la suite du procès du bombardement de bouaké c'était en 2004 en côte d'ivoire un ex mercenaires biélorusses et deux officiers ivoiriens sont jugés par contumace à paris pour ce bombardement meurtrier à l'origine à l'époque d'une grave crise entre la france et la côte d'ivoire on retrouve en direct du tribunal karine barzegar bonsoir karine deux anciens ministres dominique de villepin et michèle alliot marie mais aussi l'ancien premier ministre au moment des faits jean pierre raffarin était entendu en tant que témoin aujourd'hui oui absolument m'hamed c'était un peu la ronde des ministres à la cour aujourd'hui michèle alliot marie elle ministre ancien ministre de la défense avait d'abord refusé de venir à la barre finalement elle est venue témoigner ce mardi à la demande expresse du président de la cour elle est arrivé par une porte dérobée et son témoignage d'environ deux heures a été assez confus avec des trous de mémoire comme elle en convient elle même et des contradictions au niveau des dates au niveau des événements et au niveau des éléments de la chaîne de décision mais ce qu'il en ressort tout de même c'est cette phrase qui dit tout et je cite le ministère de la défense est un ministère d'exécution et la ministre est souvent plus informés qu autre chose en gros comprendre que son ministère exécuter des décisions prises par d'autres au niveau de l'état 2002 villepin lui s'est livré un témoignage de virtuoses avec la prestance et la verve de l'ancien avocat qu'il est un témoignage qui a par moments pris des cours des allures de cours magistral de droit constitutionnel ou de droit pénal international tout cela pour nous dire que finalement son ministère de l'époque le ministère de l'intérieur n'était pas du tout concerné selon lui les ministères concernés étaient les affaires étrangères et la défense au côté de l'elysée ce qu'il appelle un triangle politique de responsabilité triangle dont ils s'excluent alors qu'il était pourtant très proche de jacques chirac est très au fait du dossier ivoirien quant à l'ex premier ministre jean pierre raffarin il s'est contenté de d'admettre qu'il y avait eu selon lui et je cite des dysfonctionnements administrative et une léthargie général au niveau de l'état et bon ces témoignages ont bien sûr déçu les parties civiles les services de renseignements de l'époque sur la dgse ou la drm et il s'envoie la balle entre eux et après il s'en va la balle et les politiciens et sportage rentrer c'est notre ressenti à noah c'est mon soutien personnel oui c'est aussi le ressenti de nombreuses parties civiles les maires les veuves les enfants des neuf soldats tués dans le bombardement de bouaké j'ai pu échanger avec certains d'entre eux ils ont misé prouve bien sûr une grande déception mais aussi de la colère voire même du dégoût l'une des mères m'a même dit j'ai envie de vomir car il faut dire qu'à ce stade deux semaines et demie après l'ouverture du procès les parties civiles n'ont toujours aucune réponse 16 ans après le bombardement de bouaké on ne sait toujours pas qui a ordonné la tacc ni pourquoi la seule thèse qui ressort des derniers témoignages de saman notamment des débats témoignages des politiques c'est éventuellement une décision délibérée prises par des extrémistes du gouvernement ivoirien c'est la thèse partagée par dominique de villepin et michèle alliot marie qui ont tous deux pointés du doigt l'entourage de laurent gbagbo avec des factions extrême qui selon 2002 villepin était je cite assez virulente pour agir afin que la france change de position ou qu'elle s'en aille de la côte d'ivoire en tout cas le délibéré mohamed est attendu pour la fin de la semaine merci