Bruno Retailleau, président des LR au Sénat : "Éric Ciotti nous a menti"
Published: Jun 10, 2024
Duration: 00:11:38
Category: Entertainment
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une double faute une faute sur le fond mais une faute sur la manière vous imagineiez bien que depuis quelques jours j'étais plusieurs fois par jour en contact avec ericotti je l'ai rencontré la dernière fois c'était hier après-midi dans le bureau du président du Sénat il y avait avec nous Annie jeunevard il y avait avec nous François Xavier bami pensez-vous qu' un seul instant un seul moment le président de notre parti nous a confié quelque confidence que ce soit rien du tout jusqu'à ce matin c'est à travers les dépêches à travers les alertes que j'ai appris je ne voulais pas y croire dans un premier temps pendant ma réunion de groupe que j'ai appris la décision que le chef du parti allait prendre seul il a menti il a donc menti il nous a menti dans un seul but un but sans doute personnel vis-àis de Nice mais aussi dans un but qui était de nous placer dans une situation t qu'on puisse pas se retourner parce que on a des candidats qui vont partir au front et que le dépôt de candidature est dans quelques jours avec tout ce que cela comporte donc tout cel j'imagine été murement réfléchi mais surtout murement camouflé c'est de la déloyauté c'est de la c'est un manque de droiture et quand on est de droite la moindre des choses c'est précisément de cultiver cette droiture audelà de tout moi je pense que la politique c'est aussi des qualités humaines je pense que la vie politique c'est aussi finalement ce qui emprunte à nos existences et que les fautes commis dans le cadre de relations humaines il est président d'un parti on sait très bien les législativ ça va être difficile pour nous et le président du parti n'en parle à personne d'un choix qui est crucial qui nous engage tous il prend cette position pour des petits calculs qui lui sont personnels qui sont politiciens sans rien dire à personne à la limite on peut tout conevoir et tout peut se discuter tout peut se discuter et là absolument rien c'est un choix qui est un choix personnel que nous regrettons euh mon groupe a été ce matin vraiment je l'en remercie et je suis touché d'ailleurs de cette cohérence mais euh comprenez bien que cette blessure elle est pas seulement sur une ligne politique qui n'a jamais été la nôtre la nottre étant celle de l'indépendance et de l'autonomie cette blessure elle est aussi humaine une façon de se comporter comment est-ce que les Français peuvent considérer ce spectacle affligeant politique et j'ai bien conscience que à coup de dépêche à coup de conférence de presse le spectacle que nous donnons est sans doute un spectacle qui attriste nos compatriotes simplement nous avons des convictions vous me connaissez pour pour beaucoup d'entre vous je ne pense pas avoir mis mes convictions dans ma poche quand je dois porter des conditions y compris des convictions qui sont difficile moi je les assume j'assume mes votes y compris quand ils sont à conttemps à contrepente quand ils vous déplaisent quand ils sont pas politiquement corrects est-ce que je suis un homme politique qui fait dans le politiquement correct non tous les votes que j'ai pu faire par le passé le montre ce sont des votes de conviction voilà je ne change pas d'avis en fonction du vent ou de la météo voilà je suis un V et je tiens la ligne quand il le faut voilà ce que je voulais vous dire je conclurai quand même parce que je je vois bien aussi un certain de commentaires je veux simplement dire puisque on va dans un combat politique que ce qui est en train d'arriver à gauche la résurrection de la nuupes parce qu'on a beau changer de nom en l'habillant sous le nom du Front populaire qui est une autre réalité historique l'alliance entre les partis républicains de gauche et le LFI est pour moi aussi une faute et pour moi aussi une faute je n'oublierai jamais que LFI le 9 novembre 2019 a battu le pavé par au côté des islamistes je n'oublierai jamais un certain nombre de déclarations y compris que la police tu je n'oublierai jamais cette volonté de zadifier l'Assemblée nationale pour décrédibiliser nos institutions et pour envoyer à l'échafud la 5è République nous sommes Gaulistes et nous tenons à nos institutions donc nous entrons dans un combat avec nos convictions et ce que je veux dire au français c'est que nous sommes la seule alternative cap de relever la France capable du sérieux budgétaire capable de faire en sorte que demain l'école puisse transmettre des connaissances un héritage des valeurs capable de réformer la politique pénale parce qu'aujourd'hui c'est le laxisme capable de reprendre les Rees et nous l'avons montré avec un texte immigration que personne depuis lesb la 5e République n'avait en réalité endossé donc nous sommesp et pas disponible pour des marchandages simplement pour porter ses convictions devant les Français et devant les Françaises merci de votre attention au vu de ce que vous venez de dire monsieur re est-ce queà Bruno r le patron des sénateurs les républicains on sent effectivement la colère absolue même d'un point de vue humain c'était intéressant Emmanuel Rivière de voir à quel point il était il était j'allais dire agacé attristé même en disant il nous a menti il