AMRAE 2023 - Patrick Martin Président délégué Medef interviewé par Nicolas Beytout
Published: Apr 01, 2023
Duration: 00:22:03
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[Musique] bonsoir Patrick Martin vous êtes le président délégué du Medef numéro 2 il peut arriver dans la vie politique et dans les entreprises peut-être dans les organisations professionnelles que le numéro 2 rêve un numéro 1 mais vous n'avez pas le droit de le dire parce que même si vous étiez candidat à la succession de Geoffroy rude Bézieux en juin juillet prochain vous n'avez pas le droit de le dire avant le 6 mars donc nous ne savons pas si Patrick Martin sera candidat à la présidence du Medef c'est un risque supplémentaire voilà exactement alors on va on va voir avec vous un peu quel est le rôle de l'entreprise dans ce dans ce décor qui a été planté de façon magistrale par nos quatre intervenants de la Table Ronde précédente le rôle de l'entreprise dans cette mondialisation différente avec ce risque géopolitique ce risque géoéconomique l'inflation le changement complet des modèles comment est-ce que comment est-ce que les entreprises à dire vos entreprises doivent vivre d'abord je pense que l'épreuve des fêtes assez cruelle de ces dernières années on voit lesquelles j'ai des entrepreneurs qui n'étaient pas éveillés je dirais à cette notion de risque sous ces différentes formes il y a une prise de conscience assez brutale assez cruelle pour autant ça impacte pas mais peut-être on parlera-t-on après ça l'impact pas de manière significative si vous me permettez l'expression le moral des troupes donc d'un côté on n'est pas dans le déni on n'est pas dans l'ignorance d'un autre côté on observe pas en tout cas à ce jour et en moyenne des 190 000 entreprises qui composent le Medef on observe pas non plus de d'appréhension particulière et encore moins de tétanisation le rôle de reprise aujourd'hui c'est quoi le rôle de l'entreprise est très évolutif et je serai presque tenté de dire aux yeux de l'opinion publique aux yeux des partis prenantes presque excessifs je veux dire par là que probablement parce que d'autres institutions pour autant qu'on puisse parler d'institutions s'agissant des entreprises probablement parce que d'autres institutions passent pour être défaillantes ou le son objectivement beaucoup de regards se tournent vers l'entreprise sur des sujets aussi divers que celui de l'insertion de la transition environnementale de l'emploi des salaires ça c'est plus natif je dirais pour pour les entreprises c'est assez flagrant d'ailleurs dans les enquêtes d'opinion si on observe par exemple que les jeunes ont plutôt confiance dans l'entreprise quoi qu'on en dise et singulièrement sur le sujet de la transition environnementale donc ça nous enore d'une certaine manière ça ça installe plus encore le rôle éminent de l'entreprise dans la société mais ça nous crée des contraintes supplémentaires et qui de surcroît un moment ou un autre se traduisent vont se traduire dans des obligations dans des contraintes réglementaires ou législatives qui qui en chasse en définitive l'entreprise au regard de tous ces grands enjeux on avait sur le plateau précédent Karine berger secrétaire général de l'Insee nous fournit l'Insee qui nous fournit ce thermomètre évidemment essentiel pour mesurer ce qu'est la réalité de l'économie en France une croissance qui a étonnamment bien résisté en 2022 même si on a un ralentissement même si on a un dernier tribunal sera plus 0,1 on est tout près du zéro on n'est pas en récession loin de là récession c'est deux trimestres consécutifs de croissance négative la croissance c'est les entreprises qui la font comment est-ce que vous expliquez qu'elles aient pardon de la provocation éventuelle de la question si bien résisté dans une conjoncture aussi catastrophique effectivement on a vu que la croissance sur 2022 et singulièrement au dernier trimestre a été largement tiré par l'investissement et puis je me permets de souligner également que nous continuons à créer des emplois les uns et les autres ce qui est presque contre intuitif parce que les anticipations macroéconomiques le panorama général pourrait conduire au contraire à ce que les entrepreneurs rentrent dans leur coquille donc contribution contribution très positive de l'entreprise sur ces deux fronts d'investissement et des créations d'emplois alors je