"Vivre à ta lumière", le nouveau roman de Abdellah Taïa

Published: Jun 15, 2022 Duration: 00:04:23 Category: News & Politics

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[Musique] écrire un livre se massent sur ma mère m'a fait évidemment beaucoup peur mais d'une manière générale écrire c'est le mélange des deux choses le courage il a peur il malgré la peur installé en nous par le monde la société la famille on y va quand même ils vont trouve le courage on peut ma mère était très courageuse elle n'avait pas peur d'aller frapper dont chez les autres et leur dire leurs quatre vérités revenir à la maison débriefer avec une lettre que j'ai trouvé le courage pour parler de ma mère dans son courage à elle il dit c'est que cette femme avait tellement de choses pour nous pour nous nourrir quand s'ouvre à la maison me permettre de faire des études n'a pas tout compris à moi mais elle a fait énormément de choses pour lui donner un livre c'est pas pour lui rendre hommage c'est parce que c'est la moindre des choses que je concert pour une mère maroc tu compris très vite quand j'ai commencé à écrire qu'il y avait une certaine réalité marocaine qui paraissait pour les autres pas digne d'entrer dans la littérature je viens d'un monde simple pauvres très modestes et parfois les gens me donner cette impression que ça vaut pas la peine d'écrire sur ça et j'ai compris en regardant leurs réactions qu'il fallait au contraire écrire sur ce montant la littérature est là pour dire les gens qui luttent les gens qui sont dans les marges des gens qui n'ont pas la chance de trouver leur vraie place donc la littérature est là pour ses journaux ima mère vite et tout ce qu'elle a fait pour nous merritt mérite largement un livre est bien plus qu'un livre d'ailleurs pas que l toutes les mères marocaine malheureusement jusqu'à aujourd'hui on ne voit pas tout ce que les mères tout ce que les femmes marocaines sont pour faire tenir tout le monde et on continue de le regarder avec un regard méprisant nous continuer de les violenter on continue de les assassiner est certaine façon et quand on parle d'elle il faut nécessairement pour certains les associés de grandes figures de la culture occidentale comme si la femme marocaine n'avait pas déjà sa vraie place dans la cité maroc ali qu'il faille voilà aller si loin pour l'honorer l'associer à antigone ou bien aux héroïnes shakespeare là ma mère n'avait pas besoin de shakespeare née d'oscar wilde et d'andré gide elle était grande déjà de son vivant moi je ne sais que m'inspirent et les reproduire ses gestes et ses paroles au maire était une résistante pas comme comme on l'attendait ma mère était d'abord il était un petit peu dur elle était un petit peu méchante mais par nécessité non pas parce qu'ils sont caractérisés comme ça parce que la société le monde l'a placé dans des lieux et dans des batailles à mener avec le coeur grâce à dur parce que sinon elle n'allait pas y arriver j'ai un petit peu hérité de cela pas seulement en tant que personne mais aussi dans ma façon d'écrire en fait j'écris sur ce livre parce que je suis devenu écrivain grâce à ma mère grâce aux luttes qu'elle a fait je suis pas devenu écrivain parce que j'ai lu victor hugo ou bien marcel proust je suis devenu écrivain parce que je suis le fils de moubarak al dalli qui est né à ce stade là qui est de la pauvreté passé à jadidat bad est à la maison et c'est là ma salle à l'axé elle qui l'a construite cette maison moi qui suis né il y avait déjà tout ça et les partis de rien et moi quand je suis né il y avait des à la maison et en plus de ça même s'il n'a pas tout compris à moi elle ne m'a pas m arrêter dans mes élans dans mon désir de de faire des études l'économiser décidera mme bachelot pour aller à l'université l'écriture en moi elle vient de tout ce que cette femme passée je suis écrivain avec et grâce mam à ma main yacine

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