Un ex-vice-président de JP Morgan décrypte les banques et l'avenir de la finance | Jérôme Bouthors

Published: Sep 12, 2024 Duration: 01:25:33 Category: Science & Technology

Trending searches: jp morgan
Introduction de l'invité bonjour tout le monde et merci de nous écouter pour ce nouvel épisode on accueille Jérôme boutors alors Jérôme c'est quelqu'un qui a un parcours qui est assez incroyable puisqu'il a notamment été vice-président dans une grosse banque d'affaires JP Morgan il a passé énormément de temps dans cette dans cette structure à Hong Kong au Luxembourg il va nous raconter en fait comment fonctionnent ces grosses banques d'affaires euh quel est leur rôle finalement sur les marchés financiers il a été également en charge de des nouvelles technologies dans ses gros structure donc il a un très bon avis sur l'évolution des technologies pour nos finances même pour le grand public on espère que cet épisode il va vous plaire c'est un petit peu technique mais on a vraiment fait attention essayer de le vulgariser au maximum on espère qu'on a réussi dans tous les cas ça dites-nousle en commentaire en tout cas si ça vous intéresse hésitez pas à le liker et à vous abonner à la chaîne je vous retrouve sur l'épisode bon [Musique] écoute Jérôme ravie de t'avoir dans l'émission merci beaucoup pour l'invitation Alexis est-ce que tu pourrais commencer par te présenter rapidement pour les personnes qui te connaissent pas ouais et donc Jérôme Parcours de Jérôme Boutors Jérôme boutor donc au Luxembourg depuis maintenant 8 ans après une longue période en Asie une partie du monde qui est absolument fascinante et donc depuis depuis un an donc je travaille pour un un cabinet d'avocat luxembourgeois très connu qui s'appelle arent qui est un des plus gros cabinets d'avocat européens maintenant en qualité de de Chief Operating Officer et puis ben en terme de un petit peu plus de de détail perso c'est très intéressant pour moi d'être basé au Luxembourg aujourd'hui parce que ma famille vient du nord de la France et de Belgique mais j'ai jamais vraiment connu cette partie de je dirais géographique de l'Europe et j'étais le seul de la famille qui était né dans le sud de la France à Avignon donc au milieu de la Provence et puis ben très rapidement j'ai même si j'ai étudié en France je suis parti à l'étranger parce que je sentais vraiment un grand appel de de de vraiment de de l'étranger pour pour ma carrière professionnelle tu as fait quoi comme cursus comme cursus alors c'est assez intéressant parce que je suis un réseau donc vraiment j'ai fait une école d'ingénieur d'ING à Lyon et je suis ingénieur réseau et donc un de mes premiers Jobs d'ailleurs c'était aux US j'ai dû paramétrer un routeur je ne l'avais jamais fait donc c'était assez intéressant cé c'était une expérience assez assez intéressante mais oui donc j'ai vraiment étudié tout ce qui est vraiment it au sens large computer sci au sens large et puis mais très vite après j'ai j'ai je suis allé dans dans dans des roule un petit peu plus managéial mais pourtant tu as une grosse carrière en finance qu'est-ce qui t'a fait finalement prendre cette voie là et c'est à quel moment en fait finalement que tu as pris cette cette direction là alors si si tu si tu demandais à ma mère elle te dirait que quand j'étais petit je disais toujours je veux être banquier et je veux avoir ma banque apparemment c'est une réalité non j'ai alors l'attirance pour la finance c'est vrai qu'elle s'est elle s elle s'est développé assez tôt parce que je pense avoir compris relativement tôt qu'elle était quand même que les banques et que la finance étit au centre de l'économie donc que que c'était vraiment donc d'une part bien sûr il y avait un intérêt certain pour pour boss pour ce secteur là mais aussi il y avait une diversité de métiers quand même qui qui te permett d'avoir vraiment une carrière très très riche donc ça a été vraiment le le gros driver d'accord et donc pourquoi avoir pris des études d'ingénieur réseau si tu avais déjà cette appétence là alors c'est plutôt pourquoi avoir fait à l'époque terminal C et ensuite une école d'ingénieur oh bah c'était c'était parce que parce que mes parents me l'avaient conseillé me l'avait très fortement conseillé et et je leur dis merci je leur dis merci je pense que c'est c'était pas du tout un mauvais choix parce que ça m'a donné les méthodes euh je pense que au moins voilà il y a une vingtaine d'années une école d'ingénieur te donnait accès à quasiment tout en terme de métier et puis bon j'avais envie de faire un petit peu tout j'étais intéressé par la finance j'étais intéressé par pourquoi pas faire à chaussé j'étais intéressé par même la médecine figurei mais heureusement que j'ai pas fait ça parce que je pense que j'aurais pas été très successful donc c'était pour me donner le maximum d'options et voilà et j'ai suivi ce conseil là et je pense que c'était un bon conseil ok est-ce que tu as commencé du coup en finance alors en finance donc alors c'est assez intéressant parce que juste après que que j'ai été diplômé dans de cette école d'ingénieur j'ai eu la chance de partir donc aux États-Unis à New York je travaillais pour un un Certified Public Accountant donc un certificateur de compte et et donc là je je peux pas dire que c'était ma première expérience financière même si je commençais un petit peu à avoir des des interactions avec des banques mais le business model était très intéressant parce que il proposait du service ha aux entreprises dont il certifia les comptes donc c un petit peu le package donc c'était c'était très smart parce qu'il s'adressait à des à des entreprises de petite taille qui avait pas forcément la la possibilité d'avoir leur propre département Haïti donc bien sûr c'était payé à l'heure et cetera et c'était un business vraiment formidable alors c'était aussi une expérience assez euh spéciale puisque c'était en 2001 et donc même si je n'étais pas le 11 septembre à New York je suis retourn quelques jours plus tard exactement le 16 septembre je m'en souviens très très bien et j'ai dû gérer un petit peu l'après-crise du 11 septembre encore une fois d'un d'un point de vue Haïti et quelques mois plus tard j'ai décidé de rentrer en France et c'est là vraiment que il y a le premier point de contact avec la finance où je rejoins donc le anciennement le Crédit Commercial de France le CCF qui venait de se faire racheter par HSBC voilà et donc première premier point de contact avec la finance déjà un petit peu avec tout ce qui est un petit peu salle de marché trading là c'est un rôle de développeur classique hein je travaille sur des Départ pour Hong Kong systèmes que qu'utilise voilà un petit peu les les traders en salle de marché sur des produits déjà assez sophistiqués Paris que c'était des produits dérivés et et donc voilà ça c'est vraiment mon mon premier point de contact avec la finance là on est quoi on est début 2002 et c'est à peu près à ce moment-là que tu es parti en Asie du coup ben c'est grâce à HSBC que j'ai pu partir en Asie donc le hâge de HSBC Hong Kong c'est grâce à c'est grâce à ça que j'ai pu rejoindre Hong Kong j'ai je suis resté un petit peu plus de 2 ans et demi donc à Paris chez HSBC vraiment j'ai j'ai appris énormément tout particulièrement d'un point de vue finance d'un point de vue vraiment comment marcher ses produits tout vraiment la finance au sens large du terme et mais au bout de voilà de de de cette période un petit peu de 2 ans et demi j'ai été voir le le directeur un petit peu du du département qui était un écossais formidable qui qui qui vivait à Paris depuis des années et je lu ai juste dit faut m'envoyer à l'étranger parce que moi je sens que c'est là que je vais aller je je veux vraiment repartir à l'étranger et alors je me serais attendu bien sûr ce qui m'envoie à Londres au siège d'HSBC qui était un petit peu le le choix naturel avec beaucoup beaucoup de choses à faire et puis ben il m'a dit à ce moment-là bah écoute il y a un poste qui se crée à Hong Kong pour faire un petit peu la même chose chose que ce que tu fais à Paris mais plus côté ce qu'on appelle front office donc c'està-dire vraiment sur le sur le terrain dans sur les salles de marché avec avec les traders et puis peut-être un rôle un petit peu plus project management management d'équipe voilà donc là j'ai pas hésité longtemps et je j'ai dit oui et donc là on est début 2005 et puis je je pars à Hong Kong et il y a des tu as remarqué des grosses différences en terme de au travail entre justement Hong Kong et ce que tu connaissais à Paris que ce soit en terme d'organisation en terme de d'habitude de rythme de travail et cetera c'est très différent oui c'est très différent c'est c'est différent dans le sens alors on a on a cette espèce d'image et de cliché des du monde asiatique qui bosse très très dur qui compte pas ses heures qui dit jamais non et cetera c'est une réalité mais bon après elle renferme peut-être un pe il faut faut faut regarder ça un petit peu plus en détail c'est et pas en faire un cliché mais c'est vrai que ce qui m'a marqué tout d'abord quand je suis arrivé en Asie c'est l'énergie l'énergie qu'on les gens à faire du business l'énergie qu'on les les gens juste à travailler et puis en Asie il faut pas oublier qu'il y a ce concept de face c'est-à-dire qu'on ne montre pas vraiment ses émotion donc même quelqu'un qui va bosser dur ou éventuellement même je j'ai presque envie d'aller à l'extrême quelqu'un qui n'est pas forcément heureux dans son dans son métier dans son job ne va pas forcément le montrer et c'est à la fois je dirais un désavantage parce que bah c'est pas facile quand tu lis pas tu arrivrives pas à lire les émotions de quelqu'un avec qui tu travailles c'est pas toujours facile mais en même temps si tu veux overall c'est c'est c'est c'est c'est quand même très agréable de travailler dans un dans un environnement où quand même tu sens que tout le monde est porté et que tout le monde met l'énergie jusqu'au bout même si y en a après voilà qui qui peuvent changer de métier faire autre chose mais c'est donc c'est quand même assez assez agréable donc c'est vraiment l'énergie moi qui m'a qui m'a marqué au niveau organisation bien sûr il y a il y a un respect de la hiérarchie hein qui va per un petit peu avec le respect des ailleux en Asie qui qui est quand même assez beaucoup plus marqué que que que ce qu'on peut voir en Europe mais c'est ouais c'est vraiment vraiment cette énergie mise au service du business qui qui m'a qui m'a marqué hello j'interroms cet épisode pour vous présenter l'entreprise qui est derrière la production de ce podcast je m'appelle Alexy Perino et je suis le CEO de jarid une start-up qui développe un assistant d'aide à la gestion des finances personnelles gérer ces finances c'est quelque chose d'universel pourtant on est tous différents face à ce sujet-l notamment parce qu'on a pas la même éducation financière ou pas les mêmes compétences et c'est pour ça qu'on a créé Jared c'est un outil qui va interagir avec vous apprendre à vous connaître et vous aider à identifier vos objectifs vos besoins vos faiblesses on offre aux professionnels un nouveau moyen de vous partager leur contenu pour vous aider à progresser et ce ris sur le gâteau vous aurez même la possibilité de prendre contact avec eux si vous souhaitez