pense que si on parle de l'investissement c'est pas par optimisme ba c'est également parce qu'il y a une nécessité d'investir et notamment liée au changement de modèle eux-mêmes liés à des changements de consommation d'un côté et à une obligation de verdissement que ce soit des offres ou des process je suis pas en mesure de dire quelle est la contribution de chacun de ces deux leviers à la bonne dynamique de l'investissement mais quand même en toile de fond il y a la conviction qui s'est traduite je vais citer un chiffre qui s'est traduit dans une enquête récente à laquelle on a procédé auprès de nos adhérents la conviction que l'horizon n'est peut-être pas aussi noir qu'on pouvait l'imaginer il y a quelques mois encore là on n'est pas dû penser qu'il y a des normes aléas régulièrement géopolitiques on voit très bien l'intensification de la compétition intercontinentale mais également à l'intérieur de l'Union européenne notamment avec l'Allemagne c'était évoqué à la table ronde précédente mais mais pour autant 82 % de nos adhérents cette mesuré au mois de janvier donc c'est tout à fait récent 82 % de nos adhérents sont positifs voire pour 14% d'entre eux très positifs quant aux perspectives de leur propre entreprise c'est un rapprocher d'un autre d'une autre perception qui est presque paradoxal car les anticipations des chefs d'entreprise en tout cas ceux que nous avons sont des quant aux perspectives générales du pays sont en revanche assez sombres c'est toujours le cas à cette distorsion entre les perspectives à ce point-là jamais vous expliquer ça c'est 82 %, c'est colossal c'est l'expression d'un dynamisme qui est assez inattendu dans cette période et en progression par rapport l'enquête du trimestre précédent et encore une fois on précise bien c'est pour leur propre entreprise c'est c'est pas je pense que la France va aller bien c'est je pense au vu de mes tableaux de bord comment l'entreprise va aller bien voir très bien alors il y a quand même un certain nombre de secteurs d'activités ou d'entreprises qui considèrent qu'il y a des opportunités nouvelles qui apparaissent je le redis autour du verdissement de l'économique en d'autres grands moteurs du digital y compris en termes de création d'emploies ultra dynamique quand d'autres évidemment savent que leur modèle économique et moyen terme en tout cas s'est passé moi j'aime pas trop ce terme qui est un peu un peu galvaudé mais enfin quand même les entreprises ont gagné en résilience à l'épreuve de la pandémie à l'épreuve du premier choc énergétique ça se traduit par exemple dans la sobriété quand on va la baisse de consommation d'une manière générale d'énergie mais singulièrement dans les entreprises il y a une part contrainte c'est-à-dire que pour des raisons économiques un certain nombre de secteurs ont baissé leur production mais il y a également eu des des efforts de sobriété qui n'ont pas altéré je dirais la capacité productive et donc nous on sent bien à moi-même en tant qu'entrepreneur je partage on sent bien que les chefs d'entreprise sont finalement assez sur deux assez sûr de leur capacité à pouvoir manière très réactive s'adapter à des circonstances jusqu'au moment où elle devient absolument critique avec quand même une grosse nuance et dans nos rangs il faut que nous soyons attentifs à ne pas sombrer dans la schizophrénie on dénonce on a raison on dénonce l'envahissement je dirais de la sphère économique par l'État mais dans le même temps on tend la main assez régulièrement donc ça peut contribuer aussi à ce que les chefs d'entreprise soient relativement conscients en se disant en dernier reçu bon justement à propos de cette assureur de venir ressort qui a beaucoup fonctionné pendant le covid la fameuse théorie du quoi qu'il en coûte beaucoup d'entreprises sont aujourd'hui confrontées à un mur un muret ou voir un mur encore une fois de l'endettement URSSAF d'être URSSAF PGE les dettes PGE est-ce que vous avez une inquiétude de ce point de vue on regarde sur le feu en particulier les chiffres de sinistralité qu'on peut rejoindre les niveaux de 2019 cocon et sous perfusion mais on rejoint les cheveux 2019 donc c'est la tendance presque plus que le niveau qu'il faut regarder effectivement elle est un petit peu alarmante après on voit les mises en place de crédit bancaire qui reste sur une bonne dynamique même si elle a un petit ralentissement