je la met plus autour du coup parce qu'elle est tellement lourde que ça me sisaille là derrière mais elle dort quand même à côté de moi là ça passe sur l'oreille à côté ouais c'est dimanche 28 juillet ouais je l'attendais depuis des années j'ai envie de dire mais non c'était dans ma tête ouais depuis vraiment longtemps donc c'était trop marrant parce en fait je suis parti en stage je suis revenue et en fait les derniers jours avant la compétition ça a été les jours les plus blonds de ma vie j'avais l'impression que c'était interminable et je sentais que j'étais que j'avais envie de faire la course et et en fait ouais il il fallait encore attendre quoi donc donc ça j'ai eu un peu de mal à gérer ce ces jour-là et finalement j'ai bien dormi la veille de la course je me suis réveillée je me sentais bien je me sentais sereine je me sentais calme ouais j'ai pris mon petit déj après j'ai pris mon vélo je suis allé faire un petit tour dans la campagne des evelines j'étais bien quoi comme si c'était une une course normale j'ai fait mon échauffement je me suis senti super bien et là je me suis bon Paine je pense que c'est un grand jour et que maintenant il faut vraiment que tu arrives à te concentrer sur toi-même sur ta performance et tu peux le faire et c'est vrai que tout s'est déroulé même mieux que dans mes rêves parce que j'avais prévu de rester un peu plus longtemps avec les filles dans les roues pour voir comment elles étaient finalement après un tour je me suis dit en fait je me sens super bien donc ça sert à rien d'attendre autant attaquer dès le début de course et c'est ce que j'ai fait j'ai j'ai attaqué en fait je me suis vraiment concentré sur mon effort je voulais vraiment concentrer sur cette douleur en fait avoir mal aux gens sans trop être sur la zone enfin où où j'en peux plus et en fait pendant 1 he et3i c'est passé vite parce que je me suis vraiment concentrée là-dessus sur les montter faire à fond les descendes récupérer et voilà il me donnent les écarts mais en fait j'avais même pas vraiment besoin de les avoir parce que je me sentais tellement bien que je pouvais arriver n'importe quoi et ben j'étais tellement concentrée que je savais que ça allait le faire quoi je suis quand même restée vigilante parce que même si j'avais pas mal d'avance je me suis dit tout peut' arriver une crevaison une chute voilà on est sur les jeux donc ton but c'est pas de gagner à 4 minutes d'avance c'est juste de raller l'arrivée Scine et sauve donc voilà le dernier tour j'ai fait un peu plus cool parce que je je voulais pas crever pas chuter je me suis dit si je me relâche trop c'est aussi la meilleure façon d'être déconcentré donc en fait j'ai trouvé j'ai réussi à trouver vraiment le juste milieu et quand je suis arrivée voilà avant la ligne d'arrivée là j'ai vu le finish puis j'ai vu tous les gens et là j'ai pris conscience en fait qu'il y avait vraiment beaucoup de monde j'étais tellement concentrée que j'avais pas forcément remarqué ça avant et puis là j'ai fondu en larme parce que ouais je pense que j'avais beaucoup gardé pour moi ces derniers mois j'étais tellement concentré que j'étais un peu comme un robot qui qui était en mission et que le temps qu' avait pas réussi la mission c'était ouais sans émotions sans ouais sans crainte c'était c'était trop bizarre et je pense le fait d'avoir accumulé tout ça et ben à l'arrivée je me suis dit vois enfin tu peux souffler quoi c'était le la libération c'était la délivrance et et et là j'ai fondu en larme et après tout s'est passé très très vite parce qu'il y a la cérémonie le contrôle antidopage et après tu es pris dans un tourbillon médiatique où tu as pas une seconde à toi j'ai pas mangé j'ai pas pris ma douche je suis rentrée à 2h du matin dans ma chambre d'hôtel et et là j'ai me dit bon ouais la journée de fou quoi tu l'as fait et c'était vraiment incroyable une journée mais que j'oublierai jamais ces Jeux Olympiques c'était vraiment devenu un poids parce que en plus tout le monde en parlait et que moi aussi je voulais les gagner c'était comme si tu l'as fait donc là c'était vraiment genre c'est bon quoi tu peux tu peux souffler tu peux respirer tu une sensation vraiment trop bizarre comme si mes épaules étaient moins lourdes en fait et c'est vrai que ça a été ça a été beaucoup d'émotion parce que gagner les les Jeux Olympiques et en plus les gagné à la maison quand ta famille est à côté que tous les gens que tu'aiment sont là et ets sont remplis de joie c'était ouais pour moi c'était vraiment un moment incroyable je savais que je pouvais gagner quand j'étais en stage en altitude je savais je voyais très bien que j'étais forte et en fait je voulais absolument rester concentrée sur moi et pas à me laisser distraire par quoi