Germain Grangier - Garder la motivation toute l'année ? 🎙️

Published: Dec 22, 2023 Duration: 00:59:24 Category: Entertainment

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voilà on est on est parti donc salut à tous bienvenue dans dans Secret d'endurance byolio aujourd'hui on reçoit un trailer qui qui prend les sentiers aussi sérieusement qu'il prend son café avec une pincée d'humour et et beaucoup de fair il court les Ultra Trail comme certains défil sur les podiums de mode avec style détachement presque artistique bah benah on va vous présenter un homme qui pourrait parler de des nivlés positifs tout en rigolant sur la gravité attachz V lasser on accueille le roi du Chel running l'homme qui sourit même face à l'impossible Germain Grangier dit Serge alors prêt pour une exploration du mental et du détachement en traail allez c'est parti alors Germain bonjour déjà merci à toi de N accorder cet entretien pour lancer la conversation un peu alors tu peux nous dire simplement on est en fin d'année en fin de saison tu as fait une grosse saison 202 3 alors comment vas-tu en ce moment o tu en es dans la vie dans le travail dans tout ce qui compte pour toi écoute oui euh grosse saison pasant quand on regarde les chiffres au final pasant pasant au niveau au niveau des chiffres on va dire voilà kilométrage et cetera à pied en tout cas mais écoute j'ai eu quand même un mois de novembre assez compliqué euh j'ai eu du mal à enfin j'ai pas récupéré aussi bien de la diagonale que de l'UTMB euh voilà je pense que j'ai un peu accusé le coup de ma saison et et c'était toute façon voilà je le savais donc j'ai vraiment pas cherché à à faire quoi que ce soit de de forcé voilà je je me suis laissé aller et puis là voilà ça fait à peu près une semaine 10 jours que je que je me ressens bien et ressources et puis voilà on est parti pour 2024 ouais tu tu te ressour che toi au-dessus de Nice hein c'est ça tu m'as dit tu habites par les hauteurs de Nice c'est ça ouais j'habite vraiment à l'extrême nord du département des ates maritimes dans gros ce qu'on appelle les premiers bastions des Alpes en gros les Alpes du Sud donc voilà j'habite entre 1500 m et des fois 2000 m d'altitude ça dépend où je me situe dans la vallée mais voilà ici se passe pas grand-chose et c'est pour ça que j'ai décidé d'y habiter ouais alors c'est vrai que je disais tu as fait une grosse saison dans le sens pas forcément effectivement sur le le kilométrage entre guillemets mais sur la grosse saison en performance puis que quand même deuxè on le rappelle à l'ultra travail du Montblanc cette année 3è au grand RA c'est quand même des très bons résultats alors moi je j'avais première question pour les auditeurs qui te connaissent pas parce que certains beaucoup même te connaissent maintenant est-ce que tu pourrais te présenter brièvement c'est toujours difficile de faire un mindset mais brièvement qui est Ger un grand en fait ou Serge comme tu veux et oui effectivement j'ai j'ai deux personnalités c'est c'est c'est mon côté atypique mais Germain grandangier c'est c'est un un amoureux de de la nature de la montagne premièrement euh j'ai l'habitude de dire que c'est la montagne qui m'a amené à ce sport et et pas le le sport qui m'a amené à la montagne moi j'adore le j'ai toujours habité plus ou moins en montagne j'adore le la vie qu'on y a qu' qu'on a ici euh voilà les temps un peu off pas grand monde les temps vraiment tranquille tout seul à l'entraînement ou même dans la vie de tous les jours je asse solitaire et du coup voilà qui je suis et forcément passionné de sport donc petit à petit j'en ai fait bah ma vie quoi même si j'ai toujours fait du sport mais maintenant voilà c'est c'est mon métier quoi ouais on va revenir en fait ce que tu évoques he c'està dire la professionnalisation et et c'est vrai de vivre sa passion c'est quand même quelque chose extraordinaire on peut maintenant depuis quelques années quand même c'est assez récent euh c'est vrai que tu tu tu es un amoureux de la montagne et souvent ce que je questionne c'est souvent ça d'ailleurs moi je j'aime bien revenir un peu de tes débuts c'est-à-dire notamment dans dans cette pratique et dans le sport parce que tu as pas fait du trail en fait tu as aussi fait du vélo du triathlon euh notamment la en particulier celle de ton enfance de Alpes parce que je crois que tu es tu es né là-bas et est-ce que tu penses que ton environnement de jeunesse il est il a vraiment façonné la perspective sur l'endurance et et le travail que tu as maintenant ouais je pense que bah en issant dans cet environnement euh les seules activités plus ou moins qui avait intéressantes en étant jeune c'était des activités liées au sport euh donc moi j'ai commencé par le ski alpin euh voilà c'est un sport qui qui me plaisait énormément je me rappelle j'ai j'ai toujours ce sentiment là dès qu'il neige en fait je peux regarder la neige tombée à travers la fenêtre bon en ce moment il y en a pas trop chez nous mais je peux la regarder longtemps et clairement après mes parents eux ont déménagé sur la Côte d'Azur du coup moi j'ai suivi et là j'étais un petit peu un petit peu frustré de pouvoir ce qu' est du coup j'ai je commencé à faire du VTT puis du vélo de route et c'est vrai que toutes ces années en fait j'ai souvent et tout le temps fait des sports d'endurance et puis bon en Malan je me suis blessé en vélo de route et j'ai décidé de continuer mes études euh d'ingénieur en géologie et c'est là que j'ai découvert le trail parce que j'avais beaucoup moins de temps pour faire tout toutes ces longues sorties en vélo et cetera puis j'avais vraiment j'étais occupé par les études et j'ai commencé à découvrir le trail et euh mais voilà c'est vrai que ça fait très longtemps que que je pratique des sports d'endurance et que pendant très longtemps durant plein plein de semaines j'ai j'ai toujours eu une une grande une grosse activité d'endurance quoi tu faisis tu faisais pas mal de vélo aussi non tu avais un un bon niveau en vélo est-ce que tu as voulu à un moment donné faire l'US de vélo mais tu disais que c'est les études qui t'ont arrêté c'est ça bah j'ai toujours enfin j'ai dès que j'ai commencé le vélo en fait j'étais dans un lycée sport études du coup j'ai fait pas mal de VTT cross country et ensuite j'ai fait du vélor donc toujours en parallèle avec le sport et mes études et là c'est vrai que bon j'ai atteint euh le niveau amateur encore le plus haut niveau amateur et c'est vrai que là que je commençais à me poser les questions ça m'aurait vraiment bien plu de B de passer le cap et cetera mais en même temps voilà j'ai eu une blessure à l'arté iliaque qui est assez connue c'est l'endofibrose mais la mienne était assez spécifique bon elle se spasma c'était compliqué à régler même avec une opération j'avais pas 100 % de chance de bah d'avoir les résultats escomtés et du coup voilà c'est le moment de ma vie où je me suis dit j'ai toujours fait sport et études bon bah c'est peut-être un signe comme quoi voilà faut que je fasse mes études plus à 100 % mais j'ai pas tenu très longtemps parce que en gros j'ai commencé à faire ces études d'ingénieur et voilà petit à petit je me suis vraiment pris au jeu du trail alors au début je me blessais beaucoup parce que j'avais pas du tout l'architecture qu'il