être accompagné donc si le SU vous intéresse le lien est dans la description et moi je retourne à l'épisode il y a des tu parlais tout à l'heure de de salle de marché donc c'est Les salles de marché et Delta One làdedans que tu opéré c'est ça à Hong Kong ouais pour ceux qui savent pas ce que c'est c'est quoi une salle de marché et toi donc parla de Project Management mais en concrètement quel était ton rôle dans une salle de marché alors c'est quoi une salle de marché donc encore une fois il y a il y a l'image clichée he du trader avec ses avec ses six écrans c'est pas un cliché c'est la réalité il a six écrans pourquoi parce qu'il a besoin d'avoir accès à un maximum d'information pour pouvoir prendre des décisions d'acheter ou de vendre des des des produits financiers c'est quoi une salle des marchés alors c'est généralement donc bien sûr c'est on est on est dans le casre d'une banque mais pas que he il y a il faut savoir qu'il y a des entreprises qui ne sont pas des banques qui ont des salles de marché je pense particulièrement à les entreprises par exemple dans le domaine des énergies fossiles qui ont des salles de marché puisquelles achètent et elles vendent aussi des produits non financiers au travers de de sallle de marché mais une salle de marché voilà c'est un lieu où vraiment on a donc un ensemble de personnel principalement ce qu'on appelle des traders les gens vraiment qui qui exécutent les ordres de vente et d'achat mais aussi d'autres d'autres d'autres d'autres personnes d'autres équipes qui sont absolument clés particulièrement les équipes de Risk Management et puis bien sûr les équipes Haïti parce que dès qu'il y a un problème Haïti il faut qu'il soit résolu vraiment dans la minute puisqueon a vraiment une une sensitivity au temps qui qui est qui qui est très très très élevée donc une minute peut faire perdre beaucoup d'argent un trader mon rôle donc c'était principalement vraiment un petit peu de faire l'interface justement entre la salle de marché tout particulièrement donc les les traders et puis aussi ce qu'on appelle les gens du midle office parce qu'ils ont beaucoup ils ont beaucoup d'assistants qui permet qui leur permet de de de de ce qu'on appelle de booker les deals c'est-à-dire que quand il y a une transaction à rentrer il faut qu'elle soit rentrée record et ils ont pas forcément le temps de le faire al tu tu vas faire le travail de vulgarisation parce que tu as parlé de Middle Office donc du coup est-ce que tu peux expliquer synthétiquement ce que c'est que le back office dans une banque le Middle Office et le Front Office dans une banque alors c'est aussi quelque chose une discussion intéressante que j'ai eu avec mes parents quand ils m'ont demandé la même question j'essayé de faire un petit peu des analogies en leur disant même en prenant une une un petit peu une une analogie avec le e-commerce donc le front office c'est le site web c'est là où se passe vraiment la commande voilà donc je vais sur mon hein mon mon site web et je commande donc là on est sur du du Front Office c'est la transaction ensuite le Middle Office peut avoir un rôle on va pour vulgariser ça un petit peu de vérification ou de voilà de vérification avant que ça passe au 3ème niveau qui est le backofice et ou un rôle d'assistant encore une fois au au au front office et puis après il y a le backofice donc si on fait encore notre analogie avec le e-commerce ben le backofice c'est quoi c'est la facturation c'est la livraison c'est la logistique c'est le stockage c'est tout ça ben là là c'est un petit peu la même chose en finance donc front office la personne vraiment qui est devant ces écrans qui fait la transaction qui exécute Middle Office qui va l'aider qui va faire certaines vérifications par exemple je prends j'ai parlé de risque management tout à l'heure bah il faut qu'il y a quand même quelqu'un qui vérifie que la transaction qui est effectué est en ligne avec l'appétit de risque et qu'il a pas de de problème d'un point de vue risque management et backofice c'est tout le le dénouement des transactions voilà la le paiement le et tous les tous les autres process auquels on peut penser qui voilà qui sont un petit peu plus dans backstage super intéressant et en fait je rigole quand tu parles de risque management parce que je crois que c'était hier ou avant-hier avec des euh avec des des des d'autres enfin entrepreneurs d'A startuppers qui sont sur le même étage que moi ont rigolit parce qu'on a vu une pub et un site qui vend des casquette euh les man browsers département risk management année 2008 et du coup on veut on hésite à s'en prendre parce que enfin c'est c'est trop drôle en fait pour pour l'anecdote euh pour pour l'anecdote les man brers parce que donc il y a des gens qui vont écouter qui sont pas du tout familiers avec tout cet environnement donc les man les man brows une banque d'affairire qui a fait faillite en 2008 il y a plein de films qui qui retracent assez bien assez bien l'histoire mais globalement on va dire que le département de risque management a pas forcément été au top durant cette période là puisque bah en fait l'année d'après la Banque n'existait plus elle a fait fit donc en terme de gestion du risque voilà puis une référence à un certain film et puis qui a inspiré je crois le le nom de Jared ouais tout à fait c'est ça the big short on préparera un jour une une vidéo pour pour parcourir ça mais ouais très très bon film je je peux je peux que recommander euh super top donc grosse expérience internationale avec HSBC ensuite qu'est-ce qui se passe ensuite ce qui se passe c'est que alors il y a plusieurs choses la première chose c'est que en finance là où j'étais dans les dans les un petit peu dans le département de de des marchés tu as ce qu'on appelle plusieurs classes d'actifs les classes d'actifs c'est les actions c'est les obligations c'est d'autres choses et cetera et donc je travaillais pour une certaine classe d'actifs chez HSBC et je savais que si je voulais avoir un petit peu euh arrondir mon profil le compléter rajouter vraiment les les bonnes cordes à mon arc il fallait que j'aille sur une autre classe d'actif qui était justement les actions c'était la seule classe d'actif sur laquelle je je ne travaillais pas forcément et HSBC n'était pas forcément le mieux positionné sur cette classe d'actif donc j'ai eu une opportunité et donc là on est en début 2008 justement et on parlera on pourra parler de les man Brothers et on pourra parler de parce que j'ai j'ai vraiment eu j'ai vu ça en direct et donc donc on est début 2008 et c'est juste une opportunité où particulièrement en Asie donc des produits qu'on appelle les produits dérivés d'action donc hein donc ça veut dire que c'est pas l'action directement qu'on achète l'action Tesla ou l'action BNP mais c'est un produit qui en est dérivé est un vraiment un marché qui marche très bien en Asie et les banques recrutent à tour de bras tant côté business les traders les fameux traders que côté Hati parce que bien sûr sans technologie on rien bien sûr ou et et donc voilà donc j'ai cette opportunité donc avec JP Morgan qui m'approche pour un un très beau rôle pour un desk donc he on appelle ça les desk de trading hein on s'est organisé par par desk les différentes un petit peu équipes euh donc dans le département dérivé action de JP Morgan à Hong Kong sur un un donc un des qui s'est rendu j'ai envie de dire fameux mais pas pour des des très bonnes raisons donc il s'appelle Delta One ah les Delta One ouais et donc j'arrive il y a beaucoup à faire et ça ça c'est une de mes expériences favorieses dans même de façon générale dans un rôle c'est c'est vraiment quelque chose que j'aime beaucoup faire c'est remettre de l'ordre donc quelque chose où il y a ou bien il y a rien ou bien il y a des choses mais ça marche pas forcément bien c'est pas très efficace là j'adore remettre de l'ORS donc là j'arrive en gros il y a deux personnes dans l'équipe tout le monde est parti et donc il faut tout reconstruire système équipe tout c'est absolument fabuleux pour encore une fois un business qui est très très profitable et qui sur lequel il faut absolument se positionner alors pourquoi je parle de Delta One et je suis sûr que tu vas me poser la question que kesako c'est donc donc Delta One c'est le le le des sur lequel travaillait Jérôme kviel donc donc à la Société Générale donc voilà et ce desque en gros pour faire vulgariser qu'est-ce que ça fait ça fait ce qu'on appelle de l'arbitrage entre des produits financiers donc c'est ah tiens je peux vendre tel produit financier et acheter quelque chose qui ressemble ou quelque chose qui en dérive et faire une petite marge entre les deux mais quand je fais beaucoup de volume je fais une grosse marge donc c'est c'était c'est un business qui est généralement assez assez profitable l'idée c'est toujours de garder un certain équilibre ou mais quand même d'aller chercher un delta en fait un écart justement et c'est là-dessus que se construisent les que je construisent les Mar et aussi capturer ce qu'on appelle les inefficience du marché parce que le marché est pas toujours efficient hein on peut avoir je reprends mon exemple avec mon to que mon action Tesla on peut avoir une action Tesla côté à New York et une action Tesla côté à Francfort mais au niveau prix qui ne vont pas être alignés dans un intervalle de temps très très réduit et on peut capturer cette différence grâce à des systèmes bien sûr informatiques des plateformes de trading très très sophistiqué alors les les raisons sont pas forcément les mêmes mais le mécanisme ressemble beaucoup je trouve il y a eu la même chose et ça c'est peut-être encore le cas je sais pas dans les cryptoonnaies étant donné qu'il y a plusieurs plateformes sur lesquelles tu peux acheter des Bitcoin par exemple il a des périodes où les différences de prix auquel étaent échangé et vendu les bitcoins étai significativement différent entre les plateformes donc il y a des gens qui entre guillemets achetai pas cher sur une plateforme et qui allait le revendre sur une autre plateforme et qui en gros empochait empochait la différence c'est exactement ça moi j'ai j'ai une question parce que tu parles de produits dérivés donc on comprend que on a des Est-ce que les produits dérivés ont une utilité ? produit réel en sous-jacant donc en gros des actions des obligations sur gen de choses qui ont une justification économique presque est-ce que ces produits dérivés ont un vrai rôle économique qu'ils ont d'autres but que simplement la spéculation le fait de pouvoir faire de l'argent parce que ces produits existent c'est une très bonne question et la réponse est oui il y a vraiment un rôle économique et je pense qu'une des meilleures ustration bah c'est le prêt immobilier ok voilà parce que un un un produit dérivé donc oui il y a il y a effectivement de la spéculation mais un produit dérivé peut servir aussi de garantie ou d'assurance je prends un exemple je vais donc contracter un prêt immobilier on sait que les prêt immobilier ont des références derrière qui sont les fameux taux hein les fameux taux dont on nous parle quand la Banque Centrale Européenne les augmente ou les ou les diminu donc ces taux sont variables moi par exemple si je fais un prê immobilier peut-être que j'ai envie d'emprunter à taux fixe pas à