que ce soit d'autre c'est-à-dire les réseaux sociaux voilà j'ai beaucoup évité ces derniers mois les médias puis même les gens qui parlaient en fait je voulais pas prendre d'information autrees je voulais vraiment essayer de me faire mon opinion sur les choses et puis de garder vraiment cette ligne de conduite en disant bah voilà Pauline tu fais ton entraînement tu te reposes tu fais ce que tu aimes faire mais tuévites les dispersions à droite à gauche et et je pense que c'est vraiment ça qui m'a fait gagner aussi la course c'était rester concentré sur les jeux tu peux être la plus forte mais si mentalement tu es pas prête pour la compétition pour la pression et puis en fait c'est c'est super facile de se laisser distraire et ça je le je le je voulais pas parce que ce qui s'est passé à Tokyo et c'est ce qui m'a coûté la médaille donc je voulais vraiment avoir cette ligne de conduite et la tenir mais en fait pour moi j'avais fait le plus dur la préparation et les les deux jours d'avant en fait pour moi c'était vraiment le plus dur donc là je suis arrivé le matin de la course et c'est comme si en fait c'est c'était c'était déjà fini c'est trop bizarre mais je me sentais tellement bien j'étais forcément stressé parce que c'est c'est enin les Jeux Olympiques et que toutes les courses il y a quand même un peu de pression mais en fait j'étais tellement contente aussi de faire cette course que j'attendais depuis l'arrivée à Tokyo que du coup j'étais juste contente d'arriver sur ces jeux prêtes et voilà le matin de la cour d' d'en finir quoi je vis de ma passion en fait j'aime vraiment vraiment ce que je fais je pense que c'est ça aussi le le secret s'il y en a un c'est je me lève le matin en fait j'ai qu'une hâte c'est de monter sur le vélo et de partir de faire mes intentions de rentrer de prendre ma enfin ma collation d'aller faire ma sieste et puis de refaire un entraînement en fait c'est cette vie que j'aime vraiment qui est dur des fois forcément mais en fait c'est cette ce rythme de vie que que j'adore j'adore aussi me faire mal à entraînement je sais que quand je travaille dur forcément ça pay par la suite donc je fais vraiment les choses pour moi ça c'est sûr après je suis aussi fière que mes parents soient soi contents les rendre heureux et et là ce qu'ils ont vécu ces derniers jours même pour eux enfin je me je suis vraiment fier de ça aussi en fait c'est oui c'est un tout je me dis qu'on a rien sans rien dans la vie qu'il faut travailler dur pour y arriver que ça soit dans le sport ou même dans tous les domaines voilà on peut avoir du talent mais sans sans travailler dur en fait ça ça sert à rien quand c'est dur en fait je me dis bah c'est à ce moment-là en fait que c'est bénéfique si c'était facile tout le monde le ferait et on serait tous on serait tous champions ouais j'aime me surpasser je pense c'est ça qui fait que j'en suis là aujourd'hui mon papa était marchand de vélo à reins dans la ville dans laquelle on habitait mais deux parents faisaient du vélo mon grand frère aussi et c'est vrai que moi j'ai j'ai commencé très très jeune à l'âge de 5 ans donc ma mère dira que c'est pas vrai mais elle voulait pas forcément que je fasse de vélo ça elle disait que c'était pas un sport qui était féminin et elle en avait fait donc elle savait de quoi elle parlait et elle voulait peut-être pas que je prenne la même direction qu'elle finalement je suis un peu têttu comme elle et j'ai décidé de d'en faire quoi de de continuer et voilà on était au club à reins avec mon frère j'ai tout de suite pris le goût de la compétition je voyais bien que voilà j'étais tout le temps je voulais tout le temps gagner je voulais tout le temps être devant le vélo c'est aussi un sport qui coûte cher et mes parents sont toujours pliés en 4re pour bah pour nous amener sur les courses pour nous payer le matériel et tout donc si j'en suis là aujourd'hui je me dis aussi que c'est c'est grâce à eux parce que tous les efforts qu'ils ont fait pour qu'on puisse bah faire du sport déjà c'est c'est quelque chose d'énorme ouais quand j'avais 13 ans j'ai gagné chop de France donc cadette c'est des filles de 16 17 ans qui étaient déjà en pré équipe de France pour aller en junior j'étais la plus jeune championne de France donc forcément ça a suscité pas mal de critiques il y avait un peu de jalousie c'est vrai que voilà j'avais 3 ans de moins que les les filles qui cont en équipe de France je l' j'arrive je les bat elles se sont dit ouais c'est quoi cette cette merdeuse qui arrive et qui va nous embêter donc mais j'ai tout de suite su que j'ai tout de suite dit à ma mère que je voulais en faire mon métier et que et ouais j'aimais vraiment ça et ce qui est drôle en fait c'est que j'ai toujours aussi eu le le