Marie-Amélie Le Fur, Triple championne paralympique, Athelète, Présidente du Comité Paralympique ...
Published: Apr 27, 2021
Duration: 00:38:04
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sont pas forcément les meilleurs physiquement qui deviennent les athlètes de haut niveau derrière il ya un engagement mental à avoir et c'est là que en fait vraiment ce fait la différence bonjour à toutes et à tous je suis alexandre mars vous écoutez pose le podcast où l'on prend le temps le temps de s'arrêter le temps d'écouter le temps d'explorer le temps de rire merci de votre fidélité et d'être de plus en plus nombreux à nous rejoindre chaque semaine chaque épisode est l'occasion de marquer un temps d'arrêt pour aller à la rencontre de mes invités ces femmes et ces hommes sont des artistes des chefs d'entreprise des écrivains des entrepreneurs des sportifs ou des activistes ils ont accepté le temps d'une pause de nous livrer les dessous les secrets de leur parcours nous allons parler de réussite et d'échec d'engagement et de missions d'entrepreneuriat et de défis un moment unique et sans concession pour vous inspirer et vous évadez vous êtes en pause soyez les bienvenus originaire du loir et cher mon invité vit une enfance ordinaire exalté mais mesurée obstiné mais docile elle se rêve officié chez les pompiers sa trajectoire sont tout tracé est pourtant une après-midi du printemps 2004 c'est l'apocalypse langois sa souffrance la tristesse mais aussi la délivrance c'est la découverte d'une nouvelle vie celle d'une jeune femme handicapée mais mon invité ne subis par elle se bat l'athlète qui sommeille en elle se réveille et se révèle à seulement 31 ans son parcours est un exemple de courage et de résilience j'ai le plaisir d'accueillir pour ce podcast athlète paralympique française la plus titrée triple championne paralympique détentrice du record du monde du saut en longueur qui du 400 m était présidente du comité paralympique et sportif français bonjour marie amélie le fur majeur donc le futur c'est un nom d'origine bretonne remettons d'ancrage et bien une loir et chérien c'est comme ça qu'on dit loir et chérien exactement d'accord une région où tu as grandi que tu as finalement jamais quitté tu as été déjà tenté de rejoindre la capitale paris la grande ville ou pour toi c'est pas un sujet alors pour moi c'est pas un sujet de déménager de quitter ma terre natale tout simplement parce que je l'affectionnent énormément forcément je maintenant je travaille sur paris mais j'ai quand même besoin de rentrer dans ma région dans mon département quasiment tous les soirs parce que c'est là bas que j'ai grandi c'est là bas que je me suis construite c'est là bas que j'ai connu des aventures des mésaventures et finalement les loir-et-chériens me le rendent bien ils font partie intégrante de ma construction au quotidien ta maman catherine et infirmières libérales ton papa bruno donc jeune retraité travailler dans le milieu bancaire ils sont tous les deux passionnés de sport si j'ai bien compris donc c'est eux qui t'ont transmis à toi et à ta soeur cet amour du sport tu penses que c'est génétique est ce que c'est dans ce que les parents donnent à leurs enfants comment tu vas défini toi cet amour du sport alors je sais pas s'ils nous ont transmis l'amour du sport directement ou si en fait dans la façon dont ils nous ont élevés nous ont inculqué des valeurs qui sont celles du sport et finalement au travers de la valeur de l'investissement de l'engagement du partage on s'est tournés vers le sport après moi je suis tombé dans l'athlétisme totalement par hasard cdpa instruit de ma part à la base c'était un souhait de ma grande soeur qui avait envie je les accompagne et ça a été le studio avec moi comme c'est sa part elle voulait à voulais pas en faire tout seul donc je les accompagne et c'était le sport que ma maman pratiquer quand elle était plus jeune et ce qui a été très beau finalement c'est sous l'impulsion de masseur mois qu'il est suivi quelques années plus tard mes parents se sont remis à courir et finalement c'était un sport qu'on partage un familles puisqu'on était tous licenciés dans le même club je pense à lui nommé fille qui a commencé à jouer au foot à l'âge de 5 ans je me souviens on m'a souvent demandé à ce moment là pourquoi ne le faisait pas alors là tu fais venir c'est un stéréotype de la danse est ce que tes parents auraient eu ce type de réaction quand tu t'es mise athlétisme si jeune alors je pense pas que le sujet du genre dans l'athlétisme se posent autant que par exemple sur le football by parce que c'est un sport qui est beaucoup moins stigmatisés garçons filles c'est un sport qui est quand même plutôt vu à la base comme un sport relativement mixte là où mes parents on était peut-être un peu interpellé et questionner c'était sur mon envie de faire du sport en fait les gens étaient persuadés que mes parents me pousser à aller courir avec eux à faire des entraînements et choses comme ça alors qu'en fait mes parents il essayait juste de répondre à mes demandes insoutenable de toujours bougé de toujours les accompagner et au bout d'un moment ils étaient obligés de céder parce que j'en avais besoin parce que j'en avais envie mais eux ne voulaient pas trop me laisser en faire parce qu'il voulait aussi me protéger parce qu'il savait que courir longtemps c'était dangereux et finalement ils ont été confrontés à cette critique là alors que eux s'étaient pas leurs demandes à la basse et plus tôt il pensait que te pousser pour que tu fais à une championne oct en fasse plus que les autres que toi c'était ton envie caezar et personnelle et je dois tu te