fallait pour courir et puis j'avais jamais couru avant j'avais fait du ski du vélo que des sports portés donc du coup j'avais forcément un bon hauteur mais le reste il y avait rien qui tenait donc voilà c'était c'était mes prémisses voilà je me blessais beaucoup et puis j'ai eu ce diplôme d'ingénieur et en même temps voilà j'ai augmenta les distances ent TR ça allait de mieux en mieux et c'est à ce moment-l je me suis dit bon bah voilà j'ai ce diplôme d'ingénieur est-ce que ça serait pas le moment bah d'essayer bah de me donner plus dans le sport j'avais toujours fait un peu les deux en même temps et on m'avait toujours dit ah le double projet le double projet du coup je le faisait mais c'est vrai qu'à un moment le double projet il faut faire un projet quoi tu vois ouais ouais c'est vrai parce que j' j'allais te parler aussi pourquoi pas d're projet mais je voulais pas en parler c'est l'accordéon mais tu aurais pu être un accordéoniste aussi au bout du compte parce que tu joues très bien tu es un très bon musicien accordéon guitare et cetera j'ai vu quelques concerts en live je rigole sur sur les plateformes euh notamment avec ton ami c'est monsieur joro c'est ça Julien ouais voilà voilà mais mais c'est vrai que le fait d'être baigné en fait dans un environnement montagnard ça aide quand même beaucoup euh finalement un peu ça façonne aussi la jeunesse et et l'amour et la passion pour la pratique quand même c'est plus dur quand on euh quand on est à Paris quand même non ouais carrément c'est beaucoup plus j'ai l'impression qu'il y a aussi euh quand tu NIS dans des milieux comme ça tu as tu as beaucoup plus euh accès à l'indépendance en gros tu tu te construis un peu plus seul parce que tu es loin de tout ce qui est club de tout ce qui est très structurant donc en gros tu trouves très rapidement ton chemin et tu trouves très rapidement tes façons de fonctionner qu'est-ce que tu veux faire parce que forcément tu commences j'ai l'impression que le plus de temps tu passes seul et le plus de tu vas vraiment te trouver quoi et moi j'ai passé énormément de temps seul dans ma pratique et c'est ce que ce que c'est ce que j'aime aussi dans le trail j'aime beaucoup m'entraîner seul euh voilà et du coup du coup j'ai l'impression de d'être vraiment dans voilà dans dans le chemin que je me suis tracé et forcément quand dernier milieu comme ça il y a pas grand-chose autour de soi et tu as beaucoup de temps pour réfléchir et et être seul quoi c'est intéressant ce que tu évoques parce qu'on parle effectivement de de de durer dans la pratique et voilà le côté passionnel mais on a tous besoin d'avoir du plaisir d'avoir des croyances et des valeurs donc en fait là les valeurs les croyances et finalement le plaisir tu l'as trouvé dans la nature dans la montagne parce que tu tu fais du ski aussi tu fais du vélo du ski du trail mais c'est des sports que tu aimes en fait dans l'endurance c'est simple ouais exactement et c'est encore une fois tu vois si je faisais pas vraiment si le trail n'était pas mon métier euh au jour le jour voilà je je passerai pe-être plus du temps à ce est plus du temps à faire du vélo euh plus de temps à faire plein de sport parce que j'aime bien ça l'escalade et cetera mais voilà il y a un moment où il faut aussi être choisir B là où tu veux être bon encore une fois quand quand on dit double projet triple projet c'est bien mais il y a un moment où pour être vraiment bon il faut essayer de bah de se focaliser sur une chose donc voilà c'est ce que j'ai essayé un peu de faire ces dernières années quoi ouais c'est c'est vrai que les choix aussi le le quand même le on voit pas mal de de de coururs de trail quand même qu'on qu' on démarré aussi des études ou qu'on terminé des études d'ingénieur il y a aussi quand même cette conception on va dire pas intellectuelle mais vraiment de des prises de décisions de un peu de rationalité quand même au bout c'està dire on fait quand même un sport de nature mais à un moment donné on l'ordonne quand même parce qu'on va venir un peu sur le côté transition professionnelle et vision du travail on peut pas non plus faire un partir ONE AGAIN Beast to fly et se dire ça y est je vais être professionnel sans quand même avoir une vision euh quand même élaboré parce que moi je voulais parler un peu de ton parcours vers le prof professionnalisme justement à quel moment tu as réalisé que ce que tu pouvais que tu pe en faire une passion et comment tu l'as construit un peu B voilà j'étais diplômé en 2015 et du coup à ce moment-là je j'ai fini 3e de l'occc et euh moi j'avais jamais fait ce genre de distance avant bon j'ai beaucoup souffert mais je me suis dit bah tiens j'ai pas mis énorm ment d'énergie d'entraînement pour cette course et là je me suis bah tiens il y a peut-être quelque chose à faire c'est là où le haut niveau m'a rattrapé en fait pendant mes études il s'était un peu mis en sourdine et et c'est à ce moment-l que je me suis dit bon ben j'étais dans le team Garmin à l'époque j'ai eu l'opportunité de de travailler pour pour innovate dans la dans le marketing en France du coup voilà au début je me suis un peu lancé comme ça j'étais pas professionnel totalement voilà j'idé j'idé la filiale sur le sur le côté marketing en France et euh et c'est comme ça que j'ai procédé pendant 2 3 ans et du coup je me suis libéré plus de temps pour pour courir j'avais du temps chez moi parceque je travaillais la plupart du temps en télétravail et euh et comme ça bah voilà j'ai j'ai pu plus courir petit à petit mes résultats ont évolué et de fil en aiguille c'est voilà c'est je faisais moins en moins de marketing et de plus en plus de cours à pied et c'est là que j'ai commencé à construire un petit peu euh voilà mes partenaire et cetera euh euh pour pour être quasiment professionnel je dirais vers 2000 fin 2018 l'opportunité aussi peut-être de rentrer euh en parallèle c'està dire le niveau tu l'as construit quand même au fur à mesure tu avais pas forcément parce que on peut faire un petit peu la distinction maintenant les gens perçoivent pas ça mais on a quand même d'abord le bon niveau peut-être le haut niveau et le très haut niveau enfin si on peut définir comme ça puis de passer du très haut du haut niveau au très haut niveau il y a quand même encore une marge mais du bon niveau au haut niveau euh c'est aussi le parcours que tu as fait en développant les marques et cetera aussi qui t'a aidé qui t'a accompagné c'est une opportunité ça non quelque part effectivement en fait quand quand je me suis dit bon ben c'est peut-être l'occasion de de partir euh de mettre de côté complètement mon côté ingénieur en géologie où au final j'allais passer du temps à étudier ce qui se passe dehors mais dedans et ça ça me frustrait pas mal dans mes stages de fin d'études où j'étais passionné par l'extérieur et au final je passais beaucoup plus de temps devant l'ordi à étudier ce que j'avais vu une demi-heure dehors et du coup là je me suis dit ok j'aime bien ça mais ça me fait pas rêver euh du coup c'est pour ça que j'ai un peu sauté sur cette opportunité comme tu dis mais je pense que un truc que j'ai pas mal fait c'est justement de me laisser le temps et et pas de me dire ok euh demain je suis 100 % sportif professionnel parce que je pense que je me serais vraiment cassé