goût de l'entraînement mes parents m'ont jamais forcé pour aller à l'entraînement je rentrais de l'école j'allais courir à pied ou je faisais de l'entraîneur ou enfin j'ai tout de suite j'ai j'ai adoré en fait m'entraîner si j'avais pas fait de vélo à ce niveau j'aurais aimé faire des études des études de médecine c'est vraiment ce qui me plaisait d'ailleurs ma meilleure amie est maintenant médecin et on était tout le temps ensemble j'aurais aimé avoir un peu son son parcours si j'avais pas fait de vélo ouais j'aime aider les les autres j'aime le contact avec les gens ouais c'est quelque chose qui m'aurait plu et puis aussi les études de médecine c'est quelque chose qui est pas facile je pense que c'est aussi pour ça que ça m'aurait plu d'essayer d'y arriver de ouais d'atteindre un but non en fait je me rends compte que il faut vraiment que c'est vraiment un tout je pense que que oui j'ai du talent c'est pas prétensux de le dire mais je pense que sans talent en fait tuar enfin sans travail tu arrivrives à rien et j'apprends aussi à aimer ça en fait les sportifs de haut niveau il ils VT à l'entraînement à recculon ils aiment pas forcément ça t dis que moi voilà c'est vraiment ce que j'aime le plus c'est d'aller à l'entraînement et de faire les intensités et d'y arriver et puis toujours repousser mes limites je pense que c'est ancré dans moi et c'est aussi être la meilleure et aussi je toujours trouvver des choses à Red dire en me disant bah voilà ça tu peux mieux faire ça tu peux en fait je me remets tout le temps en question mais vraiment sur toutes les compétitions je me même si je gagne avec de minutes d'avance si j'ai fait une petite erreur quelque part et voà je va dire Pauline pourquoi tu as fait cette erreur là et la prochaine fois faut faire mieux et je pense que c'est un peu l'histoire de ma vie c'est vraiment me remettre en question pour être toujours meilleur qu'avant c'est pas un sacrifice si j'ai choisi d'avoir cette vie c'est parce que je la veux et que et je peux avoir le choix de pas l'avoir donc pour moi ouais c'est plus c'est sûr il y a des fois où c'est dur mais c'est dur comme enfin voilà il les gens qui se lèvent le matin à 6h pour aller au boulot et puis qui font la même chose toute la journée qui pront pas le temps de faire du sport en tout cas j'ai une superbe vie et et c'est sûr des fois il y a des moments où c'est dur quand il faut s'entraîner beaucoup qu'il faut moins manger qu'il faut aller se coucher tôt après aussi je me dis que c'est aussi une partie de ma vie et que ça sera pas toujours comme ça je va pas faire ça toute ma vie pu avoir vraiment de contact avec même ma famille ou enfin des amis c'est dur mais c'est pas des sacrifices j'ai une période vraiment dure après Rio où Rio j'étais la grande favorite tout le monde m'attendait et qu'en fait ouais j'ai eu cette blessure à la jambe on savait pas ce que c'était j'ai souffert de du regard des autres aussi des critiques des médias et qui se permettait de juger plein plein de choses et que que voilà j'avais pas le recul nécessaire j'avais pas le bagage nécessaire pour encaisser tout ça donc ça a été dur pendant quelques mois où ouais j'ai fait une dépression et que j'ai j'ai un peu galéré encore une fois je pense que c'est l'amour pour le pour mon sport qui m'a qui m'a aidé au bout d'un moment je me suis dit ouis Pauline la faut y remettre et c'est fini de se lamenter et maintenant il faut être forte quoi et là je suis revenue et puis enfin je me suis opéré deux fois de cette artterilia qui était partiellement bouché et voilà et Toky j'étais assez assez confiante j'étais vraiment forte et encore une fois j'ai pas eu de chance avec une crevaison une chute et là ça a été dur à nouveau parce que tu dis il faut attendre 3 ans pour les prochains Jeux 3 ans ça me paraissait si enfin super loin et finalement moi encore une fois j'ai rebondi et je me suis diton il faut essayer d'analyser ce qui n'avait ce qui n'a pas été à Tokyo et pas refaire les mêmes erreurs pour Paris donc j'ai changé d'équipe j'ai changé de coach changé de vélo ouais j'ai réussi à être championne du monde l'année dernière à Glasgow mais je voyais bien qu'en fait c'était tous ces changements avaient été aussi il fallait s'adapter il fallait un temps d'adaptation j'ai senti que c'était un peu dur l'année dernière après les champnat du monde où je me sentais vraiment je savais plus par où commencer et là je me suis fait aider d'un bah par un psychiatre enfin psychiatre de l'équipe aussi de mon côté un psychothérapeute sur lequel on a travaillé bah différents points et puis puis essayer de comprendre en fait ce qui se passait pourquoi je réagissais comme ça une thérapie on va dire de de quelques mois pour être bah prête pour