PARFOIS Il FAUT SAVOIR DÉSOBÉIR.[ INTERVIEWS CHOC DE DIDIER RAOULT].

Published: Aug 10, 2024 Duration: 00:12:32 Category: People & Blogs

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où il faut savoir désobéir même si si bien entendu la désobéissance n'est pas un mode de vie quotidien mais il y a des occasions dans lesquell on doit désobéir moi j'ai été élevé dans cet esprit là dans cette idée là savoir dire non quoi à des moments savoir dire non il y a des moment il faut pas faire ce qu'on vous dit parce que c'est contre votre morale et c'est d'ailleurs un des questions dont on a parlé déjà c'est que dans notre monde qui est de dans lequel il y a moins de moins en moins d'individualité dans le travail le fait de se réserver la possibilité de dire non ça je le feraiis pas et quelque chose qui est de moins en moins supporté parce que la proportion du tertiire des gens qui doivent obéir pour avoir une promotion pour avoir un emploi devient de plus en plus de plus en plus importante voyez et donc c'est cette liberté qui est lié à l'autonomie et à l'autonomie professionnelle qui disparaît petit à petit et qui fait que ça semble absolument inv vraisemblable à quelqu'un qui pense qu'il a l'autorité politique et administrative de penser qu'il n'a pas l'autorité morale et moi je ne crois pas que l'autorité politique ni administrative ne donne de l'autorité morale ça vous ne pensez pas que la moral et le bien découle de son statut administratif ou politique pas du tout pas du tout sinon hetler aurait eu raison gobels aurit eu raison je je crois pas du tout VO et au fond c'est une espèce de culture c'est ça qu'on a intériorisé vous le dites mais c'est intéressant vous savez ça me rappelle juste une phrase d'un secrétaire de Sartre qui disait j'ai travaillé 3 semaines pour France dimanche il faut bien vivre mais au bout de 3 semaines je n'envoyais plus la nécessité c'est un peu ça aussi mais est-ce que c'est votre famille qui vous a alors c'est votre famille qui vous a quand même inculqué après c'est vous vous faites vous-même bien sûr mais qui vous a inculqué C ces vertus premières parce que vous dites par exemple on vous disait interdit de pleurer enfin je veux dire qu'il était dans votre famille interdit de pleurer oui oui mais c'était comme ça CIT comme ça non non mais c'est intéressant c'està dire on on on ne chouine pas on ne pleure pas on se plaint pas quoi c'est ça oui oui c'était la nature de B éducation c'est comme ça c'est alors justement mais un peu moins ouais oui vous nêtes plus quotidiennement là mais c'est intéressant parce que je reviens à ce que vous disiez au début de votre livre vous dites je suis un Africain blanc Français de souche bretonne et famille résistante euh et puis je voulais savoir au fond comment parce que vous avez fait un peu non pas les 400 coups mais vous étiez dès le départ assez rebelle vous changez assez souvent d'établissements scolaires si si j'ai bien lu vous disait là ça va puis une fois vous dit bon mais c'est moi qui parle autre fois on dit non non non disait raou tu nas pas envie qu'il reste là ça va il nous fatigue et cetera et comment est venu la médecine pourquoi la médecine et pourquoi les ensuite votre spécialité en médecine je je je pense d'abord j'ai une très longue intoxication par mon père qui voulait absolument que je so qui était médecin militaire je rappelle qui était médecin militaire qui était professeur de médecine à l'armée et qui avait moi je je mon père avait construit une unité de recherche à Dakar et il était il av poussé les choses beaucoup plus loin que moi puisque le rez-de-chaussée était le laboratoire d'analyse pour la nutrition qui était dirigé par ma mère et au premier étage nous habition au première étage dans le labo quand même hein ah vous vous étiez au SE du labo ah oui oui oui oui donc je suis né là accord ensuite ça donne des dès que dès que mon père a pu il a commencé à me montrer des malades très tôt quand il est allé en Algérie en 63 donc il a montrer des des gosses qui avaient des dé nutritions avec des des des des destruction en particulier facial lié à la malnutrition et dès qu'il a pu il a passé son temps à essayer de me convaincre que c'était ça qu'il fallait que je fasse donc vous vous savez moi j'avais 16 ans 68 donc c'était une époque où en plus on n'aimait pas faire ce que disaient les parents donc je je faisais pas partie de je faisais partie de cette génération là on avait tous un peu ce mythe du marin qui qui qui a persisté hein puis que mes deux frères