Elodie Lorandi, battante dans l'âme

le match dans le match reçoit ce soir une figure olympique française championne paralympique sur 400 m nage libre aux Jeux Olympiques de Londres elodi Landi nous fait le plaisir d'être avec nous bonsoir Elodie merci d'avoir accepté notre invitation ilod dit on a une vingtaine de minutes devant nous on va prendre le temps on va tout reprendre depuis le début vous êtes né avec une maladie orpheline qui paralyse un air de votre jambe gauche raconz à nos téléspectateur ce que ça représente alors c'est une maladie qui oui qui paralyse la jambe gauche euh en fait j'ai le mouvement à partir du genou jusqu'à la cheville qui se fait pas comme un pied normal eu voilà bah ça m'empêche de de dérouler en fait le pied correctement par terre donc c'est la hanche et le genou qui travaille à la place du du reste du pied la natation ça a commencé à quel âge pour vous ah ça a commencé très tôt ça a commencé vers l'âge de 3 ans pour de la rééducation tout simplement puisque à la base c'était c'était juste c'était juste de la rééducation donc on m'a jeté dans un bassin pour que je puisse récupérer parce que c'est vrai que l'eau est un élément qui évite tout ce qui est choc donc c'est vrai qu'avec la planteur de l'eau ça permet de d'avoir une bonne rééducation sans trop traumatiser le corps et puis en fait je suis jamais sorti j'ai j'ai littéralement adoré donc j'y suis restée etodi vous avez subi de nombreuses opérations quand vous étiez plus jeune comment est-ce que vous avez réussi à gérer cela euh au fil du temps c'est vrai que les opérations s'enchaînai c'était très difficile à accepter euh notamment aussi pour mes parents puisqueil y avait aussi des des va et viens parce que je suis canoise et il fallait partir sur Montpellier donc c'était très pesant et puis en fait la la natation a fait que ça ça m'a un petit peu bah ça m'a détendu et et ça m'a amené une une certaine sérénité euh et je me suis habitué tué à ça et et finalement j'en faisais une force à chaque fois que j'étais opérée j'en faisais une force et je me disais mais la prochaine c'est la bonne la prochaine c'est la bonne bon à chaque fois on y revenait mais mais c'est vrai que ça ça ça forge aussi le caractère et et ça m'a aidé dans dans ma vie aujourd'hui de femmes il y en a eu combien en tout il y en a eu plus de 26 donc c'est c'est traumatisant pour le corps c'est traumatisant je lu dis toujours j'ai le fout abîmé parce que les anesthésies voilà c'est on on s'en remet pas toujours maintenant c'est c'est c'est vrai que c'est du passé et j'essaie de plus trop y penser même si bah voilà le corps a pris et et bah je le garderai à vie gravée en moi mais c'est il faut que ça soit une force et plus et puis une faiblesse vous l'avez dit un peu plus tôt vous avez découvert les bassins à 3 ans et vous ne les avez plus jamais quitté qu'est-ce que vous ressentiez quand vous étiez toute jeune quand vous étiez dans un bassin ben en fait je me sentais libre je me sentais libre j'avais j'avais l'impression de d'être comme tout le monde c'est vrai qu'on a jamais trop par parler de de de handicap quand j'étais petite parce que c'est c'est c'est un mot qui est quand même pesant pour un enfant et puis je pense que les parents ne sont pas prêts à expliquer bah un enfant que il est handicapé donc c'est vrai que avec le temps je me suis dit bon je suis peut-être différente de de de des autres enfants mais en fait tout le monde est différent et et puis bah en fait je je me suis je me suis fait mon petit bout de chemin et et puis voilà vous avez posé une question bonjour à vos parents à ce sujet-là j'ai toujours bah j'ai toujours posé la question j'ai toujours discuté avec avec eux de savoir pourquoi ça m'était arrivé à moi parce que mes deux grands frères ils ont rien euh c'est vrai que je me disais mais pourquoi pourquoi moi pourquoi j'ai ça à quel moment c'est arrivé je je je comprends pas et en fait on a jamais su on n jamais su réellement ce que c'était parce que on sait pas si ça a été dans le ventre si ça a été après si ça a été un vaccin si ça a été donc en fait c'est c'est tellement vague que au bout d'un moment on dit bon c'est bon on passe à autre chose et et puis on arrête d'y penser parce que sinon B on avance pas on le sait Lodi souvent les sportifs font des idoles des modèles