les dents je me serais beaucoup trop entraîné euh je me serais beaucoup trop mis la pression et en fait j'ai fait un espèce de crchendo en voilà en me disant ok on mainant j'ai je vais avoir 30 40 % de mon temps libre le reste je vais travailler en télétravail et cetera et petit à petit j'ai diminué euh ce travail que je faisais et euh j'augmentais le côté où ok je pouvais plus m'entraîner euh j'avais plus de disponibilité j'avais un peu plus de partenaires et voilà j'ai j'ai vraiment essayé de lisser ça pour pas faire de On Off et en gros me cramer en 2 ans en disant ok bon ben en fait c'est pas pour moi j'ai fait 30 35 he d'entraînement par semaine ça marche pas je me suis cramé et donc voilà j'essayé d'être d'être assez progressif et ce qui m'a ce qui m'a aidé là-dedans c'est que j'étais beaucoup blessé justement en commençant la course à pied et j'ai réalisé qu'en fait il fallait vraiment que que je prenne ça avec des pincettes parce que parce qu'au début j'étais quand même très fr et j'avais pas du tout le corp fait pour ça donc je pouvais pas me permettre de de changer comme ça h mais tes propos sont importants parce que en fait on a fait écouté aussi il y a pas mal de la une sorte de jeunesse hein qui qui qui débarque depuis maintenant quand même 5 6 ans hein sur sur le trail l'ultra trail et qui souhait se professionnaliser et euh où il y a une certaine patience aussi de système un peu antirragile du de la chose c'est-à-dire que on y va tu as été progressivement c'està-dire que la la la progression euh elle a été finalement bon lié fortement aussi à ce que tu évoquais la fragilité qu'il y avait au départ et puis finalement cette transition progressive de rentrer aussi par le côté de la marque et cetera qui t'a permis de conforter d'aller progressivement vers des plus hautes charges parce que peut-être que tu disais effectivement faire 30 heures par semaine les premières années tu te serais cassé c'est ça ouais en fait au début j'avais j'essayis un petit peu de transposer mon entraînement de de vélo que j'avais toujours connu à l'entraînement à pied mais en fait en fait je faisais n'importe quoi parce que je m'entraînais beaucoup trop beaucoup trop vite souvent euh et et il y a pas du tout les mêmes stress euh voilà sur un sport porté un sport comme la course à pied donc euh voilà il fallait faire attention et aussi en fait ce qui fait la différence à l'heure actuelle avec les les trailers de ma génération c'est qu'on vient tous d'autres sports parce qu'en fait le sport a explosé un peu plus un peu plus tard par rapport à notre jeunesse et donc on converge tous vers le le trail du TR trail avec des gens qui viennent du je sais pas du kayak du plutôt du ski plutôt de il y en a même qui faisaient de la natation enfin beaucoup d'horizons différents et il y a cette super jeune génération euh je pense justement à Louison coiffé qui qui a fait 2e derrière moi au 90 du Mont-Blanc qui m'a vraiment impressionné et c'est gens qui ont grandi avec le trail et presque le trail a été leur premier sport et donc c'est ça c'est super intéressant parce qu'ils ont tout un tas d'adaptation que nous on a mis du temps euh bah à mettre en place il y a beaucoup de mimétisme aussi par rapport à à voilà la médiation misation de du sport qui fait que tu peux regarder des courses en live et nous avant on on avait pas ce côté-là donc ça c'est une génération qui qui va complètement euh qui va progresser extrêmement rapidement qui va prendre de Lead sur euh sur les ultras très rapidement c'est certain ouais ouais c'est c'est ce que tu évoques c'est c'est justement la question que je voulais te poser comment tu tu as vu évoluer le monde du tril depuis entre guillemets tu es devenu professionnel et là est-ce qu'il y a des changements significatifs et c'est vrai que les changements significatifs tu évoques effectivement le mumétisme parce que le le tril là il s'est professionnalisé quand même c'est très récent et en même temps on a quand même fortement progressé euh sur les méthodes d'entraînement il y a quand même des maintenant beaucoup de coach de coach en ligne toi je crois que tu as changé de coach un Américain et tu as as tu as changé aussi tes méthodes d'entraînement mais justement est-ce que il y a une évolution est-ce que la préparation par exemple physique est un un gap important est-ce que le côté mental pour aborder la compétition il y a des changements on va y venir progressivement puisque on est sur le côté du mental t'inquiète ouais ouais ouais non il y a beaucoup de pour rebondir un peu ce que sur ce que tu disais au niveau de de ton analyse trouvais qu'il y avait beaucoup d'ingénieurs dans le monde de l'ultra trail ça va de paire aussi avec la la professionnalisation qui fait que maintenant voilà quand tu t'incrit sur un ultra c'est voilà c'est c'est pas c'est pas juste si tu veux performer voilà avoir un peu de fun sur chaque course c'est avoir une approche logistique c'est à combien de temps tu tu vas arriver avant qu quelles sont les données de la course ensuite il y a toute cette approche aussi maintenant avant je voyais pas ça maintenant il y a tout le monde qui avec son ordinateur en train de de planifier les ravitau et cetera de donner des tâches pr faire du management il y a il y a beaucoup de compétences qui rentrent en jeu audelà même du pur runing entraînement fitness tu vois il y a il y a énormément et c'est ça qui est aussi intéressant dans l'ultra c'est que voilà généralement enfin les courses elles se prévoient bien avant le le tu vois sur sur des anticipations sur des stratégies voilà sur de la logistique aussi donc voilà c'est comme une petite entreprise à à gérer et ça c'est c'est un côté qui m'a beaucoup plu par rapport au vélo où où j'avais plus le sentiment que voilà on avait un mécano un cristau on arrivait on posait notre vélo le lendemain on repartait on avait pas grandchose à gérer en fait et là on est plus en autodidacte euh en freelance euh voilà alors il faut s'accompagner pour pas en avoir trop à faire mais euh c'est le côté aussi qui m'intéresse euh dans dans le sport et cette gestion de de ce sport en fait ouais et mais j'avais entendu un petit débat il y a quelques années euh justement par rapport au au au au au point de ravitaillement on va pas revenir sur le débat dans le fond et et ça serait long d'en parler mais il y a il y a aussi euh ce ce versant puce que toi tu es issu quand même d'un milieu montagnard un milieu tu parlais de de cette cette possibilité un peu d'isolement de de silence avec la nature et notamment justement d'être en communion avec il y a un paradoxe quand même avec l'évolution on va dire un peu numérique et les datas et toutes les les recherches et on va on va même tu vois à dire il faut une minutes 10 tel ravitaillement et et le fait justement de bah de la pratique en elle-même qui dans sa logique interne voudrait pas ça donc il y a pas un petit Delta là-dessus et ton avis là-dessus je pense qu'il intéresse moi exactement il y a un delta mais il y a aussi j'ai l'impression quand à l'heure actuelle il y a encore ce côté ce côté où on a plein de chiffres comme tu dis bah sur l'UTMB on a tous nos plans enfin sur que ça soit l'UTMB la diag ou quoi que ce soit on a tous nos plan sur nos nos tablur Excel et cetera des des chiffres