après sont partis faire du bateau et sont allés à Tahiti en bateau faire char fait presque un métier enfin et donc c'était donc après moi je je je j'ai plutôt suivi ce qui était mon époque dans un premier temps et puis ce que l'on faisait et puis je me suis rendu compte que je je m'ennuyais d'une part que d'autre part euh moi je je je voulais avoir ce que j'explique même si si ça peut déplaire mais moi je voulais faire quelque chose dans lequel je je je sois le premier au monde et donc j'ai bien compris que premier au monde je Seris pas le marin premier au monde je je m'excuse de dire ça mais c'est comme ça et donc après quand je me suis rendu compte que ça j'étais pas susceptible de le faire j'ai j'ai j'ai ben écoutez mon mon mon père m'avait fait un deal j'ai obéi il qu'il avait que nous avions fait on avions pris un contrat moral et donc j'ai commencé à faire la M vous dit en fait le contrat moral c'était fais ce que tu veux mais si ça va pas tu tu reviens mais tu suis mon mon avis là voil he et donc du coup ça ça m'a intéressé surtout à partir du moment où où j'ai préparé l'internat parce que c'était la première fois que je travaillais en réalité et donc je me suis rendu compte que ce que je ne supportais pas c'était loisifit ce que j'aimais c'était apprendre apprendre apprendre j'ai pu arrêté donc et j'ai découvert ça tardivement parce que j'ai j'ai découvert ça pour pour le le le la préparation de l'internat qui était à l'époque un concours un peu difficile et donc quand je me suis rendu compte que c'était ça qui me rendait heureux que je faisais plus de bêtises parce que j'étais occupé du matin au soir je trouvais que c'était ma voix c'est vous voulez et ensuite les circonstances ont fait que ce qui m'intéressait le plus moi c'était les maladies infectieuses et les maladies tropicales alors justement il y a quelque chose je me suis arrêté là-dessus enfin vous dites j'avais envie de le premier et c'est intéressant auourd aujourd'hui être le premier être ambitieux ça devient presque un un défaut majeur quoi une tare mais pourquoi je c'est bien de vouloir être envie d'être dans dans tel ou tel domaine le premier oui d'ailleurs vous avez vu que j'ai mis une extrait de la d'une chanson de de de Goldman être le premier il se trouve que pour des raisons X ou Y je savais que j'avais vous sa c'est comme la la parabole des doners je savais que j'avais un un potentiel qui était ce qu'il était et que donc à partir du moment où je me suis à travailler je à partir au moment où je me suis posé les questions de de quoi faire je me suis posé la question de savoir jusqu'où ce ce ce potentiel pouvait me porter quelle était la limite de ce que j'étais susceptible de faire et donc j'ai tâonné avec cette limite autant que j'ai pu pour pour voir jusqu'où j'étais susceptible de mener les choses et donc c'est ça a été vraiment un des guides de ma vie c'est une des manière de le faire qui est devenu un peu obsessionnel c'est de de le quantifier c'està de de compter pour pouvoir comparer par rapport aux autres comment on compte ça comme comme les sportifs ont des records comment on avance comment on performe la performance voà voilà nous on a un moyen de quantifier notre performance hein bien sûr comme les sportifs d' ceux qui qui qui qui ont pas de très bonnes performance disent qu'il faut pas le faire c'est comme si on disait qu'il faut pas chronométrer les coureurs vous saz c'est c'est pas vrai mais je pense que j'ai la même chose moi je comprenez pas bien le goût des milliardaires voyez je je trouve que une fois qu'on a un milliard honnêtement je sais pas si on arrive à faire la différence avec de mais je comprends que c'est aussi de la performance c'està-dire que je pense qu'il se mesure entre eux puis je pense qu'il dit mais tiens j'en voudrais deux j'en voudrais quatre qui n'a pas de sens en soit c'est pas l'ambition c'est autre chose à votre à votre avis oui c'est la capacité à tester ses propres limites si vous voulez ses propres sa propre capacité sa propre voilà qu'est-ce que je je fais de tout ça qu'est-ce que j'en fais je pense que c'est pareil encore une fois pour les sportifs de haut niveau je pense que c'est pareil voilà c'est comme ça il y a une partie des gens qui ont euh mais c'est vrai pour beaucoup d'artisans par exemple beaucoup d'artisans qui c'est beaucoup d'artistes et beaucoup de il y a beaucoup de gens qui sont comme ça sû chaque fois qu'on fait des choses bien sûr chaque fois qu'on fait les choses individuellement on a envie de de de de