souviens de cette première course est-ce que tu as un moment une quand tu fermes les yeux tu dis oui je me souviens parfaitement quand la première fois j'étais sur une piste ou pas du tout c'était juste pas plus que ça alors je me souviens pas de la première fois je me souviens on est sur le stade de vendôme près du but du bac à sable et je demande inlassablement à mon entraîneur à l'époque quand est-ce que je vais passer sur la catégorie supérieure parce que j'en ai marre d'être bloqué à faire toujours les mêmes compétitions a pas avoir le droit de faire certaines épreuves parce que je suis trop jeune en âge et finalement j'avais commencé tellement tôt il fallait simplement être à 6 ans patiente c'est compliqué pour toi d'être patient justement aux autres et rapidement l'athlétisme tu peux t'en la cera tu me dis que tu voulais aller dans les catégories peut-être pour ça que tu t'en es glacée ou d'un an et câm tu vas continuer donc il ya un moment tu as essayé de bifurquer je crois que tu as commencé à jouer au tennis et sanaa lorsque tu pouvais faire autour de chez toi pourquoi ce choix de rester à faire l'athétisme l'athlétisme à tisme aurait pu faire beaucoup d'autres choses en fait ce qui a été compliqué pour moi en athlétisme et ce qui m'a aussi je pense protégés et qui fait que 23 ans plus tard je pratique encore ce sport c'est que très jeune en fait on au club refuser de me spécialiser donc moi j'avais clairement décret disposition sur de demi-fond donc les crosses et choses comme ça où j'avais de très belles réussites pour autant le club voulait absolument qu'on continue à faire du saut en longueur du triple saut des landes où j'étais vraiment vraiment pas doué mais parce que ça contribue en fait à la création et à l'intégration de la culture athlétique donc il y avait des entraînements où je devais faire des activités que je n'aimais pas du tout mais c'est ce qui a aussi a permis en fait finalement que je me spécialise pas trop jeunes que je garde du plaisir que je garde de l'an viii et que petit à petit voilà je choisisse mais disciplinés au fil de l'eau et c'est vraiment maintenant je trouve l'une politique est mise en place dans tous les clubs d'athlétisme c'est de pas spécialisés les jeunes trop tôt c'est de leur faire découvrir l'ensemble des activités physiques pour aussi que l'enfant il se développe globalement pour après se spécialiser un peu plus grand dire que la jeune homme est mort mais non la spécialisation a lieu entre minimes et cadets donc c'est vers l'âge de 12 13 ans à peu près l'espoir c'est qu'on ait plus de kevin meilleur parce que quand il commence à toucher c'est là que tu te rends compte à quel point qui est meilleure et donc le champion du monde de décathlon et est assez exceptionnel parce que c'est vrai qu'être bon atout c'est pas donné à toulon et toi tu avais déjà un bon niveau à ce moment là sur jimmy fond oui j'avais un bon niveau puisque j'étais dans les meilleures françaises de ma catégorie d'âge dont contre avec un record au 1000 m en minimes à moins de 3 minutes donc voila c'était de bonnes performances mais après on sait très bien que ce sont pas forcément les meilleurs physiquement qui deviennent les athlètes de haut niveau derrière il ya un engagement mental à avoir et c'est là que en fait vraiment ce fait la différence donc ce que tu dis là c'est que tu as pu rencontrer au fil des années des gens qui potentiellement en tout cas plus que positive on avait des meilleurs temps que toi qui n'ont pas réussi j'ai rencontré clairement des gens qui avaient un talent mais vraiment un talent naturel mais quand on a un talent naturel et qu'on n'est pas en capacité de l'exploiter à 150% on ne devient pas athlètes de haut niveau en gagne pas une médailles olympiques ou paralympiques donc pour toi c'est une question de travail parce qu'il nous parle de terre capacités mentales est ce que c'est ça ou c'est aussi parce que parfois il ce don fait que du travail et un peu moins pour moi c'est une complémentarité des deux mais je suis intimement convaincu que quelqu'un qui n'a pas un don naturel mais qui a une capacité mentale un engagement et une volonté de travail peut devenir un athlète de haut niveau et peut devenir un athlète de haut niveau qui sera titré parce qu'il ya cet engagement parce qu'il ya cette différence et finalement quand on a beau être un talent est ce qu'on appelle un petit diamant à l'état pur si on ne sait pas exploiter ses capacités si derrière on n'a pas cet engagement cet investissement on reste un seul athlète de haut niveau moyen parce qu'on n'a pas ce switch qui fait qu'on devient le plus grand bond à mes auditeurs on peut tous peut-être rêver d'une médaille puisque si on n'a qu'à beaucoup beaucoup beaucoup travailler peut-être que sans grand talent ni rémois moi je pense que le talent reste quand même assez assez primordial avec le travail en effet on parlait tout à l'heure de ton rêve de devenir pompier tu as même intégré l'équipe des jeunes sapeurs pompiers à 11 ans quand tu voulais être parmi celles et ceux qui mettent leur vie en danger au quotidien pour sauver celle des autres il est venu d'où cet amour des pompiers alors je sais pas d'où vient cette passion ce qui est sûr c'est que ça vient pas du cercle familial puisque j'ai personne dans ma famille proche qui occupe ses fonctions en fait c'est simplement le ce qui compose ce métier qui m'a attiré c'est à dire le côté engagement physique qui est juste essentiel dans ce métier là et puis le fait d'être là pour les autres vraiment d'aidé en fait des gens qui en ont besoin et sa gelée compris en fait récemment que c'était quelque chose qui