taux variable et ben derrière il y a tout un mécanisme particulièrement avec les banques qui va faire que quand moi je vais demander donc un taux fixe à la banque derrière la banque peut se prémunir ou peut éventuellement s'assurer en utilisant des produits dérivés ce sera même peut-être un meilleur exemple en considérant des taux variables donc si la banque me fait un prêt à taux variable elle peut tout à fait elle se garantir et dire je prête à Alexis tant d'argent à un taux à 3 % très bien c'est ce qu'il veut mais bon peut-être que il va me dire ouais moi je serais quand même intéressé par un taux variable donc admettons que je lui prête à T que je prête à taux variable si je veux ou si l'emprunteur veut se prémunir d'une trop forte variation de ce taux variable alors à ce moment-là ce qui est possible de faire c'est d'utiliser des produits dérivés donc il y a ce qu'on appelle des en anglais des interest rate guarantey qui disent si le taux variable va beaucoup plus haut qu'une certaine valeur par exemple alors pas de problème tu n'as pas à payer plus ou alors pas de problème je te donne une prime je te paye une somme d'argent pour te compenser comme un système d'assurance c'est exactement le même système qu'un système d'assurance voilà donc vraiment pour parce que peut-être que j'ai pas été ultra clair vraiment pour bien résumé c'est c'est je je vois ça comme le rôle économique comme voilà comme une rôle de d'assurance de garantie et ça c'est vraiment quelque chose qui est très utilisé par les par les banques question question piège tu donnerais la même réponse pour tout ce qui est levier le fait de faire bah du coup des effets de des effets de levier tout ce qui est turboc et cetera alors pas forcément pas forcément parce que encore une fois dans dans dans dans l'univers des produits dérivés il y a il y a il y a malheureusement toujours une tendance aussi aux institutions financières à optimiser bien sûr à optimiser je veux dire on sait bien que les institutions financières la première chose qu'elles font c'est déjà utiliser l'argent des dépôts pour le prêter donc elles optimisent bien sûr C ces dépôts là et bien sûr queil y a il y a des a y a il y a des des effectivement des produits à fort effet de levier qui peut-être ont des des finalités un petit peu différentes ouis VI que effet de levier il peut-être des gens qui sont pas familiers avec ça tu me corriges si je dis des bêtises effet de levier c'est le fait de pouvoir parier donc pas sur le produit mais sur la potentielle hausse ou baisse d'un produit donc on on shortte ou bien on on longue c'est ça quand ça monte c'est ça et en fait c'est plus là c'est vraiment un Paris de résultat plus donc c'est une spéculation Paris de résultat sur est-ce que telle action va monter ou est-ce qu'elle va descendre action ou autre chose tout et en fait pour ceux qui ont les Ners un peu plus un peu plus solide il y a la possibilité de se dire au lieu de mettre une mise sur la hausse ou la baisse j'ai la possibilité de parier en multiple c'est-à-dire que si ça monte de 1 % en fait et que je mets un levier de X 10 ben moi en fait j'empoche 10 fois cette valeur là ça a l'air beau le contrecoup par contre c'est que si vous êtes en levier x 10 il suffit que ça descende de 10 % pour que vous perdiez 100 % de votre mise tout à fait et donc vous êtes du coup tout à fait c'est c'est c'est des produits qui sont oui effectivement qui sont pas pour tout le monde alors après ça dépend aussi un petit peu voilà tu disais bon qu'on pouvait perdre 100 % de la mise mais il faut pas oublier aussi sous quelelle forme produit c'est proposé parce qu'il y produit à capital garanti d'autres qui sont pas à capital garanti mais effectivement c'est une très belle promesse parce que les les ingénieurs financiers comme on les appelle ou les quants aussi font font du design de produits financier absolument incroyable moi j'ai vu des choses en Asie absolument incroyable c'est-à-dire qu'il y a ça ressemble à un algorithme c'est vraiment il y a plusieurs conditions qui doivent être remplies pour pouvoir justement avoir par exemple un coupon admettons on prend une obligation et c'est sous forme d'obligation c'est à l'intérieur c'est un produit extrêmement sophistiqué mais il y a plusieurs conditions et et encore mieux il y a plusieurs conditions sur différentes classes d'actifs donc ça peut-être si tel taux le taux central de la banque européenne est plus haut que tel que telle que telle valeur si une action enfonce par exemple un seuil et puis on peut imaginer toutes sortes de choses parce que en classe d'actif aujourd'hui faut pas oublier qu'on a pas seulement des actions des taux des taux de change et cetera on a même des choses qui qui sont en rapport avec le climat aussi faut pas oublier hein que maintenant il y a des produits dérivés climatiques ça sur les assurances paramétriques sur les assurances paramétriques par rapport au climat mais même il y a des des sortes de Paris sur les températures moyennes qui sont atteintes c'est des choses complètement vraiment la la créativité des ingénieurs financiers des quantes est infinie et qu'est-ce que ça a comme parce qu'en fait alors moi ce que ça m'évoque al je connais ce milieu là donc en fait je comprends son fonctionnement mais on avec ce que tu expliques là on comprend aussi pourquoi tellement de personnes considèrent que le milieu de la finance est opaque compliqué et décorréler ou déconnecter des réalités là tu parles par exemple des euh Paris sur le climat qu'est-ce qu'on peut avoir comme justification euh ou comme raison économique de faire ça alors le le le je je pense que les produits financiers et les dérivés à l'origine ont quand même une une belle vocation je parlais tout à l'heure de ces fameuses assurances sur les taux je pense que c'est vraiment quelque chose qui qui qui a beaucoup de sens et qui est vraiment ê là qui est vraiment qui créé pour être un mécanisme de protection comme les contrats à terme sur les produits agricoles et cetera c'est voilà exactement c'est une très bonne et je pense que quand on regarde le climat il y a eu il y a eu exactement la même approche c'est-à-dire queil y a eu un nombre d'assureurs ou de réassureurs qui ont proposé des choses alors après qui sont voilà qui peuvent être aussi créé designé par des banques pour protéger encore une fois par exemple effectivement le monde agricole de certaines euh de certain effectivement de certains facteurs climatiques donc il y a des contrats qui existent où la le le le donc un ça peut être un gu agricole ou donc vraiment un agriculteur va recevoir une indemnisation pour parce que sa récolte aura été impactée ou éventuellement une indemnisation parce que justement un certain seuil de température aura été atteint ou parce que le prix de certains produits qu'il utilise voilà ça peut être des engrais ça peut être autre chose a aussi atteint un certain palier donc il reçoit une indemnisation donc à la base on est on est encore dans un mécanisme toujours un petit peu d'assurance mais il y a toujours cette tendance chez les financiers à avir autre chose oui pour certains bien entendu à être attiré par la spéculation et par la pas du gain immédiat ou la pas du du gain mais c'est voilà mais c'est mais à mais je pense que pour toute histoire de produits financier à l'origine on est sur quelque chose où vraiment on veut protéger on veut limiter l'impact mais voilà la encore une fois la créativité n'a pas beaucoup de limite et malheureusement on tombe sur des oui on peut tomber parfois sur des des choses des abus en tout cas c'est super intéressant on comprend maintenant ce que c'est qu'une salle de marché tout ce qu'on peut y faire après ça qu'est-ce qui s'est passé du coup tu es revenu au Luxembourg c'est ça donc Evolution de carrière chez JP Morgan après ça donc moi je donc en tout je suis resté quasiment une douzaine d'années en Asie à Hong Kong chez JP Morgan donc ça typique j'ai envie de dire d'une d'une une boîte anglo-saxone j'ai évolué dans différents rôles donc autant au début j'étais un petit peu ce team lead project manager sur ce fameux desk Delta One et puis très rapidement j'ai bougé dans des rôles un petit peu plus larges où je ne me focalisais pas seulement sur un type de produit dérivés comme Delta One mais sur tous les produits dérivés action et ensuite j'ai j'ai donc ça c'était un de mes derniers rôles avant que je que je que je que je que je sois transféré au Luxembourg c'était un rôle justement c'était un petit peu un rôle de de Chief Operating Officer de on appelle chez les anglosaxons le Chief of Staff qui est un petit peu le chef de cabinet la traduction immédiia ce serait le le chef de cabinet donc donc j'étais vraiment le le numéro 2 de la personne qui s'occupait de toute la technologie pour les produits action que ce soit dérivé ou pas et et donc c'était très intéressant dans le sens où c'était vraiment de l'animation d'équipe c'était vraiment comme un chef de cabinet décider de l'agenda décider de la road map traquer tout ce qui était finances coût et cetera organiser le training pour l'équipe pe des events pour l'équipe donc c'était c'était un rôle extrêmement transverse et vraiment passionnant et tout ça donc donc vraiment a été une expérience extrêmement enrichissante mais côté personnel donc ça faisait moi j'ai eu mes deux enfants en Asie ok donc qui ont aujourd'hui respectivement 12 et 15 ans et ils ont et je pense que côté personnel on est arrivé à un moment où après comme ça quasiment une douzaine d'années en Asie c'est un rythme c'est c'est un rythme quand même assez éintant hein c'est c'est très quand même c'est c'est autant au niveau travail que même quand tu vois la ville Hong Kong c'est ça bouillonne tout le temps ça ne dort jamais donc c'est c'est c'est extraordinaire c'est excitant mais au bout d'un moment je pense qu'il y avait à la fois alors il y avait un petit facteur pollution hein la pollution reste un problème en Asie un gros problème euh même si Hong Kong n'est pas forcément la ville la plus polluée d'Asie mais quand même il y a il y a il y a des a des épisodes quand même assez assez vraiment problématique il y avait le le j'ai envie de dire le facteur culturel j'avais envie que mes enfants connectent avec leur racine européenne ça je pense que c'était important parce que l'Europe à la fin de la journée bien sûr que c'est pas parfait mais c'est quand même quelque chose de formidable et donc j'avais vraiment envie qu' qu' connecte avec ça et puis voilà et puis je pense que voilà on av envie encore une fois après 12 ans de de passer à autre chose au niveau familial et puis j'ai eu cette opportunité donc avec JP Morgan d'être transféré en interne directement vers Luxembourg alors bien sûr gros changement Hong Kong versus Luxembourg pas du tout la même physion de ville pas du tout le même style de vie pas du tout le même rythme mais ça s'est fait de de façon très très douce très fluide même les enfants sont bien sont bien habitués c'est une jolie ville et c'est une très jolie ville et encore une fois moi je suis très contente surtout de découvrir vraiment toute cette grande région que je ne connaissais pas du tout je n'avais jamais mis les pieds vraiment dans ce dans cette dans cette partie de l'Europe donc donc ça c'est extrêmement intéressant