nos vérités et puis voilà ça c'est le plan A et puis jusqu'à ce que le plan a il devienne plan B et plan C et là c'est vraim vraiment le côté qui me plat c'est l'absence de cadre dans ce sport même si comme tu le dis il y a plus c'est de plus en plus cadré euh il y a un moment où en fait il va falloir quand même prendre des décisions il va falloir sortir de son plan il va falloir s'adapter et ça c'est vraiment le le côté qui me plaît dans dans l'utra c'est que voilà moi je dis souvent à mon raviilleur bon ça tu vois ça c'est le plan a mais soit a près à à ce que à 90 % ça se passe pas comme ça quoi ouais et euh et ça c'est super intéressant et et au final c'est aussi quelque chose qui se travaille en amont justement pouvoir sortir de son plan s'adapter ce que ce que tu évoques c'est intéressant ça veut dire que justement on a oublié que on est fait notre cerveau les fait pour se vivre on doit s'adapter et donc on est quand même dans des situations parfois difficiles et euh on paye quand même un dosser vachement cher en fait la plupart euh pour aller souffrir en fait ou pour aller au moins avoir de la douleur éventuellement souffrir c'est une option mais mais on a oublié que c'est quand même un sport où où c'est long et que le corps il est pas forcément super adapté tout le temps il y a des conditions parfois qui arrivent on va y revenir un petit peu mais ou ça peut être très dur quoi toi tu l'as vécu je crois au Grand Raid cette année mais aussi les autres années je crois parce que le Grand Raid par exemple est une expérience intéressante non ça le Grand Raid oui le grand c'est jamais facile euh en plus il y a voilà par rapport à des courses plus cadrées voilà pour revenir à l'UTMB on a on est quand même dans un dans une zone de confort sur l'UTMB où il y a beaucoup de choses qui sont cadrées le parcours est assez fluide on sait qu'il y a qu'une personne qui rentre au ravitaillement on sait qu'on aura peut-être tel ou tel aliment à tel ou tel ravitaillement voilà c'est très cadré et la diag bah c'est un petit peu l'inverse en fait et c'est ça que j'aime bien c'est que et j'aime bien ceaste que vu que les courses sont vraiment proches tu passes d'un truc qui se professionnalise extrêmement voilà limite de l'Iron Man tu connais voilà il y a très peu d'inconnus ah tu passes à la diag tu tu te dis ok B là je peux me perdre le parcours va peut-être être débalisé c'est pas sûr il va faire peut-être froid peut-être chaud on sait pas ils ont dit qu'il y avait de l'eau ici mais au final il a et ça c'est et puis il y a des journalistes partout qui courent avec toi voilà ce côté un peu folklorique euh moi ça me plaît parce que ça ajoute encore plus d'inconnus et plus d'éléments à devoir contrôler jouer avec s'adapter sur la course et donc forcément c'est intéressant bon moi cette année en plus je suis parti je m'étais tordu tordu là je vie 10 jours avant et retordu 7 jours avant du coup je m'étais ajoué quand même d'autres données et je pense que c'est pour ça que j'ai aussi vraiment vraiment souffert jusqu'au bout quoi enfin vraiment j'ai j'ai vraiment un peu craqué sur la ligne d'arrivé quoi craqué en finissant 3è c'est quand même pas mal du tout on va passer un petit peu à la gestion mentale et notamment sur l'aspect de la motivation parce que c'est un sport exigeant quand même l'ultra TR on parle là du du Grand Raid bon l'utembb c'est un petit peu différent mais tu tu fais tu as fait des courses tu as gagné le valdarantes tu aimes l'ultra trail l'ultra distance comment tu fais pour maintenir la motivation d'année après année et puis justement et notamment par rapport au défis que tu peux te donner euh on va on va pas parler d'outils mais la motivation en elle-même tuas tu arrives à à rester motivé toute l'année et sur les d'années après année ouais parce que je prends chaque année un peu comme comme un nouveau départ j'essae je me dis j'ai des des saisons assez en je sais pas si je dirais atypique mais généralement pendant 6 mois je je fais jamais de trail running en compétition donc moi pour moi ma saison elle reprend généralement mes premières courses c'est fin avril début mai et tout l'hiver voilà j'essaie de alors il y a quelques années j'avais plutôt mis l'accent sur le côté athlétisme essayer de développer ma vitesse la foulée et cetera pas mal mon pied et là euh ces dernières années euh même si j'ai toujours fait du ski de rando mais plus dans plus dans l'esthétisme dans le voyage dans dans dans des belles boucles et tout là voilà j'ai j'ai mis un petit peu l'accent sur le côté un peu plus voilà athlétique du ski drando donc la pratique du ski alpinisme et c'est vrai que voilà j'ai j'ai un petit peu une voilà une ouais une polarisation de de mon approche en hiver qui fait que je suis jamais dans un truc très structurant et très redondant du coup voilà j'arrive à garder un niveau de motiv tion et et surtout en fait ouais j'ai j'ai installé plutôt des des routines qui fait que en gros voilà je me lève je m'entraîner c'est c'est ma vie quoi donc pour l'instant pour l'instant voilà je reste motivé je reste curieux surtout de de pratiquer de voir comment j'évolue en ajoutant voilà à certaines composantes jouant sur certains leviers j'en abaisse d'autres j'en monte d'autres je vois ce que ça dit et et comme ça c'est je reste toujours motivé et toujours content de de m'entraîner quoi ouais c'est c'est intéressant tuà dire là tu parles aussi du du des principes un peu d'alternance dire dans la saison effectivement tu vas aller faire du ski tu vas aller peut-être faire du ski ALP ou du Skimo dans une période qui n'est pas forcément une période non plus tout le temps compétitive et puis arriver après dans une période parce que on parle souvent de l'assitude et et finalement on pourrait presque user un peu le système dopamineergique tu vois de la motivation parce qu'on fait toujours la même chose et je pense là je donne un petit cliché sur le côté de l'île de rayon où on peut faire du travail du mois de janvier au mois de de décembre tu vois donc c'est c'est c'est ça aussi et je crois que selon le contexte dans lequel on est je crois que la la motivation aussi on voit ceux qui réussissent quand même des parcours et il faut le dire c'est ceux qui ont de l'alternance des principes d'alternance et qui arrivent à à switcher sur une autre une autre saison entre guillemets c'est un peu ça ce que tu évoques exactement moi j'ai l'impression que que quand je suis à la fin de ma saison TR je suis super content qu'on qu'on arrive sur sur de la neige et et sur d'autres pratiques et voilà encore une fois là où j'habite c'est c'est super parce que justement j'ai l'impression qu'il a des qu' a des activités qui sont plus liées à des saisons voilà je vais faire plus de VTT parce que voahà en ce moment parce qu'il y a pas de neige du coup je m'éclate je m'éclate en faisant ça peut-être un peu plus d' escalade et de montagne en printemps enfin voilà j'ai j'ai plein de en gros j'ai une grosse palette d'outils etprès je me sers dedans et après c'est sûr que maintenant avant j'ai l'impression qu'il y a peut-être 5 6 ans tu pouvais un petit peu faire ça toute l'année et arriver sur des des ultras et plutôt performant maintenant ça devient quand même de plus en plus compliqué euh il faut quand même