pouvoir se comparer de pouvoir voir comment on fait par rapport aux autres voyez c'est c'est c'est la nature qui est comme ça alors les maladies infectieuses dont vous êtes allé dans ce domaine là et vous êtes allz très loin et on ça on le sait mais au fond parce que les maladies infeccie là on rentre dans le domaine le domaine de la santé qui est un DOM par essence collective parce que vous êtes là pour aider les autres pour sauver les autres quelquefois pour enfin faire en sorte qu'ils soit dans le meilleur état possible dans la meilleure effectivement santé possible et donc individualisme au bon sens du terme ambiux au bon sens du terme mais en même temps le sentiment d'aider les autres est-ce que le côté d'avoir vu ce qui se passe en Afrique ù tout ça a joué vous dites s sans faire le le caritatif mais enfin oui bien sûr c'estàd que de pouvoir pouvoir transformer si vous voulez le la connaissance en quelque chose là aussi dont on voit les résultats si vous voulez c'est c'est un élément très important moi je je le rappelle dans mon livre mon père a monté là je crois ce qui était la première unité de recherche en nutrition tropicale et deuxièmement il s'est occupé de la la gestion de toute la nutrition en Algérie de 63 73 donc à tous les niveaux 10 ans 10 ans depuis la création de d'école de diététicienne la gestion des repas en cantine scolaire la création d'une poudre faite a avec des des produits locaux donc j'ai vu se transformer son savoir en quelque chose qui était incroyablement efficace et donc là aussi moi ce qui m'a intéressé c'est je me suis intéressé rapidement après avoir fait ma formation c'est c'est ce qu'on appelait bouffer du malade viment des malades des malades des malades je me suis intéressé à des choses qui étaient en impasse c'estàdire pour lequel on était soit dans des impasses thérapeutiques soit dans des impasses diagnostiques parce que le diagnostic les dans les maladies infectieuses la microbiologie en été c'est l'outil l'infectiologue si l'infectiologue n'a pas la microbiologie en réalité il est désarmé c'est un interniste qui qui est spécialisé dans les maladies infectieuses donc cet outil là et donc les les premières choses que j'ai fait c'est un découvrir des nouvelles maladies j'eni découvert des nouvelles maladies microbes j'en ai découvert plus de 1000 d'une part et d'autre part de trouver des solutions thérapeutiques à des maladies qu'on ne savait pas traiter dans quel moyen une des maladiie quand j'ai commencé à travailler sur cette maladie il 65 % de mortalité maintenant il y a 2 % qu'avec des choses qu'on a décou couverte nous qu'on a mis au point qu'on a donc ça c'est bien sûr c'est des vraies satisfactions quand on voit étaler sur 30 ans ou 40 ans si vous voulez l'évolution des choses donc bien sûr on a le sentiment de de d'avoir d'avoir servvi à quelque chose c'est quand vous arrivez à baisser la mortalité dans de 60 à 2 % ou quelque chose comme ça c'est c'est fabuleux et en même temps c'est une saation individuelle et une formidable satisfaction collective quoi c'est c'est ça oui oui bien sûr et puis puis si vous voulez sur sur ces domaines il y a quelques maladies sur moi je je je reçois des demandes de d'avis de de de l'ensemble du monde des États-Unis de d'Angleterre et cetera pour pouvoir traiter ces maladies parce que c'est c'est nous qui avons mis au point toutes les stratégies thérapeutiques donc c'est bien sûr c'est c'est c'est c'est c'est valorisant ça fait plaisir mais ce qui fait surtout plaisir c'est quand elles sont adaptées qu'elles rentrent dans tous les ouvrages collectifs que tout le monde les utilise c'est intéressant ça devient la pratique collective la vidéo jusqu'à présent ici c'est professeur did raout microbiologiste français spécialiste des maladies infectieuses professeurs des universités ici ils ont parlé il vient de parler sur un sujet qui est très intéressant il a dit ceci parfois il faut savoir désobéir qu'il a des occasions qu'on doit désobéir parfois il faut savoir dire non à certains moments dites dit- nous dans la seession des commentaires ce que vous en pensez de ce sujet qui est très intéressant et sans oublier qu'il a parlé sur beaucoup de choses concernant sa propre vie comment il a fait ses carrière d'étude et aussi il faut souligner ceci il est un homme qui a été bien sollicité pendant la période de covid-1 merci beaucoup à vous d'avoir suivi la vidéo jusqu'à la fin n'hésitez pas de vous abonner à la prochaine

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