[Musique] bonjour Boris valallot merci d'être avec nous ce matin dans les 4V alors l'Élysée assuré hier en début de matinée que le nom du nouveau de la nouvelle Première ministre serait connu au cours de la journée toujours rien toujours pas de Premier ministre comment vous expliquez cette attente je finis par ne plus me me l'expliquer les noms sont égrainés jour après jour heure après heure nous sommes rentrés dans une sorte de de primaire de la droite au fond le sentiment qui est le mien dans les échanges qu'on a eu avec le président de la République c'est qu'il est désireux de trouver quelqu'un qui ne remet pas en question au fond une politique et une façon de faire de la politique que les Françaises et les Français ont sanctionné alors évidemment si il cherche au fond un collaborateur il ne trouvera pas de Premier ministre or nous avons besoin d'un premier d'un Premier ministre pour vous il y a urgence à nommer désormais un premier ministre mais parce que les urgences sont là des urgences sociales d'abord vous savez dans cette campagne orale les Françaises et les Français nous ont dit que leur fin de mois arrivait de plus en plus tôt qu'il était difficile de remplir son réservoir d'essence comme son réfrigérateur ils nous ont parlé de l'état des services publics qu'ils en soient les agents ou qu'ils en soient les usagers ils sont inquiets de du réchauffement climatique et de l'inaction du gouvernement il nous parle de l'hôpital il nous parle de l'école songer comment la rentrée scolaire s'est passée avec un gouvernement démissionnaires les urgences sociales sont là la situation internationale continue d'être compliquée évidemment que nous avons besoin d'un pays qui soit gouverné mais qui soit gouverné dans le respect du suffrage universel qui est notre seul guide et notre seul maître alors l'entourage du président de la République nous a confirm tard hier soir que l'hypothèse de Michel Barnier était désormais sérieusement étudié Michel Barnier c'est un membre des républicains ancien ministre ancien commissaire européen c'est lui qui côté Union européenne a mené la négociation pour l'accord du brexit avec la Grande-Bretagne est-ce que les députés socialistes voteraient une motion de censure contre Michel Barnier ou est-ce que c'est un prof acceptable mais je je vous l'ai dit la question est est celle du président de la République et de ce qui demeure de ces députés ou des députés qui le qui le soutiennent pourquoi faire Michel Barnier a des qualités personnelles éminentes il est pas de ma famille politique on a des desés acccords profonds mais si il s'agit de trouver celui qui serait capable de ne pas remettre en question la façon de faire de la politique du président de la République qui ne s'attaquerait pas sérieusement à la question de l'abrogation de la réforme des retraites qui ne s'attaquerait pas à la question de l'augmentation du pouvoir d'achat des Français du SMIC mais aussi de leurs salair de celles et de ceux qui n'ont que leur force de travail pour vivre comp tenu de l'état dans lequel le gouvernement nous laisse les finances publiques ne s'attaquerit pas à la question de la justice fiscale c'est-à-dire à taxer ceux qui ne payent pas suffisamment d'impôt qui pourrait en payer plus c'est toujours les poches des mêmes que l'on fin mais ça veut dire pas de censure automatique comme on l' entendu sur ça veut dire qu'il y a une incongruité à aller chercher à droite dans au fond la formation politique qui a été le plus sévèrement sanctionné il y a 47 députés au nouveau front populaire nous sommes 193 nous sommes arrivés en tête l'anomalie elle est dans le comportement du président de la République en Espagne en Espagne le roi d'Espagne appelle la première formation arrivée en tête aux élections il a cette formation à un mois pour nommer pour constituer un gouvernement la droite n'y était pas arrivée il l'a confié à la deuxième formation les socialistes qui ensuite ont réussi à constituer un gouvernement il fallait confier au nouveau front populaire le Swan cons de prendreis Boris on na pas bien compris sur le nom de Xavier Bertrand qui avait été évoqué aussi pari dis je le dis une une proposition de droite fera l'objet d'une sanction parce que ce sera pour mettre en œuvre une politique de droite alors que la gauche a été placée enavier Bertrand les députés socialiste vous censurez mais nous censurons tout ce qui est au fond la non reconnaissance de du résultat du scrutin nous avons besoin de parler des salaires je peux vous dire justee sur les n qu'on évoque on voit qu'il y a un parti qui joue un rôle central que vous avez combattu c'est le rassemblement national qui dit également on censurera ou on censurera pas est-ce que ça vous gêne pas que ça soit semble-t-il le rassemblement national qui quasiment choisisse le ou la premierre ministre que que le rassemblement national soit l'arbitre des inélégances d'un président de la République qui est prêt à composer manifestement euh et avec avec lui d'une manière d'une manière ou d'une autre euh est en effet un problème que l'on demande à des républicains qui