ajouter beaucoup de spécificité euh ça se courourt de plus en plus vite comme on disait il y a beaucoup moins de place au hasard sur toutes les approches sur les ravitos sur les stratégies donc maintenant voilà c'est bien de faire ça je pense voilà en amont des objectifs et après bon c'est vrai que maintenant il faut quand même plus s'atteler à à courir bah près des près des objectifs quoi ouais c'est c'est vrai que là on parle de de de gestion aussi d'une carrière justement en tant que cour professionnel toi comment tu gères les pressions les attentes bah non seulement les tiennes mais aussi celle de ton équipe de tes sponsors de ton épouse de tes supporterire c'est c'est pas c'est pas difficile ou pour toi c'est naturel euh ben j'essaie de de me focaliser sur sur moi en gros euh on dit ouais tu as l'impression en fait voilà toutes ces pressions externes c'est tu tu as l'impression d'avoir tous ces gens qui veulent que tu fasses que ouais qui veulent que ils veulent en gros que tu fasses quelque chose et voilà moi j'essaie de de mettre en en antagonistme par rapport à ça je me focalise moins sur le faire mais mais plus sur l'être tu vois en gros voilà je préfère être euh que faire et qu'est-ce que ça veut dire être pour moi voilà c'est avoir du plaisir au quotidien euh vraiment cibler ceux qui sont mes objectifs et euh ce que mes sponsors veulent que je fasse et euh et voilà moi je me place entre ça et au final si je réussis à à à être et à vraiment vouloir vouloir réaliser ce que j'ai envie et ben du coup ça ça se passe bien quoi mais généralement ouais je avant j'avais un peu plus de mal mais maintenant j'ai vraiment pris du recul par rapport à ça et euh j'ai aussi beaucoup après à dire nonend du coup ouais ouais ouais surtout quand tu es qu plus de ouais d'un caractère voilà gentil altrue et cetera au début tu te fais un peu manger et et après c'est voilà des fois tu peux paraître pour un un peu un débile ou quoi mais mais en gros tu voilà tu te protèges et tu dis non et parce qu'au final voilà toutes ces marques t'accompagnent c'est c'est très bien c'est elles qui me qui font que je que je vis de ça au quotidien mais voilà je le rappelle souvent que il ils sont venus me chercher parce que je pratiquais de cette façon en fait et il faut surtout pas que je dévie par rapport par rapport à leurs envies à eux voilà donc s'ils sont ven me chercher c'est parce que je pratique de cette façon c'est parce que je suis heureux comme ça de toute façon ça va voilà ça va se voir sur la communication donc voilà j'ai pas envie de faire des choses que que que j'aurais pas fait avant et cetera bon dans la limite du du mais voilà j'ai pas envie de de dévier de mon chemin parce par que j'ai j'ai des biis entre guillemets commerciaux et cetera ouais mais en tout cas merci de ta sincérité parce que c'est vrai que on est tous plus ou moins fragile et vulnérable et puis on le dit pas forcément et c'est vrai que savoir dire non c'est aussi c'est aussi ça demande un gros gros travail mental ça demande parce que on est vite mis en avant et c'est vrai que on peut avoir une population un jeune qui nous écoute mais pas que jeune pas mal de coureurs peuvent souffrir de ça c'estàd de d'aller chercher en fait cette reconnaissance en permanence puisquon a tous besoin d'être connu socialement par nos pères et et et et et c'est difficile donc merci puis on a quand même une vulnérabilité mais justement c'était ça allit sur la question que j'allais te poser c'est dans quelle mesure tu estimes-tu que la préparation mentale la psychologie entre guillemets du sport peut influencer la performance ou est-ce que tu penses que c'est selon le comportement c'està-dire que toi est-ce que tu as besoin de te préparer mentalement ou le contexte autour de toi c'estàd ton épouse tes proches ou des personnes te permettent finalement de de te protéger de parce que on peut être vulnérable et a montrer la vulnérabilité et justement quand on est à haut niveau c'est difficile ouais effectivement après ce qui est intéressant avec avec la préparental c'est que ça va souvent au-delà du simple du simple facteur de de performance je veux dire des fois la préparation mentale ça se limite pas justement à à mettre un plan en place pour la course tu vois justement des fois c'est c'est gérer c'est pour revenir à ce que je disais c'est gérer avoir dit non à quelqu'un et que ça te mette pas dans un dans dans un bad mood pendant 2 jours parce que tu as dit non donc euh et ça c'est super important parce qu'au final ça ça va réflecter plus tard sur sur ta prochaine séance ou je sais pas quoi parce que ça t'a stressé pendant 2 jours donc euh ça c'est super important de travailler là-dessus et et je dirais même que ouais la pré c'est même plus important pour le quotidien d'accepter de lâcher prise sur plein de trucs pour justement savoir recaler son énergie mentale sur les choses qui font sens et pour toi et sur les choses qui sont à priorité en fait et et c'est là c'est là pour moi qui est la clé en fait c'est ok on a tous besoin d'être fort dans dans des moments durs en course ok on a tout besoin de s'accrocher euh mais ça ça ça va ça va être facilement mise en place si justement pendant toutes ces semaines ou t ces mois à l'avance tu as bien géré et tu as été capable de t'équilibrer voilà mentalement pour pas lâcher trop de cartouches dans tel ou tel négociation dans tel tels échanges et c'est ça qui va faire qu'au final tu auras une frêcheure mentale au départ et une envie et cetera donc c'est plus au jour le jour pour moi que la prép mentale est alors prép mentale ou ou juste juste réfléchir sur ce qu'on fait et sur comment agir mais mais ouais c'est de toute façon c'est comme comme l'entraînement c'est ce que tu fais au jour le jour qui qui au final payera plus tard quoi et c'est vrai que le mental c'est souvent un mot tabou parce que il y a toi tu tu es en couple avec une américaine mais aux États-Unis c'est pas un mot tabou en fait il prépare tout jeune et et nous on a été quand même bercé avec la psychologie de Freud et et finalement sur l'aspect psychologique dès l'instant où on fait du mental on va faire que de la psychologie alors que finalement le mental c'est la vie de tous les jours c'est l'intégration de la gestion de tout des émotions de la douleur qui peut y avoir du du travail qu'on va avoir et cetera et Don est-ce que justement avec Cathy elle elle a elle a cette approche qui qui est intéressante pour toi aussi ouais effectivement le mental c'est c'est tellement vaste comme tu dis euh c'est vrai que pour revenir sur ce que tu dis disait en France on a l'impression d'avoir un problème quand on a on a un psychologue ou un préparateur mental les gens généralement disent ah ouais tuarrives pas à faire ça du coup tu dois en parler à quelqu'un et c'est vrai qu'aux États-Unis oui c'est c'est clairement différent on voit plus préparateur mental comme comme quelqu'un de de clé dans la performance et et dans même dans la performance au jour le jour dans le bien-être au jour le jour donc ouais il y a il y a pas mal de choses qui viennent vraiment anagonisme avec les les visions alors pas européennes je dirais parce qu'il y a quand même des des pénis comme l'Allemagne la su quand même très avancé ou même les ou même l'Angleterre