l'adjoint qui répondait au nom antique de barrage était tout encombré de sa personne et en particulier de sa grosse tête couverte d'une chevelure bouclée rat il se taisait et jetait avec ses yeux jaunes des regards inquiets vers son supérieur le policier qui venait de s'agenouiller près du cadavre autour d'eux la nuit d'hiver régnait coupante de froid et peinte d'ancre age était un homme au milieu de l'existence qu'il suivait comme un chemin incommode à preuve son embarras constant et cette façon d'avoir peur des mots au point souvent de mâcher du silence pendant des heures de ses dents noircies par le tabac qu'il chiquit le soir face au feu mourant de sa cheminée tout en caressant mais beau deux grands chiens qui occupaient son cœur et sa raison il ne savait jamais quoi faire non plus de ses mains qu' avait épaisse large et gonflé par sa timidité pâude et sa masse l'adjoint évoqué un bœf ou un cheval de trait ne lui manquait que le piquet auquel s'attachait pour le temps de sa vie et le Merlin pour la finir pour autant il n'était pas idiot ainsi qu'on aurait pu le croire de primabor sa connaissance de la petite ville de la contrée et des habitants étit remarqua il pouvait réciter la généal ogie de toutes les familles des Hau environnants et cela jusqu'à la frontière il avait également la mémoire des visages et des voies et celle de la géographie du Cadastre du nom des minéraux des essences d'arbres et des variétés de simples de la sauvagine et de toutes les autres bêtes son dévouement au policier était sans faille car il considérait la hiérarchie comme une règle indiscutable le policier s'appelait nourio il était de taille médiocre le visage olivâtre et tout en os il porait un uniforme qu'on ne savait de quelle armée que les an et l'usure avaiit fini par faire ressembler à un accoutrement de chasse dans ce qui avait dû être de cartouchière et qu'il portait en bandoulière il fourrait papier carnet et crayon une petite corne de battu en cuivre et cabossé dépassé de sa poche droite de son pantalon de draas vert quand il avait fait son apparition on s'était étonné de sa tenue digne d'un CIRC ambulant et puis au fil des jours on n'y avait plus fait attention s'habituer à tout et le monde tourne la peau bistré de son visage donnait sans cesse l'impression qu'il souffrait d'un mal hépathique et la fine moustache d'un noir de suie ourlant sa lèvre supérieur accentua le sentiment d'inquiétude et de tragique qui émanait de sa personne il était un peu plus jeune que son adjoint par bien des points plus intelligents aussi mais dans l'univers des hommes il n'est pas certain que cela soit une qualité voilà c'était le début de ce livre magnifique de pH sppelle crépusc merci pour la musique on a pu chanter mer