Cyril Féraud & Théo Curin changent les règles du jeu - C à Vous - 12/09/2024

Published: Sep 11, 2024 Duration: 00:59:06 Category: Entertainment

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et que tu ne donnes rien... C'est indispensable. ... - A.-E.Lemoine: Nous sommes avec vous jusqu'à 21h. Emilie est à côté de notre cheffe J.Ju. - E.Tran Nguyen: On va peut-être manger avec des baguettes. Je vais devoir faire des raviolis. - J.Ju: J'ai fait une recette qui s'appelle mandu gangjeong. C'est un produit typique coréen facile à réaliser. - E.Tran Nguyen: Ca m'étonnerait. - J.Ju: C'est parti. Il y a plusieurs raviolis à la viande, aux légumes. - E.Tran Nguyen: C'est de la feuille de riz? - J.Ju: Ce sont des pâtes, du vermicelle aux légumes. - E.Tran Nguyen: Qu'est-ce que je fais? - J.Ju: Vous allez dresser quelques morceaux. Mettez de la salade. - A.-E.Lemoine: Parfait. - E.Tran Nguyen: Et je vais mettre des magrets avec des cacahuètes. - J.Ju: Très sirupeux, avec un goût sucré et épicé. - E.Tran Nguyen: Ca va être délicieux, Babeth. - A.-E.Lemoine: J'en suis sûre. C'est un enfant de la télévision qui a toujours rêvé de faire le métier qu'il exerce aujourd'hui, au point de couper le son de la télévision quand il était petit pour présenter à la place de l'animateur. Depuis, il est devenu l'un des 10 présentateurs préférés des Français. Il présente "Tout le monde veut prendre sa place". - C.Féraud: C'est parti. Quel plaisir de jouer avec vous chaque jour à l'heure du déjeuner. Bonjour! Salut, les amis! Avant de commencer, un gros coeur pour Jarry, que j'embrasse très fort et que je remercie de m'avoir confié les rênes de ce beau bébé. Nouveau décor magnifique. Et une très grande championne, applaudissements pour Isabelle. Ravi de vous rencontrer. Enchanté. Isabelle, je vous ai vue à la télé. - Moi aussi, je vous ai vu à la télé. - A.-E.Lemoine: C.Féraud succède à Jarry qui avait pris la relève de L.Boccolini et de Nagui. Lui aussi rêvait de devenir animateur. - T.Curin: Je suis T.Curin. Je fais ma rentrée sur France 3 dans "Slam". Je suis honoré de prendre la suite de C.Féraud, qui a lui-même fait sa rentrée sur France 2 dans "Tout le monde veut prendre sa place". Il m'a laissé un plateau nickel. Tout est propre, la loge... Merci, Cyril. On t'embrasse. On espère que tout va bien de ton côté. Ce jeu vous appartient. Je suis hyper heureux de pouvoir m'amuser avec vous tous les jours. Merci de votre confiance. - A.-E.Lemoine: T.Curin et C.Féraud sont ce soir nos invités. ... Salut, Cyril. Je fais le ménage, mon plateau est moins propre que le vôtre. Salut, Théo. Bienvenue à tous les deux. On est ravis de vous avoir. L'un succède à l'autre. Théo est désormais à la tête du jeu que vous avez adoré animer pendant 16 ans. Il y a quelque chose de plus profond qui vous lie, l'amour de la télévision, du jeu, du divertissement. Quand vous étiez enfant, vous vous mettiez dans la peau d'un animateur. - C.Féraud: C'est vrai. C'est "Fort Boyard" qui m'a donné envie de faire la télé. J'ai dit à mes parents que je voulais faire animateur quand j'étais petit. Je coupais le son. Je présentais. Je rappelais les règles... Du coup, quand j'ai passé le casting de "Slam" il y a 16 ans, je me suis senti comme dans le salon de mes parents. J'avais déjà animé des milliers d'émissions. J'avais des heures de vol alors que je n'avais jamais présenté une vraie émission. - A.-E.Lemoine: C'est fou! Moi, petite, je disais que j'aurais un César un jour. Ce n'est pas arrivé. Théo, c'était aussi votre rêve d'enfant de devenir animateur télé. Vous ne pensiez pas que ça allait arriver si vite. - T.Curin: C'est vrai. Je ne me suis pas entraîné dans ma chambre quand j'étais petit. En revanche, quand j'ai su que j'allais passer pilote pour "Slam", je me suis entraîné dans mon salon tout seul pour lancer l'émission en imaginant que la caméra était représentée par mon cactus, et les candidats, c'était les chaises. - A.-E.Lemoine: Vous avez trouvé qu'il était bluffant, Théo, à la présentation de "Slam". Vous n'étiez pas présent à la présentation de Théo, mais vous l'avez appelé. - C.Féraud: 16 ans d'émissions quotidiennes, c'est une énorme page. C'est 5400 épisodes que j'ai présentés. C'est une énorme page de ma vie qui s'est tournée. Ma façon de partir, en étant heureux, c'était de me dire que j'allais participer et aider mes potes au casting, à prendre ma place. J'ai participé à cette journée de casting où il y avait 10 personnes. J'étais à l'oreillette. Théo est arrivé quelques jours après. Je n'étais pas là. Il y a de belles histoires à la télé. C'est assez rare. Je pense que notre rencontre, le passage de témoin, c'est une belle histoire. - T.Curin: C'est vrai. J'ai été tout de suite rassuré par Cyril. J'avais peur parce que je n'avais pas envie qu'il y ait une certaine rivalité entre nous. Il le dit, "Slam" est son bébé. Il a grandi avec. Il l'a fait grandir. J'ai tout de suite été rassuré par son premier coup de fil avant le pilote, et même après. On a gardé le contact. Quand il a su que c'était moi, il était fier. - C.Féraud: Oui. - A.-E.Lemoine: Cyril recevait des guests, des personnalités, dans l'émission. Ca fait 2 ans qu'on adore cette image, celle de Mohamed ou de B.Chameroy, candidats de Cyril. - B.Chameroy: Je n'en ai aucune idée. - C.Féraud: C'est vrai? Pas d'idée? - B.Chameroy: Non. - C.Féraud: Le slam est perdu. Marine? - Antimite. - M.Bouhafsi: Le 3, lynx. Le 4, ocelot. - C.Féraud: Qu'est-ce que t'as dit? Oui! - A.