pour ça a é extrêmement intéressant pour nous en tant que famille pour moi au travail et alors au niveau j'ai professionnel gros gros changement aussi au niveau de l'activité et de la ligne de métier puisque bien sûr on est plus sur des salles de marché donc on est sur bien sûr le fameux business des fonds qui est vraiment le le l'épine dorsal du Luxembourg mais aussi des business de banque privé et de paiement il y a pas donc il y a pas de salle de marché chez jepie Morgan au Luxembourg ok d'accord donc toi ton rôle il a évolué vers quoi dans cet dans cet environnementl ouais c'était une très belle opportunité de de de rentrer en Europe mais c'était aussi une très belle opportunité professionnelle puisqu'il s'agissait vraiment de d'un rôle de de ce qu'on appelle chief information officer le le CIO pour l'Europe donc le Chief information officer en français c'est le directeur des systèmes d'information et c'est un rôle qui est qui est capital qui est très très clé et euh et c'était un rôle très intéressant pourquoi à cause du contexte et de la stratégie de JP Morgan en Europe où le Luxembourg et l'Allemagne donc Francfort étaient les deux head quarter les deux vraiment QG de JP Morgan en Europe continentale et là on est en 2016 et moi je rentre deux ou TR semaines avant le vote du brexit OK et c'est là que c'est intéressant parce que JP Morgan avait beaucoup anticiper qu'un jour ça pourrait se faire donc ça ne les a pas tant impacté que ça mais alors c'est assez intéressant cette notion un petit peu de d'événement on n pas trop parler de la Les relations entre les banques après 2008 ? la crise de 2008 et de l'man mais moi j'ai vraiment dans chaque partie du monde un petit peu où j'ai travaillé c'est associé quand même avec des des événement il y a le 11 septembre 2001 à New York il y a la crise de 2008 en Asie où quand même JP a racheté une banque qui s'appelle burstns et où j'ai j'ai dû faire l'intégration de cette banque c'est vrai quey Morgan a racheté burstern donc voilà c'est une banque qui avait qui était au bord de la faillite à l'occasion de la de la de la de la de la débque de de de lman brotherows et donc donc j'ai dû faire un petit peu l'intégration des système l'intégration des gens c'était quand même assez assez intéressant et puis ce qu' avait très intéressant aussi en 2008 c'est que les banques ne se faisaient plus confiance les unes les autres c'est-à-dire que il y avait une suspicion presque est-ce que cette banque all les rein solide et JP Morgan était vu comme une forteresse parce que JP Morgan a fait un un un un un un move très intéressant un an avant où ils ont justement un petit peu vendu tout leur portefeuille de ces fameux produits qui sont à l'origine de hein de la de la crise des sub prime et donc de la déb de lman broser donc très bonne approche du risque chez chez JP Morgan mais donc il y avait cette suspicion entre les banques qui a les reins solides qui ne l'a pas et on donc tout le monde les clients et les autres banques cherchaient des forteresses et jackqu Morgan était un un de donc l'une d'elle donc ça veut dire que les les gens venaient voulaient faire du business avec JP Morgan donc du coup encore une fois une problématique de est-ce que je vais pouvoir accueillir tous ces clients est-ce que mes systèmes informatiques ont la capacité d'accueillir autant de volumes clients parce qu'il y avait deux enjeux c'est ça à l'époque de en 2008 donc les man browers c'est un peu celui qui a été sacrifié pour l'exemple tout à fait euh parce que il se considérait comme to big to fail trop gros pour euh échouer enfin trop gros pour tomber euh et ensuite il y a eu cette pression où toutes les banques en difficulté devaient chercher une plus grosse banque plus solide pour les reprendre et en fait les deux enjeux qu'il y avait ce qu'on peut comprendre c'est d'une part est-ce que j'ai les capacités d'absorber tous les clients parce que on peut imaginer que une enfin une croissance aussi élevée en aussi peu de temps ben en fait c'est souvent plus problématique que bénéfique l'ARE problème c'était est-ce que ces banques qui étaient en difficulté en gros elles étaient pas en difficulté pour rien c'était notamment parce qu'elles avaient en stock pas mal de trucs un peu toxiques et donc c'est est-ce que moi j'accepte de ben finalement d'absorber une banque et donc parce que dans l'absorption on récupère aussi tout ce qui est un peu problématique et donc est-ce qu'on a la capacité de c'est comme manger un truc à varier quoi est-ce qu'on a la capacité de le digérer sans que ça nous sans que ça nous tue en fait sans que ça nous tue est-ce qu'on est bien capitalisé hein C fameux cap capitaux et et cetera absolument est-ce qu'on a besoin de l'aide de les voilà on a il y avait bien sûr l'État américain aussi qui qui s'est quand même he qui a été qui a secouru aussi de nombreuses banque mais mais c'est aussi au-delà de ça si j'ai beaucoup de clients qui font ce qu'on appelle en anglais le flight to quality c'est-à-dire je vais vers la qualité je vais vers les gens solides donc on a plein de clients qui décident d'un coup de faire du business avec JP Morgan alors que il n'était pas forcément dans des relation commerciale avant est-ce que mes systèmes informatiques peuvent ont la capacité de de de d'accueillir ses clients en terme c'est vrai c'est pas la première réflexion enfin c'est pas la première chose à laquelle on penserait est-ce que les systèmes informatiques d'une banque peuvent absorber une aussi grosse croissance tout à fait et à ce moment-là alors juste pour la parenthèse de 2008 tu étais en Asie oui donc les problématiques de rachat de ces banques là aux États-Unis à New York et cetera avaient aussi des conséquen directes sur vous donc c'està-dire sur les antennes ou sur les headquarters d'autres continents monieur c'est une crise mondiale la finance est mondialisée la finance est mondialisée toutes les banques travaillent les unes avec les autres par exemple quand on reprend cet exemple un petit peu de de produits dérivés toutes les banques vendent des produits dérivés les unes aux autres donc en fait tout c'est tout est lié et c'est là et c'est là et c'est là que la crise des subprimes c'est à cause de ça que la crise des subprimes est devenue mondiale c'est parce qu'il y a vraiment un maillage total de la finance mondiale et qu'une crise qui est née aux États-Unis a impacté le monde entier parce que il y a vraiment des relations entre toutes les institutions financières si si on revient du coup à à L'impact du Brexit 2016 tu arrives 2 semaines avant le brexit ouais qu'est-ce que ça a comme conséquence pour pour la banque et du coup on éit aussi sur quel rôle tu prends dans ce contexte là et dans l'environnement qui est plus fonds plus banque privée et cetera par rapport aux salalles de marché que tu as connu alors quel impact donc comme je disais tout à l'heure JP Moran avait un peu préparé ça ça c'était une stratégie qu'ils avaient pas forcément qu'ils avaient parié sur le brexit mais ils avaient une stratégie où ils voulaient construire ce vraiment ce qu'on appelle une banque continentale en Europe parce que en Europe qu'est-ce qui se passe on a historiquement un grand centre financier qui est Londres et après on a une collection d'autres centres financiers qui aujourd'hui ont pris une importance bien plus bien bien bien vraiment bien plus élevée que dans le passé bien Paris Paris a pris beaucoup d'importance post brexit mais mais historiquement on avait tous un petit peu ces centres financiers donc les paris les Francfort Amsterdam voilà et cetera donc ça c'était vraiment l'avant brexit avec Londres qui était ultra dominante tant sur la scène européenne même que sur la scène mondiale avec par exemple des certaines activités je pense particulièrement au courtage de métau et métau précieux Londres était vraiment une place de choix par exemple mondiale OK et ça allit touour d'ailleurs et donc ce qui se passe avec le le brexit donc c'est que ça accélère ses plans de créer c'est vraiment ces banques continental qui sont pas forcément donc totalement liés donc au Royaume-Uni qui sont un peu plus voilà sur le continent et là il y a une il y a il y a un désir un petit peu d'envoyer des messages au régulateurs et de leur dire regardez on n'opère pas seulement depuis le Royaume-Uni on a aussi de la présence dans les autres centres financiers européens on met des gens on a des gens même des gens très seniors qui sont basés là on a des équipes on a des systèmes informatiques et cetera et cetera donc on a donc on a une accélération de ce plan qui est de localiser plus d'ancrer plus au niveau personnel au niveau système au niveau processe en Europe continentale après moi quel a été un petit peu mon rôle et comment ça m'a ça m'a impacté quel a été mon rôle là-dedans alors c'est c'est intéressant il y a donc en Europe des banques qui sont dites systémiqu ça veut dire on défin ça veut dire que si elle tomb elles peuvent faire tomber le système en entier voilà o elles peuvent avoir un effet domino et vraiment parce que encore une fois on revient sur la même remarque avec la crise de 2008 tout est lié toutes les banques sont liées et donc du coup il y a des banques qui sont systémiques et qui sont donc supervisé non pas par le régulateur national en France la MF au Luxembourg la CSSF et cetera et cetera mais par directement par la Banque centrale européenne d'accord la Banque centrale européenne va dire vous êtes systémique en Europe moi je veux savoir ce qui se passe chez vous je vous supervise directement voilà et c'était le cas de JP Morgan qui qui est une banque systémique en Europe il y en a plusieurs il y en a il y en a il y en a des dizaines et donc a les deux ces fameux deux QG en Europe Luxembourg et Francfort ces deux banques étaient considérées comme systémique alors du coup qu'est-ce que ça a eu comme impact sur mon rôle ben c'est que mon rôle est devenu d'un coup beaucoup plus avec beaucoup il y a eu beaucoup plus d'interaction avec les régulateurs et même je veux dire j'ai j'ai je passais peut-être la moitié de mon temps dans des activités dit de supervision ou de régulation d'un point de vue Haïti parce que bien sûr la Banque centrale européenne était très intéressée de savoir comment l'a était managé puisque c'est une fonction absolument clé dans une banque donc c'était plus des activités aussi lié al tout ce qu'on va appeler la compliance ou la conformité c'est ça c'est ça s'assurer en fait qu'une banque comme JP Morgan euh respecte les réglementations en vigueur et ne prennent pas de risqu trop extrême qui pourrai provoquer une catastrophe comme on l'a vu d'accord c'est un peu finalement le rôle du la responsabilité en fait de ces banques là elles ont euh ouais je vais quand même pas dire ça mais en gros un grand pouvoir implique grand responsabilité donc en fait ces banquesl qui ont finalement un un un un maillage fort qui ont énormément de poids sont finalement très supervisés pour éviter que justement ça tombe parce que si ça tombe ça va entraîner énormément de choses dans la chute tout à fait tout à fait et puis c'est aussi pour promouvoir des des bonnes pratiques parce qu'il il y a des banques qui n'ont pas forcément des bonnes pratiques particulièrement en terme de risque management encore une