quand ils sont plus jeunes c'était qui pour vous al moi c'était Yan torp la torpille la torpille oui euh d'ailleurs je le je l'ai je l'ai vu pour la première fois à Monaco mon papa m'a amené à la piscine au stade lui 2 je crois qu'elle s'appelle comme ça la piscine en tout cas c'est dans le mê au même endroit et et je m'en rappelle je me suis penchée par-dessus la barrière il venait il venait signer les autographes et il m'a donné son bonnet il m'a signé son bonnet et j'étais j'étais tout émerveillé et je l'avais vu nager c'était c'était formidable et bi ça restera toujours mon idole je pense à vie hein vous l'avez dit il avait un surnom la torpille vous votre surnom c'est la grenouilleouille pourquoiille alors mon papa m'appelle comme ça depuis que je suis toute petite euh au moment où on m'a on m'a jeté dans l'eau pour que je puisse faire ma rééducation euh il a dit à ma mère mais elle ressemble une petite grenouille quand elle fait ça donc en fait donc en fait tu resté et et c'est c'est aujourd'hui jeai même me tatoué dans le dos dans une réentaille il y a une petite grenouille au milieu voilà donc c'est c'est le surnom qui restera gravé à vie bon on le sort pas trop trop mais au jeu en général mes parents ont un beau drapeau avec une belle grenouille et en général ils ont aussi la mascotte c'est une grenouille vous parlez des jeux quand est-ce que vous avez commencé à y penser quand est-ce que les jeux ont fait partie de vos objectifs euh j'y ai pensé quand je suis rentrée en en andisport alors je suis rentrée en handisport assez tard euh parce que je ne connaissais pas je Nagais tout le temps avec les valides depuis que j'étais toute petite jusqu'à l'âge de 16 ans et en fait à l'âge de 16 ans quand quand Michel pou qui est entraîneur d'ailleurs de de l' Monaco en cette période là me dit bah en fait il faut que tu rentres en sport et et là je me suis dit bon ok pourquoi pas et en fait tout est allé très vite et j'ai été championne du monde assez rapidement j'été V championne du monde et il y a eu les jeu de Pékin donc il fallait se préparer et là je me suis dit ah ok en fait je vais mettre un pied dans la cour des grands et on rigole plus quoi donc je me suis lancé et j'ai fait mes premiers jeux à Pékin donc c'était waouh ça se passe plutôt bien ces premiers jeux médaille d'argent sur 400 m 4 nages vous avez 200 m pardon qu nages vous avez 19 ans à ce moment-là qu'est-ce que vous avez ressenti alors la veille il y av eu le 100 m papillon et et je me suis pris une grosse claque quand même parce que c'était c'était la la nage où je voulais aller chercher l'or mais à 19 ans ben c'est les premiers jeux on arrive il y a énormément de personnes le bassin il était plein donc je sais je crois que c'était 40000 personnes un peu plus euh le village olympique il était fou euh donc voilà il fallait c'était difficile de garder un petit peu le bah l'énergie et puis et puis pas trop s'éparpiller c'était c'était très compliqué et en fait ben j'ai une grosse déception mais le lendemain il fallait nager de 204 neiges et et quand je sors et que et que voilà je sais que je suis 2uxè B je me dis soulagement quand même même si c'était pas la médaille que je voulais je vais pas me plaindre parce qu'une belle médaille d'argent pour les premiers jeux je pense que il y en a en a beaucoup qui aimerait le faire au-delà de cette médaille est-ce que vous avez des souvenirs particuliers de ces Jeux de Pékin euh le l'engouement et puis et puis ce qui vraiment tous ces monuments qu' avait autour de nous euh et puis alors je me rappelle une chose que je me rappelais toute ma vie je n'ai pas vu le soleil pendant 3 semaines ça c'est ça m'a je me suis dit mais comment ça se fait il y a le soleil mais en fait il est pas là la pollution était voilà c'était incroyable mais par contre c'était vraiment les Chinois on voyait qu'il voulaient vraiment faire un effort et et et tout était vraiment très carré moi ça m'a beaucoup plu et puis la piscine était magnifique donc ça c'est un souvenir énorme et le podium bien sûr ça doit faire quelque chose quand même de découvrir les jeux pour la première fois on les voit depuis tout petit à la télé c'est magnifique ouais et puis c'est vrai que on est devant la télé on se dit bah pourquoi pas moi un jour et on se dit bon bah peut-être pas on