était essentiel pour moi pour me retrouver à nîmes et dans un métier j'ai besoin de me sentir utile j'ai besoin d'aider les gens pas forcément en difficulté mais en tout cas de me battre pour une cause et puis forcément aussi ce qui est beau dans le métier de pompier que moi j'aime beaucoup c'est cette incertitude du quotidien on part le matin au travail on ne sait pas du tout de quoi va être faite la journée parce que ça dépend des interventions qui vont être déclenchées je pense que je comprend très vite que si je décide de ne pas me battre je vais gâché ma vie mais aussi jeux vegas tué celle de mon entourage et moi j'ai pas envie d'être responsable de ça donc je n'accepte pas tout de suite mais en tout cas je décide d'avancer malgré cette amputation [Musique] on est le 31 mars 2004 à 14 ans dont la vie bascule suis en route pour un entraînement tu renversé par une voiture accident extrêmement grave donc tu es amputé sous les genoux de ta jambe gauche toi qui étais hyper active comme si nous l'expliqué toi qui faisait tant de choses et qui en plus vous voulez devenir pompier ce jour là à ce moment là qui se passe qu'est ce qui se passe devant les heures d'après les jours d'après en fait au moment de l'accident tout s'effondre c'est l'effondrement de tous les projets de toute une conviction de tout investissement parce qu'en fait au début le diagnostic il est il est dramatique c'est que je vais garder des séquelles à vie de cet accident la et dans les premiers jours en fait la bataille des médecins et de sauver ma jambe mais sauvé ma jambe s'est sauvé une jambe qui ne sera plus jamais fonctionnel à 100 % donc en fait le diagnostic de base des médecins il se dire on va essayer de vous sauver la jambe par contre vous ne retrouverez jamais l'articulation de la cheville vous ne remarcherait jamais normalement donc vous ne referez jamais de sport et on n'est pas sûr de pouvoir soigner votre douleur et finalement pendant trois jours je vis avec ce diagnostic qui est juste pour moi terrible parce que tout ce qui est le fondement de ma vie le sport et les pompiers tout cela s'effondre j'ai la chance de pas être seul à pour affronter cette difficulté et finalement la délivrance vient par l'amputation donc je sais que c'est assez paradoxal de parler comme ça mais l'amputation est venu vraiment comme un soulagement comme une délivrance parce que ça me retire la douleur parce que ça me retire cette jambe qui ne fonctionne pas normalement et si la perspective un jour de pouvoir vouloir recréer ma vie autour du sport et avec les gens que j'aime mais à quatorze ans que tu donnes ton avis sur cet autre amputation c'était parents qui décident pour toi aucun des deux aucun d eux c'est le corps médical qui nous annonce pour des raisons en fait disques emi puisque je n'avais plus le sens qui arrivait dans le pied donc pour des questions vitales en fait les médecins prennent la décision de mme amputé mais vraiment à ce moment là tu dis que c'est une délivrance ou tu te rends compte quelques semaines quelques mois après que c'était la meilleure décision non je pense que je m'en rends compte tout de suite parce que quelques jours plus tard enfin quasiment un ou deux jours derrière l'amputation je verbalise l'envi tout de suite de recourir et je pense qu'en fait cette verbalisation a permis aussi d'engager toutes mes proches et toute ma famille dans quelque chose de positif c'est à dire que bah oui il y avait ce drame de l'amputation mais tout de suite derrière on a un objectif et un projet on sait pas sous quel temporalité on va le réaliser mais c'est de recourir un jour et ça nous met sur un élan dynamique ça nous permet d'accepter petit à petit la situation et surtout ce que je comprends c'est que c'est pas cet handicap qui va gâcher ma vie c'est la façon dont je vais accepter mon handicap la frontière est très fine mais finalement je me dis que si je le conscientise pas à l'époque un faux faux est réelle mais je pense que je comprend très vite que si je décide de ne pas me battre je vais gâché ma vie mais aussi jeux vegas chez celles de mon entourage et moi j'ai pas envie d'être responsable de ça donc je n'accepte pas tout de suite mais en tout cas je décide d'avancer malgré cette amputation donc les médecins de préconiser à ce moment là un an de rééducation tout au bout de quatre mois tu fais les choses différemment de nouveau tueur prend le chemin des pistes comment tu as trouvé cette force justement pour monter cette épreuve c'était d'avoir à nouveau projet l'envié de me battre vient de la présence de mes proches je me rends compte vraiment que je ne suis pas seul et que je vais me battre pour eux je vais me battre avec eux et ça ça m'aide est en fait le sport a toujours été un moteur c'est une façon de me fixer des objectifs et quand on sait vers où on va c'est plus facile de se reconstruire j'ai donc j'ai toujours besoin du sport pour ça pour savoir vers où je vais et pour pas avoir ce moment d'égarement et de flottement qu'on peut avoir dans les situations compliqués que l'on rencontre quelle était ta vision du handicap avant de devenir handicapé est ce que dans ton club il y avait déjà du handisport ou pas du tout alors là ma vision du handicap elle était inexistante j'avais aucune perception du handicap et finalement je pense aussi c'est ce qui m'a protégé c'est que j'ai pu avancer dans ce nouveau monde qui est celui d'une personne en situation de handicap avec une totale méconnaissance de ce que c'était d'avoir un handicap et du regard de la société donc je pense que ça mon insouciance m'a vraiment protéger et ce qui m'a aussi sauvé c'est que je connaissais