nous a rien dit en gros il accuse ericioti d'avoir pris une décision personnelle en emmenant le parti avec lui finalement oui d'ailleurs si Erric cioti n'était pas le président des républicains la situation serait totalement différente ce serait quasiment une défection et c'est c'est d'ailleurs une des choses qui sont les plus étonnantes cet après-midi au fur et à mesure qu'on voit les réactions des uns et des autres à part les les quelques nom pas connu des Français de gens qui ont déjà pris position pour roti on voit une litanie de ténor des des républicains qui prennent leur distance qui est un des aspects étonnants de cette cette initiative c'est que c'est difficile d'imaginer que ça ne crée pas une espèce de feuilleton pas très favorable à une campagne sereine quand on parle des questions d'appareil d'alliance et cetera après je pense qu'il y a aussi une dimension intéressante dans ce qu'a dit finalement Bruno rotaillo François grodigier tout à l'heure il est encore avec nous pe qu'il redira disait voilà il y avait une la digue elle était pas sur la manière de gouverner elle était sur elle était sur les les valeurs honnêtement si on demandait un brillant politologue comme Benjamin Morel sauf qu'il viendrait d'une autre planète de venir examiner les propositions les prises de parole des républicains et du rassemblement national leors programme de présidentiel des des européennes dis voyant ça est-ce que vous pensez que ces gens peuvent s'allier est-ce que vous croyez qu' l'analyse des programmes des des des prises de position dirait non toute alliance c'est absolument impossible c'est là il dirait a un problème sur l'Europe mais ils sont en train de converger les uns deviennent un tout petit peu plus souverainistes les autres ont se sont rallés à la question européenne ils sont pas d'accord sur lesetraite mais ce qui fait dire aujourd'hui que le général de Gaulle se retrouve dans sa tombe c'est pas les retraites à côté du plafond de air il y avait une espèce de dig qui était sur la question des valeurs qui est assez peu présente y compris dans ce que dit Bruno rillo et c'est là où il y a une question parce que c'est aussi la question de la cohérence avec les électorats avec les Français qui ne comprennent pas forcément où se situe cette espèce de de fossé infranchiss c'est la question que vous posiez tout à l'heure sur l'électorat justement François grodidier pour reprendre ce que disait à l'instant Emmanuel Rivière sur ces ténor toutes ces gens qui condamnent cette position ce positionnement d'Éric sooti j'en ai juste noté quelques-uns mais ça n'est que que qu'un que que quelques exemples Larcher Bertrand Barnier Portelli marlex retillo donc Copé pcres tous ces cadresl condamn absolument la décision de de d'éic sootti et pourtant et pourtant Eric cotti il emmène avec lui des militants des électeurs certainement des candidats des futurs candidats pour pour les législatives et ils représentent une grande part de la base de ce qui suivent l'air oui tout à fait mais parce que le discours préparé à ça quoi le le discours qui consistait à dire finalement rien nous oppose sur les valeurs on est juste meilleur par la capacité à gouverner en fait avait déjà fait sauter toutes les raisons pour lesquelles nous devions refuser cette alliance et ça ça fait des années que ça dure c'est pour ça que j'ai quitté le mouvement en dès l'élection de soti mais j'avais quitté la présidence départementale de mon mouvement dès l'élection de Laurent vquz qui avait prené le Nini entre Le Pen et Macron et déjà là c'était la première fissure dans la digue et et si je partage 90 % de ce qu'a dit Bruno rotillo je je partage pas la conclusion oui on aait souhaiter un bipartisme démocratique comme on l'a connu depuis le début de la 5e République sauf que le résultat aujourd'hui des européenne c'est un tripartisme voilà il y a y a il y a un gros tiers d'extrême droite un un un un gros tiers quoi un petit tiers de la gauche et de tout à gauche jusqu'à l'extrême gauche et il y a malgré tout un/ers des forces démocratiques et républicaines c'est aujourd'hui une situation de fait et et et j'ai les mêmes critiques que Bruno retaillot a faire à l'égard du macronisme pouvoir qui a été sur la forme arrogant beaucoup trop centralisateur on en souffre nous les élus locaux encore plus que les Français de base mais n'empêche qu'il y a le socle des valeurs démocratiques que quand les positions d'Emmanuel Macron sur l'Ukraine politique internationale ou sur les valeurs fondamental je dire ne sont pas à l'opposé des nôtres comme cell du rassemblement national et on ne peut pas faire comme si là nous avons nos responsabilité à prendre il faut effectivement que que que tous ceux qui se reconnaissent républicain démocrates rappelle que leslr issu de l'UMP c'est la fusion des démocrates chrétiens et desgolistes voà nous devons dans l'urgence rassembler euh en tout cas faire ne pas gêner tous les parlementaires qui sont républicains et démocrates face aux deux extrêmes de de la vie publique qui antagonisent quoi quand la France a besoin de concorde nous voyons le triomphe de ces forces de discorde o à l'extrême gaucheà réactive la lutte des classes et on excite les minorités contre la majorité et l'extrême droite on excite la majorité sociologique contre les minorités