Julie et là où ça matche c'est que vous aussi
vous partez de la voix pour aller sur un rôle vous dites une fois que j'ai la note j'ai trouvé
le personnage ça commence comme ça qui vient du champ c'est vrai que c'este ça c'est très juste
c'est par la voix vous présidez le festival Les sœurs jumelles du 25 au 30 juin à rochfort avec
un beau programme on pourra voir Étienne Dao Olivia ruise MC solar Clara isé la liste est
longue c'est un festival qui mêle l'image à la musique c'est vraiment vos de facettes parce
que EV l' dit vous étiez chanteuse d'art lyrique ou oui de 8 ans à 20 ans 3 He par jour tous les
jours tous les jours tous les jours et ça a été très très fort pour moi avec une professeur de
chant incroyable qui m'a permis j'aurais jamais osé dire je vais être actrice c'est pas du tout
comme ça que c'est arrivé dire qu'à partir du moment où je voulais être être être désespéré et
et vraiment et pas jouer chanter le désespoir mais être je me suis mise à pleurer et on ne peut
pas pleurer et chanter et là je dis ah et mon professeur de champ m'a dit ça c'est la porte
à côté c'était le cours de théâtre j'ai poussé cette porte et ça a été une révélation
vraiment j'ai l'impression que je plong quand je PL dans un rôle il y a ce travail aussi
en amont un peu comme le champ et voilà et je suis parti sur le champ et effectivement sœur
jumelles c'est la rencontre de ces deux mondes donc là c'est tous les concerts donc des gens
d'image viennent parler des gens de musique pardon viennent parler d'images et puis les gens
d'image comme là il y a les avant-premières il y aura le compte de monteéchisto sera là et c'est là
ils viennent avec les compositeurs et il viennent parler de leur rapport à la musique donc c'est
lesé gensimage viennent parler montre leur travail enfin tout tous montent leur travail et ensuite
on parle les gens d'image de musique et les gens de musique d'image voilà je voulais marier tout le
monde et je me suis dit à Rochefort demi le grand les demoiselles de rochfort c'est la musique et
l'image son s jumell justement les sœurs jumelles est-ce que vous connaissez bien la chanson on vous
a posé la question sommes les sœurs jumelles sous le signe des geau réi ro nous sommes des
sœurs Jell n sous le signe des [Musique] nous sommes jumous des GME mi [Musique] [Rires] oui hommage aussi à Michel
l en effet c'est vous disiez c'est le mariage de la de la musique et de
l'image et il y aura dans ce festival le le documentaire il était une fois
Michel lerand qui a déjà ét présenté à [Musique] cadreich Racon les histoires en
musique comme personne le grand il portait vraiment bien son nom quand il entre sur
scène c'est quelqu'un qui bjeunie de 20 [Musique] ans de qui je peux avoir peur la postérité je m'en alors sorti en salle le 9 octobre et on voit
la on entend la modernité de la musique de Michel lerand mais moi ce qui me frappait surtout dans
les films de Jacques Demy et Michel lerand c'est qu'à la modernité de la musique répondait la
modernité des textes on on vient de voir la chanson des sœurs jumelles ayant tu des amants
très tôt juste avant l'une regarde l'autre et lui demande enfin non c'est un peu après quand
elles essayent leur robe ça fait pas un peu [ __ ] et si on se souvient de la chanson de
la marine l'a fait Dansan là aussi Delphine extraordinaire est-ce que ça vous parle ce
féminisme cette cette vision extrêmement moderne de la femme qui a chez dans les films
de Demi et le grandr ben l'image la modernité de l'image qui n'a pas vieilli c'est aussi pour
ça que c'est universel là on voit mais en fait dans le monde entier on connaît les demoisales de
Rochefort ou podane hyper moderne pour l'époque c'est aussi pour ça que c'est un rochev c'estid
de la modernité dans toutes les images et et les musiques et et oui je je bah moi j'ai je suis
une enfant d'agès Varda j'ai commencé avec agès Varda donc je suis tomb dans dans la famille demi
avec Matthieu demi Rosalie Varda et et c'était une grande liberté dans la fabrication elle montait
elle avait sa propre salle de montage il y avait une indépendance et une liberté de création
qui était assez forte Cléo de 5assette sur la place de la femme c'est incroyable sans toanilois
c'est une modernité sur les femmes voilà à la rue donc l'égalité la parité mes sujets Jacques vous
avez pas voulu chanter mais vous avez déjà rappé onages on a tout j'ai fait la guerre pour
habiter rue de la Paix je ne manque jamais à l'appel quand c'est le jour de la paix au