fois on revient sur ce fameux cette fameuse gestion du risque et et et du coup c'est c'est aussi ce une des missions de la Banque centrale européenne c'est de de promouvoir les bonnes pratiques et donc c'est ça le rôle donc tu parlais Le rôle du CIO tout à l'heure de CIO donc de chief information officer alors c'est pas le rôle oui de plus en plus le Chief information officer non seulement est une des fonctions clé au niveau de ce qu'on appelle le se level donc fait partie des organes de gestion des com des Comex des choses comme ça parce que c'est une fonction absolument vitale mais effectivement qu'est-ce qu'on voit particulièrement dans le monde finan on voit de plus en plus des chief information officers qui ont même des comptes à rendre quasiment directement au régulateur ça peut arriver donc en fait le I de information en fait c'est justement tout ce qu'on va être en capacité de de de de transmettre comme information donc c'est plus cet angle là c'est plus les informations de fonctionnement de la banque que de l'information bancaire finalement c'est tout à fait ça et c'est surtout autour de l'information de cette use data c'est comment je m'assure que cette data n'est pas compromise qu'elle est disponible toi tu as envie de quand tu vas sur ton web banking d'avoir tes tes données disponibles qu'elle est sécurisée bien entendu donc il y a un énorme focus de la des régulateurs sur tout l'agenda cyber bien entendu et qu'elle n'est pas voilà qu' qu'elle reste intgre hein et qu' qu'il n'y a pas de de de de compromission sur sur sur ces données et aussi du coup en parallèle de ce rôle là que tu travaillais sur des sujets d'innovation c'est ça tout à fait alors dans dans dans la plupart des des maisons anglo-saxones on a toujours un L'innovation chez JP Morgan rôle officiel et puis une deuxième casquette une petite un petit truc sur le côté sur ton temps libre voilà c'est un peu ça c'est l'activité extracurriculaire qui prenait beaucoup de temps d'ailleurs mais encore une fois énorme chance puisque je je m'occupais donc de l'agenda innovation pour la région IMEA donc c'està-dire toute la région qui va à l'époque depuis la Russie jusquà l'Afrique du Sud donc donc très très très très grand vraiment espace géographique avec encore une fois Jip Morgan qui avait de très nombreux bureaux hein à travers autant en Europe qu'au Moyen-Orient que que que que qu'en Afrique et donc le rôle ici était JP Morgan est vraiment un pionnier dans l'innovation m même très souvent il y a eu cette fameuse phrase du du du du chief exécutive officer de JP Morgan Jamie Diamond qui disait que JP Morgan à la était plutôt une boîte technologique avec une licence bancaire qu'une banque voilà il aimait beaucoup présenter JP Morgan comme ça une boîte technologique avec une licence bancaire et et et c'est vrai que JP Morgan a toujours été très innovant grand pionnier dans l'innovation euh vraiment et et d'ailleurs dépense énormément d'argent dans le dans le dans dans dans l'innovation et et le rôle ici était de s'assurer que tout ce que JP Morgan développé en terme d'innovation soit bien utilisé dans tous ces bureaux à travers ces espaces géographiques tuas tu as des exemples par exemple donc si on reprend ce que dit Jamy Diamond le fait que soit une boî tech avec une licence bancaire tu as des exemples justement de en fait ce que moi j'aimerais comprendre c'est quelles sont ces innovations c'est c'est sur quoi est-ce qu'une structure comme JP Morgan innove et par exemplep en terme de technologie que n'aurait pas finalement une autre banque tu vois sur quoi se joue la différence alors il y a beaucoup de choses JP Morgan comme toutes les autres institutions travaillent sur les domaines que l'on connaît tous les jug suspects pas mal dans le passé sur le blockchain c'est toujours c'est toujours le cas bien entendu l'intelligence artificielle énorme programme aussi sur le ce qu'on appelle le quantum computing ce fameux C fameuse capacité hein de de calculer les super calculateurs hein c'est ce qu'on appelle le le quantum aussi et beaucoup de travail là-dedans et surtout une culture de l'innovation parce que faire de l'innovation c'est pas seulement regarder ce qui ce que la blockchain et l'intelligence artificielle peut faire pour toi c'est aussi une culture c'est-à-dire de s'assurer que ces employés ont cette fameuse hein en anglais on appelle ça la Digital littéc c'est-à-dire quand on est comme ça on on sait parler couramment une langue étrangère et ben là c'est la même chose on parle le digital donc il y a énormément de sensibilisation de choses qui sont faites pour que les employés donc par Digital comprennent le digital adoptent les outils alors ça c'est essentiel et c'est pour ça que ça faisait partie de cette mission en terme de d'innovation leadership parce que à quoi ça sert de développer des innovations si après elles ne sont pas utilisé et adopté par les employés en premier et bien sûr par les clients aussi donc il y a vraiment ce côté culture qui est très important alors moi je ne dirais pas k JP Morgan que n'ont pas les autres je dirais que JP Morgan s'est très souvent positionné comme le premier OK et et et voilà et peut-être a eu certaines choses avant les autres mais les autres ont ont les mêmes technologies ont des technologies super mais encore une fois c'est c'est cette histoire de culture et c'est aussi cette histoire c'est c'est aussi cette approche de presque faire disparaître la frontière entre le business et l'Haïti d'accord j'explique dans les organisations les grosses organisations très souvent le département Haïti est au service du business on a presque une relation client fournisseur c'est vrai et de plus en plus ce qu'on voit c'est que en fait cette frontière cette relation elle disparaît ou c'est le business qui est l'hait l'haitti qui est le business c'est une seule et même chose et je pense que ça c'est la clé du futur super intéressant et et pour si je peux donner une illustration que moi j'ai trouvé fantastique et qui utilise certainement des des des technologies innovantes mais mais je trouve au niveau expérience client qui est formidable parce que je pense que c'est ça la clé c'est une fois de plus c'est de toujours avoir le client en ligne de mire hein on peut développer des choses innovantes fantastique mais si infin ne servent pas à améliorer ce qu'on appelle l'expérience donc qu'elle soit d'un employé ou d'un client c'est c'est un peu problématique je pense et donc il y a un exemple qui que je trouve qui qui qui qui qui apparaît comme ça très très naturel et très logique mais que je trouve est vraiment fantastique c'est la façon dont JP Morgan opère la relation cliente pour la banque détail de détail aux États-Unis ils veulent ils se sont inspirés en fait du modèle Netflix j'explique c'est quand je suis dans mon train et que je rentre chez moi voilà dans mon bus je regarde Netflix sur mon portable et quand je rentre à la maison qu'est-ce que j'ai envie de faire de continuer mais sur ma télé la continuité ou bien s ils on crée la même chose dans la relation client c'est-à-dire que ils veulent s'assurer un que quel que soit le canal de communication qui est utilisé entre un client et JP Morgan l'expérience est la même qui est le choix du canal ah j'ai envie de parler à quelqu'un à un humain jeis ok de parler à un chatbot ou alors je fais je fais juste tout sur le site web mais qui ait la même expérience client mais que si effectivement ils sont en train de faire une opération ou ils sont en train de parler à quelqu'un par exemple je prendre mon exemple sur un téléphone dans un bus ou dans un train je puisse continuer sur un autre device ou en utilisant un autre canal de communication et que je ne per reprendre le point n'avoir aucune perte de qualité et pouvoir continuer à faire ce que je faisais mais sans perte de de qualité d'expérience et on imagine facilement du coup alors ça c'est le cas d'usage enfin c'est le cas business on imagine toutes les implications qu'il y a derrière d'un point de vue technologique et it en gros l'interopérabilité le suivi de l'information euh la non perte d'information et puis tout ce qui pourrait suivre derrière tout à fait d'accord effectivement c'est euh ouais je je comprends mieux du coup euh se positionnement euh technologique enfin en tout cas cette revendication technologique que j'avais pas du tout en tête ok dernier point euh de ta de ta carrière avant de passer sur des sujets où je veux un petit peu te te challenger arent du coup suite à jepy Morgan tu bascules chez arent qu'est-ce Transition vers Arendt que c'est arent quel est ton rôle chez arent alors oui c'était une bascule intéressante que j'ai opéré car j'avais besoin de alors de capitaliser bien sûr sur tout ce que j'avais appris et cours de ma carrière mais j'avais aussi besoin d'un centre de décision plus proche de géographiquement donc du principalement du Luxembourg et c'est ce que m'a apporté arent euh donc arent h première chose donc c'est ce qu'on appelle une association un partnership hein c'est des associés c'est pas alors pas une association au sens francophone du Tom he non non c'est mais ce sont des c'est un partnership euh comme les cabinets B for et voilà exactement et et c'est donc du coup le modèle n'est pas exactement le même qu'un gros corporate comme JP Morgan ou n'importe quelle autre entreprise euh qu'elle soit voilà française européenne euh donc il y a il y avait un il y a un désir toujours d'ailleurs c'est c'est vraiment une grand grand chantier de de de vraiment de de de changer un petit peu ça et le le il y a un rôle de Chief Operating Officer donc directeur des opérations en français qui a été créé alors je trouve que c'est déjà un signe très positif et très fort donc où les où les les les 60 partenaires d'arent ont dit nous avons besoin de cette fonction pourquoi parce que le Managing Partner donc quiit vraiment qui qui s'occupe vraiment des hein du du cabinet le directeur général l'équivalent du CEO euh vraiment d'une part avait un nombre de de de de de reporting line donc de de une équipe très large et il ne pouvait plus comme ça s'occuper de de tout donc je pense qu'il y avait vraiment ce ce désir un petit peu de rationaliser aussi les les reporting lin et puis il y avait vraiment ce désir de dire voilà on va on va reconnaître qu'est-ce qui doit aller dans un département opérationnel parce que si je te dis en une phrase que fait un CE et quel est son vraiment le le le but un petit peu de ce ce job c'est de s'assurer tous les jours que les opérations vraiment runent de manière fluide donc se tourne de manière fluide parce que du coup les activités de de Aren si on rentre un peu dans le détail c'est en gros quelles sont les activités de ce cabinet al c'est c'est très intéressant arent a un métier historique donc c'est le plus gros cabinet d'AV luxembourgeois il est même dans le top 10 européen c'est c'est un très gros cabinet d'avocat qui couvre toutes les practices c'est vraiment du du full service qu'on appelle du full service le métier historique d'aren c'est un métier d'avocat c'est un cabinet d'avocat av vraiment qui voilà qui va autant s'occuper je ne sais pas moi de droit du travail que de fusion et acquisition et bien sûr aussi de tout ce qui est en rapport avec l'industrie des fonds