Législatives : Édouard Philippe veut « créer une nouvelle majorité plus large, plus solide »

alors qu'a-t-il en tête Édouard Philippe aux ambitions de plus en plus ouvertement affiché on écoute l'ancien Premier ministre je crois pas que le Président de la République soit candidat aux élections législatives voilà il a par sa décision de dissolution mis un terme à la majorité présidentielle comment vous décrirez elle n'est plus là elle n'existe plus c'est lui qui l' dissoute bon mon objectif c'est de créer une nouvelle majorité parlementaire plus large plus stable plus solide à quoi pens--il exact quelle majorité pourrait se dégager après le le 7 juillet éc de couti il propose une troème forme de cohabitation Emmanuel Macron on voit bien que là il il parle de la macronie quand il parle de la majorité présidentielle c'est la macronie que que Macron a dissous donc l'idée c'est de rassembler autour de ce qui reste de l'ancienne majorité un coup d'œil vers les LR qui ne sont pas siotistes et qui sont famille dont il vient et puis là ce qui semble compliqué c'est vers les socio-démocrates vers l'a gauche cette tentation qui qui est c'est le schéma qu'on peut qu'on peut imaginerour de son nom moi est-ce que Édouard Philippe il joue ce coup-ci ou est-ce qu'il a une arrière-pensée pas une arrièrepensée d'ailleurs une stratégie qui à plus long terme celle de 2027 parce que Ph a bien compris que la l'hipothèse d'une d'un grand centre majoritaire c'est assez improbable en revanche d'ici 2027 ou avant ou avant l'hypothèse de reconstituer un troisème bloc autour de lui il a jamais caché qu'il était qu'il était sinon candidat en tous les cas qu'il avait des ambitions pour la prochaine présidentielle donc je pense qu'il est plutôt dans ce dans ce deuxième temps et dans cette perspective à un peu plus long terme en tous les cas moyen terme au-delà de laélection législative de prochaine donc pour vous forcément tenter quelque chose dès le soir du 7 juillet non mais il a tenté quelque chose éard Philippe c'est-à-dire que effectivement on le disait tout à l'heure pendant longtemps on lui a reproché d'être silencieux de ne pas participer d'être prudent loyal ou ou SILENCIEUX là il a pris deux fois clairement position ce qu'il a dit par rapport et qu'il a répété visiblement ce matin à savoir que Emmanuel Macron était le responsable de la situation dans laquelle on se trouvait qu'il avait dissous la majorité c'est extrêmement fort donc là il propose une une une nouvelle autre alternative je pense que c'est d'une certaine façon une alternative au macronisme peu de chance pour trouver cet accord vous vous le dites donc dans un une courte échéance en tout cas bon ce qui se dessine clairement Benjamin Morel aujourd'hui c'est une assemblée sans majorité est-ce qu'il a un coup à jouer là Édouard Philippe alors il aurait un coup à jouer si le total RN plus la fi fait de moins de 289 députés ce que pour l'instant aucune enquête d'opinion ne vise à dire et quand bienen même ce serait le cas ça impliquerait que le barissant de la majorité serait pas au centre droit parce queil faud inclure les sociau-démocrates voir les veres voir les communistes donc vous comprenez bien que cette grande union des modérées aujourd'hui elle apparaît complètement chimérique sauf à considérer que les sondages se trompent tous de manière unanime mais en revanche je suis absolument d'accord il joue le coup d'après il se met au bariscentre d'une forme d'alliance entre Renaissance qui s'est beaucoup droitisé dans son électorat mais également chez ses élus depuis 2022 et de l'autre côté LR qui et bien aujourd'hui éclivé est en perte de vitesse et donc si demain il doit y avoir une nouvelle alternative pour des législatives ou pour une présidentielle en effet aujourd'hui il est ce ciment il est à la fois au sein de LR il est apprécié également au sein de renaissance il peut incarner ça il y a pas d'espace politique pour ces élections clairement il ne peut pas ENF si demain c'est ça qui sort des yeux on regardz cette projection c'est injouable pour lui et c'est injouable d'ailleurs pour la majorité vous voyez bien que même dans une configuration optimiste on est à 110 sièges vous rajoutez vous rajoutez 60 ça vous fait 170 il vous reste à