par contre le handisport parce que un an plus tôt lors des championnats du monde de paris en 2003 j'avais vu une course de démonstration oudéa être homme amputé concours et donc je savais que le handisport existé je savais qu'on pouvait recours et avec une prothèse et c'est finalement ce qui m'a aidé et c'est aussi en sac on a beaucoup d'espoir et d'espérance sur les jeux de paris en 2024 parce qu'on sait que voilà de voir ces images de démontrer le parcours de sportif en situation de handicap peut faire nourrir des parcours de jeunes qui sont en difficultés qu'ils vivent difficilement leur situation de handicap donc on reviendra sur / c'est très beau jeu que nous promettons au monde entier en 2024 en 2005 donc c'est un an juste après son accident tu participes à de la première compétition handisport alors j'aime bien la symbolique de la compétition parce qu'il s'agit du cross national des sapeurs pompiers je me trompe pas c'est ça donc c'est de la symbolique était belle comment ça se passe était tout heureuse tu es bien classé est ce que classement est important ou pas du tout c'est juste le petit participer chez pas si classement était important après m'enfin moi j'aime la compétition et je n'aime pas décevoir donc je sais que j'avais envie de m'engager j'avais envie de donner le meilleur de moi même mais ce cross reste un des plus beaux souvenirs de ma carrière sportive pour autant c'est juste un championnat de france dans milieu des des pompiers mais ça a été tellement fort en émotions tellement un beau moment de partage avec les gens qui m'ont aidé à me reconstruire parce que la famille et tous ceux corps des pompiers a vraiment toujours été présent à mes côtés il est toujours actuellement et finalement cette seconde place que j'ai obtenus au cross national pour moi c'est encore plus beau qu'une victoire parce que c'était démontrer et montrer aux gens valachie qu'avait été présent le lendemain de l'accident qui m'avait aidé à acquérir du matériel des choses comme ça qu'on n'avait pas fait tout ça ensemble pour rien l'auditeur peut pas le voir mais je souris quand tu dis que ce métier toujours proche de toi parce que ton mari est donc pompiers professionnels c'est à ce moment là que tu l'a rencontré mathieu ou pas en fait on s'est rencontrés dans quand on était jeunes sapeurs pompiers tous les deux donc effectivement mathieu et sapeurs pompiers professionnels cyril qui a été mon coach pendant de nombreuses années était également sapeur-pompier professionnel et j'ai aussi la chance en fait voilà de travailler étroitement avec la fédération des sapeurs-pompiers de les avoir accompagnés aussi dans la prise en charge de personnes en situation de handicap parce que c'est un un corps qui n'oublie pas les gens qui ont un jour faire partie de cette famille gens exceptionnels en effet parce que c'est en 2005 que tu te dis ça y est mon objectif c'est d'être athlètes de haut niveau non ça avait un beau coup plus tard ça vient beaucoup plus tard parce que le mouvement paralympique à l'époque est tellement confidentiel que moi je sais pas trop vers où je vais je sais pas trop voilà ce qui est possible de faire donc finalement en 2005 je fais les championnats du monde jeunes voilà c'est une étape c'est bien je fais des bons résultats mais voilà je ne rêve pas plus loin et vraiment je pense que le déclic de la possibilité de faire les jeux paralympiques arrive en 2006 avec les championnats du monde assène exactement où je remporte trois médailles d'argent et là je me dis voilà finalement il ya un potentiel premier de d'argent bump and or même pas une date exacte csssae mais le déclic d'aller chercher l'or il arrive encore un petit peu plus tard et j'estime que dans mon parcours je deviens réellement une athlète de haut niveau simplement 2009 2010 dans un entretien tu disais les gens se souviennent des médailles moi je me souviens des émotions des moments et des personnes est-ce qu'il ya justement un moment pas des moments mais un moment dont tu te souviens on vient de l'évoquer ce moment c'est pas moi c'est la seule non c'est le croissant des prochains mois c'est un moment magique c'est un moment ultra émouvant après oui il ya eu des moments exceptionnels même à à londres arrive de parler que des maintenances kyoto tokyo bientôt on verra ce qu'est ce que l'avenir nous le dira mais vraiment ce moment très particulier c'est le cross national en 2005 est ce qui était déjà arrivé de penser parti qu'est une autre discipline ça quand tu parles avec kevin par exemple d'ailleurs il te lis pas j'aurais adoré est basketteur mais est ce que toi tu t'es dit je parle même pas de capacité à le faire est ce que toi tu t'étais 10 et un autre truc que tu aurais adoré faire moi je me suis posé la question après londres de partir sur le triathlon parce que c'était une épreuve qui était nouvellement paralympiques parce que j'aime la difficulté clairement de ce sport j'aime l'engagement physique que sa demande et ça a été une réelle question est en fait j'ai pas switcher au delà encore une fois des compétences à ce que je sais même pas si j'aurais pu être athlète de haut niveau en triathlon c'est que je voulais je pouvais pas faire le deuil du stade juste magique de faire les jeux paralympiques dans un stade qui est plein comme on a pu connaître à à londres et finalement je me suis dit que j'étais pas sûr de retrouver cette émotion du stade en triathlon et surtout j'ai mon équipe de france j'aime l'équipe de france de para athlétisme voilà je pourrais passer s'il y avait un autre sportif qui t'inspire à ça va être facile de répondre mais je le dis souvent parce que j'ai eu