France Inter - Aurore Bergé - 22 août 2024

Published: Aug 21, 2024 Duration: 00:21:20 Category: News & Politics

Trending searches: aurore bergé
France interre Alexis Morel le 69 bonjour Aurore Berg ministre délégué démissionnaire chargé de l'égalité femmes hommes député ensemble pour la République des Yvelines invité d'Inter ce matin chers auditrices et auditeurs le Standard est ouvert 01 45 24 7000 pour vos questions ou vos messages sur l'application FRANCE interre Aurore berger ça fait donc presque 7 semaines que les législatives ont eu lieu toujours pas de gouvernement ce matin cette pause interminable est-elle digne d'une démocratie mature dans beaucoup de démocratie mature et très proche de nous géographiquement créer des coalitions ça dure beaucoup plus que quelques semaines ça peut durer des mois certains cas ça peut même durer des années'est pas ça n'a jamais été le cas en France parce qu'on a jamais eu cette configuration politique à l'Assemblée nationale en France où personne aujourd'hui n'est en capacité de dire j'ai une majorité à moi tout seul et donc la question qui se pose et c'est la question qu'a posé le président de la République qui reçoit les les PR président de parti et de groupe à partir de demain c'est si personne n'est en capacité d'avoir une majorité absolue qui en tout cas n'a pas face à lui demain une majorité qui le censurera il y en a dont on sait qu'il serait censuré immédiatement et d'autres qui peuvent espérer au contraire créer des coalitions on va revenir sur les scénarios de coalition peut-on quand même mettre la France sur pause pendant cette semaine quand une nouvelle crise agricole menace que l'hôpital est à nouveau entention maximale qu' tu qu'on prépare une rentrée scolaire je parle même pas du budget 2025 bref quand les urgences s'accumulent mais on est encore au travail et vous le savez c'est-à-dire qu'on n pas le droit de créer un nouveau projet de loi par exemple parce qu'on a pas cette légitimité là évidemment qui sera légité politique par contre gérer les urgences on a des enjeux par exemple sanitaires qui peuvent exister le ministre de la Santé il est évidemment à sa tâche et au travail pour gérer ces urgences sanitaires continuer dans la droite ligne de ce qui avait été anticipé pour préparer la la rentrée scolaire de nos enfants évidemment c'est le travail qui est mené et ainsi de suite donc tout ça c'est évidemment ce qu'on fait on l'a fait d'ailleurs dans le cadre budgétaire parce qu'on est tenu par des délais qui sont ceux de la cons ça ressemble à quoi une ça ressemble à quoi le quotidien d'une ministre démissionnaire vous allez à votre ministère le matin vous avez encore des mon ministère le matin j'ai encore évidemment une équipe qui travaille autour de moi c'est la gestion à la fois de de ce qui est essentiel pour la vie du ministère en lien avec nos administrations évidemment et on a des enjeux on a été à pied d'œuvre sur la gation de la lutte contre toutes les formes de violence et violence sexuelle notamment pendant la la période des Jeux Olympiques et demain pendant la période des Jeux paralympiques parce qu'on sait que malheureusement on peut avoir des cas extrêmement graves donc on était évidemment présent en lien avec le ministère intérieur c'est ça concrètement par contre c'est pas de nouvelles initiatives politiques parce que cette légitimité ce sera celle du prochain gouvernement et pourtant il y a eu une initiative budgétaire pour ce gouvernement certes démissionnaire mais toujours en poste Gabriel Atal propose un budget pour 2025 c'est une première sous la 5e République pour un gouvernement démissionnairees ça vous pose pas un problème démocratique mais où est le problème démocratique de se dire qu'on a des délais constitutionnels qui font qu'au 1er octobre quoi qu'il arrive quel que soit le Gouvernement l'Assemblée le Parlement devrait être saisi d'un budget et devra pouvoir en débattre et on sait bien vu la configuration de l'Assemblée nationale que de toute façon ce budget sera sans doute le budget le plus discuté de l'histoire de la 5e République parce que le futur gouvernement s'exposerait sinon à une censure immédiate par envoyer des lettres plafond dire il y aura 10 milliards d'économie en tenant compte de l'in ça ça relève des affaires courantes c'est on a fait la redite en vérité du budget de 2024 il y a pas de nouveauté dans ce budget là on na pas dit attention on va