Au Louvre Lens avec Agnès Pannier-Runacher Ministre déléguée à l'agriculture.
Published: May 13, 2024
Duration: 00:06:00
Category: Film & Animation
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peut-être juste me permettre de rebondir puisquen fait on a vu et c'est ça qui est assez génial dans ce film c'est qu'on a vu qu'il y a plein de manières de faire de l'agriculture avec des itinéraires techniques qui visent à réduire la part des phyos à améliorer la qualité des sols on a des systèmes haute valeur environnemental on a 1 2 3 on a le bio comme vous l'avez pu voir on a l'agriculture régénératrice et en fait ce qui est en trîn de se passer c'est comment on invente une nouvelle forme d'agriculture qui revient en arrière sur un concept on chercher surtout à nourrir et à faire des gains de productivité je dis nonous collectivement je en système et on est en train de sous l'impact du dérèglement climatique et l'effondrement de la biodiversité ce que je trouve très juste dans ce film c'est que vous montrreer cette dimension de la biodiversité que moi dans mes métiers j'ai un peu plus de mal à à faire raisonner chez M interlocuteurs le dérèglement climatique tout le monde a compris dans les champs tout le monde a compris parce que avec ce qui s'est passé que ce soit dans le bas decalé que ce soit dans les Pyrénées Orientales c'est quelque chose qu'on touche concrètement du doigt le la biodiversité dans les interactions qu'on peut avoir nous en institutionnel avec différents interlocuteurs c'est plus difficile parce qu'on nous dit oui mais c'est parce que vous nous avez interdit certains phytosanitaires que les rendements baissent et c'est pas parce que ce qui est probablement vrai en partie mais c'est aussi parce qu'on veut régénérer les sols qu'on interdit certains phytosanitaires donc une espèce de de poulet d'œuf et ce que je trouve très intéressant dans le dans le film c'est qu'on voit les différents chemins que il y a de la manière il y a des manière de faire très bien l'agriculture sans nécessairement être 100 % bio mais en fait on en emunant certains code et pour répondre à votre question en fait on a de l'agriculture conventionnelle HVE ou bio ou ou sur différents cahiers des charges qui tend vers une excellence en terme de qualité et c'est ça que vous pouvez rechercher aussi en tant de consommateur ça va très vite et en même temps ça va très lentement c'està dire ça va très vite oui il y a des solutions qui commencent à émerger et pour avoir en tête les montants on investit 1 milliard d'euros aujourd'hui dans la recherche d'alternative au au phytosanitaire 250 million d'euros par an environ ça c'est pour toutes les molécules dont on presscend qu'elle pourrait être interdite aujourd'hui la la science ne dit pas que le bénéfice risque est négatif mais on a des doutes je pense que le phytosanitaire que vous mentionnez est probablement dans cette série de 65 molécules et par ailleurs 300 millions d'euros dans France 2030 qui là doit nous aider à construire l'agriculture de demain donc c'est des agroéquipements ENF il y a différentes méthodes c'est y compris d'ailleurs de l'intelligence artificielle deème chose c'est vous parlerz d'élevage alors ça je trouve que c'est très important on sait énormément focalisé sur le dérèglement climatique et les émissions de CO2 ce qui est très important mais on en oublie la biodiversité à tel point qu'on en arrive à dire attention parce que la viande de bœuf c'est la viande qui émet le plus de CO2 et donc il faut éradiquer la et en fait on voit qu'on tombe là encore dans la caricature oui sans doute il faut baisser notre consommation de viande collective oui sans doute il faut manger moins de viande rouge mais en fait c'est pas 01 parce que le bœuf a une fonction aussi dans les prairies parce que l'élevage au vin a une fonction aussi dans les prairies et parce qu'en fait entre un élevage euh enfin intensif qui utilise du soja et dont la viande est apportée par exemple au hasard depuis le Brésil c'est pas tout à fait le même bilan environnemental lorsque c'est par exemple dans le grand Ouest ou certainement chez vous avec une prairie euh qui assure l'alimentation euh de la bête un certain nombre de de TR un travail aussi sur la sélection de génomique de de de la bête et donc on peut avoir des écarts massifs entre les émissions au kilos de viande selon différentes pratiques si d'arriver à pousser le sujet de la biodiversité aussi fortement que le sujet du climat parce que le sujet du climat il est quand même pense collectivement on l' tous en tête le sujet de la biodiversité est probablement plus impactant sur la survie de l'espace humaine et en moins aujourd'hui intégré dans nos compris dans dans nos pratique de ce qu'on Essie on essaie de faire bien en tant consommateur dans dans nos vies courantes on pense moins biodiversité et en fait quand on regarde le lien profond qu'il y a entre la santé des sols et la bonne agriculture on peut penser qu'il un lien profond entre notre santé la bonne alimentation et la bonne alimentation et la bonne agriculture donc voilà je si je devais formuler une conclusion c'est se dire qu'on est aussi au-delà du travail nourrier que font les agriculteurs et des transitions qu'ils sont en train d'entamer au-delà de la responsabilité du politique pour accompagner ces transitions à la fois avec des moyens financiers et avec les bonnes normes pas trop encadrante mais suffisamment resserré pour inciter le maximum d'agriculteurs à y aller au-delà des élus locaux qui ont ça a été cité leur rôle à jouer il y a aussi en tant que citoyen comment en faisant attention à nous on rend service aux agriculteurs et et je voulais clore sur cette pensée collective et j'espère que les frites rémunèent correctement l'agriculteur [Musique]