-E.Lemoine: Vous allez accueillir des personnalités? - T.Curin: Je ne sais pas. Ce n'est pas encore prévu. Evidemment qu'on a envie de continuer pour faire des émissions un peu spéciales. J'essaie de gérer la mécanique avec les candidats comme le faisait Cyril tous les jours. On va petit à petit prendre la main. - C.Féraud: Il le fait très bien. - A.-E.Lemoine: Vous avez dit adieu à "Slam". Il n'était pas question de partir sur France 2 sans vos vaches. C'est quoi, cette histoire? - C.Féraud: Sur "Slam", on a mis en place une opération caritative pour des enfants hospitalisés qui étaient atteints de cancers. Toute l'année, on cumulait des vaches pour avoir une montagne de peluches. En partant de "Slam", je me suis dit qu'il n'était pas question qu'on arrête cette opération qui est exceptionnelle. Les candidats continuent à m'en apporter. Quand vous voyez le sourire des enfants en chimiothérapie, ça me retourne à chaque fois le bide d'aller les voir. Ils sont fiers d'avoir une vache qui est passée à la télé. - A.-E.Lemoine: Il y a un nouveau décor, des règles modifiées. Et un générique remasterisé. ... *-C.Féraud: Tout le monde veut prendre sa place! - A.-E.Lemoine: C'est vous qui chantez. - C.Féraud: Oui. A l'époque, je chantais aussi le générique de "Slam". Depuis des années, quand je regardais cette émission, le thème n'avait jamais changé. Je disais toujours "Tout le monde veut prendre sa place"... Je me suis dit qu'il fallait le mettre dans le générique. Ca reste en tête. On fait 6 émissions par jour et ça marche très bien sur les jingles. Je suis très fier de ce décor. Ce n'est pas toujours évident, quand vous arrivez dans une aventure, d'imprimer votre patte. J'ai dit à Théo de mettre son humour dès le début. Il est arrivé en faisant du Théo et pas du Cyril. - E.Tran Nguyen: Cyril, vous êtes animateur multicartes, un pilier de France Télévisions. "Tout le monde veut prendre sa place", "Le Quiz des champions", "La Carte aux trésors"... - C.Féraud: C'est moi qui ai fait tout ça? - E.Tran Nguyen: Une liste olympique. - C.Féraud: Tout cela n'est pas arrivé du jour au lendemain. - L.Luyat: Cyril est mon meilleur ami. Je l'ai connu depuis 16 ans. J'ai vu son ascension qui s'explique par son talent et par sa capacité de travail. C'est quelqu'un qui est capable de tourner un prime jusqu'à minuit et enchaîner sur le visionnage d'une émission, changer des plans... C'est quelqu'un qui voit tout dans les moindres détails. Ca m'impressionne. Il veut atteindre la perfection. Cyril, continue comme ça. N'oublie pas, je sais que tu as un petit bout de chou adorable, qui a besoin de ton temps et de son papa. Je vous embrasse. - E.Tran Nguyen: Il parle bien sûr de votre petit Tim, qui est arrivé il n'y a pas longtemps, et dont Laurent est le parrain. Vous venez de devenir papa. Vous avez partagé cela sur les réseaux sociaux. - C.Féraud: Je n'ai pas hésité à en parler. Pour le coup, je ne parle jamais de ma vie privée. Non pas que je cache un truc dont j'ai honte ou quoi que ce soit, mais c'est que je tiens à ma tranquillité, à mon jardin secret. Je n'ai jamais dérogé à cette règle. En revanche, l'arrivée de mon fils, on ne peut pas la cacher. Les téléspectateurs qui m'ont vu grandir avec "Slam", ils m'ont vu mûrir, ont partagé mes succès professionnels, mes échecs, des drames également. J'ai perdu mon papa. J'ai reçu énormément de courriers quand c'est arrivé. L'arrivée de mon fils, j'avais envie de la partager. - A.-E.Lemoine: Il est aussi avec vous en loge? - C.Féraud: J'ai aménagé un coin de la loge pour qu'il puisse venir, pas tous les jours mais le plus possible, pour lui donner le biberon entre 2 émissions. Pendant la pause déjeuner, je fais une petite sieste avec mon fils dans mes bras. Je ne veux pas louper quoi que ce soit. - A.-E.Lemoine: Profitez-en, les miens ne viennent jamais sur le plateau. - C.Féraud: Ils sont trop grands. - M.Bouhafsi: Théo, certains ne connaissent pas votre histoire. Petit, vous avez une méningite foudroyante. Vous devez être amputé. On oublie trop souvent l'athlète hors normes. Médaillé d'argent aux championnats d'Europe en natation, Jeux paralympiques en 2016 à Rio, seulement à 16 ans. Voici une image incroyable, votre cri sur la place de la Concorde. Applaudissements. - T.Curin: Welcome to Paris! - M.Bouhafsi: Cette image est magique. On a suivi ensemble la cérémonie avec Babeth. On a crié avec vous. Vous dites qu'on a vécu les plus grands Jeux paralympiques de l'histoire. Maintenant, on voit l'égalité entre les Jeux olympiques et les Jeux paralympiques. - T.Curin: On a longtemps parlé des Jeux olympiques de Londres. C'était un exemple pour les pays hôtes. On a vraiment mis en avant les athlètes paralympiques, dans le métro, les rues... A Rio, il n'y a pas eu le même engouement. A Tokyo, les conditions n'étaient pas évidentes. Paris, c'était un sacré challenge pour nous. J'ai participé à plein de compétitions nationales en France, et il n'y avait personne dans les gradins. J'avais très peur que ces Jeux paralympiques fassent pschitt. En fait, quand je suis rentré sur cette place de la Concorde et que je l'ai vue complètement pleine, je me suis dit que ça allait marcher. - A.