INTERVIEW DE CYRIL MORÉ, CHAMPION PARALYMPIQUE | CERCLE ESCRIME ORANGEOIS

Published: Jun 25, 2024 Duration: 00:10:18 Category: People & Blogs

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donc Cyril Maé Parin de l'association de CERC d'escrime orangeois merci d'avoir accepté de répondre à mes questions est-ce que tu peux te présenter en en quelques mots s'il te plaît alors en plus de l'information que je suis le fier parrain du cercle d'escrim d'orange et donc moi je suis un Cyril Moré ancien athlète paralympique en escrime et en ski alpin je participer à 7 jeux paralympiqu qu Jeux d'été TR Jeux d'hiver et je suis ravi d'être là avec le club pour le temps fort c'est cette Coupe du Monde satellite ici qui accueille 10 pays étrangers différents quelques temps avant les Jeux paralympiques de Paris 2024 Cyril dans un premier temps est-ce que tu peux me présenter ton handicap alors moi j'ai eu un accident de ski à 19 ans et donc j'étais debout je faisais du ski loisir quand sur une une boss je fais un saut un saut qui s'est mal goupillé une mauvaise chute et je gagne ce fauteuil là qui est mon mon nouveau compagnon donc ça fait maintenant plus de 30 ans et mon handicap s'appelle la paraplégie en gros je ne ressens plus mes jambes normalement j'ai plus assez de muscles pour arriver à marcher et donc la meilleure façon de me déplacer c'est en fauteuil même si à une époque je faisais en rééducation de la marche avec béquille et bien aujourd'hui je cherche à être en bonne santé en faisant du sport en fauteuil mais je ne cherche pas à me déplacer debout d'accord malgré cet événement qui est survenu à a seulement 20 ans comment as-tu trouvé cette rage si je puux dire de vaincre de surmonter le handicap et de continuer le sport alors en fait ce qui m'a beaucoup aidé dans mon parcours j'appellerai pas forcément ça la rche de vaincre mais c'est d'abord une sorte de d'esprit de survie c'est-à-dire que une fois que je me retrouve là allongé dans la neige au moment où j'attends les secours je me dis que j'ai fait une énorme erreur et je vais chercher notamment au début de cette période très médicalisée à effacer cette erreur l'effacer le plus possible en étant complètement à la disposition du corps médical je fais tout ce qu'on me demande je cherche à comprendre le même langage à parler le même langage et faire en sorte que peut-être j'arriverai à effacer ça je l'ai pas réussi mais un moment j'ai repris de la vitesse de l'énergie dans cette réhabilitation grâce au sport qui me permettait de découvrir mon nouveau corps et puis d'arriver petit à petit à gagner des choses que j'avais perdu au moment de l'accident donc c'est plus de la survie qui a été dopé par le sport que j'ai pu pratiquer en faisant tous les sports possibles d'accord et comment est-ce que tu es rentré dans le monde du handisport alors le finalement je suis rentré dans le handisport assez normalement parce que j'avais cette envie ce besoin de m'ouvrir l'esprit de me changer un peu les idées et puis de retrouver la dopamine qui est générée quand on se bouge moi j'avais besoin de mouvement en fait ce qu'il faut voir c'est que au début on est allité pendant 2 mois 3 mois 4 mois moi j'avais jamais passé un seul jour à l'hôpital avant ça et donc dès que j'ai pu dès qu'on m'a dit tu vas bouger tu sors de la chambre même si c'était pour aller faire des des allers-retours dans un petit couloir ben j'étais le le plus heureux du monde et donc forcément quand on m'ouvrait mes perspectives avec de l'athlétisme sur piste avec de la natation en piscine ou en mer euh d'aller faire des balades en kayak tout ça me me permettait de d'agrandir le cercle des endroits où je pouvais aller ma ma zone d'activité et donc j'y allaé naturellement et donc c'est comme ça que le handisport est devenu ma nouvelle drogue en 96 tu participes à tes premiers Jeux Olympiques à Atlanta où tu remporteras une médaille d'or en sabre par équipe quel souvenir tu gardes de cette expérience alors les jeux de 96 c'était mes premiers jeux ça c'est ça s'est joué à pas grand-chose d'y aller parce que l'équipe de France était la meilleure du monde et avec des gens très capés et je pensais pas pouvoir parti faire partie de ce groupe là et tout s'est joué à pas grand-chose et je vais plutôt relater un un un un souvenir très sportif comme on en a là derrière moi je suis en en en quart de finale contre le capitaine de l'équipe de France au sabre c'est la seule arme que je à laquelle je participe sur ces jeux là donc mon parcours peut s'arrêter très vite on est à 14 14 attaque directe et il y a que ma lampe qui s'allume et ce jour-là et bien cette lampe qui s'allume me permet d'aller en demi-finale de faire partie des deux meilleurs français même si je fais 4e malheureusement je perds après mais au moins je fais partie de l'équipe l'équipe victorie et donc ça m'a lancé dans un dans un schéma un peu particulier donc c'est la beauté du sport parfois ça tient à pas grandchose pour réussir parfois ça tient à pas