Budget, dette, retraites : quels premiers chantiers pour le nouveau Premier ministre Michel Barnier
Published: Sep 05, 2024
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Category: Entertainment
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donc le budget franchement on peut le mettre en haut de la piste des dossiers chauds du moment le nouveau Premier ministre qui va devoir gérer une situation financière plus que précaire présenter un budget 2025 d'ici à la fin septembre alors que le déficit pourrait s'aggraver et plus que que prévu mot de Brégeon vous le voyez trouver un chemin au milieu de ce champ de mine et avec quelle marge de manœuvre pour Michel Barnier d'abord Michel Barnier n'est pas de ma famille politique il a été dans l'opposition au président de la République mais force d'admettre et je pense qu'on peut tous lui reconnaître que dans le contexte extrêmement difficile que que vous citez il a le courage de relever le gant euh et de le faire sans sectarisme pour reprendre les mots qui ont été les siens hier on va tous devoir se mettre autour de la table euh parce que il y a des urgences euh qui s'imposent à nous et la situation budgétaire en est une euh on a réaffirmé au sein du groupe auquel j'appartiens notre attachement euh à la tenue de la dépense publique on sait que euh va y avoir des efforts importants euh à faire c'est jamais très populaire de faire des réductions de dépenses he on a beaucoup d'idées de dépenses qui fleurissent à l'Assemblée nationale beaucoup moins d'idées de réduction et pourtant on va devoir le faire moi je crois que beaucoup de députés en sont conscients au sein de l'assemblée ça va nécessiter de coporter des décisions qui seront pas forcément des décisions faciles mais on parle en permanence de souveraineté française ben la première souveraineté c'est la maîtrise de la dette et c'est la maîtrise ise de nos finances publiques al là on essaie de faire connaissance avec lui donc j'ai regardé un peu dans le rétro ce qu'il proposait un peu sur le sujet primaire ah ben il y a beaucoup de gens qui le connaissaient pas si bien que ça nous en tant que journaliste politique ou journaliste un peu mieux mais les Français qui nous regardent c'est pas forcément le cas donc il y a aussi ce travail à faire mais effectivement il était candidat à la primaire les républicains c'était en 2021 il souhaitaent à l'époque une stricte trajectoire d'économie pour le budget de l'État une maîtrise de la dette pas de surprise d'accord afin de stimuler le retour du travail et de l'activité clé de la croissance il préconisait de réduire les impôts production de 10 milliards d'euros 10 milliards et de baisser les charges sociales sur les salaires intermédiaires 1,6 à 2,5 du SMIC ça va tanguer à gauche ça va tanguer chez Renaissance parce que c'est pas c'est pas un blanc 5 qui a été donné par votre group plus depuis hier he ce n'est pas un blancin ce n'est pas un chèque en blanc personne n'a le luxe de l'hégémonie au sein de l'Assemblée nationale et Monsieur Barnier n'a pas été nommé Premier ministre pour appliquer strict sensus le programme qui était le sien lors de la primaire DLR ou le programme qui a porté comporté les républicains depuis 2 ans à l'Assemblée nationale euh on va tous devoir travailler les uns avec les autres et faire des compromis le Premier ministre va devoir faire des compromis euh et accepter parfois de dévier de la ligne initiale qui initiale qui a été la sienne euh on va devoir en faire aussi on y est prêt mais encore une fois avec évidemment des positions et des sensibilités politiques qu'on continuera à apporter qu' on été les nôtres pour le moment les conversations les discussions euh n'ont pas franchement commencé l'Assemblée nationale n'a pas reprise moi j'ai j'espèreonuraesère qu'on aura j'espère qu'on aura d'ailleurs une session extraordinaire bientôt mais on a encore une fois un un un échéancier qui va obliger chacun à être un peu responsable en tout cas on peut l'espérer est-ce que vous voyez Michel Barnier être l'homme d'un consensus sur cette question du budget lui qui a quand même aussi des avis extrêmement tranchés sur les questions notment de la dette il aa dit dans son discours hier il a il l'a à l'œil cette dette là oui d'ailleurs dette financière dette écologique euh il l'a dit euh après avoir finalement fait passer un message plutôt de de nécessité de de sang et de larmes il y avait quelque chose de de très grave dans le constat d'ailleurs il faisait un diagnostic