d'accord et donc puisil y a une grosse activité légale qui qui qui est associé là où a été très intelligent c'est la diversification donc il y a trois grandes trois grands pôles chez arent le pôle historique avocat oui un pôle un petit peu plus conseil et particulièrement du conseil en en en pour tout ce qui conse concerne pardon les régulations d'accord et un dernier pôle qui est en rapport avec l'industrie des fonds qui est donc un pôle qui s'appelle arent Investor Services qui est ce qu'on appelle en anglais un asset serviceur c'est-à-dire que c'est le genre de j'ai envie de dire de d'entreprises que les assets managers et les fonds utilisent pour administrer manager leurs fonds parce que quand on crée un fond et qu'on le fait vivre il y a un nombre d'activités de maintenance d'administration et cetera très très varié et et généralement on confie ça voilà à une entreprise de gestion de fond donc trois grands pôles ouais il faut faut en fait aussi prendre la la mesure de se dire que c'est un cabinet d'avocat avec combien d'employés il y a 1200 employés aujourd'hui ouis c'est ouais en fait c'est c'est ça le le le grand écart à faire c'est que un cabinet d'avocat il y en a de toutes les tailles mais habituellement c'est vrai que dans l'image d'épinale du cabinet d'avocat c'est quelques quelques avocats quelques associés et puis quelques personnes en support tout à fait là on est en train de parler d'un cabinet d'avocat 1200 employés et donc tu parlais tout à l'heure la difficulté du directeur général de de en gros de d'adresser ou en tout cas de d'être en contact en relation avec ce que tuappelle reporting line donc en gros tous les toutes les potentielles remontées d'information ou on comprend effectivement qu'il y a besoin d'une direction des opérations qui vient mettre tout ça en musique tout à fait faut savoir quand même pour les chiffres qu'il y a 10 ans à reen c'était 500 enyés donc il y a une croissance phénoménale qui s qui a dû s'accompagner par un changement un petit peu organisationnel et un changement de process énorme énorme et ça se fait pendre un claquement de doigt ça demande la pratique et cetera effectivement Les technologies d'avenir en finance c'est c'est c'est super intéressant tu as du coup un un gros parcours finan tu as vu énormément de choses et tu as toujours été sur l'innovation et les technologies euh au service de la finances euh qu'est-ce que tu vois dans les dans les années à venir comme grosse technologie comme grosse innovation qui va bouleverser le paysage alors je suis pas un oracle et je voilà je ne prédis je ne prédis rien euh il y a beaucoup de choses qu'on a entendu sur les les technologies un petit peu actuel qu'on qu'on qu'on qu'on utilise encore une fois on a beaucoup parlé de blockchain dans le passé on parle beaucoup d'intelligence artificielle aujourd'hui la bloc si je parle rapidement de la blockchain je pense que trop longtemps ça a été un en quelque sorte une solution à la recherche d'un problème et c'est pour ça que et c'est pour ça que ça pas toujours décollé et par exemple chez JP Morgan il y a eu des approches très très intéressantes sur la blockchain où plutôt que de se dire à quoi me va me servir la blockchain h il faut plutôt analyser ce qu'on appelle les les les pain point les les points vraiment de de de friction et voir quelle est la solution qui peut un petit peu alléger ou éliminer ce point de friction et et par exemple dans le domaine des paiements JP Morgan a développer un système qui s'avère être basé sur la blockchain parce que c'était la meilleure technologie pour résoudre ce point donc ça je pense que ça a été un problème puis on a eu un problème aussi de tout ce qui s'appelle la scalabilité c'est-à-dire est-ce que la blockchain peut absorber on parlait de capacité tout à l'heure avec avec les man browsers et la crise de 2008 est-ce que ça ça peut voilà scaler hein par qu'on désolé pour tous ces anglicismes mais vraiment hein on connaitt le le terme de scaleup dans dans dans le monde entrepreneurial donc mais vraiment grandir accueillir plus de transactions et cetera donc ça a été aussi une grossetique donc aujourd'hui quand on regarde la blockchain al on parle bien sûr beaucoup de de tout ce qui est crypto et je trouve qu'on parle beaucoup plus de crypto qu'on parle de l'autre application qui est comment ça peut aider à simplifier les process à les rendre plus safe parce qu'à la fin de la journée la la est une technologie qui permet vraiment un haut niveau de sécurité donc ça va continuer tranquillement à grandir peut-être à un rythme un petit peu plus voilà un petit peu plus lent mais ça va continuer tranquillement à grandir et je pense qu'il faut continuer à avoir une approche où encore une fois on se dit juste la blockchain est une option parmi tant d'autres c'est c'est intéressant parce que moi je vois le en fait il y a eu cette vague là et maintenant on est plus sur une croissance stable où effectivement on va aller chercher vra d'application on est en train de rencontrer exa exactement la même chose avec liya aujourd'hui enfin ce que tu disais tout à l'heure moi je le reformule c'est quand tu as un marteau tous les problèmes sont des clous enfin cette expression là à fait et aujourd'hui c'est pareil il y a tellement tellement de de de de sujets sur lesquels on vient te vendre lia et on te dit ou mais il y en a pas besoin et en fait ça a été mis pour des raisons cosmétiques parce que ça fait bien parce que de toute façon les gens maintenant ils ont l'oreille sensible à ça donc mais en fait oui effectivement c'est c'est pas forcément la panacée la la réponse à tout tout à fait il faut y être donc on peut pas les entreprises ne peuvent pas se permettre de dire nous n'avons pas de programme d'innovation basé sur l'ya mais c'est voilà tout le monde l' l'a entendu à foison il faut savoir travailler avec lia voilà hein oui absolument lia va révolutionner les jobs va révolutionner la façon dont on dont on travaille il faut juste savoir travailler avec lia et se dire tiens c'est encore une fois une corde supplémentaire à mon arc c'est un assistant de plus voilà hein moi je je suis en train de de travailler sur implémentation de la technologie de Microsoft qui s'appelle Copilot donc qui est vraiment leur leur moteur Dia qui est basé sur sur Open et et et et encore une fois il faut voir ça comme un compagnon super efficace qui va nous faire plein de choses mais sur lequel je garde un minimum de contrôle c'est c'est un assistant c'est commear et c'est exactement ça qu'il faut faire voilà parce que je pense que la même philosophie côté jarrê c'est je garde aussi le contrôle person même chose ça c'est en entrée et en sortie il y a aussi la promesse de il y a ne peut pas être en mesure votre assistant ne peut pas être en mesure de vous apporter directement les réponses parce qu'il y a tout un tas de facteurs en fait qu' est difficile de prendre en compte il y a énormément d'humains par ailleurs qui ont les réponses à vos questions et nous c'est plutôt comment est-ce qu'on va réussir à vous apporter la bonne information qui correspond à votre bon problème et potentiellement peut-être également vous mettre en relation avec la bonne personne parenthèse euh donc ça c'est par rapport aux innovations on va dire en interne dans ces grandes firmes et cetera je vais te faire sortir un peu de ta on va dire ta zone de confort les innovations technologiques toi tu les as vu au sein de grosses structures c'est souvent en gros ces innovations là présenter comme des solutions au problème ten parle selon toi qu'est-ce qu'on va avoir ou qu'est-ce qu'on pourrait considérer comme innovation prometteuse pour les particuliers qu'est-ce que tu vois dans les années à venir se démocratiser pour faciliter la gestion des finances personnelles des particuliers alors c'est voilà ces technologies là pourront pourront être une pourront être une réponse je pense qu'il y a un côté innovation mais il y a surtout un côté éducation hein donc peut-être qu'on va venir un peu sur le côté éducation plus tard pour pour ce qui est innovation je pense que la finance comme beaucoup de de de j'ai envie de dire de d'autres business est devenu une commodité c'est-à-dire que vraiment non seulement j'ai accès à mes données à mes finances et cetera voilà du bout de mes doigts sur un téléphone grâce à des applications très très puissantes et des des web banking de plus en plus sophistiqué mais en plus je peux aussi changer de banque très facilement je peux aller faire des acteurs qui que je ne connaissais pas hier qui ont été créés et puis voilà qui qui permettent un petit peu de de de de faire d'autres choses et surtout de à des coûts parfois moindres je peux aller aussi faire des acteurs non finan ça c'est quelque chose de très intéressant de plus en plus on a l'apparition je trouve malgré tout de ce qu'on appelle le PER tout per c'est-à-dire que on on a une désintermédiation de la finance on a vu quoi on a vu beaucoup de de de même à l'époque de startup qui sont devenus quand même assez grosses où il n'était plus question pour faire un prêt de passer par une banque mais de faire ça directement hein comme de particulier à particulier dans le domaine de l'immobilier donc voilà où on avait vraiment ce côté Peer To per où je je n'avais pas au milieu une banque ça je pense que ça va non seulement aider à la démocratisation et et à avoir plus d'inclusion mais j'appelle ça une innovation parce que l'innovation c'est pas seulement technologique encore une fois c'est aussi ça peut être aussiinnovation dans des process et dans la façon dont on approche les choses je vois là par exemple récemment donc une entreprise qui s'appelle wero qui s'est lancée en Europe qui qui va qui va je pense maintenant être disponible dans la plupart des marchés européens où je n'ai plus besoin d'un IBAN pour faire un virement ça c'est formidable je vais avoir besoin d'un numéro de téléphone un numéro de téléphone seulement la disparition de Libane à mon avis sur le long terme est inéluctable et voilà c'est c'est très important de de pouvoir voilà je pense avoir plus de liberté et avoir plus d'efficacité je veux dire le le le le le le transfert temps réel de fond à quelqu'un d'autre c'est quelque chose voilà qui qui qui qui est enfin une réalité qui et c'est bienvenu je trouve ça bienvenu je reviens sur wo c'est ça oui comment ça fonctionne concrètement si moi je veux te faire un virement à toi j'ai juste besoin de ton numéro de téléphone et j'ai plus besoin de ton RIB avec ton IBAN et cetera voilà voilà on a juste besoin deê tous les deux clients oo et ça ça se fait comme ça ça veut dire que derrière ça ne passe plus par les mêmes circuits et et les mêmes les mêmes tuyaux pour le pour le pour le paiement donc en fait Hero c'est pas un protocole à proprement dit c'est un nouvel acteur c'est ça qui propose une nouvelle façon de c'est ça ok parce que ma question ça allait être oui mais est-ce que du coup ça va pas être la porte ouverte à n'importe quoi une erreur de saisie dans le numéro de téléphone pire des faux numéros enfin en fait j'ai j'ai j'ai une grosse appétence al pour les pour les Arna pas dans le sens où j'essaie de le dire mais en fait je m'intéresse beaucoup à ce qui se fait aujourd'hui en terme d'arnaque et en fait le problème c'est