sur les la toute dernière période et enfin on regarde la sinistralité sur les PGE on a tous en tête que sur les 143 milliards de PGE et qu'elle ait été attribuée et qui n'ont pas tous été tirés il y en a grosso modo un tiers un peu plus d'un tiers qui était dansait déjà remboursé et les banques et l'État à travers la BPI puisqu'il est garant signal qu'il y a une augmentation des mesurée sous contrôle à ce jour des tensions liées au remboursement des PG avec de très grosses disparités d'une taille d'entreprise à un secteur d'activité à l'autre mais là aussi on observe pas de crédit de crunch et on observe pas non plus de murs des faillite il y a des situations critiques bien évidemment très identifiées dans les entreprises vous le savez tous qui sont très dépendantes du prix de l'énergie et a fortiori quand elles sont très exposées à la concurrence internationale alors de ce point de vue bon la France est probablement certainement moins exposé que l'Allemagne parce que moins industrielle mais on regarde ça très attentivement et on observe qu'il y a un certain nombre de grands donneurs d'ordre qui sont très attentifs à la préservation de leur tissu de sous-traitants d'autres le sont moins et donc ils sont en risque et donc ils sont en risque ils sont en risque bon là c'est pas par construction par définition confidentielles mais on sait que le l'afflux de dossiers aussi est en train de d'augmenter de manière beaucoup plus précise parce qu'on est à la manœuvre si j'ose dire puisque c'est piloté par le MEDEF on regarde les dossiers qui arrivent à la GS à l'association de garantie des salaires et on voit qu'il y a des dossiers le cap de la on est des gens on est des gens procédure judiciaires mais c'est un peu contradictoire avec ce que je viens de dire pour l'instant et c'est public les gros sinistres qu'on a c'est plutôt dans le retail et pas dans l'industrie absolument on peut revenir sur ce sondage que vous étiez tout à l'heure c'est un sondage qui a été fait par l'histoire je crois et qui mesurait l'état d'esprit des chefs d'entreprise avec cette incroyable grand écart entre ce que je pense pour mon entreprise ce que je vois pour l'ensemble du secteur économique et ce qu'est la réalité de la conjoncture et ce qu'il y avait d'autres enseignements dans ce sondage qui méritent d'être exposés ici oui parce que si on comment dire si on détaille les sujets de satisfaction ou d'inquiétude sans grande surprise le prix de l'énergie s'agissant des menaces ou des inquiétudes du prééminin mais les difficultés de recrutement également restent très fortes c'est un peu lié aux créations d'emplois qui mènent ralentir continué à se faire et puis il y a des il y a des inquiétudes aussi sur l'environnement réglementaire au sens au sens le plus large parce que singulièrement les PME voient quand même s'empiler un certain nombre de contraintes certainement inspirés par de bonnes intentions mais qui leur crée à la fraternité de complexité de fonctionnement et de coûts des charges significatives bon je l'extrapeule un peu mais typiquement on regarde très très attentivement je crois que ça ça rejoint vos sujets de préoccupation ou vos travaux on regarde très attentivement ce qui pourrait être advenir en matière devoir vigilance si d'aventure on était tenu à une obligation de résultats et ça ça tétanise un certain nombre de chefs d'entreprise quel est l'état de l'art si j'ose dire on en est où aujourd'hui quel est le risque que vous voyez point là et bien qu'on passe une obligation de moyenne obligation de résultats tout simplement et notamment au niveau européen et de brillance d'esprit forcément très sincère qui travaille à ces sujets là tout à l'heure a été évoqué la taxonomie enfin voilà on a on a quand même une singulière capacité en Europe à se créer des difficultés qui créent autant de distorsions concurrence et qui par ailleurs d'un point de vue opérationnel sont très difficiles à mettre en oeuvre donc voilà il y a suffisamment de difficultés objectifs pour qu'on ne s'en crée pas de supplémentaire vous pouvez nous en dire un peu plus sur ce risque effectivement chaque fois qu'une entreprise travaille international que ce soit pour l'export des fournisseurs extérieurs peuvent créer des responsabilités nouvelles et particulières où est-ce qu'on en est de ce process et de ce que vous créiez voir arriver en Europe elles