quartier on s'ennuie on matte la boule des biatches c'est des cul oh [ __ ] faut être au
courant Mo m re on part sur la lune amuse-toi bien en Meur moiselle ma question préférée
qu'est-ce je vais faire de tout cette oseille drôle vous aimez bien pas vu de la Contrex là
je crois vous aimez bien le rap finalement je trouve qu'il y a des textes absolument il y a
come octopuccino c'est ça je mais c'est c'est berveg MC solar c'est magnifique star il y a
des gens comme ça qui sol sera sur jumelle une Caroline magif Julie on parlait de voix je crois
que vous savez faire la voix d'une des idoles de Jacques en l'occurrence Jean Morau non c'est
pas vrai c'est pas quand j'étais toute jeune comédien j'avais une petite voix un peu aigue je
disais c'est pas possible il faut que je travaille que je pose que j'arrive donc je faisais des
donc j'allais chez le boulanger B une baguette s'il vous plaît j'écouté Jeanne tu sais quoi
ah la voix de Jeane maau quelle voix c'est la plus vous êtes tous les deux des angoissés là
aussi ça matche enfin c'est ce qu'on devine dans vos interviews à un moment dans la pièce votre
personnage Jacques dit qu'on peut mourir de ne plus être regardé c'est vrai qu'il y a certaines
tribus primitive où on dit pas salut ça va on se dit je te vois c'est quelque chose d'important et
parfois la sanction c'est d'arrêter de regarder celui qui a failli et il se dit même qu'on
peut mourir de ça est-ce que ça je te vois et je t'entends tentend ou oui tout à fait oui
mais je je crois vraiment que ça correspond comme dirait l'autre il aucun homme au monde qui arrive
à être vraiment totalement seul c'est pas possible touour la même chose attention au aux excès de nos
comment de nos lamento c'est-à-dire mourir je sais pas je trouve que c'est quand même un sacré truc
de mourir mais c'est vrai que si je m'imagine d'un seul coup du jour au lendemain euh pour mil et une
raison sans public du tout euh sans être regardé ni même écouter euh c'est vrai que ça ça pose une
question considérable vous vous n'existez plus c'est vrai queil y a une sensation très curieuse
à moins que vous ne soyez espèce de philosophe méditatif tibétain or il y a un moment où ce qu'il
y a de plus beau chez un acteur c'est peut-être l'opacité justement mais ça faut du temps pour
y arriver vous êtes arrivé he je sais pas mais en tout cas je je suis content de vous avoir parce
que je vais vous dire un truc la dernière émission que j'ai fait avec vous je sortais de rublas
rublas pour moi alors que j'étais entouré de gens merveilleux mais c'est pour moi j'ai loupé
mon coup je savais que j'ai loupé quand j'ai fait ils font chier les critiques j'ai eu un coup de
mer mais ils avaient pas tort il faut de temps en temps reconnaître qu'on peut se tromper pourquo
vous dites ça je me suis gouré je me suis gouré pour une chose très simple c'est que j'ai j'ai
cru connaître tellement bien l'œuvre que je me suis rué sur les acteurs rou sur le travail avec
eux j'ai oublié un peu l'anneaution l'ensemble et surtout je me suis oublié et deux points
oui j'étais mauvais dans non salut c'est pas j'ai pas besoin des critiques pour qu'il me dit
qu'est-ce qu'il aurait fallu changer alors tout ben d'abord il fallait que faut faut faire très
attention tu sais très bien quand on met en scène et qu'on joue en même temps faut vraiment faire
gaffe à pas s'oublier quoi parce que sinon on dit parce que sinon bah on s'appuie sur le boulot
et on se montre c'est le regard on a besoin d' ce regard extérieur on a vraiment besoin de de c'est
pas non je me mais ce qui est intéressant c'est que vous dites aussi artistiquement c'est-àdire
qu'un metteur en scène ou une metteur en scène c'est aussi quelqu'un qui tient qui cadre et qui
permet du coup que ça ça jaisse il y a un monde d'impression qui vous aide je prends un exempleon
parlait de R oui gr des plus grand m en sc Dee l'histoire du théâtre contemporain à un moment
il dit il y avait quelqu'un qui qui devait dire has le fameux Héas racinien il fait tu as alors
lui aussi pourenez pas de la cont tu as grande chance du français le has c'est un souffle sur
une plaie tu prends ça dans la gueule tu as plus qu'à jouer non je sais pas là c'est un souffle sur
une pl choses comme ça qui sont extraordinairement sensuelles ça vous aide énormément la c'est de la
poésie finalement la mise en scène la direction de l'acteur c'est poétique faut se comprendre faut