la chance de les côtoyer personnellement au travers d'un sponsor commun mais il ya deux sportifs qui m'ont énormément marqué c'est alain bernard et tony estanguet parce que je trouve leur parcours sportif extraordinaire mais des beaux parcours sportif en france on en a beaucoup mais ces deux hommes qui ont de très très grande valeur et qui ont une capacité à se construire derrière leur carrière sportive qui font valeur d'exemple pour nous ça ou ramon que tu aurais pu citer que je sais que tu apprécies si beau coup que j'ai reçu dans ce podcast ya quelques semaines nous disait que son plus grand combat ce n'a pas été jeux olympiques mais se faire accepter dans un milieu d'hommes qui est la boxe est ce que toi tu vois quelque chose d'assez similaire ça peut être dans les instants ceci par uniquement dans le stade ou moins que justement que pour ça je pense que le combat au delà du sport que ça une pratique le combat d'être une femme dans le mouvement paralympique n'est pas vraiment un combat en fait on est tellement déjà dans une minorité que le fait d'être une femme n'est pas une difficulté complémentaires on a la chance que les sportives en situation de handicap soit aussi bien reconnu en termes de médailles de médiatisation que leurs homologues masculins donc on n'a pas cette difficulté là mais effectivement la place dans les instances reste très compliquée elle reste compliquée dans le mouvement sportif en règle générale au niveau national mais aussi au niveau international et nous la actuellement on a un signal très fort qui nous est lancé par l'international qui est con on a envie d'avoir des femmes qui soient beaucoup plus présente dans les instances dirigeantes et et ce qui est beau dans notre mouvement c'est que ça va partir du plus haut niveau c'est à dire ça à partir du comité international paralympique et ça va redescendre dans les instances nationales donc avec une gouvernance qui sera beaucoup plus féminisé avec des athlètes qui seront beaucoup plus au coeur des décisions avec des personnes en situation de handicap aussi qu'ils seront plus présentes parce que c'est un peu comme la candidature de paris 2024 on met les athlètes au coeur et bien dans la gouvernance du sport français c'est aussi quelque chose d'essentiel tu es membre du conseil d'administration de paris du 24 et c'est la première fois et tu sais très bien que les jeux olympiques et les jeux paralympiques ont le même logo donc tu le sais que ça a été un sujet et ça a été un combat on va dire pour y arriver qu'est-ce que tu en dis moi je trouve que c'est un symbole très fort que nous envoie paris 2024 avec cet emblème et seul logo commun je pense que c'est une continuité de l'engagement qu'ils ont pris depuis le début de la candidature c'est à dire de traiter avec le même égard la même ambition la même vision les jeux olympiques et les jeux paralympiques donc c'est un symbole qui est très fort c'est un symbole qui engage ans c'est un symbole aussi qui permet de nous unifié autour des mêmes valeurs de réussite de ces jeux mais ce qui est bien aussi dans ce logo dans cet emblème sait qu'on est capable de garder notre singularité avec la présence des anneaux sous un emblème et la présence d aj tous donc je rappelle que les agitent hausse sont le symbole des jeux paralympiques soul autre emblème finalement c'est la preuve que nous ont fait route commune qu'on va ensemble vers un objectif commun mais pour autant de nos deux outils sont différentes puisque d'un côté nous avons les jeux olympiques de votre côté nous avons les jeux paralympiques et que chaque mouvement comporte seat est mon porte ces valeurs et comporte son engagement parlons des jeux olympiques qui arrive donc tu sera présente aux jeux de tokyo en 2020 tu sais déjà sur quelle épreuve alors il faut que je me qualifie un parce que j'ai beau être présidente cela ne simplifie pas la sélection pour les jeux paralympiques de tokyo donc à titre personnel j'ai envie d'être présente sur le saut en longueur voilà comme je les championnats du monde je suis passé outre cette étape là pour des raisons personnelles il faudra que je me qualifie avant le 1er avril vient un deuxième mode de sélection d'accord février 2007 un thuya nouveau drame parce que tu victime d'une pré éclampsie foudroyante donc avec mathieu vous perdez votre bébé dans ces moments-là de choix souvent soit tu sombre soit tu te raccroches à quelque chose mais je me souviens des discussions qu'on a vus tous les deux quelques mois après en fait tu me disais que justement les championnats qui allait arriver après l'été et est pour toi la meilleure perspective que tu pouvais imaginer d'ailleurs terreur porter la balle et médaille d'or du saut en longueur je me souviens bien tabac tue même temps record de rio à ce moment là et quand je lis ça s'est une nouvelle fois c'est le sport qui t'aide à te reconstruire à aider à passer des moments de détresse personnelles d'immenses et c'est vrai que le sport et j'en suis totalement consciente cet objectif de participer aux championnats d'europe de berlin c'était une façon de me mettre des oeillères parce que je n'étais pas prête dans les premières semaines dans les premiers mois à accepter la mort de mon bébé c'est le clairement je ne pouvais pas le faire et il me fallait finalement un outil pour faire passer le temps parce qu' il fallait que j'avance étape par étape mais je ne voulais pas avancer étape par étape en étant en train de me morfondre dans mon canapé c'est pas dans ma nature c'est parce que l'image que j'aime me renvoyer renvoyer aux autres et je sentais bien que ma famille ait essayé de mobiliser de me re dynamiser