mes deux invités Mane etbrahimi directeur de l'Observatoire international de l'aéronautique et de l'aviation civile et Gill l Vasseur qui est professeur de droit et gestion spécialisé en relation de travail à l'université d'Otawa bonsoir à vous deux bonsoir bonsoir bon d'abord on va parler des pilotes qui ont refusé déjà ils ont eu une offre 30 % d'ici 2027 ils l'ont refusé donc on se retrouve dans une impass et là vraiment on sent que l'horloge tourne ils on jusqu'à dimanche pour s'entendre parce que sinon c'est soit une grève soit un loard le patron Air Canada accuse actuellement les pilotes d'avoir des revendications excessives monsieur Ibrahimi est-ce qu'ils ont raison de dire que c'est excessif bah vous savez c'est quand même relative cette cette C cette notionl si puisque les pilotes Air Canada choisissent comme référentiel leurs collègues américains notamment des grandes compagnies comme United et tout ça qui ont qui ont négocié récemment donc avec Alpa donc ils disent bah on pilote le même avion on a le même niveau de responsabilité donc on mérite le même salaire donc à leur point de vue ils ont donc ils méritent plus que ces 30 % dont on parle c'est-à-dire que si on va dans le dans l'objectif de de ce que les pilotes réclament par rapport à ce qu'ils gagnent aujourd'hui on s'approchait à peu près deune augmentation salaire de 80 à 100 % parce qu' aujourd'hui par exemple un pilote qui est en fin de carrière qui est je dirais pilote d'un long courrier un triple 7 et autres touche à peu près entre 400 et 500000 dollars américains autrement dit 6 à 700000 dollars américains euh canadien pardon ce que son homologue canadien Air Canada pour le même expérience et le même ancienneté et le même type d'avion touche à peu près 350000 dollars donc là la question c'est que N les pilotes considèrent que c'est le même marché le même le même volume d'activité alors que par exemple United a plus que 600 700 appareils alors que a Canada 250 euh donc le marché n'est pas le même le le le nombre de vols n'est pas le même le volume des affaires n'est pas le même donc le le c'est c'est là où donc les les les pilotes choisissent un référentiel qui selon eux est correct mais si on emmène dans le perspective de l'économie euh peut-être que cet argument n'est pas aussi valable que ça ouais mais eux ce qu'il voient c'est l'écart puis ils disent qu' y a vraiment un rattrapage d'autant plus que des pilotes ça courent pas les rues ils ont entre les mains la responsabilité de vie humaine ils travaillent aussi c'est des longs courriers là c'est de longes heures on s'entend mais l'autre question puis il faut que je vous la pose tout de suite dans les fait est-ce que Air Canada les moyens de le donner l'augmentation qu'il voudrait eux la la question en fait c'est que oui Air Canada a les moyens de le payer puisque l'IR Canada a connu une croissance très important ces dernières annéesouce que ça se réflterait cette Haus sur les billets ou ils sont capables de contenir le VO c'est ça c'est c'est c'est c'est non ça sera pas forcément si on va dans les revendications souhaitées aujourd'hui il y aura inévitablement un donc le reflet sur les prix et finalement c'est selon les passagers qui vont assumer au-delà d'un certain seuil c'est c'est les passagers donc la compagnie ne pourra pas absorber ça donc et déjà on est dans un pays où les prix sont plus chers qu'ailleurs pour des raisons particulières dans notre pays mais donc ça ça va venir un petit peu augmenter le le tarif et ça va être le coût de voyage encore plus élevé pour les Canadiens bon alors Monsieur Le Vasseur maintenant alors on nous parle de grève ou de loout alors on comprend la logique des pilotes avec la menace de grève avec ce que Monsieur Ibrahimi vient nous expliquer avec l'écart salarial mais quel serait l'intérêt de Air Canada de dire non moi je vous amène à ben ce qui arrive c'est qu'au départ ils vont rapatrier leurs avions et leurs pilotes au Canada donc les avions resteront pas pris par exemple dans