-E.Lemoine: La victoire des Jeux paralympiques à votre arrivée sur France 3, c'est un sacré message. - T.Curin: Un sacré début d'année. Ca fait beaucoup. Je suis un peu ému de tout ce qui m'arrive. Je suis reconnaissant, car je sais qu'on est nombreux et nombreuses à avoir des rêves. Parfois, on a du mal à les réaliser. Moi, aujourd'hui, la vie me sourit. J'en suis reconnaissant. Il y a beaucoup de travail derrière. Je ne l'oublie pas. C'est un kif énorme. Vous ne pouvez pas imaginer comme je suis fier d'aller sur le plateau d'enregistrement, d'avoir des messages de Cyril, qui m'accompagne dans ces débuts. C'est une fierté. Même si c'était un rêve de gamin, je ne pouvais pas l'imaginer. - A.-E.Lemoine: On vous garde jusqu'à 21h. - C.Féraud: On est venus pour manger. - A.-E.Lemoine: Vous êtes dans un meilleur état que la dernière fois. Vous étiez parti, je ne sais plus pourquoi. Là, on est bien organisés. C'est L'OEil de Pierre. - P.Lescure: Il y a plein de raisons d'aller voir "Tatami". Ca parle de géopolitique et de l'histoire d'athlètes qui se retrouvent apatrides dès lors qu'ils ne suivent pas les injections de leur pays. Ca vous parle. Vous avez vu le bateau de la Grèce, puis celui des réfugiés avec à bord 37 athlètes, sans drapeau, bannis parce qu'ils ont préféré fuir. Et puis il y a eu un Algérien en judo disqualifié car il a plus ou moins refusé de combattre contre un Israélien. C'est un peu l'histoire du film. Une judokate brillante et déterminée. Son mari en Iran la soutient. Les matchs s'enchaînent en noir et blanc. On la suit comme autant d'étapes de bras de fer politiques. Sa coach vient lui donner des ordres de Téhéran. - A l'école, on nous apprend qu'Israël n'existe pas. On n'a pas le droit de rencontrer des Israéliens. Il y a un conflit entre ces 2 systèmes. Comme toujours, c'est le peuple qui est en otage. ... - P.Lescure: Ce film est fort, gonflé, brillant. Il s'impose à vos yeux, à vos réflexions, à votre coeur. Zar Amir Ebrahimi le coréalise avec Guy Nattiv, réalisateur israélien. "Quel que soit votre âge, vous direz qu'on est bien loin du droit d'ingérence lancé dans les années 80, la possibilité théorique pour des pays intervient-elle dans un autre quand il fait n'importe quoi aux yeux d'Occidentaux." C'est vrai que le droit d'ingérence, c'est quasiment un voeu pieux: la symbolique du bateau des réfugiés est un acte magnifique. Ca donne l'espoir que le cinéma devrait peut-être songer à tout cela. - Z.Amir Ebrahimi: Je fais partie des membres de l'Académie des Oscars. Je ne suis pas iranienne. Le gouvernement iranien, ce n'est pas mon travail. Je fais partie de nulle part. J'aimerais bien être dans une famille. Je pense que les athlètes réfugiés ont cette chance de retrouver cette Fédération qui leur a donné cette possibilité. - P.Lescure: Allez voir ce film. C'est un ippon politique et cinématographique. - A.-E.Lemoine: Merci. Des téléspectateurs suivent à la lettre vos conseils. Tout de suite, le bonus de Lorrain. Pardon, ce n'est pas trop poli. On parle du nouvel album de T.Dutronc qui sort demain et qui a une résonance particulière. - L.Sénéchal: C'est le 1er album original de Thomas Dutronc, et c'est son 1er album depuis la mort de sa maman. Voici ce qu'il a publié sur Instagram. Il parle de sa coupe au bol, de son cartable dans le dos. ... On pense à F.Hardy, surtout quand on voit la pochette de cet album. Il n'est jamais trop tard. Ca rappelle, avec le contre-jour, le "Si je m'en vais" de F.Hardy, en 1972. On y voit aussi des liens avec la maman de T.Dutronc. - Françoise aurait été heureuse de se dire que c'est l'album de Thomas, pas l'album du "fils de". Ca a déjà été le cas. Le 1er album était un album manouche. Il se libérait complètement de l'influence de ses parents. Là, ses parents sont là comme 2 anges bienveillants. Françoise aimait beaucoup les mélodies. Il y a beaucoup de mélodies dans cet album. Elle avait un tropisme, une obsession presque pathologique sur la mélodie. Une chanson ne pouvait être bonne qu'avec une mélodie forte. Là, les mélodies sont fortes. - A.-E.Lemoine: Bonsoir, cher Thomas. Ca faisait 9 ans qu'on l'attendait, cet album. Il est difficile d'en parler sans penser à J.Dutronc et à F.Hardy. Je peux comprendre votre frustration d'être si souvent ramené à la disparition douloureuse de votre mère. Pourtant, cet album, cette pochette, ce titre, "Il n'est jamais trop tard", ont évidemment une résonance particulière aujourd'hui. C'est le seul album que votre mère n'a pas pu écouter. - T.Dutronc: Vous avez tout dit. Je suis toujours content de parler de mes parents. Parfois, je me suis un peu trop livré. Je n'avais pas l'impression... J'ai été un peu sincère. Je racontais ce qui m'était arrivé à quelques journalistes. Après, ce sont les sites Internet qui reprennent des phrases et ça fait putassier, putaclics. Je n'ai jamais voulu être people. - A.-E.Lemoine: Vous ne vouliez pas alimenter la machine. - T.Dutronc: Je veux parler de ma guitare, de mes paroles, de ma musique. - A.-E.Lemoine: Il faut faire la liste des "P'tits Bonheurs". C'est le titre que vous allez interpréter. C'est quoi, les petits bonheurs? - T.Dutronc: Il y a toute la liste dans la chanson. - A.