Intervention au CamPuS24 - Aller plus loin qu'un Yalta des circonscriptions

[Applaudissements] bonjour à toutes et tous grand plaisir d'être avec vous aujourd'hui même si comme vous toutes et tous J'aimerais j'aurais aimé que aujourd'hui nous ayons un gouvernement nouveau front populaire avec Lucy k à la tête de ce pays et alors nous aurions déjà mis fin à la retraite à 64 an et alors nous aurions déjà pris des décrets pour augmenter les salaires nous aurions déjà déjà commencé à changer la vie dans ce pays de celles et ceux qui souffrent de 7 ans de politique autoritaire du président de la République et qui a bien écrasé toutes celles et ceux qui souffrent et la première question que je me pose c'est vraiment dans quelle démocratie on est aujourd'hui quelle peut-être cette démocratie qui alors qu'il y a une coalition qui est arrivée en tête à l'élection législative décide de tourner le dos à cette coalition et de ne pas lui permettre de gouverner ça n'existe nulle part ailleurs dans les démocraties européennes et même occidentales c'est un dénis un coup de force absolument hallucinant et je veux vraiment vous dire à quel point il n'est pas question que nous acceptions cet état de fait que nousous habituions il faut que nous soyons mobilisés en résistance face à ce pouvoir toutpuissant du président de la République qui utilise le pire de la 5e le pire de cette 5e République avec laquelle il faut en finir chers amis chers camarades il faut sortir de cette 5e République et de ce tout pouvoir à un président qui peut écraser le la volonté populaire et ce qui est sorti des urdes bref ce coup de force est inacceptable et Emmanuel Macron comme c'est un enfant capricieux qui se croit décidément tout-puissant il veut une deuxième chance c'est-à-dire non seulement il a cru pouvoir à l'occasion de cette élection législative et de cette dissolution nous marchez sur le corps il a vu l'élection européennne il a vu les dissensions à gauche et il s'est dit tiens ça va être bien je vais faire une dissolution ils vont pas être capable de s'entendre et comme ça l'ennemi principal que nous représentons ce n'est plus l'extrême droite ce n'est pas l'extrême droite qui est l'ennemi principal d'Emmanuel Macron c'est nous parce que nous sommes les plus dangereux nous pouvons non seulement remettre à l'endroit ce qu'il a mis à l'envers pour le pays mais en plus nous sommes ceux qui pouvons battre l'extrême droite maintenant et ça n'est plus lui et donc et donc il a espéré sur les décombres d'une élection européenne qui n'a pas été quand même très sympathique entre nous et qui a laissé des traces il a pensé que nous n'aurions pas d'intelligence collective il a pensé que la tradition à gauche qui est une tradition d'union quand le plus important est en danger et bien cette tradition n'existait plus il s'est trompé il s'est trompé je veux saluer ici l'intelligence politique de tous les partis de gauche sans exception les socialistes les communistes les écologistes les insoumis qui ont réussi en quelques heures à mettre sous le boisseau tous les déchirements et à dire maintenant on se met ensemble et on y va et d'ailleurs c'est pour ça que nous avons réussi à être la cision arrivée en tête mais ça ne lui a pas soui donc maintenant il veut continuer c'est qu'il a pas réussi son coup et maintenant il dit bah on va avoir une deuxième chance et cette deuxè chance c'est d'essayer d'essayer de faire en sorte que on puisse à nouveau s'éclater et donc de prendre celui ou celle j'ai l'impression que c'est surtout celui là qui est en jeu qui aurait la bonne idée d'aller gouverner d'accepter d'être Premier ministre sans accord du nouveau front populaire et qu'à ce moment-là il pourrait y avoir une crise ouverte chez vous qui impacterait l'ensemble du nouveau front populaire et qui mettrait à bas notre stratégie et ainsi il pourrait tirer les marrons du feu c'est ça son calcul c'est ça son calcul chers amis chers camarades l'idée que Bernard casazenu ou d'autres Karim warran ou d'autres puisse puisse accepter d'être Premier ministre dans ces conditions pour non pas assurer la stabilité du pays mais pour assurer la continuité de la politique d'Emmanuel Macron et bien moi je vous le dis ça ce n'est pas acceptable et nous ne l'accepterons pas et vous ne l'accepterez pas et vous ne l'accepterez pas car nous ne voulons pas de sa politique mais je ne dis pas que tu le feras Karim exactement et alors Karim dit qu'il ne le fera pas donc nous ne le refons pas et nous serons soudés et nous serons soudés et nous serons soudés et nous continuerons à dire que celle qui doit être Premier ministre c'est Lucy