très sévère de la France euh pour euh rétablir la situation euh il faut couper dans les dépenses ou augmenter les impôts euh est-ce que vous seriez prête euh vous euh et à Renaissance à un combo euh des deux c'est-à-dire que effectivement Emmanuel pardon Michel Barnier il est pas pour l'augmentation des impôts c'est la plus Emmanuel Macron on a fait un totem mais il faut évoluer il faut absolument effectivement éviter de de précipiter encore les finances publiques plus bas qu'elles ne le sont déjà est-ce que vous êtes prêt vous à évoluer vous avez bien résumé les choses soit on baisse les dépenses soit on augmente les impôts on peut faire les deux on a on a nous toujours été clair on s'opposera à toute augmentation d'impôts d'abord parce que les Français en déjà énormément davantage même que chez nos voisins européens et parce que la dépense a augmenté de façon trop importante ces dernières années on a aussi probablement une part de responsabilité donc on va devoir baisser les dépenses Bruno Le Maire avait déjà annoncé une baisse de 10 milliards en février dernier si pas de bêtises il y avait les précisions avaient été apportées derrière sur les 10 milliards annoncés he en février ça n'avait pas fait plaisir à tout le monde y compris au sein de notre majorité parce que quand on coupe dans les différents budgets des ministères et ben c'est des politiques derrière qui effectivement sont affectés et en même temps avons-nous d'autres choix on est accro à la dépense publique il faut sortir de notre addiction à la dépense publique et je crois que les Français le comprennent sans être tous et je ne suis pas moi-même spécialiste et grand économiste on voit bien que de la même façon que lorsqu'on gère son propre budget on ne peut pas dépenser indéfiniment beaucoup plus qu'on ne gagne ça me semble être voilà sera pas aussi simple que ça à l'Assemblée nationale Frédéric Daab oui mais je confirme ce que vous venez de dire c'est vrai que dans les enquêtes d'opinion je faisais référence à l'enquête il fo fducial sur Radio de rentrer sur les priorités des Français en 1 an le sentiment de réduction de la dette et des déficits en terme de priorité a gagné 11 points il se passe quelque chose s'agissant du regard des Français sur la dette il y a parce que elle les touche oui ben je pense que il y a la médiatisation il y a la prise de conscience et surtout cette question les touche dans leur vie quotidienne sur l'accès au crédit sur les taux d'intérêt des banques donc la le le regard de l'opinion est en train de changer le quoi qu'il en coûte qui était absolument prégnant dans ce contexte covid et postcovid et maintenant derrière nous c'est une opportunité pour Michel Barnier même si on sait très bien qu'à l'Assemblée nationale du côté du NFP et du rassemblement national qui je le répète peuvent en s'alliant en votant eux deux une censure faire tomber ce gouvernement ça ne passera pas d'un côté il y a le ralbol fiscal qui reste toujours ex exêement fort dans le discours des Français mais sur la dette l'idée qu'il faut bouger que la dette c'est un mauvais cadeau laissé à nos enfants cette opinion fait son chemin il y a dans ce champ de mine Michel Barnier c'est l'homme de la situation oui parce que je pense et je prends mon risque qu'il va pas se passer grand-chose sur ce sur ce chantier là je pense que Michel Barnier a a un atout majeur c'est que les marchés financiers ceux qui font nos fins de mois je vous rappelle qu'à partir du 1er septembre la France viit à crédit les marchés sont incroyablement rassurés par sa nomination ils se disent ouf on a échappé au pire et je pense que Michel Barnier va aller à Bruxelles il va aller voir la présidente de la commission il connaît très bien les institutions européennes il a été il a eu deux mandats de commissaire européen en disant écoutez moi je vais préserver l'essentiel je vais sauver la réforme des retraites jamais oublier que les retraites c'est de très loin le premier poste de dépenses publique maintenant il va va falloir que vous me donniez du temps parce que j'ai pas vraiment de majorité et que si je suis renversé ce serait bien pire donc moi je Paris mais je peux me tromper et pourtant c'est pas ce que je souhaite parce que je crois que il y a un effort de limitation des dépenses considérabl qui devrait être entrepris je pense qu'on va avoir une espèce de de stabilisation de la de du budget mais je vois pas en 2025 un un un déficit budgétaire diminuer fortement parlons des retraites c'est important