-E.Lemoine: "Chanter des conneries dans les bouchons", vous le faites souvent. - T.Dutronc: De moins en moins, je produis plus. - A.-E.Lemoine: Un peu de musique, un peu de guitare, ça fait toujours du bien. - T.Dutronc: Oui. On est à une époque où il y a beaucoup de violence, d'antagonismes. On est des résistants, un peu, des Gaulois qui essayons de garder notre bonne humeur, un plaisir de faire de la musique et de partager des mélodies. - A.-E.Lemoine: Justement, les mélodies, Didier en parlait bien. Votre maman les aimait beaucoup. Vous avez fait beaucoup de musiques avec elle. Des chansons à vous, de votre père. Il n'est jamais trop tard pour se dire qu'on s'aime. - T.Dutronc: Je ne sais pas trop quoi dire à ça. Evidemment, j'ai l'influence de mes 2 parents qui ont été très importants pour moi. J'ai entendu toutes leurs musiques pendant mon enfance, comme celles de M.Berger... Et j'ai écouté du Hendrix, du rap, du Motown... Après, j'ai écouté du Brassens. J'espère qu'il y a un peu de tout ça, toutes mes passions, dans ce disque. C'est un album très pop. - P.Lescure: C'est incroyable, le mouvement. - T.Dutronc: C'est un peu l'influence de ma mère. Quand j'étais petit, de 4 à 10 ans, elle me faisait écouter toutes les musiques des années 70, début 80. Il y avait beaucoup d'accords assez riches. C'est ce qui rejoint un peu le jazz, les belles harmonies. Ca me plaît. D'ailleurs, il n'y a pas tellement de belles harmonies. Ce sont des chansons simples. Mais il y a quelques belles guitares qui enrichissent, mais pas partout. Pour moi, c'est un album qu'on a essayé de faire dans la générosité, le plaisir, et même si ça parle d'amour, il n'y a pas que de la joie et de la déconnade. Il y a un peu de profondeur, j'espère. Il y a même des chansons plus dures qui racontent des ruptures, des amours, des besoins d'indépendance. On les a fait avec beaucoup de plaisir. Je les ai faites, pour la plupart, avec mon camarade David Chiron. - E.Tran Nguyen: Vous avez été très touché par toutes les démonstrations d'amour reçues après la mort de votre mère, en France et dans le monde entier. Et parmi elles, il y avait celle de M. - M.Chedid: Françoise a toujours eu de la bienveillance avec moi. C'était une maman extraordinaire, impressionnante par son charisme. C'est quelqu'un de très entier. Evidemment, ça bouleverse profondément. J'ai une pensée pour Thomas. Elle part comme elle est arrivée sur Terre. Elle est d'une élégance absolue. ... - E.Tran Nguyen: Ce qui vous a le plus ému, c'est qu'elle n'avait pas cherché cette reconnaissance. - T.Dutronc: Il y a eu un retentissement à l'international. Elle était dans "Rolling Stone", dans ce classement. C'était une fierté. Elle n'avait pas envie de commenter. Elle m'avait dit quand même que ça la touchait. Elle n'avait pas envie de frimer. Ce n'était pas son but. Je ne sais pas quoi vous dire. Elle me manque beaucoup. Je ne suis pas le premier et le dernier fils qui aura perdu sa maman. Malgré tout, mon disque est joyeux. - A.-E.Lemoine: Il l'est et il est très réussi. - P.Lescure: Il est joyeux. On vous a connu tellement manouche depuis 17 ans. Mais là, il y a tellement de pop. La beauté de la pop, c'est qu'on peut dire des choses tristes et en même temps, la musique apporte de la gaieté, du bonheur. C'est pratiquement dans tous les titres. Dans le titre "Marie-Lou"... - T.Dutronc: Elle m'a délaissé et pourtant, moi, je l'aime. Il y a Elise qui va à l'église. Et puis Claire, qui n'est pas très claire. - P.Lescure: Forcément, il y a un clin d'oeil à celui-là. - T.Dutronc: Il y a une phrase qui m'est apparue: "Je suis maboule de cristal." C'est une des chansons que j'ai faites à la fin du disque. Il y a des chansons plus sincères. Je me suis dit qu'une ou deux chansons plus légères, ça ferait du bien. C'était un peu des récrés d'écrire des textes marrants et simples. - P.Lescure: On ne peut pas ne pas penser à une autre chanson. ... - J.Dutronc: J'aime les filles de chez Castel, j'aime les filles de chez Régine, j'aime les filles qu'on voit dans "Elle", j'aime les filles des magazines. - T.Dutronc: C'est une chanson à listes, oui. Il n'y a pas trop de jeux de mots. Il y en a d'autres dans d'autres chansons. - A.-E.Lemoine: Avec les listes, on peut faire des courses et parfois des chansons. Il y a la liste des "P'tits bonheurs". C'est celle que vous nous chanterez tout à l'heure avec vos musiciens. Merci d'avoir accepté de vous livrer un peu. On l'a fait car on était heureux de pouvoir évoquer son souvenir ce soir. C'est l'heure du PVPP de M.Bouhafsi. On commence avec l'image du jour. - M.Bouhafsi: Ca va résonner en vous, Thomas. Pourquoi Bon Jovi, la légende du rock, est devenu un héros? Réponse dans 11 secondes exactement. ... Ces images ont été capturées sur le tournage de son nouveau clip. C'était mardi soir sur un pont à Nashville. Pendant ce tournage, on a frôlé le drame. Au même moment, une femme désespérée enjambe la rambarde pour tenter de mettre fin à ses jours. Bon Jovi arrête tout pour se diriger vers elle et pour parler avec elle. Là, il la sauve. Il arrive à la convaincre de revenir. On savait déjà que c'était un bel homme, un grand acteur, un grand sportif et un philanthrope... C'est un vrai surhomme. Il a refusé toutes les demandes d'interviews pour parler de cette femme. C'est l'élégance. - A.