casté c'est Lucy casté dont je veux saluer Lucy que vous saluez et que je salue je veux la saluer parce qu'elle est le visage aujourd'hui l'incarnation du nouveau front populaire mais aussi parce que depuis de mois elle a fait un sans faute elle a tout donné pour nous pour les français pour ouvrir l'espoir dans ce pays je veux la saluer aussi Lucy parce que elle vient d'annoncer qu'elle quittait ses fonctions pour justement continuer le travail parce que cette histoire n'est pas terminée que nous allons continuer jusqu'à pouvoir gagner et que Lucy a pris une décision qui est une décision importante pour nous toutes et pour nous tous surtout dans ce moment où il cherche à fracturer pourquoi il faut garder ce nouveau front populaire parce que ça il faut l'union de la gauche tout le monde est pour l'union de la gauche et j'entends même certains qui concrètement parfois ici ou là agissent contre l'union de la gauche mais qui disent quand même qu'il faut l'union de la gauche parce que tout le monde voit bien que dans le cadre de la tripartition de la vie politique il y a pas d'autre chemin que l'Union pour arriver aux responsabilités il y a rien d'autre il y en a pas ça n'est pas vrai alors c'est quoi chers amis l'union de la gauche qui ne serait pas le nouveau front populaire [Applaudissements] bon je pose une question qu'est-ce que c'est l'union de la gauche qui ne serait pas l'union de la gauche du nouveau front populaire moi j'ai beau me creuser la la la tête là depuis quelques jours je ne sais pas ce que c'est l'union de la gauche c'est l'union de toutes les gauches et de tous les écologistes sans aucune exception et ça c'est la condition de la victoire et je vous le dis ici vous connaissez avec mes camarades il y a ici Alexis corbierre Raquel garidô camarade François Ruffin et d'autres vous connaissez notre situation vous connaissez notre situation et la difficulté dans laquelle nous sommes trouvés avec les insoumis qui nous ont gentiment mis à la porort bon vous le savez et pour autant je le dis ici comme je le dirais partout où je serais l'Union elle se fait avec toutes les gauches et tous les écologistes sans aucun sectarisme avec les insoumis avec les écologistes avec les communistes et on ne tri pas les amis on ne fait pas de tri on ne fait pas de tri il faut absolument absolument tout le monde et pareil une gauche de gouvernement j'entends dire ah oui mais alors mais ce qu'il faut c'est une guche de gouvernement mais qu'est-ce que c'est qu'une gauche de gouvernement autre chose queune gauche qui gouverne c'est quoi d'autre la gauche de gouvernement c'est la gauche qui gouverne et si il se trouve que c'est une gauche qui n'a pas déjà gouverné et ben peut-être même que c'est pas plus mal parce que certains n'ont pas que des bons souvenirs des périodes où il y a eu des gouvernement donc n'ayons pas peur n'ayons pas peur de la nouveauté n'ayons pas peur de faire un rassemblement inédit n'ayons pas peur de tourner la page de 40 ans de politique néolibérale et productiviste ayons le courage de cette novation ayons le courage de faire du neuf ayons le courage de tenir notre promesse de rassemblement je veux aussi vous dire que l'Union l'Union s'est pas terminé suffit pas de dire parce que ok on a réussi à se remettre d'accord au moment où nos circonscription était en danger mais l'union ça peut pas être juste à chaque fois un Yalta des circonscriptions et puis après on reprend nos bonnes petites habitude à se mettre sur la gueule ça c'est pas possible et d'ailleurs je me dis que si nous n'avions pas déchiré la nupesse peut-être que nous n'aurions pas été tout à fait dans la même situation parce que la crédibilité beaucoup parlent de crédibilité mais ce qui va nous rendre crédible c'est notre capacité à paraître rassemblé uni déterminé au travail capable de porter ensemble le même projet politique sans se tirer dans les PES tous les 4 matins et pour ça il faut du travail et pour ça il faut du travail pour cela il faut du travail et ce travail je l'appelle de mes vœux parce que je pense qu'il faut continuer à ancrer le nouveau fond populaire entre nous pas simplement un cartel d'organisation même si c'est fondamental les partis politiques sont fondamentaux pour la vie démocratique et pour le nouveau front populaire et pour autant vous le savez c'est lever une énergie dans le pays au moment des législatives considérables considérable on a eu des convoiess de la victoire on a eu des artistes qui se sont mobilisés on a eu des gens qui ne militaient pas qui sont venus faire du porte à porte contre l'extrême droite on leur dit quoi ces gens qui ne veulent pas