M. Éric Coquerel, président des efforts juste une réflexion non on n'est pas tous d'accord on pense tous qu'il faut augmenter les salaires mais certains pensent que c'est en alligant les charges d'A pensent que ça doit pas être sur le dos des salaires socialisés que nous on appelle qui est le nom que M. Gérault Verny vous donnez aux charges gér verni à droite oui tout d'abord je voudrais répondre à monsieur coocrel qui qui pense que les les recettes publiques ont diminué entre 2017 et 2023 les recettes public ont augmenté de de 25 % euh donc elles sont loin d'avoir diminué monsieur le ministre c'est votre dernière intervention et il est clair que vous laissez une situation budgétaire catastrophique en C ans la dette publique a explosé de 900 milliards d'euros alors que le PIB n'ac cru que de 530 milliards d'euros sur la même période baisse du chômage dites-vous mais pour 2 millions de travailleurs du privé de on génère 900 milliards de dettes supplémentaires soit 430000 euros euh par emploi du privé créé euh croissance plus forte que l'Allemagne dites-vous en 2017 l'Allemagne c'est une dette euh de 70 % euh aujourd'hui c'est 64 %. en France c'est 98 % aujourd'hui c'est 113 %. en gros pour créer 1 € de croissance vous dépensez 2 € de dette vous générez 2 € de dette on préférerait donc tous une croissance nulle pour une réduction de la dette puisque c'est un enrichissement des Français le déficit dépasse donc logiquement les 5 % ce niveau est intenable nous ne pouvons plus vivre à crédit augmenter les recettes n'est pas une option la France est déjà le pays le plus fiscalisé de l'OCDE nos entreprises et nos concitoyens sont étouffés ce qu'il faut c'est réduire les dépenses publiques et simplifier l'économie la productivité chute de 190000 € de PIB par salarié du privé en 2017 nous sommes tombés à 130000 € aujourd'hui pourquoi à cause de l'hypertrophie des normes et des lourdeurs administratives qui freinent l'innovation et la croissance le prochain budget doit impérativement être plus équilibré que les 5,1 % annoncés c'est la seule voie réduire les dépenses libérer nos entreprises et cesser d'étrangler fiscalement ce pays nous n'avons plus le luxe de l'inaction notre situation me rappelle le film de le film la haine de Kassovitz un homme se jette dans immeuble en répétant jusqu'ici tout va bien jusqu'ici tout va bien nous avons donc une responsabilité morale envers nos familles nos amis et tous nos concitoyens chaque euros de dette supplémentaire c'est un fardeau que nous leur laissons c'est à nous de faire le choix de ne pas hypothéquer leur avenir il est temps d'agir pour eux pour que la France retrouve le chemin de la prospérité sans sacrifier ceux qui nous sont chers merci merci je me vais interpeller collègue verni je parlais en pourcentage du PIB là vous allez vous apercevoir qu'en 2023 ce que je disais tout à fait exact non pas en valeur brute M. Bruno Le Maire, ministre le je partage évidemment pas votre comparaison avec le film laine film que j'aime beaucoup au par ailleurs mais j'ai pas du tout le sentiment que l'économie française soit en train de de s'écraser et de couler jusqu'au moment où elle va s'écraser sur la dalle de je ne sais quelle cité j'ai une vision un peu différente les deux points sur lesquels je vous rejoindrai je je suis en désaccord avec vous aussi sur la croissance nulle c'est le choix politique que nous avons fait dans la deuxè période qui est un choix que je revendique qui est d'augmenter la dette pour protéger nos entreprises nos savoirfire nos compétences et très franchement enfin je demande juste un peu d'honnêteté là-dessus quand vous aviez tout le secteur aéronautique qui était menacé toutes les PME d'occcitanie tout le secteur du transport qui était menacé Renault qui était menacé fallait pas que je fasse de PGE Air France qui devait fermer et qui me demande 5 milliards fallit que je dise non ah d'accord mais je suis désolé à un moment donné la responsabilité politique c'est de décider j'ai pris des décisions j'ai pris des décisions de protection et je revendique ces décisions parce que je pense que sinon ça nous aurait conduit tout droit à une perte de compéten et à une crise non seulement économique mais aussi social et politique les deux points sur lesquels je vous rejoins c'est la simplification si j'ai un regret c'est de ne pas avoir pu porter cette loi de simplification qui me tient très à cœur et qui me semble absolument essentielle oui nos entreprises ont besoin de beaucou beaucoup plus de simplicité faut alléger les normes allger les règles et je le dis ça vaut aussi pour les collectivités locales parce que j'en ai eu des maires qui m'ont appelé en disant mais Monsieur le Maire vous dites que nos dépenses sont trop élevées mais en réalité vous nous imposez tellement de normes tellement de règles que c'est un coût qu'on arrive pas à suivre ils ont raison la simplicité c'est de l'économie et l'autre point sur lequel je vous rejoins c'est la productivité mais c'est pas uniquement le problème français c'est un problème européen massif la baisse de la produc euré depuis 20 ans par rapport aux États-Unis faute de dépens d'innovation est probablement le problème le plus important à régler dans les années à venir merci