-E.Lemoine: Lui non plus, il ne veut pas nourrir les putaclics. Je ne sais même pas si nos téléspectateurs... C'est quand il y a des titres racoleurs et que vous avez envie de cliquer, alors que le papier dit l'inverse du titre. Je le dis toujours à mes parents, d'arrêter de cliquer là-dessus. - M.Bouhafsi: Les Français sont-ils prêts pour les Jeux de Los Angeles en 2028? Pas sûr du tout. Depuis ce matin, dans le métro parisien, les stations ont été rebaptisées des noms de grandes villes de Californie en prévision des Jeux de 2028 à Los Angeles. Saint-Michel est devenu Santa Monica. Malesherbes, Malibu. Il nous reste 4 ans pour améliorer notre anglais. Ce n'est pas gagné. - Quelques mots en anglais? - Why not. - Yes... - Rien du tout. - Même pas un petit mot en anglais? - Non. - Vous pensez quoi des transports parisiens? - C'est de la merde. - A.-E.Lemoine: C'est sûr que ce n'est pas Malibu. - M.Bouhafsi: Et en géographie, ça donne quoi? - Vous pouvez me placer la ville sur la carte des Etats-Unis? - Là? Je ne sais pas... - C'est ton dernier choix? - Oui. - C'est raté. - Hollywood, ça doit être là? - Raté. - Hollywood? Je ne sais pas. Je suis nulle. - Je ne sais plus où c'est. - Tentez votre chance. - C'est là? Je ne suis pas très bon en géo. - Quelque part dans l'Etat de la Floride? - C'est raté. - Par ici. - Aucune hésitation. - Facile! - M.Bouhafsi: Bravo. La classe. - T.Dutronc: On se moquait des Américains qui ne savaient pas situer les pays d'Europe... - M.Bouhafsi: Exactement. Ca nous a donné envie... Après cette vidéo sur les réseaux sociaux, personne ne savait placer la France... Il nous reste 4 ans pour apprendre l'anglais et pour apprendre où est placé Hollywood. Ca nous laisse du temps. - A.-E.Lemoine: Vous nous présentez tous les jours un ou une inconnue qui a retenu votre attention. - M.Bouhafsi: Est-ce qu'on peut être influenceuse quand on est née l'année des Jeux de Paris? - A.-E.Lemoine: Est-ce qu'on peut être une senior influenceuse? - M.Bouhafsi: Oui, quand on est née en 1924. Cette femme a bientôt 100 ans. Elle en a plus de 1 million grâce à la complicité de sa petite-fille. Je vous emmène passer une journée avec les 2. C'est magnifique. - BONJOUR! - On espère que vous allez bien. J'ai 21 ans. Je m'appelle Mélissa. Je suis l'arrière-petite-fille de cette charmante demoiselle. - Je me présente... - Tu dis que tu t'appelles Fernande et que tu n'es pas une demoiselle, mais que tu as 100 ans. - Je m'appelle Fernande et je vais avoir 100 ans. - Quand je pense à Fernande, je bande... Mais quand je pense à Lulu, là... Je ne bande plus. - Tu te sens bien, Mamie? - Oui, ma caille! - Prête pour le shooting photo? Tu es trop belle. - Toi aussi. - Regarde-moi, Mamie. Coucou! Qu'est-ce qu'on va cuisiner? - Une frangipane. J'espère que vous me trouverez belle. ... Rires. - M.Bouhafsi: C'est génial. Je l'adore. J'adore les 2. Vous pouvez suivre leur vie sur les réseaux sociaux. 1 million de followers. Le mois prochain, elle aura 100 ans, Fernande. Elle aura en cadeau sa robe de mariée. Elle n'a jamais pu en porter. Ses petits-enfants et ses enfants vont lui en offrir une. - C.Féraud: C'est extraordinaire, le bien qu'elle crée. - A.-E.Lemoine: Ca fait penser à Poupette dans "La Boum". L'arrière arrière-grand-mère du personnage de S.Marceau! Dans un instant, T.Dutronc et ses musiciens. Et L.Romejko, qui nous parlera de P.Laffont. Il y a une émission hommage demain soir sur France 3. C'était quelqu'un qui vous a donné envie de faire de la télévision. On en parle tout de suite après Jibé et Lucien en coulisses. *-Sara pour Jibé. - Oui, Jibé? *-Tu veux un petit café, Sara? - Non, merci. *-OK, no souci. Ciao. *-Sara pour Lucien? Sara pour Lucien. - Lucien, c'est une urgence? *-Euh, non, je ne crois pas. C'est pour ça que je demande par intercom, pour ne pas te déranger. - Les garçons, on va se dire que l'intercom, c'est que pour les trucs utiles ou urgents. Sinon on se parle toute la journée et c'est insupportable. OK? *-OK. - Lucien, tu voulais me dire quoi? *-J'ai fini de mettre en page les fiches de Babeth. - Quoi? Ca, c'est très urgent! Elle doit les relire. Tu les imprimes et tu me préviens. *-Bien reçu. Roger! Sara pour Lucien. - C'est bon? *-Non, mais Jibé a une question. Je te le passe. *Fracas. *-Pousse-toi! Sara pour Jibé. - Quoi? *-Tu sais, les fiches, la police... J'ai fait une école de graphisme. J'ai eu l'impression que Babeth, préférerait, vu sa personnalité, un empattement large, mais je recommmande une police... - Stop! Arrêtez de me déranger toutes les 2 secondes. J'ai du travail. - Tu es venue juste pour nous dire ça? Tu aurais pu le dire par l'intercom. *-SARA POUR JIBE ET LUCIEN. *-On voulait te dire... *-On est désolés. On ne te dérangera plus. *-Et on t'aime beaucoup. Pardon. - Ils sont mignons, quand même. - A.