forcément adhérer à l'un ou à l'autre des partis politiques il faut qu'ils aient leur place il faut qu'on ouvre nos espaces pour qu'ils puissent venir nous aé jusqu'à la victoire c'est une condition essentielle la deuxième condition c'est d'être capable d'avoir une culture de l'Union une culture de l'Union ça veut dire que on est capable d'avoir un cadre commun de discussion de travail de proposition ensemble et aussi de supporter qu'on n pas d'accord sur tout et que parfois même c'est une richesse et je crois à cette richesse de notre diversité parce que nous n'avons pas la même culture parce que nous n'avons pas la même histoire parce que nous nous ne sommes pas tous de la même du même bois fait du même bois mais je pense que cette diversité qui a toujours été ce qui a permis à la gauche de gagner dans son histoire et bien elle est précieuse ce n'est pas un défaut personne n'arriverait à tuer personne et ce ne doit pas être notre état d'esprit de vouloir tuer les autres notre état d'esprit c'est que tout le monde grandisse et qu'ensemble on arrive à grandir si haut que nous soyons capablebles de gouverner dans ce pays et je veux dire un troisième élément parce que Lucy l'a dit tout à l'heure c'est qu'il faut faut pas simplement s'entendre entre nous il faut aller voir les Français il faut se tourner vers l'extérieur il faut être dans l'action c'est ça qui va nous souder c'est d'être aussi capable de nous tourner vers le pays et puisque Luce a fait une proposition je voudrais la prolonger elle dit il faut aller rencontrer moi je propose qu'on lance une tournée des besoins qu'on aille voir les Français et que la question majeure qu'on leur pose c'est au fond de quoi avons-nous vraiment besoin de quoi avez-vous besoin on n pas besoin de la politique de Macron on a plus besoin c'est horrible ce qu'il est ce qu'il a fait ce qu'il continue à faire ce qu'il s prête à vouloir faire encore mais je crois qu'il y a de vraies questions qui sont devant nous pour savoir de quoi nous avons besoin à l'heure où nous savons qu'il y a un défi écologique considérable et où nous savons que le partage des richesses notamment entre le capital et les travail doit être profondément révisé et c'est services publics parce que quand on parle besoins on parle service public et moi j'ai été particulièrement heureuse quand j'ai su que c'était Lucy Castel notre premierre ministre parce qu'elle éta à la tête enfin en tout cas une des porte-parole du collectif pour les services publics et face à l'extrême droite chers amis chers camarades la question des services publics c'est une clé notamment pour répondre à l'égalité entre les territoires le ressentiment le ressentiment il il a une coloration sociale très forte mais il a aussi une coloration territoriale et si on veut gagner il faut qu'on soit fort dans les cœurs de métropole et dans les quartiers populaires dans les agglomérations mais il faut aussi qu'on soit fort dans les villages dans les sous-préfectures et dans les zones rurales et nous pouvons infin faire mieux sur ces sujets j'en suis absolument convaincu et la question des services publics elle est fédératrice voilà je vous ai dit un peu ce que j'avais sur le cœur sur l'Union parce que je crois qu'il faut pas se dire voilà on a fait ce qu'on avait à faire on a quand même réussi à avoir une colalition en tête et maintenant c'est terminé le plus dur est devant nous et notre responsabilité elle est immense parce que la colère dans le pays elle va être très grande très grande devant ce coup de force les Français voient ce qui se passe ils voient très très bien ce qu'il passe et je crois qu'ils sont capables de se mobiliser et de venir avec nous parce que l'année va être très tendue elle va être inattendue et nous devons être prêt à chaque instant à prendre la nos responsabilités et à saisir toutes les opportunités pour y arriver pas simplement dans l'attente de la prochaine dissolution toutes les étapes si le prochain gouvernement n'y arrive pas et que nous le mettons à bas nous devons être prêts à gouverner dans un an s'il y a une diss solution nous devons être au rendez-vous pour les municipales nous devons être au rendez-vous pour la présidentielle nous devrons être au rendez-vous vous donc il y a toute une séquence longue qui s'ouvre jusqu'à la victoire et je crois que nous devons faire le serment ici de rester soudé déterminé et comme le disait Simone de beauauvoir la fatalité triomphe dès que l'on croit en elle et bien faisons le sermenton de ne pas croire à la fatalité et de déjouer tous les pronostics macronistes et enfin de s'unir durablement jusqu'à la victoire merci à vous