que je suis un de vos grands fans et j'aimerais vous poser également une question est-ce que vous avez souvent l'habitude de tourner avec les mêmes re comme comme Claude sauté Olivier Olivier Marchal Claude Berry où etor molinarou j'ai pas tout saisi excusez-moi non je voulais savoir est-ce que vousz est-ce que vous aviez souvent l'habitude de tourner avec les mêmes réalisateurs comme Claude sauteé Claude cl Claude Berry et dor Molinero ou Olivier Marchal oui j'ai c'est un truc que j'ai beaucoup aimé toujours tout au long de ma car c'est retourné avec les metteurs en scène euh euh parce que on se connaît mieux la deuxième fois ou la troisème fois et euh et ça crée quelque chose j'ai eu une frustration moi jeune homme c'est que j'ai voulu faire le Conservatoire on m'a pas pris j'ai voulu appartenir à une troupe j'ai toute ma vie j'ai j'ai j'ai cherché à appartenir à un groupe et ça c'est jamais fait alors le groupe je l'ai fabriqué moi-même les gens je l'ai fait l'air autour de moi mais oui c'était quelque chose de très euh j'adorais ça d'abord parce que quand on est jeune on se dit ça fait du travail encore on est content on va retravailler et et puis et puis aussi ça provoque leur imaginaire tout c'est quelque chose de très très formidable ouais je suis je suis content de l'avoir fait ils arrivent à mieux sortir saisir ce qu' peuvent tirer de vous ce qu'il peuvent ce qu'il peuvent vous faire jouer en faisant plusieurs fois non je pense que c'est quelque c'est c'est oui ou ou le sentiment de pas avoir tout raconté ou avoir vu quelque chose qui peut les les les les aider mais par exemple avec claud sauté quand on a fait on a fait quelques jours avec moi et un cœur en hiver c'est un personnage qui n'existait pas encore dans le cinéma français c'était un un peu comme l'étranger de de Camus c un personnage qui n'a pas accès au sentiments c'était tiré d'un d'un roman russe de l'ermontof la princesse Marie un héros de notre temps et et et et ce personnage correspondait bien au début des années 90 à une époque où où cette société était en manque de désir et euh eTTH et et donc et donc et donc et donc était je parlais de quoi de de Claude sauté de claud sauté voilà voilà et donc voilà et avec Claude sauté donc il a il a il a il a inventé ce personnage et puis après il a euh redécliné dans euh un cœur en hiver et tous les autres murs en scène en fait j'ai fait j'ai fait une partie de ma carrière avec ce personnage comme picoli après les choses de la vie vous savez on trouve un personnage et les et les metteurs en scène ont l'impression de d'inventer quelque chose c'est très bien il faut leur laisser croire qu'ils ont inventé quelque chose et on est dans cette continuité don donc c'est un rôle très important que je décliner longtemps bonjour Merci de votre présence euh à titre personnel mon film préféré c'est la belle époque qui m'a bouleversé avec Fan Ardan je le trouve extraordinaire mais c'est peut-être une question difficile mais vous dans votre immense carrière s'il y a un rôle peut-être que vous deviez retenir celui qui vous a le plus marqué vous avez le plus préféré un carnet peut-être parmi on connaî vos grands classiques voilà mais vous qu'est-ce que vous en pensez lequel vous deviez retenir merci aujourd'hui merci aujourd'hui c'est le c'est celui-ci c'est le dernier qui qui est dans ce film le film C avocat dans dans lequel j'ai mis beaucoup de moi-même dans l'écriture dans l'expérience c'est dans le euh dans les rapports humains et et et dans la dans le toujours dans la le le désir d'avoir foi en corore et pour toujours en en en l'humanité et d'être resté un personnage lucide ce que je suis aussi mais crédule aussi euh et donc ces deux ces deux facettes euh qui m'appartiennent je les ai dans ce rôle et et ce rôle en fait parle beaucoup de moi oui on a le temps pour une dernière question bonjour Daniel bonjour Je je voudrais vous demander à propos de d'un film que m'a beaucoup impressionné et que j'ai adoré parce que en fait j'ai j'étais un petit peu dans le monde rural donc c'est Jean de flleurette le personnage de Jean furette donc je pense j'aimerais savoir si vous envisagez euh d donner un petit peu C cette idée de euh de de de problèmes d'eau des des problèmes des des des personnes qui qui qui qui qui changent les les les les cours d'eau pour je sais pas c'est un petit peu cette cette idée si vous pensez aux agriculteurs parce que vous avez bien tellement bien joué ce ça que ça m'a tellement toucher et et je voulais vous dire merci un grand merci grand merci pour votre pour vos interprétations et parce que on se sent très touché dans le milieu rural aussi merci Madame mais c'est pagol qu'il faut remercier pagol qui était un précurseur qui va raconter l'histoire des premiers idéalistes les premiers écologistes ces types qui viennent de la ville et qui pensent pouvoir s'installer à la campagne alors que c'est des métiers difficiles et euh oui oui c'est c'est c'est Pagnol qui qui z raconter des histoires universelles comme ça mais bon on a bien joué dedans aussi je suis d'accord je suis d'accord avec tous Hugolin quelque part au nous merci infiniment pardon monsieur je prends la parole au sujet d'un élève de première qui a 16 ans et qui m'a demandé si vous pouviez signer deux DVD dans lesquels vous jouiez et ben on va le faire alors il va être très content je vous remercie je vous approche merci infiniment merci merci merci beaucoupou le film en salle mercredi 11 septembre voilà on va juste vous demander de rester à vos places s'il vous plaît pour la bonne et simple raison c'est qu'il va y avoir une petite signature mais il signera pas tout le monde parce qu'il a un rendez-vous très important à Radio France après donc on va essayer de gérer et faire le maximum mais s'il vous plaît vous restez à vos places on va vous appeler ne vous levez surtout pas je vous remercie S