et nous j'ai l'impression que les pays latins on est un peu plus dans un un poil plus en retard un peu plus un peu voilà non chalant mais c'est vrai que ouais sur plusieurs niveaux il y a quand même il y a quand même des des degrés d'importance différentsah justement sur la prép mentale et cette approche mentale aux États-Unis ouais quasiment is tous les athlètes préparent mentalement et ont des routines et cetera enfin c'est c'est très commun quoi ouais c'est c'est ce que tu évoques c'est du normal au pathologique on a l'impression que des fois aller voir quelqu'un de mental c'est qu'on a des faiblesses presque une pathologie mentale et qu'il faut alors que au contraire c'est c'est justement la la question que je pose à tout tous ceux que je reçois depuis depuis cette année cette saison 2023 c'est c'est toujours la question à un peu pénible c'est c'est quoi le mental en fait pour toi est-ce que tu pourrais nous donner une petite définition à la tienne en fait euh le mental pour bah pour faire cours c'est tout tout ce qui relève des des fonctions cognitives en gros tout ce qui est ouais voilà tout ce qui est li l'activité cérébrale est- qui est caché en toi est-ce que tu estce que tu ne transparais pas aux autres quoi donc c'est ça peut être beaucoup puisque puisque généralement oui on a un énorme sac un énorme baluchon mais ce qu'on montre c'est le petit sac à main tu vois donc c'est c'est beaucoup c'est beaucoup de non dit c'est beaucoup de de choses qui doivent s'exprimer et c'est pour ça que que le travail c'est important ouais merci en tout cas de ta définition c'est vrai que on est quand même des êtres d'émotion et après au niveau de la cortex préfontal on doit prendre une décision et souvent c'est pas forcément la bonne tout le temps si on n pas travaillé sur ses émotions sur pas mal de choses alors je voulais justement un petit peu glisser parce que il me reste quelques petites questions il va nous rester encore une petite vingtaine de minutes euh notamment sur la la gestion de la douleur notamment et la résilience parce que c'est intéressant se débat là notamment dans l'ultra parce que lors de la Diagonale des Fous on va y revenir j'aime bien reprendre un petit peu les traumas non je rigole pas forcément mais tu as mon son tu as quand même mentionné que moi je l'ai noté he que tu avais vraiment souffert énormément et moi je voulais savoir comment tu as géré en fait cette douleur cette fatigue dans dans ces moments extrêmes ouais j'ai souffert ben justement cognitivement énormément parce que ouis pour en revenir à à l'approche de la cour j'étais vraiment à de jours je savais j'ai pas quasiment pas couru la dernières semaines je savais pas du tout si j'avais pou être capable de de courir avec avec stantor donc tous les jours j'allais voir des kinés et cetera donc je suis parti avec vraiment en me disant ok bon benah c'est le test grandeur nature comme toute la première partie n'est pas très technique c'est que en monté que de la route je me suis dit bon ça ça me fera un petit test pour voir comment je vais je vais aborder cette course mais c'est très compliqué alors j'avais essayé de travailler un peu la semaine d'avant pour pas trop focaliser sur ma cheville mais en même temps il fallait que je garde un peu d'attention pour pour pas la parce que c'était un petit peu le modordre D' kinek tu peux partir sur la course mais te la tors pas trop violemment et du coup comme comme voilà c'est un peu une course ang technique euh c'est compliqué euh c'était compliqué à gérer et euh et quand je dis j'ai beaucoup souffert c'est que j'ai j'ai mobilisé extrêmement d' beaucoup d'attention euh au niveau de cette cheville en plus il y a eu la chaleur qui fait que Monon ça j'étais préparé je je savais qu'il allait faire chaud et j'avais essayé de de préparer ça en amont mais c'est vrai que ce ce second facteur là euh m'a mobilisé extrêmement mentalement et comme quoi en fait on peut être complètement épuisé mentalement parce que je me rappelle avoir fini le chemin des Anglais et j'étais complètement vidé mentalement j'arrivais plus à réfléchir plus plus à à trouver des des des voilà des des leviers pour avancer et cetera j'ai des si bien qu'en haut du Colorado j'ai quasiment la dernière descente je me suis dit ok bon ben ouais j'arrivais plus vraiment à à tout coordonner j'étais vraiment au bout mentalement ou c'est c'est intéressant c'està dire que on arrive quand même à avancer euh donc c'est là où justement on arrive quand même à à produire quand même de l'effort ça veut dire qu'il reste de la force dans les c'est vraiment le làhaut la la connexion qui qui fonctionne mal il y a il y a un épuisement mental ouais il y a un épuisement et je et je me suis rappelé arrivé en haut du Colorado je dis ok bon ben c'est bon je me suis pas tordu la jille de tout grand raid maintenant j'ai plus qu'à descendre cette descente même si je descends en marchant ça ça va le faire mais tu vois j' tellement dans l'incertitude que sur un sur un fragment de seconde en fait je me tendis juste Ctait fini donc c'est pour ça que les gens me disaient toujours ah bah c'est bien tu es 2è tu vas finir 2e et je disaent ouais mais je arrivé il savait pas que j'avais ce en gros CP d'amoc qui à tout moment pourit tomber dessus euh donc mais ça m'a fait pas mal grandir mentalement parce que maintenant je me dis bah tiens j'ai fait le grand avec ça ouais ça va être trop bien la prochaine fois je le départ d'ultra tout sera tout sera ouvert donc ouais après ce que ce que j'ai bien aimé pendant cette course c'est justement que j'ai trouvé des des adaptations pendant la course justement pour essayer de moins moins mobilisé ma jeevie j'ai trouvé des types de Foulet différents que que la semaine d'avant en fait j'ai jamais trouvé et ça c'est ça m'a fasciné parce que une semaine avant tous les jours j'essayie de trouver des des différentes postes de pied et cetera pour moins solliciter et là j'ai trouvé pendant la cours c'est pour te dire la l'espèce d'ébullition mentale qu'il y a pendant ces courses eu c'est que tu es constamment en train de checker de trouver des solution et et tu es vachement plus productif en fait ton intensité mentale est tellement haute que que tu trouves des solutions en fait pendant une semaine j'ai pas trouvé quoi alors que là 24h au bout de 12h j'ai trouvé c'est c'est sympa ce que tu évoques c'est la première fois qu'on l'entend aussi dans dans ce podcast c'estàd que on a 80 milliards de neuron et puis il y aurait une sorte de plasticité n neuronal qui se fabriquerait pant la course c'est ça on on va on va faire un papier de recherche scientifique là-dessus c'est intéressant c'estàdire que tu on va produire des nouvelles zones mais c'est intéressant parce que dans la fatigue peut-être que au bout du compte on construit des choses ça veut dire ça ouais et puis c'est au-delà de ça il y a même des fois où je sais pas tu restes bloqué dans la vie de tous les jours sur des des trucs je sais pas n'importe quoi tu enfin tu es à la banque tu arrives pas à faire ça tu es là tu arrives pas à faire ça tu en fait tu es dans dans des espèce d'impasse ouais où en gros tu arrives pas à trouver la solution puis bon tu mets de côté et là tu va courir 3 He et tu reviens [ __ ] merde c'était ça quoi et en fait