que à chaque fois qu'il y a une nouvelle techno solution promesse en fait de faciliter la vie B en fait tu as l'équivalent qui qui arrive derrière avec euh des fausses arnaques les faux euh toujours escam et ceteras toujours tu penses que ça ça va être une menace par rapport à bien sûr dès que tu as une une technologie émergente euh tu as une innovation forcément elle s'accompagne de de malheureusement d' d'acteurs malveillants qui qui qui vont essayer de la de la détourner c'est et c'est et c'est là et c'est là que c'est très important non seulement de travailler sur cette fameuse éducation sensibilité au cyber et puis aussi c'est très important bah oui de d'avoir d'avoir c'est c'est c'est c'est une bataille constante hein on doit venir avec des choses de plus en plus safe le risque zéro n'existe pas et on aura toujours ce on aura toujours cette cette ce ce pattern là c'est c'est inévitable c'est drôle parce que nous on fait rail euh au Les priorités en éducation financière quotidien parce que en fait quand on parle euh gestion des finances personnelles et cetera le raccourci qui est fait même par euh le grand public euh c'est de considérer ça comme égal à l'investissement c'est-à-d ah je m'occupe de mes finances égal je cherche à investir alors en fait nous on a une enfin en gros on se distingue un peu en terme de positionnement parce qu'on dit non mais en fait oui effectivement il y a l'investissement c'est un des pilier de l'éducation financière en fait il y en a plein d'autres il y a gérer son budget c'est autre chose c'est d'autres compétences gérer sa dette c'est différent ça demande d'autres connaissances définir ses objectifs financiers et dedans on intègre en plus les le droit du consommateur euh donc en fait l'éducation financière c'est un sujet qui est vaste qui fait appel à plein de choses qui sort parfois un peu du spectre pur financier alors qu'on parle d'éducation financière mais selon toi c'est quoi les aujourd'hui les j'ai envie de dire les urgences ou en tout cas les les priorités sur lesquelles devraient s'axer les gens en prenant en compte le fait que ben il y a de plus en plus de techn qui sont là pour pour nous aider là-dessus ouais alors voilà les techn c'est les c'est les inablers hein c'est ce qui va faciliter cette cette sensibilisation et cette éducation ce qui est essentiel c'est vraiment d'éduquer toutes les générations et bien sûr les générations les plus jeunes aller vraiment sur tout sur la chose financière sans être forcément aller dans des choses compliquées mais ce que je vois un petit peu comme j'ai envie de dire comme tendance et comme chose importante il y a une chose qui me marque beaucoup c'est que je pense que l'éducation à la consommation ce qu'on appelle éducation à la consommation sur la consommation est devient très importante parce qu'on a des enfants des des des des des jeunes qui sont de plus en plus qui qui ont de plus en plus un petit peu qui sont de plus en plus exposés à l'achat à la consommation moi je veux dire des enfants de 12 et 15 ans ils ont leur compte bancaire ils ont leur carte bancaire et on voit bien ou bien au travers des réseaux sociaux ou bien au travers des jeux vidéos auquels ils peuvent ils peuvent jouer ou bien au travers de plein d'autres vecteurs et et canaux ils sont de plus en plus sous pression pour consommer de plus en plus tôt et et donc là c'est c'est je pense que c'est très important d'éduquer les jeunes générations à la consommation comment moi j'ai dû beaucoup par exemple mes enfants à réfléchir à ce fameux rapport qualité hein euh prix voilà alors dire est-ce que vraiment ça vaut ça voilà c'est alors parfois c'est un peu extrême moi j'ai mon fils qui est au supermarché qui regarde le prix au kilo et puis compare et puis et cetera mais c'est form mais je trouve ça je trouve ça super exactement c'est ouais ouais ça vraiment vraiment super mais mais c'est c'est ça qui est essentiel je trouve c'est de développer un petit peu cet esprit critique est-ce que ça vaut ça et et pourquoi ça vaut ça ça je pense que c'est c'est quelque chose qui est très important pour les jeunes générations après je pense qu'il n'y a pas d'âge et on peut faire ça très tôt à un apprendre à quelqu'un à gérer un budget donc un budget mensuel et cetera et deux à faire des investissements regarde les applications comme réolu et tous les compétiteurs ils ont ce fameux concept hein de d'objectif donc c'est de l'objectif je veux m'acheter un t-shirt et je mets de l'argent de côté pour ce t-shirt ah ça y est je dois ce t-shirt vaut 25 € je dois mettre 25 € quand l'objectif est atteint l'application dit bah ça y est objectif atteint peut-être tu tu peux t'acheter ce t-shirt moi j'aime beaucoup ce concept d'objectif parce qu'il y a aussi ça va je trouve que ça va un peu de paire avec ça ça va contre par contre cette tendance dans la société à la satisfaction immédiate donc j'aime beaucoup cette histoire de d'objectif il y a il y a un énorme sujet il y a un énorme sujet qu'on a traité avec avec Vincent Bert qui est spécialiste en sciences cognitives sur la préférence pour le présent en fait l'espèce d'élasticité que tu as sur justement si je te propose un bon repas dans une semaine ou un bon repas dans un an qu'est-ce que tu préfère dans une semaine pourquoi parce qu'en fait bah la préférence pour le court terme et ça en finon c'est c'est la pire des choses à combattre he de toute façonûr bien sûr donc c'est intéressant parce que tu vois dans tes dans tes recommandation en tout cas des sujets sur lesquels se se préoccuper on retrouve l'épargne le budget l'investissement et ce qui est bien c'est que l'investissement arrive même pas forcément en tête parce que l'investissement c'est une finalité si tu arrives à générer de l'excédent qu'est-ce que tu en fais mais d'abord faut avoir toutes les dispositions possibles pour être en mesure de générer cet excédent bien sûr là-dessus tu as des euh alors tu as un avis sur justement la recrudescence de l'information tu disais que tes enfants étaient soumis justement à de plus en plus de pression ouais euh déjà c'est quel type de pression en terme de publicité qui qui est ciblé surû la première chose c'est la publicité c'est la publicité donc voilà que bien sûr maintenant c'est majoritairement de la publicité en ligne de la publicité de mieux en mieux ciblé h qui qui qui vraiment il y a des choses ass complètement incroyables en terme de ciblage marketing les techniques sont extrêmement sophistiquées l'accès aux données est tellement est tellement vaste aussi moi c'est c'est c'est vraiment quelque chose que j'ai appris très tôt à mes enfants hein c'est le fameux si c'est gratuit tu es le problème ça c'est c'est vraiment vraiment quelque chose je leuri appris très tôt ils ont pas compris au début et maintenant ils comprennent parfaitement et je le répétais tout le temps je dire vous comprendrez un jour mais voilà mais si c'est gratuit hein c'est forcément toi le produit c'est tes données qui sont utilisé ou des choses comme ça et et donc ça c'est important donc oui effectivement ils sont soumis au travers de la publicité à une pression incroyable au travers de leurs connaissance de leurs amis aussi faut pas se leurer hein il y a y a il y a de la pression qui vient forcément de la société ou des amis ou des ou des connaissances donc ah tiens ça c'est vraiment cool il faut que tu le fasses ou il faut que tu l'achètes ou des choses comme ça eu et puis surtout encore une fois comme on assiste en à une comm cette fameuse commoditisation de tout de tout de virtuellement de tout ça veut dire qu'on peut acheter encore plus de tout donc du coup ça ça donne ça rend l'univers des possiblees très très large et puis je pense que vraiment c'est voilà c'est c'est c'est tout ça il faut vraiment juste essayer d'apprendre à ces jeunes générations à à à développer cet esprit critique à dire voilà qu'est-ce qui est bon pour moi et surtout pourquoi je donne telle valeur à telle chose parce que ça peut être une valeur donnée à un objet un habit un équipement quoi que ce soit et ça peut être aussi une valeur un prix pour une expérience aussi quelque chose de plus intangible on justement qu'and on avait balayé la la finance comportementale donc avec avec Vincent euh le premier point qu'il avait abordé justement pour introduire tout le reste c'était le concept d'utilité en économie donc en fait que c'est pas forcément corrélé au prix mais du coup à plein de facteurs qui font que Ben d'une personne à l'autre cette utilité économique va va fortement fortement varier tout à fait ou il y a il y a il y a un autre sujet sur lequel je veux ton avis euh nous on Les inégalités d'éducation financière se rend compte que finalement euh selon le niveau de patrimoine des gens non seulement alors l'éducation diff financière diffère mais pas tant que ça parce que étant donné que elle est pas euh apprise à l'école mais plutôt hérité en tout cas acquise d'autre manière c'est pas forcément un un un un un vecteur c'est pas le seul vecteur d'inégalité par contre en terme d'accompagnement là il y a des grosses différences parce que si tu vas chercher les al ce qu'on appelle les and Y donc euh les Ultra High networks individual donc les très fortunés ou les personnes juste en dessous donc al les Ultra très fortunés ou les très fortunés ils ont accès à des services qui sont sur mesure disponible quand il le souhait et cetera h souvent c'est même des personnes dédiées voire même des sociétés dédiées les family office quand tu descends un petit peu mais qu'on reste toujours sur du gros patrimoine tu vas quand même avoir un accompagnement tu vas avir de la banque privée et cetera tu descends un petit peu tu as de la gestion de fortune ou de la gestion privée et cetera et cetera en fait rends compte que quand tu arrives au niveau du gros de la population parce que enfin c'est pas une répartition égale forcément he quand tu arrivve au niveau du gros de la population et ben en fait on est face à un environ qui est un peu atomisé avec un peu partout des bribes de répones aux questions que peuvent se poser les gens pas forcément de cohésion ou de cohérence dans tout l'accompagnement peut-être pas d'accompagnement du tout et du côté des particuliers des besoins besoins qui sont plus urgents plus fréquents dû un manque de connaissance et cetera peut-être plus de peur aussi parce que peur est-ce que dans tout ce tableau là que je viens de dépeindre tu trouves que les grandes institutions par exemple celles pour lesquelles tu travaillais jepy Morgan et Le rôle des grandes institutions cetera ont un rôle à jouer justement dans je vais appeler ça l'inclusion financière de ces personnes-là de ce grand public même si c'est pas leur clientèle cible ouais al d'abord je pense que ton ton ton analyse alexis est est très très valide c'est c'est voilà on a vraiment ces strat de de service et et oui en dessous d'un certain un niveau de de de de fortune de patrimoine c'est c'est compliqué pour répondre à ta question bien sûr que les institutions financières ont un rôle à jouer et j'ai presque envie de te dire commercialement aussi elles y ont un intérêt euh on a vu que beaucoup d'institutions financières se sont intéressé aux jeunes générations et très tôt hein très tôt hein le fameux livrée d'épargne les fameux