rêve c'est un peu fou puis finalement bah voilà je me suis permise de rêver et puis d'aller au bout de mes rêves on avance un peu dans le temps on arrive à Londres en 2012 au bout des décrocher là le Graal la médaille d'or olympique quelle a été votre première réaction quand vous avez su que vous étiez championne olympique euh quand je suis arrivé clairement je en fait j'ai il y a des lumières qui s'allument sur les plots et donc je vois que bah la lumière pour la place numéro 1 c'était la mienne quand je nageais à ce moment-là je savais que j'allais gagner parce que il y a un moment donné où je me détache de l'américaine et je vois euh en fait il y a une espèce d'adrénaline qui monte et et j'entendais pas le public mais c'est comme si qu'ils étaient là en fait dans l'eau et ça raisonnait dans ma tête et et le dernier 25 m je vois plus rien et je me dis ho tu V toucher devant c'est ton moment et en fait quand je touche que je vois cette lumière je me tourne et je vois mes parents debout euh je vois tout le monde en pleur je vois mon coach je me dis wou c'est énorme et en fait j'explose mais je je pense que tout se vide d'un coup le stress de toutes ces toutes ces années de travail euh parce que bah parce que pendant 4 ans on a la tête dedans on n sort jamais c'est des sacrifices et et en fait bah il y a voilà il y a tout qui ressort et on lâche tout d'un coup et c'est juste extraordinaire quoi ça vous fait encore quelque chose de revoir cette photo ouais et puis ma petite bouille de bébé quoi aussi mais oui puis la médaille je la je la ressors souvent quand quand je fais des sensibilisation et ou quand je veux voir des quand je vais dans des entreprises et c'est vrai que c'est un bonheur de pouvoir la montrer et de et de pouvoir bah partager ça avec tout le monde c'est c'est juste extraordinaire et et je pense que c'est hyper important pour un sportif de de se remémorer à chaque fois les choses et de pouvoir en parler aussi comment est-ce que ça se fête comment est-ce que ça célèbre une médaille d'or olympique avec beaucoup de larmes beaucoup de joie al je pense que on aimerait on aimerait aller partout à ce moment-là remercier tout le monde c'est vrai que c'est difficile parce que ben il y a tellement de monde autour de nous en fait au final ils sont dans l'ombre et c'est vrai qu'à ce moment-là on veut remercier tout le monde c'est difficile de pouvoir de pouvoir extérioriser et de pouvoir dire ce qu'on ressent parce que chaque jour qui passe on se dit je l'ai fait je l'ai fait je suis allée au bout je suis allé au bout de mon rêve et en fait c'est juste profiter et et pouvoir partager essayer de raconter un petit peu l'histoire de la course ça comment ça s'est passé parce que c'est un 400 m et pendant 400 m c'est stratégique et on a le temps de voir ce qui se passe moi j'ai eu le temps de voir les yeux de ma concurrente dans ses lunettes j'ai eu le temps de voir ce que je faisais c'est c'est c'est c'est un 400 m c'est c'est pas comme un 100 m enfin c'est vraiment c'est vraiment stratégique et donc du coup l'expliquer et pouvoir montrer la vidéo parler à ce moment-là donc voilà on essaie de le faire vivre un petit peu différemment avec nos mots et notre ressenti quoi 4 ans plus tard il y a Rio avec de nouvelles médailles de bronze cette fois chaque métal est coché Lodi et ensuite on vous voit sur des compétitions en aviron vous allez même décrocher une médaille de bronze au Championnat du Monde pourquoi avoir essayé un autre sport euh ben en fait le le l'entraîneur national que je connaissais depuis Pékin d'ailleurs m'avait proposé de de faire de l'aviron et et on retrouve cette glisse qu'on a dans l'eau sur un bateau et en fait j'en avais juste marre de compter les carreaux et je voulais passer à autre chose je voulais vraiment souffler et et voir autre chose là c'était un sport collectif on était plusieurs donc je me sentais beaucoup moins seul j'étais j'étais face à à d'autres concurrents ça m'a beaucoup apporté ça m'a beaucoup aidé mais ça m'a aussi beaucoup frustré parce que j'étais pas propre moi de mon destin on était quatre cinq avec le barreur et il fallait que que voilà il fallait en fait il fallait faire confiance à tout le monde et ça c'est très difficile parce qu'en plus je suis impatiente et en plus j'étais derrière donc j'avais pas la