Alix Poisson : “Le désir de parler des violences sexuelles faites aux femmes a toujours été là”

sur les les violences sexuelles faites aux femmes j'ai l'impression qu'en fait le le désir d'en parler des gens et de Sen emparé en fait il a toujours été là c'est juste que avant il y avait pas parce que on considérait que c'était absolument tabou et donc les gens étaient très frileux là-dessus on a faire un des plus gros prédateurs sexuels que la France est [Musique] connu alors la victime déclare de je vous écoute ah il faut tout que je vous répète oui mais on va faire cours parce qu'après on vouz faire un tour sur place on sait jamais d'accord moi quand je choisis un projet personnellement c'est vraiment la qualité du scénario le point de vue du mettant en scène et je suis persuadé qu'en fait quand il y a la qualité du scénario un vrai point de vue de mett en scène et des bons acteurs en fait les gens sont au rendez-vous c'était tellement énorme c'estàdire que déjà bon il y avait 3 millions et quelques personnes chaque soir mais après quand on a vu l'explosion des Replay et je crois qu'aujourd'hui on en est à 7 millions tout à coup on on s'est on s'est dit mais les gens se sont véritablement emparés de ce sujet et après de manière parallèle moi j'ai reçu des milliers de messages sur Instagram en l'occurrence et c'était tous les jours tous les jours tous les jours des anonymes qui disaient soit que il trouvait que la série était exceptionnelle c'était du cinéma à la télé soit vraiment qui racontait des choses intimes en fait et qui disait voilà moi ça m'est arrivé ou c'est arrivé à ma sœur ma nièce moi-même et et qui livrait des choses très très personnelles en disant que cette série leur avait fait du bien et donc ça c'était vraiment très très bouleversant ça je m'y attendais pas du tout en fait il m'a relevé d'un coup sec comme ça en tirant vers le haut avec son son espèce de de corde là et moi j'arrivais plus du tout à respirer et lui il a continué à à tirer j'ai cru qu'il allait me tuer sur les les violences sexuel fait aux femmes j'ai l'impression qu'en fait le le désir d'en parler des gens et de s'en emparer en fait il a toujours était là c'est juste que avant il y avait pas parce que on considérait que c'était absolument tabou et et donc les gens étaient très frileux là-dessus mais on voit bien que dès qu'il y a un très bon livre quand je pense à triste tigre par exemple on peut dire que c'est absolument radical que ça ne coche aucune case qu'on ne sait pas ce que c'est que cet objet et en fait les gens s'en emparent parce que il y a une véritable œuvre et qu'en plus il y a ce sujetl on le sait c'est systémique ça traverse toutes les couches de la société tout il y a pas un milieu social qui échappe et donc je pense qu'en fait les gens ont besoin qu'on en parle mais je pense qu'ils ont besoin qu'on en parle à travers la fiction parce que la fiction permet à un moment de prendre un peu de distance et d'entendre mieux les choses alors après est-ce que Sambre est arrivé à point nommé peut-être oui peut-être que les gens maintenant ont une capacité à entendre ces choses en tout cas peut-être que ça fait un peu moins peur j'étais très ignorante moi de beaucoup de choses je dis toujours j'ai eu un je pense que j'ai eu un féminisme tardif parce que je n'ai pas été éduqué dans un féminisme conscient et et du coup par exemple Véronique courgeot sa parole ça m'a ça m'a ouvert des portes sur la maternité sur les injonctions sur la maternité sur la place de la femme sur comment la la société ne veut pas entendre qu'une femme a un rapport complexe à la maternité et cetera et ça a commencé à ouvrir des portes mais au début c'était pas si conscient que ça et vous avez vu cette histoire de violeur sur l'ouvreal Aï pardon excusez-moi pardon ça va vous pouvez retirer votre main du bain si vous [Musique] voulez vous avez pas vu bah pourtant c'est passé dans les journaux c'est même passé à la télé oui moi je regarde jamais les informations c'est que des mauvaises nouvelles Christine elle est la somme du vécu de plusieurs victimes parce que les auteurs et les réalisateur voulaient surtout pas qu'une victime tout à coup voit tout le déroul de son vécu à l'image ce qui aurait été quand même extrêmement perturbant il y a des dénominateurs communs dans le casos qu'elle traverse et dans cette perte de repère absolu donc ils ont créé ce personnage moi pour aller vers elle je voulais surtout pas rencontrer avant les victimes existantes parce que j'aurais trouvé ça totalement indécent en fait c'est comme quand j'ai fait la faire courgeo je me voyais pas du tout aller interroger ces femmes pour moi me nourrir donc c'était à moi de faire le travail intérieur le livre d'Alice je l'ai je l'ai pas lu parce qu'il était pas encore sorti donc je l'ai eu au milieu du tournage et j'étais assez contente en fait de pas l'avoir eu avant ça m'a obligé à partir beaucoup plus de l'intérieur et de m'interroger sur des problématique très précise auquell Jean-Xavier voulait qu'on réponde c'estàdire par exemple comment on traite le dénis au cinéma parce que le dénis en fait c'est pas du tout spectaculaire dans la vie c'est quelqu'un qui a l'air d'aller et en fait à l'intérieur c'est c'est le le chaos absolu comment ça s'est passé il m'a attaqué avec une cordelette et et j'ai perdu connaissance voilà il a failli m'étrangler donc c'est normal alors il a eu le temps de quoi de vous voler Alice GUD l'autrice a un lien très fort quand même enfin elle est restée en contact avec ses victimes et elle les tenait très au courant de comment Jean-Xavier traitait le sujet et parce que c'est ça devait leur faire peur aussi enfin de savoir comment on allait raconter cette histoire et il y en a beaucoup qui l'ont vu en fait et il y en a même qui sont venus à des projections notamment une projection à Lille où il y avait c'était c'était assez bouleversant il y avait CIN victimes au premier rang au premier rang quoi qui étaient là et qui se tenaient la main et qui qui disait on va le regarder ensemble sur grand écran et voilà et qui disait que je crois vraiment que parce que c'est traité de la façon dont s'est traité c'est-à-dire du côté des victimes et que ça oblige à entendre la parole de ces femmes qu'elles étaient ouais que ça leur avait fait du bien quoi

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