grandchose pour rater mais ce jour-l bah moi je retiens le côté positif ça a marché et après ça c'est la consécration trois médailles dont deux d'or aux Jeux olympiques de Sydney en 2000 et aux Jeux Olympiques d'Athène en 2004 même question quel souvenir tu gardes de cette expérience de ces deux expériences là alors jeux paralympiqu suivant donc donc Athène et syneé j'ai fait Pékin aussi mais sans médaille mais syé c'est d'abord la ferveur un truc de dingue on découvre un peuple qui est hyper ouvert hyper généreux hyper actif hyper chaleureux et moi j'ai le souvenir je me baladais dans les rues et les gamins me demandaient are you paralmpian est-ce que tu es paralympien et il fallait que je signe tout et n'importe quoi j'ai trouvé ça génial et puis à à Athènes c'est peut-être la consécration puisque c'est la première fois que je gagne un titre en individuel après mon être approché par ailleurs et il y avait une petite saveur particulière parce que je n'étais pas attendu sur cette médaille là je suis plutôt sabreur et ben c'est à l'épée que j'ai trouvé le titre et ouais il y avait un une journée très compliquée mais qui avec beaucoup d'énergie beaucoup de pression et bien a fait que j'ai réussi à à à balayer certains prétendants et peut-être c'est parce qu'ils étaient prétendant que j'ai pu jouer quelque chose et c'est un super souvenir d'accord aujourd'hui tu es toujours consultant et commentateur notamment pour France Télévision qu'est-ce qui te plaît dans ces nouvelles fonctions on va dire et bien mes nouvelles fonctions de commentateur c'est une façon d'être dans la d'être avec la famille de continuer le voyage parce que quand on arrête et bien il y a plus vraiment de place pour continuer d'être là quand c'est pas justifié et c'est un peu normal l'équipe a besoin d'être entre elles et et des éléments extérieurs peuvent peuvent pas être là en permanence et ce cette position de commentateur me permet d'être là et j'ai j'ai quelques interactions avec l'équipe de France mais aussi avec toutes les équipes du monde entier et ça je retrouve ce qui me plaisait beaucoup quand j'étais tireur je traînais pas du tout qu'avec l'équipe de France je traînis vraiment avec le monde entier c'est ça qui me plaisait et donc d'être consultant ça permet de d'être dans cet élément là et aussi et bien d'avoir une voix de l'intérieur et de faire partager le plus possible a l'espoir il y a des gens qui apprécient ce qu'on raconte qui peuvent peut-être même découvrir lesm comme ça et s' y a qu'une personne qui découvre les en tombant sur les vidéos des champions d'aujourd'hui et ben j'en serai ravi c'est un peu mon objectif numéroord tu es aussi ici car tu pares la Coupe du Monde enam pourquoi avoir choisi de parraer et soutenir ce tournoi alors mon soutien à cette compétition c'est d'abord un soutien à à un club à des personnalités à l'équipe d'encadrement du CEO et cette vision et cette volonté de faire quelque chose pour le handisport moi je dis oui à plein de choses mais si je suis encore là aujourd'hui c'est parce que je sens qu'avec ce club il y a l'envie même s'il y a pas de tireur du club en dit et ben il y a l'envie de faire changer les mentalités et d'ancrer le handisport dans quelque chose de de solide et de presque permanent donc que quand c'est positif comme ça moi je je réponds forcément oui donc on y va et j'espère que le club va va bien continuer il y a une magnifique salle desesream qui porte un super nom et mais j'espère qu'il y en aura d'autres d'autres salles et puis surtout d'autres participants d'autres escrimeuses et escrimeurs d'accord dernière question que penses-tu de l'évolution du handisport en France est-ce que tu as un message à faire passer à ce sujet le le handisport en France et dans le monde se développe le paralympique pisme se développe beaucoup j'ai une grosse attente sur Paris 2024 on a énormément travaillé pour mettre des choses à niveau des Olympiques olympique paralympique ça se ça se rapproche et et j'ai hâte de voir l'aprèsjeu j'espère vraiment qu'on a qu'on a imaginé et bien va se démultiplier avec ce que vont produire les sportifes et sportifs et le grand public aussi et une mayonaise qui va prendre et l'espoir c'est que finalement l'écart se réduise et que on prenne les les paraathlètes comme des athlètes comme les autres qu'on puisse aller plus loin plus de moyens pour finalement répondre à la même je dirais au même objectif à la même utilité si je puis dire même si c'est un peu réducteur pour le grand public le sport de haut niveau ça sert à quoi et bien ce à quoi ça sert le paralympique peut complètement y répondre et ce que j'ai envie c'est ça c'est qu'on serve aussi à à faire avancer la société en montrant ce que les paralympiques peuvent faire de beau et parfois peut-être de moins beau mais en tout cas il y a toujours du beau à aller chercher d'accord merci beaucoup C répcituo en direct d'orange pour cette interview mené de main de maître

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