sont portées elles ont des chances d'aboutir comment est-ce que vous évaluez ce risque précisément oui il y a une probabilité qu'elles aboutissent mais ça serait ça serait systémique enfin je pense que l'entreprise peut supporter beaucoup de choses je l'ai évoqué tout à l'heure et assume un certain nombre de responsabilités d'assez bon gré je dirais mais il faut savoir jusqu'où ne pas aller trop loin je veux dire par là qu'effectivement l'entreprise ne peut pas contrôler et à forturer ne peut pas assumer la responsabilité financière voire judiciaire de tout ce qui se passe dans son écosystème effectivement plus on s'éloigne géographiquement plus il y a d'intermédiaires entre le client final ou le donneur d'ordre et son prestataire et plus le contrôle est difficile à une plus petite échelle moi je suis très frappé par ça et on a des remontées assez virulentes dorénavant de des PME quand il s'agit d'établir le SCOP 3 sans on va dire que il y a de risque de sanctions à proprement parler on voit bien la difficulté de mise en oeuvre et on voit bien que y compris des chefs d'entreprise et qui sont très déterminés quand à la fin des objectifs environnementaux se cabre en quelque sorte en disant non mais c'est pas comme ça qu'il faut faire les choses et cette approche est excessivement technocratique complexe et donc coûteuse comment est-ce que le Medef appréhende le sujet de la gestion de risques cette un métier qui n'existait pas au moment où le CNPF existait l'ancêtre du Medef comment est-ce que vous êtes organisé des Medef pour favoriser l'émergence dans les entreprises de cette prise de conscience de l'implantation de ce métier comment est-ce que vous avez pris ce train si j'ose dire de la gestion des risques on est bien conscient et tant mieux que nos grands adhérents sont déjà sensibles au sujet et équipés pour la plupart d'entre eux de longues dates bon nous je pense qu'on a contribué on a contribué à la prise de conscience chez nos adhérents au-delà des phénomènes majeurs que j’évoquais tout à l'heure c'est les accidents sanitaires ou géopolitique en instaurant des 2019 séjour Franck Béziers qui a pris cette initiative en instaurant un comité souveraineté sécurité économique ce qui avait suscité une forme de surprise dans nos rang en disant mais il y a pas de sujets finalement les scènes nous ont malheureusement donné raison et puis il y a une propagation de des risques notamment je construise que cyber je pense au risque climatiques qui fait que notamment à travers les assureurs dorénavant la quasi-totalité de nos adhérents quel qu'en soit la taille quelle qu'en soit le secteur d'activité sont parfaitement conscients de ces risques alors que jusque là il est considérait pas bien donc nous cette responsabilité et autant que possible en faisant en étroite coopération avec la braille on est en train de renforcer notre coopération avec la marée c'est de diffuser auprès de tous nos adhérents plus près des territoires 119 structures territoriales auprès des 96 fédérations adhérentes à la fois cette cette culture du risque et surtout la méthodologie qui permet autant de faire ce peu de prévenir le risque et de parer le risque le jour venu et là ça se diffuse ça se diffuse ça se diffuse alors c'est très c'est très pragmatique et opérationnels auxquelles vous parlez pas nécessairement parce que si je me trompe pas mais je risque d'être contredit par l'assistance le risque cyber se concrétise y compris dans des entreprises qu'a priori on considère peu sensible en termes de secteur d'activité en termes de taille moi j'aurais peut-être le cas d'une entreprise de mécanique dans le Jura qui franchement ne travaille pas par la défense nationale la bonne trésorerie pléthorique qui lui permettrait une rançon spectaculaire et qui pour autant a été attaqué il y a maintenant un an et demi ma propre entreprise qui est pas dans un secteur stratégique encore que si elle a été fabriqué alors bon je fabrique pas grand chose je distribue beaucoup enfin si je fabrique des biens d'équipements pour les industries gazières et pétrolières donc là ça peut être un sujet d'attention de Jean malveillant mais pour le reste mon entreprise qui fait un peu plus d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires surtout dans la distribution B2B on approvisionne l'industrie on approvisionne le bâtiment alors c'est vrai que bloque