[TOWARD 2024] Faustine Noël : « Prendre plaisir ! »

[Musique] les moments de joie ils vont être amplifiés les moments de difficulté ils vont être aussi amplifiés c'est aller chercher au fond de soi-même parce que la compétition est très dure [Musique] j'ai commencé le badminton à l'âge de 10-11 ans c'est un sport qui demande beaucoup de réflexes la tactique du mental de la technique que j'aime bien dans ce sport c'est que j'y joue des fois un peu vraiment avec l'instinct j'aime bien être un peu créatif sur le terrain donc je me suis un peu pris d'amitié avec ce sport et ça a continué jusqu'à maintenant il y avait une démonstration de parabadminton l'entraîneur national qui était là plus un joueur du camazure Calais devenir mon partenaire après qui me repérait la petite anecdote ils m'ont d'ailleurs demandé ce que j'étais blessé ou est-ce que j'avais un handicap ce mot handicap je l'avais pas encore mis sur sur mon petit problème j'avais pas l'impression d'avoir un handicap et j'avais pas l'impression d'être légitime à aller faire du du paraspore c'était assez compliqué pour moi de rentrer dans cette aventure là et en même temps quand je suis rentrée dedans j'avais envie de faire partie de ça parce que parce que l'esprit il était génial et j'ai compris aussi un peu plus mon handicap les Jeux paralympiques à Tokyo c'est une expérience c'est vraiment un amplificateur d'émotion c'est à dire que les moments de joie ils vont être amplifiés les moments de difficulté ils vont être aussi amplifiés ça allait chercher au fond de soi-même pour parce que la compétition est très dure [Musique] juste avant la préparation avant Tokyo j'étais à fond je pensais vraiment performance tout le temps tout le temps tout le temps tout le temps je finis avec une médaille d'argent donc c'était c'était vraiment chouette et juste après je suis restée mentalement sur ce côté performance exigence plus plus ça a été assez dur j'ai fait un entre guillemets un burn-out de badminton [Musique] j'en ai eu marre parce que la reprise un peu trop vite comme si j'avais pas eu le temps déjà de célébrer ma médaille à Tokyo repenser un peu comment j'allais organiser jusqu'à Paris 2024 trois ans c'est énorme donc on peut pas garder le même niveau d'exigence tout le temps donc voilà fallait couper un petit peu et ça fait du bien et c'est pas pour autant que j'ai rien fait j'ai fait d'autres sports je fais un peu de nage un peu de basket j'ai commencé un peu l'escalade voilà j'ai testé d'autres trucs et surtout je me suis reposé [Musique] ma plus grande peur ça a été de me dire est-ce que j'aurais envie de rejouer au badminton c'est une grande partie de ma vie dire que c'est 100% non je pars du principe que si je suis pas bien mentalement enfin dans mon quotidien je pourrais pas être performant plus assez attentif pour avoir un équilibre de vie pas avoir 100% du badminton parce que ça me correspondrait pas et pour autant j'ai jamais perdu l'idée que d'aller vers vers les jeux de Paris c'était un objectif et ça il disparaissait pas je savais que j'allais y aller il a fallu un peu de patience mais le plaisir est à l'entraînement et à la compétition est revenue naturellement je pense que l'expérience de vivre des jeux en France avec normalement du public qu'on soit outsider ou en tête d'affiche on peut gagner donc il faut avoir la niaque ça motive encore plus