ici augmenter la dépense ou au contraire la réduire plus que nous ne l'avions fait parce que justement on considère qu'il y a pas la légitimité comme vous dites politique démocratique d'aller au-delà par contre il y a la nécessité institutionnelle quand même qui est encore la nôtre aujourd'hui et là vous citez d'autres démocraties dans d'autres démocraties quand pendant des mois des mois vous négociez pour que des coalitions puissent exister alors que nous ça fait 6 semaines pendant des mois vous négociez il se passe quoi il se passe pas plus rien le pays continue quand même heureusement à fonctionner et à tenir debout et ben c'est ce qu'on doit évidemment faire pour les Français le Président vous disiez consultera les chefs de partis et de groupes parlementaires demain et lundi c'est un peu comme s'il avait gagné ses élections et que tout dépendait encore de lui en terme de calendrier mais a-t-il encore la légitimité d'être le maître des horloges c'est président de la République constitutionnellement qui doit nommer un Premier ministre il vous aura pas échappé que la tâche elle est un petit peu plus compliquée que d'habitude parce qu'encore une fois il y a pas une majorité claire évidente naturelle qui se dégage donc la seule question qui doit être posée à mon sens demain au président de groupe au président de parti ensuite lundi c'est vous n'avez pas de majorité puisque personne ne peut revendiquer en avoir une est-ce que par contre vous avez une majorité contre vous est-ce que si moi président de la République je nomme quelqu'un issu de vos rang Premier ministre est-ce que vous tenez plus de de 48 heur plus d'une semaine plus de 15 jours parce que c'est ça le risque le risque c'est l'instabilité politique et institutionnelle permanente je crois pas que ce soit ce que souhaitent les Français le président de la République il est garant de l'unité de l'ordre de la stabilité auss là vous parlez de règles constitutionnelles j'entends bien moi je vous parle de de logique électorale de légitimité politique quelle légitimité il a le chef de l'État aujourd'hui pour finalement choisir son candidat mais c'est pas lui qui choisit son candidat mais c'est lui qui constitutionnellement doit pouvoir nommer et je suis désolé de vous dire parce que c'est la réalité des chiffres qu'aujourd'hui personne ne peut revendiquer une victoire en disant regardez ça y est nous sommes limite c'est le problème des partis qui candidat pas du chef de l'État oui mais c'est à lui de choisir puisque constitutionnellement c'est à lui de dire voilà celui ou celle qui est le plus à même demain à défaut de rassembler une majorité de ne pas avoir face à lui une majorité qui lui serait hostile parce qu'encore une fois j'entends la fable qui veut nous être racontée par le nouveau front populaire nommé de demain quelqu'un issu du nouveau front populaire sachant deux critères un qu'ils disent aujourd'hui que les membres de la France insoumise seraient des membres du gouvernement c'est s'exposer à une censure immédiate le bloc central l'a dit la droite l'a dit donc ils savent qu'ils ne tiennent pas plus de 24 heures en ayant des membres de la France insoumis en leur sein et en plus ils ne peuvent pas revendiquer la victoire encore une fois je me souviens il y a 3 mois il nous disait illégitime quand on était 250 députés dans le bloc central ils sont aujourd'hui 183 ils sont les plus nombreux oui mais ils n'ont pas de majorité et ils nous disaient égitime quand nous étions 250 ils sont 193 vous voyez bien quand même le paradoxe moi j'invite surtout sur le fond on va revenir sur le NFP juste sur le fond est-ce que le chef de l'État est prêt selon vous à se voir imposer une politique qui n'est pas la sienne parce que c'est c'est tout l'enjeu et ça devrait être la logique issue du résultat des législativesés pas arrivé en tête non mais le président de la République l'a dit il a même écrit dans sa lettre au français il a reconnu la défaite de manière claire il l'a dit il l'a écrit donc il y a aucune ambigué en aucun cas ni moi ni aucun membre du gouvernement n'avons jamais ça aurait été un comble revendiquer une quelconque victoire ça n'est pas le cas la question c'est qui peut s'élargir quand vous dites notamment le NP c'est tout notre projet rien que notre projet et il y aura aucun compromis avec personne mais vous êtes pas en capacité de vous élargir vous êtes pas en capacité de compter