ouais alors alors c'est peut-être le lâcher prise ou ça s'appelle le réseau par défaut hein c'est le réseau par défaut ouais ouais c'est y a une petite zone réseau par défaut qui te permet d'avoir une sorte de de dissociation en fait tu vois à un moment donné corporel et et et et du cerveau et peut-être qu'on l'a on l'a travaillé plus peut-être en courant on est tellement fatigué que on peut plus en fait connecter la décision on peut plus travailler on peut pas te donner une équation à faire ou à jouer de l'accordéon à à Grande Chaloupe non ça serait difficile je peut-être faudrait essayer faudrait essayer ou on va tester euh j'avais une dernière question justement sur cette gestion de douleur et de résilience he parce qu'on est un petit peu là-dedans et sur le côté mental comment tu tu tu peux faire face aux échecs et aux performances en dessous des attentes ça ça c'est des questions qui sont posées qu'on m'a posé aussi on m'a dit de te la poser est-ce qu'il y aurait tu vois il y a une course toi un événement en particulier qui t'a appris cette leçon ou ou alors tu as tu as des déjà un caneva un peu dans ta tête bah globalement l'an passé j'ai eu pas mal de de pas de souci mais j'ai eu j'étis beaucoup malade et en fait j'ai eu vraiment des difficultés à avoir une saison linéaire et surtout un entraînement consistant du coup c'est vrai qu'à chaque fois que je me que je me présentais au départ d'une cour je savais que ma forme elle était pas optimome et qu'elle était qu' qu'elle était pas justement développer au maximum pour cette course là et du coup c'est vrai que c'est ça m'a pas mal appris cette dernière année à à gérer ça et à me dire à prendre du recul et me dire de toute façon en gros je fais cette course j'utilise l'aspect compétitif avec l'adversité pour justement essayer de de faire de me donner au maximum et d'avoir en gros voilà une meilleure version de maême sur la course c'est ça qui m'anime dans la compétition c'est pas c'est pas forcément de d'aller me battre contre un tel ou un tel parce que par que en Ultra si tu pars au frontal comme ça c'est pas terrible mais c'est plus l'adversité en fait qui qui va me pousser à à me donner au max et en fin de compte ouais c'est encore une fois l'acceptation je veux dire si tu es 4e et que tu donnes le meilleur de toi-même qu'est-ce que tu peux contrôler voilà les gens sont meilleurs que toi ok il sont un peu mieux entraînés ils ont eu meilleure approche voilà j'ai envie de dire tu reparles avec ce que tu as et tu continues à travailler et et tu verras la prochaine fois mais mais du moment où tu as exploré on va dire le max de tes capacités c'est compliqué de vois de rentrer dçus je veux dire il a un moment où justement cette préparation au jour le jour préparation mentale te fait relativiser rapidement ok bon tu as donné ce que tu devais donner tu as tout donné les autres sont devant ok benah voilà tu R r à la maison tu retournes travailler et on verra la prochaine fois ce que ça donne quoi on voit quand même que il y a eu un travail efftivement de mental et et bravo parce que on entend les mots de contrôle de contrôle d'acceptation et cetera qui sont des mots vraiment très forts parce que effectivement quand onaccepte pas on est dans plutôt dans dans la rumination tu vois dans l'évitement des choses et au bout du compte bah est ce que tu évoques c'est très très important à nos auditeurs c'est c'est qu'à un moment donné on voudrait contrôler des choses qu'on peut pas contrôler au bout du des autres par par exemple c'est ça exactement ah même si des fois le le processus de rumination personnellement je l'utilise je me dis ok bon allez une à 2 he je vais ruminer çaouais tu acceptes de ruminer c'est acceptter de rumin ouais voilà exactement et puis je me dis bon allez maintenant ça suffit c'est normal et mais oui voilà après c'est c'est bien tu peux jouer aussi avec des émotions ouais voilà je joue souvent avec des émotions tu vois je me mets en colère pour rien pour pour un rien je me dire bon allez vas-y je me mets en colère 10 minutes et après euh tu les comprends tu comprends VO exactement ça le jour même de la course c'est aussi des trucs que tu peux je me rappelle souvent sur les ultras il y a des gens qui te parlent ou des trucs comme ça c'est des informations que tu reçois en fin de compte des fois il y a des gens qui disent des trucs tu as pas du tout envie d'entendre mais voilà faut être prêt à ça aussi et et avoir ces petites parades donc ouais moi j'aime bien j'aime bien penser à ça aussi en tout cas merci vraiment de de te confier me reste trois questions et notamment euh sur les conseils les perspectives un peu d'avenir et notamment sur une conclusion personnelle et notamment sur les conseils on on a une c'est vrai une population de plus en plus jeune on l'évoqué qu quel conseil tu donnerais toi aux jeunes athlètes qui finalement aspirent à devenir des des coureurs de travail professionnel toi qui l' professionnel il y en a très très peu en fait M qui qui qui sont professionnels qui en vient ouais il y en a très peu mais c'est vrai que le voilà le trail quand même explose c'est nièr années avir il va y en avoir de plus en plus euh moi je pense que que la nouvelle génération qui arrive est beaucoup plus talentueuse que nous justement dans cette approche il mon plus vite descendent plus vite il réfléchissent plus vite donc après même si le l'ultra trait est un est un sport d'expérience voilà moi ça ça ça va pas me choqué s'il y a quelqu'un de 24 25 ans qui arrive à faire des choses très très bien sur un ultra voilà à très court terme euh voilà juste ce que je peux donner comme conseil c'est de pas faire trop trop trop trop vite quoi ouais voilà des fois comme disent les Américains laiss il se mort des fois c'est c'est beaucoup mieux de voilà d'essayer de cadrer cadrer ce que tu veux faire et et et d'avoir peut-être le voilà le le stress minimum pour pour un maximum de de performance mais ça c'est c'est c'est assez dur à trouver et je pense que ça ça se trouve aussi avec l'expérience dans des sports qui sont peu cadrés comme les nôtrres mais mais ouais peut-être un petit peu un petit peu je vais dire ouais c'est tamponnner un petit peu le ouais la jeunesse qui qui pousse à faire des fois un peu un peu trop de conneries rapidement quoi même si euh c'est super important de faire des conneries mais mais il faut trouver la joge en fait ouais après av avant 25 ans on est pas complètement tu vois construit sur sur la maturation non plus donc c'est vrai que il y a besoin d'accompagnement et et alors en tant que professionnel justement c'est c'est quoi ton ton ton point de vue sur l'avenir du travil running est-ce que toi comment tu envisages ton rôle un peu dans dans le futur éventuellement bah déjà ouis j'encouragerai les jeunes à à s'entourer mais mais pas trop dès le début parce que ouais faut pas oublier qu'on est dans dans ce sport cadré non cadré ou ou un peu en faisant le parallèle avec mes études où en gros tu es tu es ingénieur en géologie mais es incapable de dire si le glissement ou les rochers tomber dans 1 an 2 ans dans 2 semaines un moyen au cours terme et en fait c'est c'est la magie de la science aussi c'est que en fait voilà on se fixe des limites dans nos modèles et cetera et on joue à l'intérieur