-E.Lemoine: Théo, Cyril, bienvenue à la table de "C à vous", autour des ravioles que nous a préparées J.Ju, la cheffe du restaurant Octave à Paris, dans le XVIe. Thomas a pris place sur la scène de "C à vous" pour nous interpréter "Les P'tits Bonheurs", un titre extrait de son 6e album, "Il n'est jamais trop tard", disponible dès demain. C'est à vous. ... ... - T.Dutronc: Chercher des formes dans les nuages ou la mer dans les coquillages, ne plus penser au lendemain, se balader sur les chemins, peindre en couleur des nuits blanches, prendre la vague sur sa planche, Un mot d'amour sur le frigo... Si c'était ça, le bonheur, juste un instant, un coup de coeur. Il y a tant de larmes, tant de malheurs. Laisse pas passer les p'tits bonheurs. Ouvrir un bon saint-émilion, chanter des conneries dans les bouchons, avoir son chat sur les genoux, les étoiles filantes au mois d'août... Allumer le feu de cheminée, offrir un livre qu'on a aimé, main dans la main se promener et puis, t'embrasser sur le nez. Enfin, revoir le printemps et lui offrir un bouquet de fleurs. Enfin, laisser le temps au temps, chercher midi à 14 heures. Si c'était ça, le bonheur, juste un instant, un coup de coeur. Il y a tant de larmes, tant de malheurs. Laisse pas passer les p'tits bonheurs. ... Une petite bulle vite envolée, cheveux au vent, baiser volé... Au fond, la vie, ce n'est que ça, trois petits tours et puis s'en va. - A.-E.Lemoine: T.Dutronc! "Les P'tits Bonheurs"! Extrait de "Il n'est jamais trop tard". Dès demain, il ne sera pas trop tard. L'album sera disponible. Je rappelle que vous serez en tournée à partir de février 2025 et à L'Olympia le 15 mai 2025. Impossible ce soir, alors qu'on reçoit 2 animateurs de jeu, de ne pas évoquer la mémoire d'une figure emblématique de ce genre télévisuel avec "Des chiffres et des lettres", "Fort Boyard" ou encore "Pyramide"... Il a rassemblé des familles entières devant le petit écran alors qu'il était persuadé que sa disparition allait paraître inaperçue. - Quel rêve vous n'avez toujours pas réalisé? - Celui de ne pas vieillir. - Qu'aimeriez-vous qu'on dise de vous à votre mort? - Sûrement rien. Personne ne parlera de moi quand je serai mort. - Et vos proches? - "C'était un garçon sympathique". - A.-E.Lemoine: Salut, L.Romejko. P.Laffont a disparu le 7 août dernier. A la base, ça devait être une émission pour célébrer les 50 ans d'existence de "Des chiffres et des lettres", qui s'arrêtait, et qui devait partir en grande pompe. La vie en a décidé autrement. - L.Romejko: Avec Patrice, on ne voulait pas partir comme ça après 52 ans d'émission. On voulait mettre un point final à ce programme. La chaîne nous a proposé de faire face à 21h sur France 3 et il est arrivé ce qui est arrivé. Patrice était bien entendu associé à cette émission, mais pas que. C'était "Fort Boyard"... La liste est longue. - A.-E.Lemoine: Pourtant, il n'était pas conscient de ce qu'il avait apporté à la télé. Il disait que sa mort passerait inaperçue. - L.Romejko: Ce qu'il a dit dans cette émission, il me le disait très souvent. Il se sous-estimait très souvent. Il n'avait pas vraiment conscience de ce qu'il avait apporté à la télévision, à notre métier. Il faut se replacer... A l'époque, c'était le début des années 70... Je pense que Patrice a été véritablement novateur. Il a apporté un ton nouveau dans l'animation. Cyril doit le penser aussi. - A.-E.Lemoine: Un peu de décalage... De l'espièglerie... - L.Romejko: Il le revendiquait. Il avait ce côté très dilettante et d'un seul coup, on avait des animateurs de jeu qui étaient très sérieux... - A.-E.Lemoine: Lui, il s'était fait installer un écran pour regarder Roland-Garros pendant "Des chiffres et des lettres". - L.Romejko: Entre autres. Pendant les phases de jeu, il était là... "Si je souris, on me dit que je me fous des candidats..." Il avait ce côté très dilettante. Le public avait beaucoup d'affection pour lui. Il ressemblait au public. - T.Dutronc: Il avait joué dans "Les gendarmes à Saint-Tropez". Il avait fait d'autres films? - A.-E.Lemoine: Il a tenté un peu la comédie. - L.Romejko: Effectivement, il y a eu "Le Gendarme de Saint-Tropez". - A.-E.Lemoine: Il jubilait quand en 7 lettres, avec un tirage, on ne trouvait qu'un gros mot. - Je n'en ai que 7. - Moi aussi. - Chiante. - La même chose. - C'est parfaitement bon. Peut-être pas recommandé... - A.-E.Lemoine: Il y a eu pire. - L.Romejko: Bien sûr. Là, c'est léger. - T.Dutronc: J'ai une anecdote hyper marrante. Je vais parler de mon père. Dans les années 60, il a été un des premiers à acheter un magnétoscope. Ses copains n'avaient jamais entendu parler de ça. Il enregistrait "Des chiffres et des lettres". Il mettait ça aux copains à l'heure et il trouvait tous les mots. - A.-E.Lemoine: C'est génial! - L.Romejko: C'est amusant. J'en parlais tout à l'heure. Je parlais de Jacques, que je connais un peu. Je trouvais qu'il y avait une ressemblance entre Patrice et Jacques. Il y a ce côté... Du talent, mais cool, très dilettante. C'était le point commun entre les 2, entre Jacques et Patrice. - M.Bouhafsi: 9 années de "Fort Boyard". La 1re était en 1990. Regardez son attitude, sa joie juste avant de démarrer la première. - La 1re fois que tu es venu ici, quelle impression tu as eue? - J'ai eu un choc insensé. C'était magique. Déjà, quand on m'a proposé l'émission, je m'étais dit que j'allais le faire pour l'aventure. L'aventure, elle est tous les jours. C'est une émission de télévision comme on n'en a jamais faite. Ca fait plaisir d'y participer mais presque plus parce que c'est le travail d'équipe, presque comme un film. Le rôle de présentateur est un rôle assez effacé par rapport à ce que je fais d'habitude. - M.Bouhafsi: Avec cette émission, il a inventé un jeu. - L.Romejko: En plus, il se faisait plaisir. Il avait toujours cette vocation d'être comédien. Avec ce rôle d'animateur de jeux télé, il avait ce rôle de comédien. Il tenait ce rôle. Là aussi, il a apporté un ton nouveau. Il était même parfois... On pouvait dire qu'il était un peu sadique avec les candidats. Certains candidats partaient en prison dans les douves, dans les oubliettes. - A.