mon entreprise à la limite on bloque de chaîne de production chez stellantis ou peut-être le fonctionnement tel ou tel central nucléaire chez EDF donc je me corrige oui toute entreprise insensible mais voilà ça au moins ça bon le fait que le fait que le nombre d'incidences se multiplient que ça se sache le fait aussi je parlais d'Abraham et on s'emploie avoir des relations très suivies avec la police la gendarmerie d'Annecy donc on multiplie les communications les colocs les séminaires auprès de auprès de nos adhérents pour contribuer à cette prise de conscience et justement la collaboration avec l'action publique est bonne elle est très bonne elle est très bonne avec une bonne capillarité notamment de la part de la gendarmerie et on voit bien que dans les réunions qu'on organise ou que d'autres organismes d'ailleurs il y a de plus en plus d'affluences il y a de plus en plus de questions pointues et donc l'éveil je dirais assez risques là je parle de la cybercriminalité est à peu près généralisée dans une avant c'est moins vrai sur le risque climatique on parle d'un autre risque pas grand chose à voir mais qui est un risque réel dans le tableau de bord que vous avez dans les yeux les mouvements sociaux contre la réforme des retraites ça vous inquiète on va dire ce qui nous inquiète c'est que cette réforme aboutisse et qu'elle est un rendement suffisant pour ne pas devoir la reprendre en quelques années ce qui vous préoccupe ce qui vous mobilise non ça nous inquiète parce qu'on voit le rendement financier de la retraite se vider au fur et à mesure des secrets après les conséquences sociales alors je suis extrêmement prudent parce qu'il suffit de une chose pour être démenti par les fêtes nous ce qu'on observait encore hier c'est qu'il y a pas de mobilisation très forte dans le secteur privé dans les entreprises dans les entreprises dans les autres il y a un sujet salaire c'est pas le sujet numéro 1 je crois pas me tromper en disant les observateurs l'ont identifié que dans les cortèges de manifestants sans grande surprise à vrai dire on trouve surtout des employés du secteur public ou parapublique des entreprises de secteurs ou la manoeuvre est à des métiers très pénibles on voyait dans tes régions de Bretagne l'entreprise dans l'agroalimentaire là où il y a une pénibilité forte qui se mobilise fortement ça ça vous préoccupe nouveau c'est pas le généralités et nous on est tout à fait d'accord et c'est prévu d'ailleurs pour que la réforme intègre comme c'était le cas mais mieux qu'auparavant les carrières longues la pénibilité mais en étant attentif pour les initiés à ce qu'on ne rétablisse pas un certain nombre de critères de pénibilité dont la mesure était opérationnellement quasiment impossible les fameux critères qui avaient été supprimés en 2017 donc il y a des situations objectives et cette réforme doit être doit être équilibrée socialement équilibré équitable mais de là à nouveau à ce qu'elle n'aboutissent pas au rendement minimum parce que les hypothèses du Conseil d'orientation des retraites sont optimistes je rappelle que elles intègrent un taux de chômage à 4 et demi pour cent et des gains de productivité d'un pourcent par an qu'on observe pas depuis un certain nombre d'années donc c'est le minimum minimum les 18 milliards de rendement bruts de cette réforme à l'horizon 2030 on sait que d'ores et déjà il y a plus de 6 milliards qui ont été consommés sur des mesures d'équité en fait le plan initial du gouvernement c'est 18 milliards effectivement de recettes supplémentaires ou de dépenses moins rapidement engagées et les mesures compensatoires ou celles qui sont décidés à faire passer la réforme coûte déjà 6 milliards et les autres demandes pour être complet les autres demandes par exemple de quelques députés les républicains rajouteraient à nouveau 6 milliards absolument il faut être joueur pour demander une clause de revoyure en 2027 je pense je pense que les mêmes qui demandent la clause de revoyure devrait au contraire dire faisant le maximum maintenant c'est autant de sujets qu'on n'aura pas éventuellement à régler le jour venu oui parce qu'en fait en 2027 ce sera l'élection présidentielle merci beaucoup Patrick Martin merci merci de cet éclairage général et je vous propose et je vous propose une pause et on se retrouve dans une demi-heure à 16h30 pour la suite de notre après-midi [Musique]