plus que les 193 députés que vous avez et ça veut dire que vous exposez à la censure immédiate ces derniers jours ça bouge un peu on lit on écoute Lucy castec qui nous dit on sait bien qu'on a une majorité relative faudra faire des pas vers les autres on n plus vraiment justement sur tout le programme rien que le programme on a des débuts de main tendu vous les saisissez ou pas alors sur le fond je ne les vois pas queles sont les propositions supplémentaires complémentaires qui ont été faites par le nouveau front populaire là moi je ne les vois pas en terme de main tendue en tout cas il y a un ouverture sur le compromis sur leur sur leur proposition et deuxème élément qui est pour moi le plus important c'est que elle n'a pas renoncé le NHP n'a pas renoncé à la participation au sein du gouvernement demain de la France insoumise moi j'appelle les sociau-démocrates à passer des tweets aux actes c'est bien de tweeter et en permanence de s'indigner de l'énième proposition délirante de genan-luc Mélenchon qui n'a plus aucune légitimité politique il n'est pas patron de parti pas patron de groupe pas est député pas élu local il n'a plus aucune légitimité politique t pr ministre tant qu'ils ne rompent pas avec la France insoumise il s'expose à la fois je trouve une part de déshonneur mais au-delà de ça à une censure immédiate vous voteriez la la censure contre un gouvernement qui comprendrait des ministres imédiement immédiatement mais pourquoi parce que je considère qu'après ce qui s'est passé avec Adrien catnins je considère qu'après ce qui s'est passé quand on n'est pas capable de reconnaître que le Hamas est une organisation terroriste je considère qu'après ce qui s'est passé encore récemment quand on appelle à la destitution du président de la République chaque jour on franchi une ligne rouge c'est le premier groupe de gauche au sein du NFP ils ont une légitimité électorale la légitimité électorale d'être un des groupes de l'Assemblée nationale en effet mais dans ces cas-là au sein du groupe Ensemble pour la République nous sommes plus nombreux en nombre de députés queeux donc vous voyez les légitimités elles peuvent être revues en fonction du point de vue moi je considère surtout que les propos qui sont les leurs les actes qui sont les leurs la manière avec laquelle ils exercent la politique sont en permanence des lignes rouges qui ont été franchies ce n'est pas juste moi qui le dis ce sont justement des députés des maires des élus de gauche qu' disent moi encore une fois je les appelle à passer des tweets aux Zac je les vois t contre la France insoumise je ne les vois pas rompr avec la France insoumise je crois ques peut-être sont prêts à le faire qu'il le fassent vraiment avez un espoir vous avez un espoir de désarrimer le Parti socialiste du NFP encore mais je crois que c'est souhaitable et d'ailleurs quand ils l'ont fait au moment des européennes j'ai l'impression que ça leur a plutôt porté chance d'ailleurs j'ai l'impression qu'ils n'ont pas eu besoin de la France insoumise au moment des élections européennes pour devenir le premier bloc de gauche et j'ai l'impression qu'ils ont mené une campagne avec des différences évidentes avec celle que nous avons mené mais une campagne qui était une campagne honorable sur le fond et sur la forme donc ça veut dire que c'est possible je je lis aussi ce que dit Raphael gluxman qui a mené cette campagne au moment des des élections européennes donc moi je pense qu'on a des socio-démocrates sincères qui ne se reconnaissent pas dans les outrances systématiques de la France insoumise et cette volonté d'ailleurs de division systématique de la France insoumise donc il est un opposant politique donc ce serait compliqué qu'il dise oui au président de la République en revanche ce que je note c'est qu'au sein du bloc de gauche lui considère que c'est un déshonneur de s'allier avec la France insoumise et avec Jean-Luc Mélenchon et tant mieux alors quel coalition possible pour vous est-ce que c'est forcément d'abord vers les LR que les macronistes doivent se tourner ce qui est intéressant puisque vous m'aviez dit au début que finalement c'était inutile ces dernières semaines moi j'ai pas considéré que ces dernières semaines étaent inutile notamment parce que justement on a des gens qui ont fait des pas notamment vers nous je vois la droite qui en effet a fait un pacte législatif en proposant qu' puisse travailler ensemble