sachant qu'en fait on est en train de voilà d'hyperimplifier un contexte c'est ce qu'on essaie de faire dans nos approches en Ultra de fixer des limites de simplifier l'approche de cette course de dire on va prendre 40 g 2 g de protéin là et en fait il y a tout qui explose un moment parceen fait voilà on est dans dans un sport voilà on est dans un sport sans cadre on est des êtres vivants il y a des conditions météorologiques et voilà maintenant il faut il faut redistribuer les car donc je pense que voilà pour les jeunes c'est important de s'entourer mais aussi de de faire ce travail sur soi à l'entraînement mentalement parce qu'au final dans dans ces situations là on est tout seul et et il faut savoir qui on est pour pour avancer quoi et c'est bien aussi ce que tu disais tout à l'heure c'estd c'est une expérience on parle souvent d'expérience un peu physique corporelle et puis d'exploration mentale c'est ça en fait que tu évoques un peu par rapport aux jeunes c'està dire lancez-vous mais en fait pourquoi on fait pourquoi on fait de l'ultra distance parce que toi tu as choisi ça effectivement on est pro mais à la base le but ultime entre guillemets n'est pas d'être finalement pro c'est de le vivre aussi intensément non ouais le but ultime en fait pour moi c'est c'est d'avoir cette vie à la montagne de pouvoir m'entraîner au jour le jour alors oui j'ai des partenaires que je dois satisfaire et cetera mais moi c'est un peu mon rêve c'est de voilà c'est de cette vie d'être en intersaison d'aller couper du bois d'aller voir euh mes qu C potes de la vallée de faire un pe sport avec eux de faire un apéro au coin du feu voilà ça c'est c'est mon rêve de vie et c'est le trade professionnel qui me l'apporte donc voilà après à moi de d'être performant parce que c'est quelque chose qui qui m'anime et j'ai envie de me découvrir de connaître mes limites mais en gros la finalité voilà je suis pas professionnel pour juste faire du TMD quoi ouais a une vie àô côté tu dis attention quand on dit homme coupé du bois hiver rude c'est ça c'est toute une histoire ouais c'est ça quand tu vois la la médiatisation et cetera c'est vrai que des fois en fait on seit F prendre à se dire ouais j'ai envie d'être professionnel mais en mais quelles sont les bases en fait pourquoi enfin moi si tu veux j'ai toujours fait du sport j'ai jamais chercher à avoir d'équipement avant d'avoir un un certain niveau tu vois c'était même pas l'équipement qui qui qui m'animit je faisais du du VTT j'avais des vélos toys Theus ENF je faisais enin vraiment je faisais des trucs toujours beaucoup plus poussé par rapport à ce que j'avais et puis petit à petit je dis ah ouais tiens il y a ces équipements là ah ouais tiens il y a ça mais mais c'est vraiment pas le côté on va dire vraiment matériel qui m'a attiré dans ce sport et et le côté résultat quoi c'est vraiment le ouais l'approche en est-ce qu'on oua est-ce qu'on pourrait parler d'un mot le le côté du détachement aussi parce que tu tu tu évoques aussi et ce qu'on aime beaucoup hein on apprécie fortement c'est c'est ce côté décalé de Serge de l'humour euh finalement tu es toi-même euh et et pas mal de il y a des gens qui construisent une identité mais qui collent pas en fait c'est ça ouais exactement ou après en terme de communication faut faut généralement pas se forcer à être avec celui qu'on est pas c'est vrai que ça sonne faux et c'est dur à c'est dur à conceptualiser pour la personne ouais moi c'est vrai que ce côté Serge c'est voilà c'est c'est la justement c'est le gars qui se fout qui se fout de ma gueule quand quand je deviens trop trop ennuyeux avec mes chiffres et tout en fait voilà je me dis en fait arrête de te prendre au sérieux par rapport à ça parce que justement c'est bien c'est des chiffres mais au bout d'un moment ça veut rien dire c'est un peu mon paratonire tu vois des des fois quand les choses deviennent trop sérieuses euh bah voilà Serge prends le dessus et et un petit peu de légèeté et on repart quoi on a les petits dial et les petits anges à côté qui qui nous parlent voilà euh j'avais une dernière question et effectivement on va on va clore ce magnifique entretien vraiment merci ta sincérité c'est vraiment sympa est-ce qu'il y a toi un message tu vois une pensée que tu aimerais partager avec nos auditeurs enfin quelque chose qui te tient à cœur justement euh par rapport à ta pratique tu es tu es es tu es libre en fait là sur un champ libre euh écoute j'ai j'ai rien de trop de de trop trop inspirant à partager je vais pas te citer un truc que j'ai lu sur Google m non en vrai euh non j'ai j'ai j'ai rien trop d'inspirant à partager voilà h faut juste être être qui on veut être après c'est c'est pas c'est pas facile dans la vie de tous les jours parce qu'on voilà des nous on est extrêmement chanceux d'avoir pu vivre cette passion donc euh c'est pas c'est pas donné à tout le monde c'est voilà ça reste de la chance donc c'est vrai quand on a des métiers qui sont plus euh voilà alimentaires et cetera c'est c'est compliqué de trouver du sens mais euh voilà moi j'essaie de faire simple et trouver du sens donc généralement quand quand on quand on fait simple et qu'on va à l'essentiel c'est généralement comme ça qu'on est heureux doncut faut juste essayer de de réduire le bruit qui nous entoure pour pour voir qu'est-ce qu'on qu'est-ce qui nous anime quoi ah c'est beau merci 2024 des gros objectifs 2024 j'ai j'ai j'ai pas encore vent tout décid on aura pas de ouais mais je décide rapidement mais non j'ai des idées heinment je vais rester sur le côté ultra est-ce que c'est diagonal du TMB hardrock bon pas western c'est sûr mais voilà ça sera un de ces trois là et tu as envie de revenir au grand RA alors tu as envie de revenir souffrir ah ouais ouais mais en fait c'est la seule course qui si rapidement en fait généralement il faut toujours un ou de jours pour savoir si tu vas revenir l'an prochain mais le grand RA à chaque fois que je franchis la ligne je sais que je me dis que l'an prochain je suis là quoi et c'est bizarre parce que c'est quand même la course où je souffre le plus elle qui qui à chaque fois me donne envie de revenir mais j'ai vraiment aussi envie de préparer le grand comme il faut parce que tu peux pas voilà cette année je suis venu à la suite de l'UTMB parce que je me sentais bien après l'UTMB mais c'est une course qui mérite aussi d'être préparé vraiment à la hauteur de de cette course donc ça ça veut dire aussi faire des impasses avant donc faut que je réfléchisse ouis ouais ouais c'est on va clore là-dessus c'est vrai que c'est le paradoxe de dire que finalement plus jamais ça quand on a passé la ligne d'arrivée et que de jours après on dit on sea inscrit dessus c'est clair c'est ça on est quand même bizarre dans le cerveau ouais c'est ça il faut faut pas trop chercher à se comprendre bah en tout cas euh vraiment vraiment vraiment un grand merci sincère de de toute l'équipe hein de de du du podcast un secret d'endurance Bagnolo et puis bah nous on on te souhaite et tous les auditeurs te souhaite une superbe saison puis j'espère qu'on va se revoir nous évidemment sur les sentiers que ce soit en métropole ou à la Réunion cool et ben merci Eric à très bientôtci merci bye bye Ciao

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