comptes après pour les enfants desâ voilà bon mais voilà et et ça c'était quand même aussi fait dans une optique commerciale garder vraiment c'est c'est c'est garder ses enfants comme clients plus tard les faire grandir comme clients les les accompagner donc voilà donc il y a il y a un gros intérêt vers ça après pour ce qui est des populations donc qui sont moins éduqué financièrement qui ne sont pas voilà donc encore une fois incluse oui je pense que les institutions financières n'en font pas assez je le pense et c'est pour ça on voit des acteurs alternatifs se développer comme je parlais du PER tout pire tout à l'heure qu'est-ce que c'est le PER tout pire et ce fameux prê entre particuliers mais c'est juste que c'est des gens qui n'ont pas pu avoir de prêt ou qui ont eu des prêts à des tarifs vraiment beaucoup trop plé ou qui n'ont pas eu accès au prês c'est pour ça qu'ils vont vers ce genre d'institution donc je pense que d'alternative pardon je je pense vraiment que de plus en plus nous allons assister donc à la fois à des proposition alternative hors bancaire he donc des institutions pas forcément donc des institutions non bancaires où les gens vont vraiment utiliser donc c ces services alternatifs je pense aussi que la microfinance continue à se développer peut-être pas au rythme où on le voudrait mais Contin continu à se développer c'est c'est une tendance c'est vraiment une tendance de fond parce que effectivement il y a un gap il y a quelque chose et il n'est pas il n'est pas voilà il n'est pas adressé ce gap et je et je pense que il y a malheureusement des intérêts financiers et commerciaux voilà avec des clients qui ne sont pas forcément rentables Luxembourg il y a eu c'est c'est alors je sais pas si on on est peut-être pas obligé de la citer maisçon je me rappelle plus du nom mais je sais plus laquelle mais en tout cas qui a annoncé par mail en gros du jour au lendemain à ses clients bon ben en gros désolé on va se recentrer sur une clientèle plus fortunée donc changer de banque voilà donc voilà donc donc moi je pense vraiment le futur pour moi c'est pas les banques ne vont plus du tout exister mais ne vont plus exister sous la même forme on va vraiment vers quelque chose où on aura vraiment des beaucoup beaucoup d'acteurs alternatifs où on aura plus de décentralisation et c'est c'est ça ça me semble assez inévitable et avec une population mondiale qui grandit on a potentiellement aussi une population d'exclus qui va grandir OK et je vois tout à fait al je je crois que c'était à l'époque Facebook MTA qu' avait annoncé bien sûr au travers de sa de la création aussi de sa de sa de sa crypto et de vouloir vraiment palier à ses besoins qui ne sont pas rempli par des institutions financières dans certains pays donc moi je je pense vraiment qu'on va avoir on va continuer à avoir une résurgence d'acteurs alternatif très important mais tout à l'heure donc tu disais voilà est-ce que les banques ont une tu me demandais est-ce que les banques on on un rôle à jouer pour cette inclusion bien sûr mais Le rôle du système scolaire moi je crois aussi que le système scolaire et universitaire a un rôle à jouer vrai incroyable VO je je pense j'attends j'appelle de mes vœux depuis tellement longtemps d'avoir des modules d'éducation financière des de l'école primaire c'est c'est vrai que ce que je vois comme initiative à l'égard des étudiants la plupart du temps sont euh des initiatives de start-up d'association euh plus rarement d'écoes j'ai toujours cette anecdote hein euh quand je suis sorti moi de mes études euh une une ou deux années après j'ai écrit un mail immense à la direction des études de mon école pour leur dire écoutez on manque cruellement de compréhension des sujets financiers à l'époque moi c'était même plus sur des aspects finances d'entreprise ou parce que voilà on sort on est des ingénieurs un jour ou l'autre on va peut-être finir par diriger des services tout cas c'est un peu le S Souha qu'on avait à l'époque peut-être même des boîtes ce serait quand même pas mal qu'on ait un petit peu des bases des prérequis et cetera et la réponse était non non c'est pas ça fait pas partie de ce qu'on estime comme le corpus des enseignements à donner à tout à fait de la même façon que je je moi je me souviens très bien quand j'ai quand j'étais en école d'ingénieur ma dernière année il y avait quelques heures de marketing et quelques heures de ressources humaines ouais mais c'était bon ça se compte vraiment je sais pas moi une quinzaine d'heures sur l'année peut-être ou une vingtaine d'heures grand maximum je pense quand même qu'il y a aussi des modules autour de he de de de la relation humaine de la de tout ça qui devrait être considéré après ce qui est ce qui est compliqué c'est quand tu es dans ces écoles là et moi je me rappelle à l'époque mais c'est un peu un lavage de cerveau qui a tout ce qui était pas matière technique pour nous c'était c'était de la connerie enfin en gros à l'époque c'était dénigré on avait notre prof d'anglais qui nous rabâchait en nous disant c'est la matière la plus importante qu'on enseigne dans cette école tout le monde rigolait bien sûr 3 ans plus tard tu es là tu dis ouais en fait c'est vrai non c'est vrai c'est la clé et aujourd'hui tu peux faire le parallèle avec une entreprise ou ou une start-up ou n'importe quel ENF vraiment on peut parler de n'importe quel quel j'ai envie de dire quel format le les les les fameuses art skills hein ou les technical skills sont importantes mais on te recrute en connaissance de cause on sait que bon tu as un minimum d'expérience que tu sais faire puis aussi encore une fois faut pas se leurer on peut apprendre des choses très facilement et avec la technologie et l'innovation on a de moins en moins parfois besoin de les connaître C ces fameuses hard skills la différence ce qui fait la différence c'est c'est soft skills c'est plus les hard skills c'est ça qui fait la différence dans le monde professionnel pour pour arriver sur sur Les soft skills en finance la fin et justement pour rebondir là-dessus skill est-ce que tu crois que c'est utile d'un point de vue financier en éducation financière en gestion de son argent et cetera et si oui pour toi lesquels et qu'est-ce qu'il faudrait faire pour bien se préparer justement alors les soft skills sont absolument essentiels puisque si on prend l'exemple classique un conseiller en banque quel que soit voilà le niveau de patrimoine parce que que on serait étonné parfois de voir que même pour les services très customisés dont tu parles pour les Ultra networth peut-être que parfois il y a aussi un petit peu des des choses qui manquent dans le service mais donc bien sûr qu'elles sont essentielle puisque encore une fois moi je me souviens très bien j'ai discuté avec un grand banquier privé un ce d'une grande banque suisse à Luxembourg qui m'a bien expliqué bien sûr qu'on gère l'argent bien sûr que on veut que qu'on est là pour donner un retour hein sur investissement fameux hildde et cetera à nos clients bien entendu mais c'est pas ça qu'ils veulent infé parce que ils sont peut-être ils travaillent avec plein avec peut-être quatre ou CIN banques privées à qui ils distribue chacun une partie de leur fortune ce qu'ils veulent c'est quoi c'est la relation donc c'est-à-dire que quand il me dit pour moi un meeting réussi avec un client c'est pas un meeting où je lui dis j'ai fait 8 % de rendement sur fortune cette année ou alors bon ça fait partie du meeting mais c'est une infime partie du meeting c'est je prends des nouvelles de toi de ta famille de ton projet de vie et cetera et il me raconta qu'il accompagn des clients depuis des dizaines d'années HM où quelque part il fait presque partie de la famille et où il sait exactement d'où vient la famille quelle est la physionomie de la famille à quoi ils aspirent et il les a accompagné à chaque stade de la vie et quand il le rencontre il prend des nouvelles de la famille c'est c'est dingue et en fait est-ce que c'est pas ça qui manque au niveau du grand public parce qu'en fait le conseiller bancaire au niveau du grand public il a pas le temps enfin il a 300 500 800 selon les villes clients en portefeuille impossible de se préoccuper autant de chaque euh de chaque client alors là là on était dans le service customisé pour l'urence mais ce qui manque c'est ça c'est ce lien humain et donc les soft skills sont essentiels pour le côté relationnel mais ils sont aussi essentiels pour ce qui est de faire un petit peu un profil un profiling d'un d'un client le profiling d'un client ne doit pas se faire au travers seulement d'un questionnaire de risque m FID aversion risque il ne doit pas il ne peut tu ne peux pas définir un client seulement au travers d'un questionnaire de risque d'é risque puis en plus il y a deux enfin il y a deux points qui sont évolués qui sont évalués connaissance financière et aversion au risque ça voudrait dire que on on on on résume toute la complexité d'une personne à deux points deux notes en fait alors que si on sait si cette personne en fonction peut-être de la génération auquelle elle appartient ou autre chose va avoir des sensibilité à certaines thématiques à certaines choses à certaines valeurs ou pas si on sait que cette personne a un certain style de vie un certain justement un certain setup familial parce qu'aujourd'hui quand même c'est très varié maintenant ce qu'on voit hein de la famille d plus traditionnelle à la famille recomposée au couple vraiment de de diverses j'ai envie de dire avec avec divers setup donc on il y a plus il y a plus quelque chose qui répond à tout ça donc en en en analysant un peu mieux avec finesse justement à qui on a affaire après je pense qu'on peut vraiment mieux conseiller mieux éduquer aussi hein financièrement et puis effectivement mieux inclure et peut-être que cette réflexion là cette introspection elle mérite aussi d'être faite du côté des clients et des particuliers parce que en se connaissant mieux soi-même euh moi il y a toujours cette statistique là qui me en fait qui me qui qui qui m'étonne beaucoup il y a 50 % de la population française et je crois que c'est grosso modo la même state ailleurs en Europe qui n'a pas d'objectif financier défini et un objectif ça peut être dans ce cadrelà mettre de l'argent de côté jusqu'à préparer sa retraite et tout ce qui peut y avoir entre euh si on n pas d'objectif quantifié tu en parlais tout à l'heure avec ce que fait revolute c'est impossible ben de les atteindre et donc en gros d'avancer de manière un peu stratégique donc peut-être qu'en faisant cet introspection là on faciliterait la soi-même la définition de ses propres objectifs tout à fait tout à fait se connaître soi-même de façon générale c'est une des meilleures armes dans la vie et voilà je pense que ça s'applique effectivement aussi au aux objectifs financiers au monde financier et et effectivement et puis aussi je pense que dans la vie il faut avoir des objectifs faut avoir quelque chose qui nous oui qui nous un petit peu au loin qui nous tire qui nous qui nous qui nous hein vraiment qui nous qui nous Drive et et c'est pas seulement des objectifs financiers c'était un super beau de la fin merci merci beaucoup Jér pour ton temps merci à toi pour cette invitation c'était moment à très bientôt [Musique]

Share your thoughts