main mise sur ce qui se passait devant et et ça a été une belle expérience c'est vrai que ça a été dur derrière parce que j'ai j'ai quand même qualifié la coq pour Tokyo mais j'ai voulu arrêter parce que c'était ça demandait trop en fait et et mais j'ai eu cette parenthèse qui m'a beaucoup plu je suis très contente de cette médaille qui restera gravé puisque c'était la première pour le C barré depuis de nombreuses années je sais même pas s'ils en avaient déjà eu et en tout cas on était on était très très content quoi vous qualifiez donc ce bateau pour les Jeux de Tokyo les Jeux de Tokyo c'est dans un coin de votre tête mais le confinement est une décision de vie on décide autrement 2021 vous donnez naissance à Naya oui une petite fille qui a 2 ans et demi bientôt 3 ans c'était c'est un choix de vie et puis repartir sur 1 an c'était encore très compliqué parce que beaucoup de sportifs se sont posé la question de se dire un an de travail en plus alors que ça devait être là maintenant c'est très très compliqué et et moi je me suis pas senti prête à le faire c'était c'était dans le coin de ma tête d'avoir de voilà de de bah de partager ça avec avec mon enfant et j'avais envie de voir autre chose le sport oui mais peut-être pas toute seule et donc du coup j'ai voulu faire une petite parenthèse dans la ville a dit vous êtes auxiliaire fricultrice et vous connaissez un accouchement compliqué qu'est-ce qui s'est passé euh c'est très compliqué je j'ai enfin j'ai travaillé j'ai travaillé et j'ai été en stage aussi en maternité je connaissais les codes et là à ce moment-là quand c'est quand c'est mon tour ça se passe pas bien du tout la petite est en danger moi je suis en danger aussi donc je suis placée en césarienne d'urgence et là on me dit clairement que on sait pas dans quel état va sortir naaya donc gros moment de flottement et puis finalement tout se passe très bien la petite s sort sort de de mon ventre magnifiquement bien et moi bon c'est très compliqué derrière parce que je je fais quand même un mini coma qui est pas très pas très sympa et puis derrière je rencontre ma fille au bout de 2h3 je suis très heureuse mais derrière c'est c'est de mois de de postpartum de dépression postpartum et en fait j'ai été malade aussi de la thyroïde j'ai la maladie d'ashimoto que j'ai depuis que je suis toute petite et que je ne savais pas qu'on vous découvre après c qu'on découvre en fait au moment où je fais cette dépression et en fait je prends du poids je je je gonfle prend plus de 25 kg on se dit oui il y a clairement un problème et en fait oui je suis je suis en dépression pas de souci mais il y a quelque chose je me connais en tant que sportif en plus on connaît très bien son corps et là je dis voilà je mets une alerte et je dis au médecin il se passe il se passe un truc qui devrait pas se passer ça a mis du temps plus de 2 ans pour retrouver mon poids de forme aujourd'hui je l'ai je suis très contente mais ça a été ça a été un combat terrible terrible parce qu'en plus même quand on on sait pas si son enfant va vivre euh et et puis quand même soi-même on sait même pas si on va être en bonne santé au réveil je pense que voà c'est une grosse étape encore dans la vie mais qui aujourd'hui m'a encore m'a encore forgé un gros caractère quand on connaî votre vie qu'on a écouté vos interviews plutôt on sait que vous êtes une battante maintenant les objectifs ce sont les jeux de Paris vous les voyez comment c'est Joo à la maison euh jou à la maison bah j'espère j'espère juste que que que le regard en tout cas va changer pour les Français que ça va être une réussite et je le souhaite du plus profond de mon cœur parce que c'est voilà participer déjà à des les Jeux Paralympique c'est c'est énorme pour les sportifs mais alors les organisateurs ça doit être un challenge hors norme pour eux on entend beaucoup de choses autour de autour de tout ça moi mon rêve c'est c'est de remonter encore sur la sur la la plus haute marche du podium bien sûr maintenant qu'on a vu les médailles et qu'on lesement poser les questions on a découvert les médailles elles sont juste fantasti moi je les trouve très très belles l'or est la plus belle bien sûr le bronze est très belle aussi mais l'or est vraiment très belle en plus il y a un petit morceau de tour fait à l'intérieur euh pour un