ont euh euh soit du bout des doigts soit pas du du tout accepter le principe du Front républicain est un problème quand nous sommes dans le bureau du président de la République nous lui il nous dit quelles sont les conditions du noncensure et puis on lui dit bah voilà il y a un certain nombre de sujets qui sont des priorités pour nous parce que ce sont des priorités pour les Françaises et les Français je le redis le pouvoir d'achat les salaires le SMIC je le redis les services publics l'hôpital les déserts médicaux l'école les moyens de l'instruction public je le dis la justi ça je peux pas en parler ça je peux pas en parler ce sera au Premier ministre dans parler avec vous mais alors de quoi peuton parler alors vous dites il faut pas d'un Premier ministre venu de la droite où il y a 46 députés et pourtant vous avez semble-t-il laissé passer la possibilité d'avoir Bernard casenov qui n'est plus au Parti socialiste mais qui est quand même issu de votre famille est-ce que vous comprenez que les Français puissent avoir un peu de mal à comprendre ça mais nous n'avons pas laissé passer aucune hypothèse parce que en réalité aucune hypothèse n'a été posée sur le table vous voyez bien qu'elle ségraine est-ce que vous pensez que quelqu'un de sérieux comme Bernard cas avec l'histoire qui est la sienne accepterait d'être le collaborateur d'Emmanuel il a des exigences je l'imagine et qui sont sans doute bien différentes de celles de Michel Barnier moi ce que je veux dire au président de la République c'est la question qu'il est posé c'est a-t-il compris qu'il avait perdu ses élections que les Françaises et les français demandent d'alternance nous nous avons dit que nous sommes prêts au compromis que nous sommes prêts à la discussion parlementaire que nous savons que c'est là qui est le cœur du pouvoir le président de la République a une double exigence y compris avec un autre nom que Lucy Castet désormais mais écoutez aujourd'hui nous pensons qu'elle elle est la plus légitime parce qu'elle a été soutenue par une coalition je vois bien que nous n'avons pas nous constitutionnellement le pouvoir de nomination mais quel que soit l'autre personnalité c'est pour une autre politique que celle d'Emmanuel Macron et s'il n'est pas capable de trouver le chemin de l'alternance et le chemin de la stabilité moi je dis à mes collègues auquel nous avons écrit à l'Assemblée nationale il y a maintenant plus de 3 semaines je dis au présidents des groupes qui ont participé à ce front républicain jusqu au Républicain mais évidemment sans l'extrême droite que nous avons combattu enens et bien retrouvons-nous retrouvons-nous vite pour poser sur la table les questions qui intéressent les Françaises et les Français et voyons si nous sommes capables de faire nous avons proposé de le de le faire avec Luc casastter avec les présidents du groupe de gauche nous avons été finalement parasités par les les tergiversations du président de la républque deux questions rapides deux réponses rapide la France insoumise annonce que 80 députés de gauche ont d'ors et déjà signé la demande de destitution du chef de l'État qu'ils ont lancé est-ce que vous allez la signer ou pas non nous nasserons pas et je voudrais m'en expliquer d'abord parce que je pense que c'est à l'Assemblée nationale de faire jouer la responsabilité du gouvernement au premier chef ça c'est la première chose la deuxième chose c'est que je ne veux pas mettre au centre d'un débat le président de la République qui en réalité a perdu la pléditude de de ces de ses prérogatives et je vois aussi toute la difficulté qu'il y aurait à la faire aboutir ce serait donné au président de la République une victoire une victoire sans doute par défaut je ne le souhaite pas le sujet ça n'est pas l'Élysée c'est le Palais Bourbon et question est-ce que vous s dans la rue samedi 7 septembre à l'appel justement de la France insouvenise et d'autres organisations c'est une initiative qui n'a pas été concertée que N navons pas participé j'ai vu que les partenaires sociaux dans leur grande majorité ne s étaient pas associé on aura une rentrée sociale qui sera ce qu'elle est ce que je veux dire pour que chacun en a cons dossers avec des dossiers qui restent présents gabrielal dit mon successeur devra poursuivre mes chantiers bah est-ce que vous pensez qu'il a bien compris ce que le suffrage universel lui avait dit voulons plus de votre politique songez que cette dissolution à laquelle personne n'a rien compris a interrompu le les discussions sur la loi d'orientation agricole interrompu les discussions sur la loi sur la fin de vie interrompu un travail transpartisan sur les familles monoparentales sur les déserts médicaux a interrompu des commissions d'enquête sur les violen sexuelle et sexistes mais voilà je veux dire que le Président de la République passe à l'acte ou alors je le dit à mes à mes collègues retrouvons-nous retrouvons-nous vite pour travailler pour discuter mais les Français sont dans l'attente merci bis Val d'être venu au 4 vous restez bien sûr sur France 2 on vous retrouve dans quelques instants sur téléb