les Jeux Olympiques prête pour cette pression médiatique cette pression d'avoir les jeux à la maison pour enchaînz les entraînements difficile ouais gérer tous les moments un peu plus dur quoi donc ça a été très bénéfique et c'est vrai que c'est un sujet dont on parle pas beaucoup qui est assez enfin qui était assez tabou parce que je pense que que maintenant c'est les langues se libèrent un peu pour moi ouais je me disais mais Pauline c'est en fait pendant toutes ces années tu as entraîné ton corps physiquement et mentalement bah tu as rien fait comment tu peux être enfin 100 % prête à te à endurer cette douleur si mentalement en fait dans ta tête ça va pas ou si tu es pas si tu es pas prête donc voilà ça a été un entraînement on va dire mental pendant des quelques mois et et c'est vrai que j'ai compris beaucoup de choses a que ça m'a énormément aidé la première chose ça a été de déterminer un cercle où en fait tu mets les gens vraiment euh enfin tues proches dedans et dans ce cercle en fait enfin tu fais différents cercles et au fur et à mesure et ben ouais ça s'élargit et c'est vrai que moi je me suis concentrée sur ce premier cercle c'est-à-dire ma famille ouais des amis proches mais mais voilà je sais que l'entraînement me prend énormément d'énergie qu'il faut aussi récupérer derrière et qu'en fait enfin on dit faire du du vélo tu t'entraînes peut-être 5 6 he par jour mais c'est une journée enfin tu t'arrêtes pas parce que c'est sur 24 heures où il faut que tu récupères tu te fasses masser euh enfin il faut manger sainement et puis voilà à 20h30 je suis au lit et je dors donc c'est vrai qu'il reste pas beaucoup de place pour pour faire autre chose donc je me suis mise dans cette bulle et en fait j'ai essayé de me donner du temps aussi donner du temps à ma famille et mettre en en standby toutes les autres choses donc euh c'est vrai que les réseaux sociaux j'ai été très peu présente parce que ça me demandait énormément d'énergie j'ai aussi constaté que je dormais mieux sans regarder instagram enfin toute la journée les gens ils pouvaient dire ce qu'ils voulaient de moi en fait bah c'est enfin je m'en fichais parce que de toute façon je voyais pas en restant vraiment concentré sur moi-même sur mon entraînement ma récupération et mes proches bah j'ai réussi à gérer en fait toute cette pression et euh toutes les attentes qu'il y avait sur moi ça a été vraiment une délivrance je suis tellement contente aussi de pouvoir partager ça avec tout le monde et de voir que les gens bah ils sont aussi super contents pour moi c'est vrai que je suis plus la même Pauline qui a même une semaine quoi je sens que je suis libérée et qu'en fait je suis vraiment vraiment heureuse de faire tout ce que je fais en ce moment donc et c'est une chance aussi qui est unique qui se reproduira pas j'en suis consciente donc j'essaie de profiter à fond après je me dis aussi que je vais rentrer chez moi et voilà il va peut-être avoir un moment où bah forcément je vais me retrouver toute seule et ça va être tu l'as fait maintenant qu'est-ce que tu fais du coup je vais repartir en stage rapidement pour me projeter sur les les champat du monde qui sont dans un mois juste pour pas aussi avoir cette dépression post jeu et c'est aussi pour ça que cet hiver du coup j'avais réfléchi à mon avenir un peu plus lointin c'està-dire l'année prochaine avoir de nouveaux objectifs une nouvelle motivation celle de retourner sur sur route et et ouais d'essayer de gagner le Tour de France durant les trois prochaines années donc ma victoire aussi ça a été aussi une remise en question complète sur ce que je voulais faire après parce que ça me stressait en fait de me dire mais enfin voilà si tu finis la course qu'est-ce qui va se passer après ça me stressait de pas savoir et du coup le fait d'avoir bah mis des choses en place en amont on fait aussi je me suis senti super bien et est totalement en accord avec mes choix je sens quand même vraiment au fond de moi qu'en fait il y a quelque chose qui s'est libéré et qu'en fait maintenant j'ai ce titre olympique et que maintenant c'est que du bonus donc en fait je vais être sérieuse mais je vais être plus détendu et je pense que ça fonctionnera aussi bien aussi je réalise pas du tout que que ouais que c'est éternel mais peut-être le fait aussi de me retrouver toute seule à un moment je vais réaliser qu'en fait ouais c'était c'était immense quoi là je suis plus voilà dans l'euphorie du du truc et de me dire enà c'est ouais c'est vraiment trop trop bien mais ouais j'espère réaliser euh bientôt l'ampleur des choses mais aussi j'espère aussi rester un peu sur mon petit nuage parce que j'y suis bien donc c'était une journée exceptionnelle are you listening [Applaudissements] [Musique]