différentes villes à travers le monde dont les États-Unis et l'Europe donc ce qui fait en sorte qu'ils ont pas aussi à payer des frais pour être capable de déposer leurs avions dans ces territoire là la deuxième des choses que ça fait c'est que quand on veut repartir la machine on a les avions au Canada on est capable de repartir rapidement pour faire fonctionner le système donc la beauté du lockout c'est justement de créer une gestion même des activités aériennes et capable de pouvoir bien positionner les vols qui vont pouvoir partir la conséquence de cela c'est quand on embarque dans cela il faut le faire d'avance avant que les chianciers de 72 he soi exécutés bon la direction d'IR Canada souhaite un arbitrage exécutoire est-ce que le gouvernement pourrait accepter parce que là on a entendu plutôt avec notre collègue Daniel cjour Justin trudau dit qu'il veut que les deux partis s'entendre mais dans les faites il n'exclu rien est-ce que vous vous attendez à une intervention comme dans le secteur ferroviaire absolument ça va être une nécessité la raison pourquoi c'est parce que le système d'avion Canada est essentiel pour déplacer les activités au Canada les produits les biens les individus si le système casse on n'est pas capable rapidement de demander à WestJet et aux autres compagnies aérienne de prendre la relève dans certaines lignes on peut le faire dans certains cas on peut le faire avec les outils américains mais on est limité donc on peut pas se permettre cela deuxème des choses c'est qu'une fois qu'il y a cette craintte là de grève ou de lockout toutes le système économique est modifié et ça des impacts pendant 10 semaines ça un impact sur l'économie canadienne le développement des affaires on peut pas se le permettre actuellement ouais parce qu'on voit vous parler de l'économie là voici le tableau qu'on avait préparé Air Canada et sa filiale là rouge 670 vols par jour 110000 passagers par jour et en argent c'est incroyable 98 millions par jour encore une fois c'est des chiffres astronomiques monsieur Ibrahimi tout à fait parce que n'oublions quand même pas même si nous sommes beaucoup plus petit que le marché américain Air Canada et à peu près la moitié des vols donc nationaux c'est Air Canada et puis dans les proportions 60 71 % des vols internationaux qui sont très très rentables donc ce qui fait que du jours au lendemain si vous arrêtez tout ça c'est c'est tous ces 120000 billets vendus tous les jours qui vont être annulés donc tous les tous les revenus qui sont dans les dans les soutabagagees des avions qui qui qui qui apportent ça tout ça toujours au lendemain et tout panneau de personnes qui travaillent autour donc c'est l'impact est encore plus que ces 90 millions de dollars si on on va au-delà de Air Canada par exemple les le service de traiteur qui ne seront pas là de service de nettoyur enfin c'est c'est c'est c'est un système très très complexe et très et très je dirais important c'est très très intégré alors donc quand ça s'arrête bah c'est ça fait quand même énormément de écosystème qui est autour de ça puis l'écosystème évidemment tombe en même temps s'il y a pas d'intervention du gouvernement donc pas d'arbitrage parce qu'on comprend qu'il y a un jeu politique aussi derrière ça gouvernement minoritaire fragilisé plus d'entente avec le NPD le NPD c'est déjà positionné en disant moi j'appuierai pas un arbitrage le Parti conservateur aussi s'est rangé du côté des pilotes ne l'oublions pas cette semaine donc il reste quoi il reste la position du Bloc québécois alors on verra bien mais s'il y a pas d'intervention gouvernementale Monsieur L vassur si on bascule en conflit est-ce que ça peut être un long conflit ça durera pas longtemps parce que bon on a l'option d'une loi spéciale mais c'est très rare qu'on va le voir dans le contexte tel qu'on l' actuellement on va utiliser les mêmes genres de recours juridiques qu'on a utilisé pour les chemins de fer pour faire fonctionner le système rapidement ce qui est important c'est de le