moi ce que j'espère c'est que ça puisse s'élargir encore avec des socio-démocrates qui encore une fois ne se reconnaissent plus dans les outrance de la France insoumise mais ça veut dire qu'on voit qu'on a un bloc central qu'on a la droite qui est en capacité qui elle n'est pas liée par une quelconque alliance contre nature qui est libre de de ces mouvements qui est libre demain d'entrer dans une coalition gouvernementale ou sans participer à un gouvernement pouvoir soutenir une initiative puisque c'est plutôt ce qu'à laissé entendre le Rener pas dans lui en tout cas non lui en tout cas non mais j'entends un certain nombre de personnalités de droite d'élus de droite être en capacité de le dire de grands élus locaux notamment sans doute pas forcément des peut-être des parlementaires mais ça veut dire qu'on a cette possibilité nous de s'élargir et vous aura pas échapper puisque vous faites beaucoup de mathématiques ce matin que le bloc de droite et le bloc central sont plus nombreux que le nouveau front populairire vous parliez de discussion pendant ces cette semaines là ça discute en ce moment en coulisse il y a des parce qu'il y a eu des envois de lettres des échanges ol mais on discute en coulisse il se passe des choses mais heureusement que les gens discutent heureusement qu'on est quand même dans un pays démocratique et civilisé qui fait que non seulement on peut s'écrire parce que la France c'est un grand pays épistolaire mais qu'au-delà de ça on est en capacité de se parler d'échanger et moi j'échange autant avec des élus d'ailleurs venus de la droite qu'avec des socio-démocrates qui ont peut-être enfin envie de rompre avec la France on fait pas semblant de discuter là les consultations par exemple à partir de demain c'est pas pour faire semblant ah je crois pas non je crois que c'est ncessire mais la question que j'ai posé est-ce que si demain moi président de la République je nomme quelqu'un issu de vent est-ce que vous savez garantir non pas que vous aurez une majorité puisque personne n'en est capable en tout cas une majorité absolue mais que vous ne serez pas censuré dès le lendemain parce que si vous êtes censuré dès le lendemain tout ça finalement c'est que du vent ça veut dire que les propositions qui sont mises sur la table les propositions de réforme qui sont mises sur la table ou de dépense ici nouvelle ou autre bien en vérité n'existe pas donc ça veut dire que chacun doit revenir à la raison la raison c'est que personne n'est en capacité de revendiquer une quelconque majorité ni une quelconque victoire à l'issue des législatives et ça suppose du compromis mais ça veut dire qu'il faut aussi borner ce compromis par des lignes rouges à la fois sur avec qui on est prêt à gouverner et puis jusqu'où on est prêt à aller sur le fond parlons un peu casting avec quelle figure à la tête de ce gouvernement potentiel vous vous êtes très pro Xavier Bertrand je suis pas pro X ou Y j'entends que certains ont fait presque un acte de candidature et tant mieux qu'on a des hommes et des femmes qui a envie aussi de de devenir Premier ministre dans notre pays après c'est la décision souveraine qui sera celle du président de la République évidemment sur la base justement des consultation sur la base de qui n'a pas une majorité contre lui qui le censurait dès lendemain j'aimerais surtout audelà du casting qu'on parle du fond justement parce que je crois que c'est ça qui est important on a des messages clairs qui nous ont été envoyés à tous d'ailleurs quel que soit nos territoires pendant ces élections législative on a 11 millions de Français 11 millions de Français qui ont voté pour le rassemblement national on va pas faire semblant quand même c'est un fait politique ça veut dire que la ligne politique doit se droitiser mais c'est pas ce que je dis ça veut dire qu'il faut juste être lucide sur le vote des Français et sur les raisons qui ont poussé à ce vote on a parlé surtout du pouvoir d'achat donc ça veut dire la question des salaires et de la nécessité de l'augmentation de ses salaires c'est pour ça que je crois beaucoup à l'idée d'avoir une conférence sociale avec l'ensemble des partenaires sociaux qui puisse démarrer très vite à l'automne de manière à ce qu'on parle de cette préoccupation qui est je crois la préoccupation principale auj c'est aussi la préoccupation de Lucy cast quand on cite ses priorités pouvoir d'achat service public je crois