trouver le bon langage et non mais après quand une fois qu'on a monté ou en tout cas c'est inspiré on
a fait tout c travail de mise en scène au moment où on est sur scène moi je viens de coréaliser
pour la première fois parce que justement j'ai un un coréalisateur sur Olympe de gouge il y a quand
même ce moment où parfois sans s sans s'en rendre compte on a oublié h c'est oublié vous parlez de
Lamb de gouge vous parlez à chaque fois enfin il y a toujours ces figures féministes et on a et
ça fait ça jalonne votre parcours c'est de Gou c'est une vraie volonté de raconter son histoire
parce qu'en réalité il y a pas eu de film sur de Gou mettons en lumière les femes qui a tellement
de choses à raconter vraiment Michel Perro nous a ouvert la voix écoutonsla enfin on a pas raconter
justement on a envie d'avoir aussi votre regard sur ce qu'on a vécu cette année cette deuxième
vague du mouvement Mitou il y a eu plusieurs interview deè vague trè vague tout celle-ci
était importante celle-ci était importante il y a peut-être enfin eu certains bouger c'est que je
sais pas s'il a enfin c'est que ça ne sassera pas je crois qu'aujourd'hui on peut plus dire là on
est à Cann et il y a un type qui viole des femmes à côté impunément et comme l'a dit vraiment Mery
strip qui donc était là cette année comme invité d'honneur on le savait on peut plus dire on le
savait ce système là il peut plus fonctionner donc il faut changer les choses après enfin c'est
vraiment la question des violences faites aux femmes de manière globale à être pris ensemble et
résolu ensemble je sais quand vous voyez la Une de Causeur avec Fanny Ardan qui dénonce carrément
un un macartisme deou on est dans une période donc voilà c'est compliqué la tectonique des plaques
hein tu vois ça ça ça grince on va dire ça comme ça donc je ne dirais pas le macartisme mais euh ce
qui est sûr c'est que là malheureusement c'était les violences sexis et sexuelles pris par les
femmes pour les femmes bon ben le sujet c'est de faire des formations pour tous les techniciens
et pour tout le monde pour homme femme et pas dire c'est les femmes contre les hommes mais c'est nous
tous ensemble dans le cinéma on doit faire bouger les choses mais on peut pas dire qu'il ne s'est
rien passé et après on parle de Canel culture moi ça me gonfle j'ai pas envie qu'on efface ça
raconte une époque l'intérêt aujourd'hui c'est plutôt faisons la bright culture mettons en avant
des portraits de femmes faisons bouger mettons des références sur les tournages faisons des vraies
formations sur le harcellement c'est ça qu'il faut faire dans les écoles partout on a beaucoup
entendu les actrices un peu moins les acteurs je sais pas si vous avez eu ce sentiment là oui
c'est d'ailleurs ce que je voulais dire c'est que s'il y a une bon d'abord par rapport à certains
excès que semble dénoncer Fanny je sais pourquoi elle dit ça et c'est une femme admirable Fanny
on peut pas l'accuser de je je pense simplement que dans toute révolution car il s'agit de ça il
y a des bah il y a des il y a des effets pervers comme on dit il y a des excès et moi-même j'ai
eu ce fameux souci avec que vous avez sign tribe je l'ai profondément regretté mais j'étais tout
à fait je le dis partagé et ça peut arriver entre l'amitié et l'admiration que j'avais pour
cet homme et je je connaissais son caractère disons raabaisien mais je ne connaissais
pas c cette ombre cette zone d'ombre qu'il y avait voilà donc après voilà mais ce que je
veux dire et ça on referme la parenthèse donc ce sont des choses difficiles parfois mais ce
que je crois c'est qu'il faut aussi que nous nous reconnaissons qu'on a eu des attitudes
totalement discutables alors est-ce qu'elles sont qu'elle relève de la justice c'est c'est il
est là le vra la vraie nuance mais moi je le dis j'ai été un dragueur grossier lourd inélégant
ça m ça m'est arrivé parce que c'était oui en effet c'était non mais tu tu com c'est si
facile à dire mes fils son dit quand ils ont vu la libération de la parole on ne savait pas
tout ça on ne le sait pas ça tous était comme ça pendant pendant des années on était on se
tout le monde hurlait de rire au au conneries de Gérard enfin je veux dire par exemple et
c'est vrai faut faut l'avouer enfin en tout cas moi je je veux l'avouer parce que sinon je
ne veux pas me permettre de d'aller dans l'autre sens sans ce préalable voilà alors après vous
don de la justice et tout à fait un autre débat