peu près une centaine war plus de sociau-démocrates à trouver c'est injouable parce que la plupart des CIRC gagnables sont tenus par la donc voilà encore une fois si les sondages saavèent de manière assez unanime au-delà de l'Institut présenté il n'y a absolument aucune chance pour une majorité centriste le 7 juillet ouais donc aucune chance pour aucune majorité on en reste sur cette hypothèse là Jean-Antoine duprin euh si on écarte effectivement cette possibilité il reste quoi il reste le Front de gauche avec apparemment auxentour de 200 sièges peut-être le rassemblement national sans doute un peu plus de sièges mais encore une fois pas de majorité Jordane Bardella qui dit si j'ai pas la majorité je vais pas être Premier ministre bon voilà donc ça va être une situation très compliqué trois blocs potentiellement irréconciliiables en tout cas avec des difficultés on l'a vu en tout cas pour le bloc central qui pourrait être celui qui rassemblerait le plus finalement bon mais compliqué parce que on a vu que les les la partition s'est faite avant les les élections les les les électeurs qui vont voter pour le rassemblement national ils ont fait leur choix et en plus ce qui est très ce qu'on voit c'est que les les déterminations des les choix qui ont été faits sont forts puisqu'on tourne autour de 80 % la participation également est forte donc ce qui veut dire que sauf à ce que les sondages se trompe complètement ce qui me paraît très peu probable et ils étaient juste pour les européennes voà donc après ben voilà donc on va se retrouver effectivement dans une situation qui risque d'être potentiellement très compliqué bloqué et et ça sera un paradoxe pour la 5e République quand même parce que toute l'organisation constitutionnelle finalement la 5e République qui faisait suite à la crise des crises à rebondissement de la quat on changé de gouvernement tous les 6 mois he euh bah c'était justement pour organiser une certaine stabilité et là le macronisme a tué la 5e République c'est ce que dit Olivier fort aujourd'hui dans dans la presse du jour ah c'est peut-être un grand un grand mot grandot qume en fait c'est pas tant les institutions qu-ce qui tue la 4è République qui tu la 4e République c'est pas tant les instions la 4e République ça ressemble du point de vue institutionnel à l'Espagne à l'Italie à la plupart des régimes parlementaires européens ce qui tue la 4e République c'est que d'un côté vous avez 15 % à 20 % de golistes congelé on peut pas gouverne avec eux parce que et ben ils sont contre le régime et de l'autre côté ben 30 % pour le PCF et donc vous avez 55 % de l'électorat qui est gelé qui rentre pas dans des combinaisons d'alliance ça ressemble un peu à ce que l'on vit là c'estàd d'un côté vous avez un Ren vous pouvez pas vous allier avec lui de l'autre vous avez une Lafi les partis de gauche peuvent s'allier avec lui mais le centre ne peut pas donc évidemment vous gouvernez sur un segment électoral très restreint et là ça crée des crises parce que 5e République 4e République toute République que vous voulez vous ne pouvez pas gouverner sans majorité vous pouvez gouverner avec des majorités relatives ce qu'on a connu pendant 2 ans mais pas sans majorité et donc là en effet on est dans une crise qui n'est pas qu'institutionnelle qui n'est peut-être pas d'abord institutionnelle elle est d'abord politiquel oui peut-être qu'il est vraiment convaincu Olivier for qu'il faut une 6e république et donc soutient à nouveau Jean-Luc Mélanchon c'est dans le programme du nouveau front populaire d'aller vers une 6è République vers une 6e République c'est pas tout à fait la même chose de prendre un chemin que de dire dès le départ on va instit moi ce qui me frappe beaucoup dans surtout ce que dit Édouard Philippe c'est qui dit faut construire une nouvelle majorité parlementaire logiquement il aurait dû dire donner une majorité au président de la République si là on revient à la 5e République c'est que un ex-Premier ministre d'Emmanuel Macron aurait dû dire le président a choisi de dissoudre oui il a décidé de sacrifier entre guillemets sa majorité d'aujourd'hui mais c'était une majorité relative difficile de gouverner la France la France a besoin d'être gouverné donc d'avoir une majorité stable