aussi que que c'est la vôre il y a donc des points communs mais encore une fois moi je je ne la connais pas donc j'ai pas de de sujet personnel ou d'inimitié ni d'amitié personnelle avec elle je crois comm beaucoup de Français je ne la connais pas la question elle est pas là la question elle est est-ce que si demain est-ce que si demain elle est nommée elle tient plus de 24 ou 48 heures alors qu'elle n'a pas de majorité pour mais qu'elle a sans doute une majorité contre elle et jusqu'où est-elle prête à aller est-ceelle est prête à renoncer P à la participation de la France insoumise ou pas je ne l'ai toujours pas entendu le dire et en effet sur le fond je crois qu'il y a cette nécessité de continuer à renforcer nos services publics comme nous l'avons fait évidemment sur des priorités essentielles sur l'école et sur et sur la santé sur l'ensemble des service public de proximité je crois qu'on a ce qu'on veut préparer comme monde pour nos enfants moi je suis près préoccupé par la baisse de la natalité je crois que c'est un sujet majeur qui doit nous préoccuper par la question de la dépendance et du bien viillir qui préoccupe nos familles par la question du dérèglement climatique par des enjeux de valeur comme la question de la lutte contre toutes les formes de violence notamment fait aux femmes fait aux enfants la lutte contre l'antisémitisme alors qu'on a vu le regain malheureusement d'antisémitisme dans notre pays c'est ça dont je crois qu'il serait urgent de pouvoir discuter un mot encore du casting avant de passer à autre chose on a entendu parler à gauche de Bernard casne ces derniers jours surprise du maire socialiste de saintouin Karim boamran ça c'est le candidat de gauche un peu idéal pour vous Karim boamran antilfi j'ai j'ai pas un candidat ni de droite ni de gauche idéal moi ce que je veux c'est qu'on puisse garantir de la stabilité et de l'unité pour ce pays ce que je ne veux pas c'est qu'on se retrouve dans une nouvelle crise institutionnelle voire politique avec demain encore une fois des gouvernements qui seraient renversés toutes les semaines tous les 15 jours parce que je crois que ça ne serait pas souhaitable et ça veut dire que vous n'avez plus aucun processus législatif qui faut aboutir ça veut dire que les sujets auquels on croit et bien on ne pourra plus en discuter à l'Assemblée nationale parce qu'il tomberit systématiquement toutes les semaines ou tous les 15 jours je crois pas que ce soit souhaitable on a montré pendant les Jeux qu' avait parfois de l'unité qui pouvait prévaloir ben ce serait bien que cet esprit-là puisse quand même perdurer Aurore berger quoi qu'il arrive euh quel avenir vous voyez vous au macronisme et à son parti au parti Renaissance aura-t-il un avenir ce parti une fois qu'Emmanuel Macron ne sera plus au pouvoir aurait-il pas une mort programmée euh vous savez il y a ceux qui disaient en 2017 qu'Emmanuel Macron ne serait pas candidat qu'ensuite il n'obtiendrait pas ses parrainages qu'ensuite il ne passeraiit pas la barre du premier tour qu'il ne pass qu'il ne serait pas élu qu'il n'aurait pas de majorité qu'il ne serait pas réélu en 2022 premier président de la République à avoir été réélu sans sortir de cohabitation et avec une majorité en effet relative mais une majorité tout de même qui est tenu pendant 2 ans et qui a permis que des réformes majeures avec lesquelles on peut avoir des désaccords mais des réformes majeures soient adopté donc il a fait cette démonstration là et ça veut dire que collectivement on a réussi à faire cette démonstration là est-ce que les Français veulent revenir à un débat qui serait uniquement un débat de clivage droite gauche je crois pas et je crois que les partis eux-mêmes sont traversés par cette volontél de de dépassement avenir pour Renaissance ce matin ellisabeth borne lance un peu la guerre de succession puisque l'ancienne Première ministre annonce candidate à la direction de renaissance il y a un congrès cet automne vous la soutiendrez elle aura tout mon soutien c'est pas une guerre de succession c'est juste une vie normale d'un parti politique et démocratique et qui élit lui son secrétaire général je crois qu'elle a démontré qu'elle a été ministre première ministre elle a été réélue députée dans un territoire très difficile qu'elle a disputé face au rassemblement national et je crois qu'on a besoin de cet esprit collectif et de cet esprit de rassemblement don