faire avant qu'il y ait justement le début de grève parce que là on commence à positionner les avions à gauche pas droite on allul les vols donc on a déjà un impact qui commence déjà dans la société canadienne donc il faut agir rapidement on peut pas attendre à mercredi prochain ça va être trop tard le demage va déjà être fait donc faut agir parce qu'on sait qu'on veut avoir ce mécanisme d'arbitrage exécutoire tout le monde s'entend pour y avoir recours donc pourquoi pas tout suite préparer le terrain pour dire vous êtes pas capable de vous entendre par dimanche voici ma situation lundi voici où est-ce qu'on s'en va bon pour les gens qui nous écoutent qui auraient acheté déjà des billets qui ont des projets de voyage évidemment vous comprenez à quel point aujourd'hui ils sont inquiets on va regarder justement alors s'il y a un avis qui é mis soit Griss soit le car mais ça ça veut dire il va avoir un arrêt donc il y a un plan qui se déclenche à partir de là c'est un plan de quelques jours 3 jours vous avez dit là pour mettre fin finalement à toutes les activités alors on comprend que au bout de ces 3 jours là ben là c'est l'interruption complète des vols monsieur Ibrahimi qu'est-ce qui arrive avec ceux qui ont acheté des billets alors euh notre charte dans sa version actuel ne considère pas un conflit de travail comme un élément qui est sous le contrôle de la compagnie donc il y a pas de compensation toute fois la compagnie a un devoir vis-à-vis des des gens qui ont acheté des billets alors Air Canada a publié donc une euh une une sorte de de communiqué dans lequel ils disent bon notre premier d'ailleurs c'est c'est la charte aussi qui les oblige quand on ne peut pas offrir le service pour lequel on a donc émis un billet donc la la la première le premier devoir de la compagnie c'est de les essayer de transférer sur les ailes d'un autre de are compagnie alors mais bon quand on regarde le volume de 110000 personnes par jour c'est pas évident de les déplacer alors pour ceux qui ont acheté des billets euh donc remboursables donc dans l'option d'achat de billets donc R Canada leur donne l'option de remboursement total immédiatement pour ceux qui ont acheté des billets donc non remboursables dans leur option de base de de billet Air Canada leur propose donc de donner des crédits pour les reporter à une date ultérieure ils ne perdent pas leur billets et donc dans tous les cas on offre des des possibilités eu mais il y aura pas dans tous les cas il y a pas de compensation par rapport à ça et aussi euh donc il y aura pas non plus pour ceux qui ont par exemple réservé des chambres d'hôtel ou des activités ex donc aura pas de remboursement pour ça non plus donc on on les invite à aller vers leur compagnie d'assurance mais les compagnies d'assurance ont déjà pris position en disant que étant donné que la grève était déjà pas mal médiatisée donc des gens auraient pu donc prévoir la chose donc ça on est vraiment dans une zone voyageurs qui vont être perdants dans le confit tout tout à fait ce genre ce genre de conflit quand on a une entreprise d'une importance aussi colossale que Air Canada dans notreiciel donc il est évident que ça laisse des dégâts quoi qu'il en arrive maintennière question l'U réputationnel maintenant pour Air Canada qui a déjà son lot de Plince on s'en rappelle pour tout s d'angux service à la clientèle français bon toutes ces questions là l'impact monsieur lavassard pour la réputation d' Canada un conflit comme ça c'est certain que ça crée une frustration c'est certain que les citoyens sont pas contents et pas heureux de ce qui se passe le problème c'est quoi l'option qu'on a pour remplacer Canada vous savez l'économie canadienne fonctionne avec un système dans l'Ouest canadien qui est principalement WestJet puis après ça au Canada a canadaation quient a Canada on pas d'aut option oui on pas content mais on le reprendre le service par que la chose qui nous reste utiliser pour capable de faire qu'on veut faire comme voyage merci beaucoup d'IR