et là je me suis dit voilà c'est simple il me faut un objectif est l'objectif ça va être cette participation aux championnats d'europe et finalement ça correspondait aussi à la date en fait que les médecins nous avait demandé aussi pour ré envisager un projet de vie familiale on pouvait pas l'envisager avant les six mois et des ciments à tomber avec le jour du concours de berlin alors on en parle parce que tu as eu cette chance exceptionnelle par la suite d'être maman est ce que tu aujourd'hui donc c'est pas qu'on en parle également tu n'oublieras évidemment jamais ce qui est positif c'est qu'aujourd'hui en plus de toutes choses que tu fais tu es si une maman à plein temps pour moi avoir un sportif de haut niveau dans l'entreprise c'est comme avoir un jeune en apprentissage il n'est pas là tout le temps il a une autre activité à côté mais pour autant on peut l'accompagner à monter en compétences décembre 2018 si on continue de descendre un peu ces dates tu succède à une autre grande dame que l'on aime beaucoup qui est manuel assmann à la tête de comités donc paralympiques et sportif français qu'est ce que tu espères faire évoluer qu'est ce que tu penses qu'on peut faire encore de mieux pour les justement les personnes qui ont besoin justement d'être présenté il ya plusieurs choses qu'on peut faire évoluer mais comme tu le disais j'ai eu la chance de succéder à la une personne extraordinaire emmanuel a vraiment fait grandir le mouvement elle lui a donné la place qu'il a actuellement elle est en grande partie on va dire responsable du fait que les gens connaissent la terminologie des jeux paralympiques connaissent ce qu'est le cps f parce qu'il ya quelques années les gens ne savais pas du tout ce que c'était elle a été très actif pendant la candidature donc je pense aussi que si le mouvement paralympique est aussi présent dans maintenant le comité d'organisation des jeux paralympiques on lui doit tout ça donc moi j'arrive dans une conjoncture qui est très positive mais parce qu'elle a posé des bases très solides avec toute l'équipe qui assure la continuité du comité paralympique donc avec le comité ce qu'on souhaite voir il ya plusieurs choses la première des choses c'est déjà qu'on souhaite que les pratiques parra sportif sur l'ensemble du territoire soit beaucoup plus facilement accessibles c'est à dire qu'il faut qu'elle soit plus visible c'est à dire qu'on doit avoir plus de formation des éducateurs c'est à dire qu'on doit lever aussi cette crainte et ses freins qu'on peut avoir dans certains clubs où les gens ont peur de ne pas savoir faire ont peur de pas savoir accompagner donc on doit en fait arrivé avec les fédérations membres du comité paralympique finalement à lever toutes ces difficultés là on doit travailler sur la visibilité la reconnaissance est vraiment ce qu on a aussi envie de voir c'est si cette reconnaissance de la performance de nos sportifs ce sont des sportifs de haut niveau à part entière c'est de l'engagement c'est de l'investissement c'est des heures et des heures d'entraînement et ce sont vraiment des sportifs de haut niveau et je trouve que des fois on fait le ce côté de la performance est un petit peu occulté par le parcours de vie par le handicap et nous on aimerait vraiment que la performance soit aussi au coeur de la médiatisation de nos sportifs de haut niveau sa demande peu de temps et le trail c'est ton bien tu aimes bien ça justement en parlant de ça si j'essaie d'énumérer aujourd'hui tu es athlètes tu es membre du conseil rations par et 2004 présidente donc du comité paralympique sportif français du travail chez edf tu as des engagements associatifs tué maman donc une femme aux mille et une vies si tu devais en choisir une si je devais vraiment choisir qu'une choisir et celle de maman parce que c'est c'est le plus beau des bonheurs à ses fins et maintenant vraiment ma raison de vivre après voilà toutes mes autres vies sont importantes il ya deux casquettes que je n'ai quasiment plus actuellement c'est les engagements associatifs et mon travail chez edf puisque je suis en détachement donc ce qui me permet en fait de me libérer du temps et finalement cette casquette associative elle est absorbée par mes engagements le comité ce qui revient un peu la même chose c'est comment tu arrives à avoir un impact positif sur le système et sur la société parlez pas forcément d'edf mais parlons justement de ces athlètes qui aujourd'hui ont soit du mal à joindre les deux bouts à la fin du mois soit après leur carrière soi même quand il essaye de faire le maximum comme tu es tout à l'heure pour réussir pour travailler dur comment tu le vois toi justement ce monde de demain où tu as des idées et justement que tu essaies de soumettre aussi bien à paris de 1024 que au cnosf est ce que toi pour ce qui est des du ciem olympique loup sur lequel tu suis rattaché est-ce que tu pousses ça est ce que tu as des idées et comment on peut faire pour que ces athlètes qui se passionnent pour leur métier parce que c'est un métier soit pas toujours ou souvent malheureusement de côté ou n'ai pas les moyens après de pouvoir faire le minimum en fait ce qu'on ambitionne c'est très simple et là je pense que après je peux pas engager le sait est nommé je pense qu'on est sur le même combat c'est simplement que l'engagement des pouvoirs politiques en france soit à la hauteur de l'ambition qu'on attend du sport c'est à dire qu'on peut pas demander à des athlètes de haut niveau de briller de s'engager si derrière toutes les politiques publiques qui sont mises en place ne sont pas en adéquation avec tout ça donc bien évidemment ça passe par un budget des