c'est pas une guerre mais elle nous dit si Gabriel Attal est candidat il devra forcément quitter le poste de président du groupe à l'Assemblée ça donne un peu le ton non mais c'est pas une guerre tout simplement parce qu'encore une fois elle anticipe pas un calendrier c'est prévu qu'il y ait une élection j'ai eu l'honneur d'être présidente de groupe je sais l'engagement qu'il faut pour l'ARE et je sais qu'on peut pas l'être à mi-temps c'est un temps plein et je crois que Gabriel Atal on a de la chance qui soit président de groupe il a souhaité l'être et je crois qu'il souhaite surtout le rester et je crois que ce serait bien que justement les deux ancien Premier ministre ou futur ancien Premier ministre dans le cas de Gabriel hatal puisse être à la fois président de parti et président de groupe je crois que ça envoie aussi un signal et et en terme de ligne politique l'avenir de renaissance c'est justement la ligne de Gabriel hatal ou celle de Gérald daranin mais c'est justement ce qu'on doit discuter quand on a un congrès d'un parti politique c'est la ligne politique qui doit prévaloir au-delà de la personnalité qui doit ensuite réussir à l'incarner la force d'Élizabeth bne c'est qu'elle a réussi à incarner dans une majorité qui était déjà relative la question du compromis et je crois encore une fois que l'esprit de nuance la question du compromis c'est pas des gros mots en politique c'est plus difficile que l'outrance en fait beaucoup plus difficile à construire et vous quelle place vous souhaitez prendre dans cette réorganisation du parti en tout cas moi je serai au côté d'Élisabeth borne pour mener cette campagne continuer à me déplacer dans les territoires moi je veux surtout aller dans les territoires justement nous n'avons plus nous de députés issu du bloc central parce que c'est là où en priorité on doit aller justement pour mener des combats qui sont des combats politiques sur des thématiques dont je vous parlais qui me paraissent absolument déterminantes en parlant de combat à venir est-ce qu'on ne va pas tout droit finalement vers une nouvelle dissolution en juin 2025 je crois pas et je l'espère pas et je crois surtout que si chacun est obsédé en tant que député par sa future réélection dans un an si jamais nouvelle dissolution voire dans 2 ans voire dans 3 ans ce qui est certain c'est que personne n intérêt au compromis parce que évidemment vous expliquer à ceux qui vous ont élu sur un territoire de droite que vous allez peut-être faire des compromis avec la gauche sur un territoire de gauche que vous allez peut-être faire des premier a cl la droite vous n'y avez aucun intérêt électoral mais si on veut dépasser cet intérêt électoral il faut se mettre dans l'optique il y aura pas une nouvelle dissolution et que nous n'avons pas d'autre choix que d'arriver à créer cette coalition et à réussir à travailler ensemble en se mettant d'accord sur le fond évidemment et sur les sujets qui sont importants dernier mot r berger vous avez parlé du succès des Jos il y a les paralympiques qui arrivent est-ce que cette crise politique en pleine rentrée ne risque pas de gâcher ces Jeux paralympiques dont la réussite est tout aussi importante en matière d'inclusion d'accessibilité vous avez vu d'ailleurs on a toujours parlé de manière commune des Jeux Olympiques et des Jeux paralympiques on n jamais dissocié les deux il y a pour la première fois un relais de la flamme paralympique qui va pouvoir démarrer à partir de la semaine prochaine la billetterie a explosé la la concomitance la crise politique je parle moi je crois surtout que pour la première fois on a parlé quasiment autant des Jeux Olympiques des Jeux paralympiques j'ai vu le changement de regard j'ai changement des publicités c'est très intéressant de voir que pour la première fois on a des athlètes paralympiques qui sont au cœur de ces imagesl de l'imagerie de la fête populaire sur la cérémonie d'ouverture il y avait des athlètes olympiques et paralympiques parce que ce sont des athlètes à part entière j'ai eu la chance de rencontrer certains d'entre eux sont des athlètes exceptionnel par leur résilience par leur histoire par leur courage je suis très rassurée de voir la biillâterie qui a explosé je crois que ça c'est un très beau cal les médias et Radio France seront aussi au rendez-vous de ces Jeux paralympiques merci beaucoup Aurore berger invité de France Inter ce matin

Share your thoughts