-E.Lemoine: Il aimait bien enfoncer le couteau dans la plaie. - L.Romejko: Il était content. C'était nouveau. - A.-E.Lemoine: Cyril, à 16 ans, vous étiez assistant chez "Fort Boyard". - C.Féraud: Patrice n'était plus là. C'était les 1res années d'O.Minne. Mais quand je regardais "Fort Boyard", ma vocation est venue avec P.Laffont. De la même façon, j'enregistrais "Pyramide" et je présentais à la place de Patrice. La 1re fois que j'ai rencontré Patrice, j'étais pétrifié. C'était le maître des jeux. Il a inventé un style... On est tous des enfants de P.Laffont. Dans sa façon de faire, c'est lui qui a animé le premier les jeux de façon tellement décontractée comme les téléspectateurs... Il a apporté le premier la comédie à "Fort Boyard". Il s'est permis d'être un peu méchant de temps en temps avec les candidats, d'avoir la barbe, ce manteau en cuir. Il aimait bien tacler les candidats. Je faisais partie du dernier "Fort Boyard" que Patrice a fait cet été. C'était impressionnant de le voir avec son regard d'enfant, retrouver la famille. Certains travaillent depuis 35 ans sur cette émission. Il était en pleine forme. On s'est marrés toute la journée. Il disait que ça le faisait chier, qu'il voulait rentrer, mais ça faisait partie de lui. - P.Lescure: Vous vous souvenez de votre saut à l'élastique à "Fort Boyard"? Lui, il avait fait le saut à l'élastique pour le Téléthon. - C'est un métier, il y a des hauts et des bas! - Attention, les jambes! Jambes! - P.Laffont: Arrêtez! C'est terrible. Je n'ai plus de coucougnettes. - P.Lescure: Il a le mot de la fin. - A.-E.Lemoine: Cette histoire est belle, pour votre complicité. - L.Romejko: Quand j'ai travaillé sur l'émission... Je me suis rappelé d'un truc... Il y a 30 ans, c'était déjà... - T.Dutronc: C'est quand même moins flippant que le vrai saut à l'élastique dans le vide. - L.Romejko: Le vrai saut à l'élastique, je l'ai fait sur le fort. C'est la raison principale pour laquelle je n'y vais plus. Un baudrier m'est remonté sur les côtes. - A.-E.Lemoine: Et le même résultat que pour P.Laffont! - L.Romejko: Moi, c'était sur le côté. - A.-E.Lemoine: On ne revient pas indemne de "Fort Boyard". "Merci Patrice!", c'est demain soir sur France 3. Ca fait drôle de ne pas parler météo avec vous. - L.Romejko: Si vous voulez, on peut en parler. - A.-E.Lemoine: On n'a plus le temps! - L.Romejko: On est environ une quinzaine, ses amis de télévision, de cinéma, de chanson, de jeunesse, à être là autour de moi. On va revenir sur des bons souvenirs. Je tenais à ce que l'émission soit joyeuse comme l'était Patrice. - A.-E.Lemoine: Demain à 21h10 sur France 3. "Slam", tous les jours du lundi au dimanche sur France 3. "Tout le monde veut prendre sa place"... C'est très long, l'acronyme. C'est à 11h57 du lundi au dimanche. J'ai oublié l'album de Thomas tout à l'heure sur la table, mais je le remontrerai à la fin de l'émission. Tout de suite, les actualités de Bertrand. - B.Chameroy: Bonsoir. Nous sommes le 12 septembre 2024. Que vous croyez! Le temps file beaucoup plus vite qu'il n'y paraît. Précédemment en France... - On ne peut pas attendre 2027. - Bonne année. - La prochaine présidentielle... Rendez-vous demain. - F.Ruffin a en tête 2027. - L.Wauquiez, son objectif, c'est 2027. - E.Philippe s'est déclaré candidat pour 2027. - Je vous aime mais je pars. - Il veut se présenter pour 2027. - Il y aura du travail pour tout le monde. - E.Macron ne sera pas candidat en 2027. - C.Féraud: Tout le monde veut prendre sa place! - B.Chameroy: On reviendra sur ce nouveau générique chanté en fin de chronique. - C.Féraud: Je pars maintenant! - B.Chameroy: Non! En toute bienveillance... La présidentielle 2027 arrive à pas de géant. - C'est l'événement politique. L'ancien Premier ministre E.Philippe sera en direct. - B.Chameroy: C'était l'événement et ça valait le coup. Pluie de scoops... - Bah... On... Euh... Enfin... Bon... - B.Chameroy: Comment ça, il y a du montage? Ce n'est pas le genre de la maison! Le maire du Havre et candidat à l'Elysée a dressé un constat sur la situation du pays. - La situation du pays est délicate. Dans la situation politique compliquée que nous vivons... Encore une fois, dans la situation inédite... Nous sommes dans une situation périlleuse... La situation est inédite et périlleuse. - B.Chameroy: C'est donc pour toutes ces raisons qu'il est candidat à l'Elysée. La réponse que tout le monde attendait est intervenue au bout d'une demi-heure d'entretien. - Vous me demandez quel est le programme... - B.Chameroy: Françaises et Français, vous allez pouvoir vous faire une idée. - Le programme viendra le moment venu, au moment de la campagne. J'aurai l'occasion de faire des propositions. - B.Chameroy: On va patienter d'ici là. Le gros scoop de cette interview, c'est celui-ci: Benjamin Duhamel qui interviewait E.Philippe, qui est en réalité un robot. - Vous disiez en début d'interview... - B.Chameroy: E.Philippe a rendu hommage à A.Delon. - Ce n'est pas E.Philippe qui dit ça à Reims dans une interview