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[Musique] 7h11 sur Sud Radio la la revalorisation des petites retraites se fait attendre adopter en 2023 1 million de retraités attendent donc toujours leur versement et pour nous expliquer cette situation nous sommes avec Éric Bertrand directeur adjoint des études chez sauvegarde retraite bonjour bonjour bonjour à tous vos auditeurs alors cette revalorisation tout d'abord qui est concerné et bien il y a en fait ce sont sont les petites retraites ce ce sont les il s'agissait de de faire accepter la la réforme borne en fait 600000 retraités perçoivent donc cette revalorisation depuis septembre 2023 il devrait y en avoir un million à partir de de septembre 2024 avec un rattrapage par la knave donc en fait sont concernés les retraités qui perçoivent moins de 1350 € brut euh voilà c'est donc c'est il y a 185000 € nouveau retraité qui seront concernés en 2024 donc voilà voilà en gros 1006 depuis septembre 2023 et jusqu' en septembre 2024 et euh 185000 nouveaux retraités en 2024 et qu'est-ce qui exp voilà à peu près mais mais le le problème surtout de de cette mesure depuis le début c'est qu'elle n'est pas financée en fait donc ça se ça ça s'inscrit dans elle s'inscrit dans dans dans dans le problème beaucoup plus global des retraites évidemment il y a c'est c'est ce qui explique notamment je pense la le fait que que c'est que que ça n'ait pas pu être versé en temps et en et en heure comme prévu parce que finalement le le gouvernement n'avait pas vraiment n'avrait pas le n'avait pas le financement c'est ça a été quelque chose qui était lancé pour faire pour faire passer la pilule de l'âge légal de départ mais en Ré dès le départ rappelez-vous il y a le gouvernement a essayé de le faire payer de faire payer le le prix à la GIR Carco c'estàdire au complémentaire du privé auquel il devait de il devait soustraire jusqu'à 3 milliards d'euros à terme et donc c'est c'est C effet justement cette ponction é était faite théoriquement pour pour participer à financer justement cette valorisation de l'ensemble des petites retraites vous dites que le gouvernement n'a pas les fonds ça représente une revalorisation de combien pour les retraité concerné euh à terme c'est c'est environ 3 milliards pour pour l'instant euh enfin en 2026 je crois que c'était 1 milliard 6 donc c'est pas c'est c'est une somme qui est qui est pas neutre loin de là elle s'inscrit quand même dans dans dans un déficit des retraites réel je parle pas des retrait traite du cors du déficit du corps enfin le corps prétend qu'on était en 2023 à 4 milliards de d'excédents de de en positif en réalité le que ce soit le Haut Commissariat au Plan en décembre 2022 l'ancien Premier ministre Bernard casazenu le 24 avril dernier le professeur remémy PEL qui est spécialiste des finance sociale devant l'Assemblée nationale l'ancien directeur des général des impôts et inspecteur général des finances jean-pcal beaufry on ont tous dit que c'est que que le déficit est très très supérieur enfin au lieu d'unun d'un excédent des retraites de 4 milliards en 2023 en fait on est ils estiment qu'on est un déficit qui est qui est environ 68 milliards d'euros et là en septembre ça va pas s'arranger parce que vous nous avez dit ça sera versa ces retraites qui manquent à partir de septembre sauf que ce sera rétroactif donc ça va faire une grosse somme à sortir pour l'État ou oui alors le le le alors bon c'est c'est une grosse somme par rapport à au déficit que viens d'évoquer c'est voilà c'est c'est c'est relatif mais oui c'est c'est une grosse somme et l'État ne les a pas l'état il a il a 1 il a pardon 3100 milliards de de dettes à l'heure actuelle et si il fait des réformes des retraites c'est pour dire aux créanciers ben vous pouvez vous voyez qu'on est que qu'on est solvable vous pouvez continuer à nous prêter pour payer entre autres les retraites qui sont payées sur la dette et la dette publique c'est ça qui est embêtant parce que c'est là que c'est que que ces réformes sont démagogiques c'est que la la dette publique qui-ce qui va la payer en définitive ce sont les les générations futures alors que on sait bien qu'elles vont avoir à affaire à un contexte justement concernant les retraites qui est très compliqué parce que parce qu'il y a un rapport démographique qui est catastrophique et qui est qui va pas en s'arrangeant donc le donc il y a on va faire porter aux générations futures des fausses qui sont absolument pas qui qui ne sont absolument pas financés par l'État qui sont financés que par la dette et elles vont avoir la grande à payer la grande dépendance de de de leurs anciens enfin des seigneurs les pensions puisque et et sans compter effectivement les intérêts de la dette et cetera ça va être très vite euh catastrophique et là le groupe le groupe insoumis à l'Assemblée via hier sa présidente maille de panneau a annoncé déposer un projet de loi pour abroger la réforme des retraites est-ce que vous attendez quelque chose de ce projet de loi non on attend non final c'est c'est pas ça la réforme elle doit être beaucoup plus globale la la réforme borne était était une réforme euh qui était faite comme comme je disais pour rassurer les créanciers et pour dire voyez on n pas pu faire la première on en fait une seconde qui euh qui qui qui va plus passer d'ailleurs elle est passée elle aussi au 493 et le et euh et en fait l'âge légal de le recul de la de l'âge légal de départ a donné un un peu d'oxygène euh aux retraitees c'est vrai euh mais en réalité l'essentiel avait été fait par la réformme Touren c'est l'allongement à 43 ans de de la durée de cotisation et à partir de là évidemment le le le recul de l'âge de départ de 2 ans ça comptait mais à la marge parce que si si si vous prenez 43 43 ans de cotisation de toute manière la plupart des gens vont vont vont à 64 ans dors et déjà en tout cas dans dans dans les régimes du secteur privé les régimes spéciaux c'est c'est c'est différent et selon vous selon vous quelle est la la solution pour un régime stable et durable écoutez la la la première solution pour nous mais ça fait longtemps qu'on le dit c'est c'est euh de c'est c'est c'est déjà que l'État gère ses propres régimes convenablement puisque les régimes spéciaux du secteur public tout compris euh à commencé par ceux des fonctionnaires c'est qui sont les plus gros ça ça représente je vois le le déficit du régime des fonctionnaires à lui seul c'est 30 milliards d'euros le il n'y a pas de caisse de retraite de la fonction publique d'État donc le en réalité c'est payé par l'impôt et par et par le jeu de subvention d'équilibre et de et de surcotisation donc le le nous ce qu'on demande c'est c'est déjà qui est mais alors bon évidemment les les les les les syndicats de de fonctionnaires et cetera sont vend debout et on les comprend parce qu' il y a des privilèges à la clé mais mais mais néanmoins le gros problème il est là c'est si on peut pas continuer à avoir des des des un système en fait qui qui s'apparente à à un traitement àite parce que c'est plutôt ça c'est plutôt à ça que ça ressemble ça participe pas de la logique de la répartition et de l'autre côté un système assurantiel sur le privé dont les rendements ne cessent pas de baisser et qui qui sont toujours et aujourd'hui encore à chaque fois que l'État cherche de l'argent et ben il visent les les les réserves de la FIR Carco mais les réserves de la f Carco on parle d'un pactle et en réalité ça ça représente une sécurité de 9 mois de de de paiement des pensions d'accord le oui donc c'est pas vous voyez simpactle très relatif vu qu'il y a des défis qui arrivent avec avec l'arrivée à la retraite de grand nombre de monde merci beaucoup Éric Bertron un directeur adjoint des études chez sauvegarde retraite he pour ses explications