donner une vraie majorité au président de la République or pas du tout il dit effectivement il faut construire et bâtir une nouvelle majorité parlementaire et non pas présidentielle mais bien parlementaire après en admettant que ce soit possible al c'est pas du tout évident cont tenu du du peu de poids qu' on s'en doute les LR et la difficulté qu'il y aurait à détacher des socialistes du Front populaire qui pourrait arriver à matigon il est il est absolument pas candidat pour retourner à matigon Édouard Philippe donc effectivement il propose quelque chose qui sera très difficile dont il ne pourra sûrement pas j'allais dire assurer le suivi de la fabrication donc il pense à l'étape suivante c'est-à-dire 2027 et lui capable de fabriquer un nouveau rassemblement derrière lui est-ce qu'il manque de de loyauté avec cette déclaration qui qui peut surprendre il est le dernier d'une longue liste à sembler lâcher totalement Emmanuel Macron qui se retrouve bien seul après sa sa décision de dissolution est-ce qu'il aurait gagné peut-être pourquoi pas Éric de couti a resté euh ah P qu'il y a pas moi je le vois je vois pas du tout de déloyauté euh quand il commence par dire la déloyauté d'ailleurs il le dit dans sa première déclaration c'est la dissolution d'une certaine façon prononcée par le Président de la République il a été plutôt il a été plutôt loyal pendant toute cette période là ça c'est il a été euh il a été il a été très prudent il pouvait prouve qu'il y a absolument rien de il est sur une ligne qui est en PE en penser ce qu'on veut pouvez attendre le 8 juillet par exemple ah ben non non bah non non il a pas le luigillier on lui aurait reproché et je pense qu'il est cohérent avec lui-même je pense qu'il y a quelque chose qui est qui relève de la cohérence plutôt que de la déloyauté moi il y a je vois absolument pas de déloyauté dans cette attitude là en tout cas il y en a peu aujourd'hui pour soutenir le président qui se retrouve un peu seul contre tous hein on a Bruno leemire qui parle de ces cloportes quand même qui ont conseillé glisser l'idée de la dissolution au Président on a Gabriel Atal qui fait campagne sur son nom qui demand qui dit élisez-moi ce qui est une une abration la 5 République ou ça pour le coup ça donne raison à Olivier fort ou c'estd il y a quand même un constat généralisé aujourd'hui auquel vient s'ajouter ici Édouard Philippe Le macronisme est mort en réalité il est mort à plusieurs enseignes d'abord parce qu'Emmanuel Macron est repoussoir pour une partie de son propre électorat ce qu'on constatit les députés sur place en mettant Gabriel Atal ou éedouard Philippe derrière eux le macronisme est mort parce que l'espace électoral qu'avait construit Emmanuel Macron aujourd'hui est très compliqué à tenir en fait cet espace centrale qu'autonomise Emmanuel Macron centre gauche centre- droit aujourd'hui est pris en étau et se retrouve dans une situation expqu la malédiction de la 5e République en la matière par contre revient c'està-dire que le centre s'il ne salit pas à droite ou à gauche et bien est minoritaire et donc stratégie d'alliance il est écrasé donc cette situation là la synthèse électorale macronienne aujourd'hui est très fragilisée il faut en trouver une autre au centre droit pour éedouard Philippe ou tenter de la reconstruire pour Gabriel Atal mais dans tout les cas pas autour de la figure d'Emmanuel Macron le macronisme est mort enfin parce qu'il peut pas se représenter et que donc ce faisant si demain cette synthèse électorale doit être à nouveau incarné elle ne le sera pas par lui et les députés qui non seulement lui en veulent ne voient plus en lui en lui l'avenir ouis oui c'est d'ailleurs ça le problème c'està-dire que non seulement il y a des oppositions mais en plus il y a il y a des oppositions dans le camp majoritaire qui commencent à devenir irréconciliiaable aussi avec président en tout cas le macronisme reposé sur la f on voit bien là qui reposé sur la figure façon exclusive de Emmanuel Macron à partir du moment où cette figure et on le voit bien elle est elle est démonétisée puis qu' les députés qui font qui font campagne euh en prenant bien soin de ne pas se revendiquer de de la bannière présidentielle pas pas de photo sur la fiche hein