sports qui est plus conséquent qui va aider la branche haut niveau parce que oui c'est essentiel d'aider les sportifs de haut niveau mais comment on crée des sportifs de haut niveau si derrière les clubs dans lesquels chaque sportif a démarré ne sont pas aidés faut pas oublier que dans l' agence nationale du sport on à cette branche de la haute performance mais on a aussi cette branche du développement des pratiques et actuellement on est en difficulté pour vraiment accompagner tous les clubs qui vont créer ces sportifs de haut niveau de demain donc déjà mettons en lumière cette difficulté et accompagnant un petit peu mieux le développement des pratiques en revenant sur des hauteurs de financement qui sont plus conséquents et après il ya toute cette question voilà de commenge accompagne les sportifs de haut niveau la précarité financière du sportif de haut niveau sur certains sports est une réalité donc c'est comment on met en place des dispositifs d'état pour les accompagner financièrement et faire en sorte puisque ces athlètes finalement ce ne se pose pas la question du salaire à la fin du mois mais sois concentré à 100% sur leur entraînement donc actuellement il ya des réflexions autour d'un projet de bourse qui permettrait finalement à des athlètes qui sont en précarité financière d'avoir un revenu qui soit un revenu mensuel qui leur permettent de se préparer et stable parce que oui on a cette prime à la médaille qui est très importante en france on a des primes on peut pas les renier qui sont très belles mais quand vous les diviser sur quatre ans il faut se rappeler que c'est il ya une forme d'incertitude aussi de gagner cette médaille là si on n'est pas accompagné pendant quatre ans pour aller gagner la médaille finalement la prime elle est totalement obsolète donc nous ce qu'on veut c'est qu'il ya un accompagnement financier au long cours tu parlais de l'état uniquement est ce que tu penses que des entreprises devraient potentiellement faire plus ou s'engager un peu plus toi tu parlais d'edf tony estanguet aussi était proche aussi d'edf est ce que tu renvoies d'autres je demande à edf en france qui font qu'ils veulent faire là où on attend le monde économique c'est effectivement dans cette dimension du sponsoring mais moi à titre personnel et ce sera pas forcément partagé par tout le monde mais là où j'attends le monde économique c'est aussi dans l'accompagnement socioprofessionnel des sportifs c'est à dire que sponsoriser un athlète c'est très bien c'est très beau mais le problème c'est que le jour où la cara sportive elle s'arrête le sportif ces contrats il est père voilà c'est terminé il n'est plus athlètes ont finalement 7 7 images de vitrines et l'unl a plu mais comment l'entreprise et moi c'est mon cas avec edf comment l'entreprise elle s'engage finalement dans la façon dont on fait évoluer le sportif dans la façon dont on lui donne des compétences pour qu'une fois sa carrière sportive terminée il trouve une place dans l'entreprise et une place qui correspond à ses compétences et ça ça doit commencer des tout jeunes parce qu'on doit prendre les sportifs très tôt on doit les acomptes nier dans leurs études dans la façon de rentrer dans l'entreprise et finalement pour moi avoir un sportif de haut niveau dans l'entreprise c'est comme avoir un jeune en apprentissage il n'est pas là tout le temps il a une autre activité à côté mais pour autant on peut l'accompagner à monter en compétences en parallèle de sa carrière sportive et ça donc c'est une idée qui fait sens est ce que tu vois un retour positif aujourd'hui les entreprises tu envoies certain nombre qui vont s'engager justement sur cette idée là où tu penses que c'est encore un projet qui va prendre beaucoup de temps non c'est un projet qui est beaucoup beaucoup moins utopique que ce qu'on pouvait avoir avant ça a mis du temps ça s'est mis en place au début le projet socio professionnelles étaient envisagées la dernière année de carrière de l'athlète maintenant on voit que ça se pense des tout jeunes dès le début de la carrière s'est mis en place dans toutes les fédérations dans les comités olympiques dans le comité paralympique s'est mis en place via le pack de performance donc voilà il ya beaucoup de dispositifs maintenant qu'ils sont mis en place c'est également un sujet qui est traité par l' agence donc on sent que c'est vraiment une préoccupation d'avoir des sportifs qui ne vivent plus dans la précarité et en plus qui tout au long de leur carrière pense à la reconversion dès le début c'est vrai que je me souviens quand on avait présenté avec eux pour le comité de candidature de paris du 24 au seuil et où je me suis l'un d'eux thomas ce bar qui est le président du cio qui en plus de tout ce que nous avions pu évoquer à ce moment là avec lui avec les équipes de tony estanguet était vraiment il faut qu'on travaille sur la reconversion de l'athlète parce qu'en effet trop souvent il est oublié et comme tu dis peut-être qu'il peut gagner une médaille et la plupart du temps c'est qu'il gagne pas une médaille je vais faire du temps ci a que trois personnes qu'il ya la médaille et qui peut avoir ses prix donc c'est vrai que c'est un sujet essentiel et c'est un sujet qui est je le sais pris en charge par le cojo donc le comité d'organisation des jeux olympiques de paris profite justement conduit à trouver des solutions et apporter des solutions assez exceptionnel athlètes ont parlé l'autre personne exceptionnelle c'était qu'il a personne qui t'inspire est vraiment quand tu étais jeune avait tout par athlète ça va être en fait vraiment ma source d'inspiration je la trouvais dans mes proches