à BFMTV. - B.Chameroy: Ils ont joué à "je ne suis pas si vieux que ça". - Ce n'est pas la déclaration de Pompidou qui fait que l'élection est perdue. - B.Chameroy: C'est la fête. Nous célébrons la 1re semaine de M.Barnier à Matignon. D.de Villepin a tenu à lui souhaiter un joyeux anniversaire. - M.Barnier... Vous croyez qu'il se lève le matin avec le sentiment de la réussite? Il pourrait dire qu'il a fait une ligne sur son CV... Concentre-toi sur ta mission! Réponds au problème des Français! Pour le moment, il arrive de la chasse bredouille. Il est sous la menace du Parlement, des groupes parlementaires, des partis politiques, même de ses ministres. Ses ministres vont lui dire tous les jours: "Si vous faites ça, je m'en vais." - Donc il n'a aucune chance? - B.Chameroy: Voilà. Comme tout Premier ministre, chacun a sa phrase totem. "Sur le fondement de l'alinéa 49-3..." M.Barnier pouvant difficilement reprendre cette dernière à son compte, il a repris son gimmick. - Je suis un paysan montagnard. Une étape après l'autre. Je suis un montagnard. Un pas après l'autre. Je suis un montagnard. Je suis habitué aux longues randonnées. - B.Chameroy: Michel le montagnard visitait aujourd'hui l'Institut national de l'énergie solaire. Une pluie de journalistes l'attendait pour lui parler de son futur gouvernement. Ca a inspiré une blague au Premier ministre. J'ai bien prononcé "blague" et "Premier ministre M.Barnier" dans la même phrase. Mais ça reste une blague de M.Barnier. - Je suis très impressionné par votre nombre et l'intérêt que vous portez à l'énergie solaire. - B.Chameroy: Sacré toi! Prenons des nouvelles de son N+1. Hier, E.Macron célébrait la rentrée du Conseil d'Etat au Palais royal. Je crois qu'il manquait 2 ou 3 mots dans son discours. - E.Macron: Je pense qu'au-delà de la réponse indispensable au quotidien et aux préoccupations de nos compatriotes, chacune et chacun, dans les compétences qui sont les nôtres, l'attachement au temps long et aux intérêts de la France, est la mission la plus haute. - B.Chameroy: Pourquoi pas... Le président a battu son propre record de salutations en préambule. Si vous avez une folle envie de vous faire une tartine, c'est maintenant. C'est interminable. - E.Macron: Madame la présidente de l'Assemblée nationale, messieurs les ministres, monsieur le vice-président du Conseil constitutionnel, madame la Défenseure des droits... Messieurs les parlementaires... Monsieur le Premier président, monsieur le procureur général auprès de la Cour des comptes... Monsieur le président de la Cour européenne des droits de l'homme... Mesdames et messieurs, en vos grades et qualités... - B.Chameroy: S'il avait perdu des mots dans la phrase qu'on a entendue il y a quelques secondes, il n'a pas pour autant perdu sa plume légendaire et sa passion pour les rimes. - E.Macron: L'unité, la responsabilité, la fermeté... Reprendre le contrôle de nos vies, répondre à ces défis... Une culture de l'effectivité et de l'efficacité, c'est-à-dire de la vie changer... En parfaite indépendance, sans complaisance, avec une absolue exigence. - B.Chameroy: Baudelaire... En vrac, c'était Noël pour N.Sirkis d'Indochine. Il était ravi. - Il y a un mug à thé et une planche à saucissons. Le livret de recettes des auditeurs de France Bleu. - Très bien. - Ca nous faisait plaisir de vous offrir ça. - B.Chameroy: C'est désormais R.Ménard qui gère le standard de RMC. - Mais attendez... Attendez... Attendez... - B.Chameroy: Enfin, le 13h de France 2 est de plus en plus chaud. - Un peu de doigté... - N'hésite pas à doigter. - SUCE. - Elle nous foutait toute sa vergeoise dessus... - Ca donne envie! - B.Chameroy: Bah, tiens, Julian... Le ministère de la Santé australien a diffusé une campagne pour inciter les gens à ne pas se retenir d'aller aux toilettes pour faire "cacastrella", comme on dit dans le jargon scientifique. Voici la traduction de l'affiche. Qu'en est-il en France? Nous avons posé la question. Ca n'a pas coûté cher à l'apprendre. - Il y a quelqu'un? Ah, Louis! Comment ça va? Le ministère australien a dit que c'était OK d'aller faire caca au travail. - Je préférerais faire ça chez moi. - Je préfère le faire sur ma pause dej. - Je voulais savoir si tu allais souvent au niveau de cette porte. - Ouais. - Pour faire la grosse commission? - Ouais. - A mon avis, c'est Bertrand. Combien de fois par jour? - 3 fois. Non, au moins une fois. Tu ne vas pas faire passer ça! - Bien sûr que non. Camille m'a dit que tu allais souvent aux toilettes. - Ah bon? Rires. - B.Chameroy: On referme ces actualités en musique. On a entendu tout à l'heure Cyril chanter le nouveau générique de "Tout le monde veut prendre sa place". ... Je trouve que c'est une super idée. Ca permet d'indiquer clairement aux téléspectateurs ce qu'ils regardent. D'autres programmes feraient bien de s'en inspirer. Le journal de 20h... En exclu, le nouveau générique de l'émission à compter de lundi. A.-E.Lemoine, P.Cohen et P.Lescure... Pierre, Pierre, P.Lescure. E.Tran Nguyen... L.Sénéchal... M.Bouhafsi... Et le con de la fin de l'émission... Ca continue demain. Bonne soirée. - A.-E.Lemoine: C'était une super idée, de chanter sur votre générique, Cyril. Merci à tous les 4. Vous pouvez vous tourner vers Nicolas pour saluer

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