Français avoir ça à la maison je pense que on va tous se battre pour vouloir enfin pour pour monter sur cette marche et euh et puis surtout euh j'aimerais pouvoir représenter la France en tant que porort- drapeau justement c'était ma question vous l'avez dit ouvertement VO ouais je en fait j'en parle depuis parce que c'est quelque chose qui euh je pense que depuis tous ces jeux euh que j'ai fait Pékin Londes Rio euh j'ai j'ai envie de de de de finir en beauté alors euh je dis toujours je vais finir bien sûr que Los Angeles ça me fait plaisir aussi de pouvoir y aller mais je serurais pas le même âge non plus j'ai déjà 34 ans il y a les petits jeunes aussi qui arrivent derrière mais c'est vrai que voilà j'ai envie de j'ai envie que que cette nation soit soit fière j'ai envie de porter cette délégation je me sens je me sens vraiment pure française je je je suis née en France j'aime j'aime j'aime ma j'aime ma France hein clairement et et c'est vrai que aujourd'hui de pouvoir accompagner cette délégation et de pouvoir porter et le drapeau c'est quelque chose qui me tient à cœur et et puis voilà les les médailles c'est c'est aussi une très belle récompense qui serait d'autant plus belle parce que ben c'est c'est du travail c'est des sacrifices comme tous les athlètes bien sûr mais je pense que je reviens de très très loin et même si on mise pas une pièce sur moi j'espère que je taperai fort sur sur sur Paris et j'espère que ça sera mes jeux aussi vous avez eu des discussions à ce sujet votre candidature pour être P drapeau avec le CNOSF alors nous c'est pas le COSF c'est le cpsf donc c'est le Comité paralympique euh on sait pas encore comment ça va se décider est-ce que c'est le public qui va choisir est-ce que c'est les athlètes euh alors si c'est les athlètes je ne sais pas s'ils me connaissent tous parce qu'il y a beaucoup de nouveaux et ça tourne énormément en tout cas si c'est le public j'espère que que ma ville déjà sera derrière moi et puis que bah du coup Monaco sera derrière moi aussi en tout cas euh je je sais pas trop comment ça va se mettre en place mais j'en ai parlé et et j'espère qu'ils ont entendu euh ma demande puisque c'est la fédération qui va proposer normalement les athlètes euh qui pourront être port drapeau après Paris il se passera quoi pour vous après Paris euh je pense qu'on va faire une petite pause déjà dans la tête parce que c'est vrai que ça demande beaucoup de temps euh et puis il y a Naya aussi qui est là donc il faut euh il faut penser à tout ça euh j'aimerais continuer bien sûr j'aimerais aller jusque jusque Los Angeles maintenant Los Angeles c'est loin euh il y a des il y a des il y a d'autres choses à faire avant euh il y a 5 Singapour aussi c'est les championnats du monde en 2025 c'est des championnats du monde qui qui je pense peuvent être très très beaux donc à voir euh je nagerai peut-être pas au même endroit parce que j'aimerais changer un petit peu je pense que à un certain moment de notre carrière on a le droit de de penser de rêver à autre chose euh du coup j'espère que je trouverai un endroit où je me plais et et pourquoi pas bah travailler un petit peu à côté parce que là bien sûr c'est pas possible de de travailler et de nager ça me demande beaucoup trop de temps euh donc du coup euh j'aimerais bien pouvoir ouais partir sur ça il faut juste que la Fédération euh l'Agence nationale du sport me suivent parce que je ne suis plus une attête ciblée malgré que j'ai une maternité et ça c'est très compliqué parce qu'au niveau boulot c'est quand on n'est pas suivi c'est très très dur je suis à pas l'emploi et donc du coup il faut que ma fille puisse manger aussi donc donc à un moment donné c'est des questions qui vont qui vont se poser après les jeux et j'y pense j'y pense un petit peu j'essaie de pas trop y penser parce que c'est vrai que il faut mettre chaque pierre au bon endroit au bon moment quoi elodi merci beaucoup d'avoir été avec nous on vous souhaite plein de bonnes choses pour les mois à venir qui vont être ultra importants oui avec une calife qui arrive bienentôt les doigts ou on espère vous voir au Jeux Paralympique et P drapeau de la délégation française tout le mal qu'on vous souhaite merci à vous de nous avoir suivi excellente soirée à toutes et à tous avec T Monaco tout de suite c'est la météo [Musique]