d'avance sur la question des retraites Michel Barnier c'est quand même l'homme qui défend le passage à la retraite à 65 ans un an de plus que la réforme adoptée en 2023 la vôtre à l'aise à l'aise avec ça s'il faut revenir sur la question des retraites vous seriez d'accord pour le suivre un temps soit peu dans sa démarche qui est un peu plus maximaliste que la vôtre Michel Barnier n'est pas mandaté pour faire passer une réforme des retraites qui l'augmenterait à 65 ans ce serait évidemment pas non mais ce ne serait pas raisonnable je faisais pas le pari que là il mettrait la retraite à 65 ans sur la table mais en revanche il a pas il a pas non plus votre position et puis alors encore moins celle de la gauche et encore moins celle d'une opposition un peu majoritaire sur la question de ben en fait il faut carrément la Broger et donc c'est cet homme-là qui va aller devant l'Assemblée sur sur ce dossier oui ça s'annonce un peu compliqué en terme de tension il faut être un peu lucide et appeler un ch un chat on a pas le luxe de revenir sur la réforme des retraites euh s'il ne tenait qu'à nous euh on le ferait on fait pas la réforme des retraites par plaisir on n'a pas été ravi de faire passer une réforme des retraites par 493 on a bien vu que ça générait dans l'opinion vous savez on va en circonscription les gens nous disent ce qu'ils en pensent et en l'occurrence ils en pensaient pas du bien mais on l'a fait par nécessité pour en revenir à la question de la de la dépense plus globalement que chacun comprenne un peu la dépense publique elle a doublé depuis l'an 2000 doublé on a on a un des niveau de dett le plus élevé de la zone euro après la Grèce et l'Italie il y a eu des crises moi je pense qu'il était normal et et même souhaitable qu'on aide les franç qu'on aide les entreprises ça aurait été probablement bien pire si on ne l'avait pas fait mais des dépenses exceptionnelles qui ont été celles des crises traversées par exemple sur la question de l'énergie ne peuvent pas systématiquement devenir des dépenses pérennes et donc on va devoir sortir de cette addiction là sais c'est très compliqué moi je me rappelle les débats à l'Assemblée nationale lors des derniers projets de loi de finances vous avez en plateau des députés ça vaut pour tous les bords qui vous disent il faut réduire la dépense publique il faut réduire la dépense publique et puis quand il s'agit quand il s'agit de voter des amendements euh qui ne seront pas très populaires quand on retournera en circonscription il y a plus grand monde mes amis les répcains je viens moi plutôt de la droite euh nous font beaucoup de leçons de morale sur cette question euh forcé de constater que une fois à l'Assemblée nationale les amendements qui étaient déposés étaient plutôt des amendements pardz-moi reste sur la question j'ai la tête dure parfois je reste sur mon dossier des mon dossier des des retraites parce que parce qu'il faut quand même avancer les retraites c'estes majeurs pourquoi parce que là on est en train de se demander à quel prix oui ou non Michel Barnier il l'avance avec le rassemblement national qui dirait ok on va pas censurer enfin il y a quand même un éléphant au milieu de la pièce le rassemblement national sur les retraites a dit nous on veut l'abrogation ils ont déjà annoncé une motion de censure le 31 octobre lors de la niche parlementaire qui leur donne un peu le pouvoir à l'Assemblée sur sur une journée he pardon du coup comment c'est compatible Michel Barnier 65 ans pour la retraite et l'abrogation du côté du r Oui et ils auront une majorité puisque le NFP veut aussi l'aboger donc si vous voulez là il y a une date butoire sur la réforme des retraites comment ça va se passer euh c'est compliqué quand même d'ailleurs quand quand on vous entend mot de Brégeon euh de faire exactement comme s'il y avait pas eu d'élection législativ que vous n'étiez pas devenu le deuxè parti et non plus le le premier en majorité enfin vous aviez une majorité relative vous l'avez perdu euh la réforme des retraites ça va être un sujet vous au Parlement ça va être même l'énorme sujet de de la rentrée dans le cadre de la discussion budgétaire de cette parlementaire du du RN et puis Michel Barnier c'est un homme qui doit rassembler qui doit trouver des consensus il aura en face de lui à Laurent Berger qui lui dit pour nous so c'est cette réforme il faut la revoir et en face de lui le rassemblement national il la droite qui dit Patouche faites plutôt 65 ans il va falloir trouver un chemin