et je pense vraiment je me suis construit dans un modèle très familial autour de mes parents et ma soeur or je sais que ça fait un peu cliché de le dire comme ça mais je fonctionnais pas en fait avec des modèles j'idolâtre est pas d ce parti externe de carl lewis dans ta chambre j'aimais bien aller gebreselassie c'est un sportif voilà donc je suivais les performances j'ai suivi aussi un peu plus tardivement les parcours de vie de stéphane diagana et de marie josé pérec mais parce que j'ai eu l'occasion de les rencontrer mais je pense que tout jeune finalement les modèles que je voyais c'était mes modèles très proche est aujourd'hui toujours il n'ya pas quelque chose quelqu'un que tu as pu rencontrer qui veut dire ça c'est un s'inspirant pas plus si comme je le disais tout à l'heure je pense que la réussite des parcours de vie de tony de stéphane diagana d'alain de marie-jo voilà ce sont des parcours qui m'inspire peut-être pas dans leur totalité mais j'estime en fait qu'on a tous à apprendre les uns des autres on peut pas copier un modèle mais en tout cas on peut s'inspirer de ptitblog de vie qui peuvent nous permettre de sentir soi même tu as sorti donc début octobre 2019 son autobiographie fait de ta vie un rêve comment on arrive à écrire une autobiographie aussi jeune ça a été la grande question c'est est une proposition qu'on me faisait depuis quelques années finalement d'écrire un livre puisque voilà j'ai l'occasion de faire des conférences de partager mon parcours mais je me retrouvais pas forcément dans les projets qui m'était proposé et puis l'année dernière j'ai commencé finalement à me dire que c'était le bon moment parce que cette barrière des six mètres avait été franchie parce que quand on a perdu notre enfant personnellement j'ai franchi aussi un cap dans ma vie et finalement je me sentais suffisamment mature pour m'engager dans finalement la sortie d'un livre et à ce moment là j'ai rencontré je pense que la bonne personne une personne en qui j'ai j'ai eu tout de suite confiance tout simplement parce que au travers de son travail c'est à dire écrire des autobiographies plutôt dans le cercle familial dans l'objectif de transmettre à sa famille un parcours de vie et ben finalement moi c'est exactement ce que je voulais faire avec ce livre là l'idée n'était pas forcément de voilà de faire un livre avec 100 millions d'exemplaires mais simplement un livre qui soit inspirant qui soient utiles et dans lequel les gens pourraient se retrouver et j'ai vraiment apprécié la collaboration avec stanislas donc qui à la fois l'écrivain et l'éditeur de ce livre est pour moi c'est une belle réussite parce que on a réussi à transmettre tout ce qu'on avait envie de transmettre donc fait de ta vie un rêve et c'est aux éditions plume d'éléphant tu as servi de modèle pour le buste de marianne c'est peut-être quelque chose on ne le sait pas pour les communes de saint roch et de fortes ans quel effet cela fait d'incarner le visage de la république fierté ouais c'est une fierté mais à la base c'est aussi une grande surprise du coup je suis ravi de retrouver la marianne dans l'emblème de paris 2024 je me dis que j'ai peut-être un petit bout de moi aussi finalement non ça a été très surprenant quand on m'a proposé ce que les deux projets en fait sont arrivés en même temps c'était deux projets totalement différent puisque l'un est vraiment le travail d'un sculpteur et sur le second projet on est plutôt voilà sur le travail d'un métal donc deux projets totalement différents mais qui m'ont finalement aussi permis de découvrir le monde de l'art un monde que je ne connaissais pas du tout et c'est aussi ce que j'aime en fait dans les projets que j'accepte c'est que c'est pas forcément la valorisation est pas du tout la notoriété que je cherchais une forme de rencontres et d'épanouissement parce que je découvre des milieux qui me sont totalement inconnues marc ml nous terminons toujours le podcast par un quiz donc de propositions une réponse possible que tu peux développer ou non tu décides si tu as envie de répondre pourquoi ok t'es prête je suis pas droit de se dépasser ou dépasser les autres c'est dépassé vendôme en loir et cher où place vendôme à paris devant la mairie montagne la montagne la montagne concourir ou commentée à dieu allez on va faire preuve d' à venir commenté usain bolt ou carl lewis carl lewis rio 2016 ou pareil 2024 allez voyons encore une fois l'avenir pas le passé donc par ida 1024 une que j'aime bien patrick montel ou kevin meilleure des réponses patrick montel parce que on ne peut pas oublier l'engagement qu'il a eu pour notre mouvement et c'est ce que je déplore d'ailleurs cette année c'est que les championnats du monde de dubaï ne sont pas diffusées alors qu'on est sur une très très belle compétition qu'on est à un an des jeux de tokyo que des performances exceptionnelles vont être réalisés et que malheureusement france télé ne s'est pas engagé sur cet événement chat ou chien chien lorie ou billy crawford s'est bien mal génération aller laurie soyons francs ce sport collectif où sport individuel sport individuel mais dans lequel on crée une performance avec un collectif c'est compliqué pour terminer haye potter ou la boussole d'or cécile bien documenté tout ça harry potter quand même marie amélie merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation merci à toi alexandre merci à toutes et à tous d'avoir pris le temps de faire une pause avec nous j'espère que les missions vous a plu inspirez vous fait réfléchir si c'est le cas je compte sur vous pour le partager avec vos proches 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