2 août 2024 roman diko décroche la médaille de bronze olympique 20 jours plus tard changement d'ambiance elle apparaît en pleur sur ses réseaux sociaux j'aiessé mes larmes mais ça fait je pense 30 minutes que je pleure dans ma voiture je viens de me prendre une claque de roman tues pas championne olympique tu as échoué c'est horrible la judoka est l'une des rares athlètes encore en carrière a exprimé publiquement ce qu'elle appelle ce blues d'après Jeux Olympiques son est né dans la discipline Émilie Andeol championne olympique en 2016 nous a confié l'avoir vécu également pour les athlètes ce petit blous dépression après les Jeux c'est normal on s'entraîne pendant 4 8 ans même voir plus pour aller chercher cette médaille olympique quand ça s'arrête c'est wouh la chute elle est intense ce sentiment souvent caché par les sportifs elles sont loin d'être laissa le vivre j'ai l'impression que à ce momentl j'ai raté ma [Musique] vie Rio 12 août 2016 ilol est champion olympique W VI les émotions int je me suis mais oui toi tu arrivé à à obtenir ce GR une médaille d'or qui a pourtant un revers qu'Émilie Andeol découvre lorsqu'elle rentre chez elle ça a été compliqué pour moi parce queta là mais qu'est-ce que je peux aller chercher plus quand on est athlète de haut niveau on nous conditionne à avoir tout le temps des objectifs et quand du jour au lendemain on a plus et ben waouh et là on se dit wou qu'est-ce qu'on fait qui on est où on va quoi où on va et ça c'est ça c'est le pire cette situation n'est pas rare chez les athlètes de haut niveau après une compétition pour à ses très haut niveau de compétition c'est un travail très long qui nécessite un investissement très important sur le plan physique psychologique sur le plan social aussi c'est comme si ils étaient sous pression un ballon sous pression et une fois que c'est fini bah la pression chute et il n'est pas rare de voir un mécanisme qu'on appelle en anglais resource deession c'est-à-dire l'épuisement des ressources c'est un épuisement émotionnel c'est un épuisement physique c'est une perte de sens parce que on a tout investi dans dans dans ce projetlà cet état d'épuisement peut-être d'autant plus intense lorsque le sportif vit un échec qu'il se blaisse qu'il n'a pas de médaille ou qu'il n'a pas celle qu'il espérait selon les travaux de ce professeur en psychologie du sport 6 sportifs sur 10 peuvent vivre des expériences traumatiques liées à l'échec lors de compétition cela peut aller d'un effondrement émotionnel d'une baisse de niveau de performance jusqu'à des états dépressifs ou de stress post traumatique c'est notamment lié à une chose la préparation des sportifs basée sur la performance performance performance performance performance faut savoir qu'on athlète on nous met tout pour pas qu'on limite qu'on pense qu'on s'éparpie et qu'on soit focus que sur l'objectif premier qui est d'aller chercher des médailles et que c'est vrai qu'on occul C partie échec on croit que pour plus gagner il faut se former à gagner alors qu'en fait quand on a plus peur de l'échec et ben on peut se libérer de ce que l'on de ce que l'on cherche à faire et donc du coup on peut s'engager totalement dans ce que l'on fait donc travailler sur l'échec c'est gagner mais travailler sur l'échec c'est travailler sur la durabilité du sportif en France le code du sport impose au sportifs de haut niveau un bilan psychologique tous les ans visant à dépister des difficultés pouvant être liées à la pratique intensive du sport pour un suivi plus régulier sur la santé mentale et le bien-être des sportifs cela dépend de la volonté de chaque athlète entraîneur club ou fédérra cela devrait pourtant être systématisé estime ce psychologue du sport donc je pense qu'aujourd'hui il faudrait que tous les sportifs quand il rentre dans une académie dans un centre de formation dans un Pespoir devrait accéder à un programme de développement sur le plan psychologique parce que souvent ce qu'on ce qu'on repère c'est que les psychologues ou les préparates mentaux sont appelés pour éteindre les incendies c'est déjà un peu tard les staff sportif doivent être un peu vigilant et s'assurer que le travail qui est fait sur le plan mental soit un travail qui soitra vraiment dirigé vers la santé mentale des sportifs et pas seulement que sur la Gaille petit à petit les choses évoluent sur la question de la santé mentale dans le sport de plus en plus d'athlètes parlent et ouvrent la discussion c'est dans ce sens qu'Émilie Andeol a publié un post sur Instagram pour évoquer le blues d'après Jeux Olympiques je veux que la parole se libère pour que ça soit naturel ce après on le vit tous à différents degrés mais on le vit tous c'est normal et de pas avoir honte donc maintenant il faut que que cette partie là soit bien pris en compte en considération et c'est ce qui manque maintenant