c'est l'heure du journal de l'Afrique soyez les bienvenu sur France24 à la une ce soir l'acheminement de 100000 doses de vaccin contre le MOX en République démocratique du Congo il s'agit de la première livraison depuis le début de l'épidémie le pays doit recevoir 200000 doses au total nous serons en direct avec le docteur abdousalam guayer directeur régional des urgences à l'OMS l'anniversaire du coup d'État en Guinée cela fait 3 ans que le régime d'alphaondé a été renversé les milits du général Mamadi dumbuya ont célébré cette journée l'opposition de son côté a appelé à manifester des affrontements ont éclaté dans la capitale nous serons à conakri dans cette édition et puis la mort de l'athlète ougandaise Rebecca tepteg elle a succombé à ses brûlure dans un hôpital au Kenya elle avait été brûlée à 80 % par son excompagnon l'émotion est vive depuis l'annonce de son décès nous serons à Nairobi dans cette édition la première livraison de vaccin contre Leox en République démocratique du Congo a pu se faire ce jeudi les doses ont été acheminées par avion à l'aéroport de Kinshasa 100000 doses ont été livrées la moitié de ce qui est prévu les 100000 autres doses doivent arriver cette semaine pour en parler nous sommes en direct avec le docteur abdoussalam guayer directeur régional des urgces àoms merci d'être avec nous tout merci tout d'abord la la République démocratique du Congo est le pays le plus le plus touché avec 19000 cas enregistrés depuis janvier 650 décès le pays est très grand mal desservi et les violences notamment dans l'est du pays rendent les choses encore plus compliquées comment comptez-vous procéder pour l'acheminement et la distribution de ces vaccins merci beaucoup euh ces vaccins sont euh arrivés bien évidemment aujourd'hui avec l'aide de l'UNICEF et la facilitation d'Africa CDC l'Organisation Mondiale de la Santé euh travaille depuis très longtemps avec le gouvernement congolais pour les autorisations et aussi pour les aspects de planification surtout de micrlification nous travaillons avec le gouvernement pour faire les quantifications pour savoir combien de vaccins vont aller dans quelle zone de santé ou bien aire de santé nous travaillons aussi pour savoir qu'est-ce qu'il faut faire pour que cela puisse être gardé dans les endroits bien précises et tout cette logistique là c'est fait par le gouvernement et l'Organisation Mondiale de la Santé contribue par son assistance technique alors les les enfants sont les plus touchés par le virus notamment ceux qui vivent dans les camps de déplacés y aura-t-il des populations prioritaires pour la vaccination effectivement il y aura des populations prioritaires pour la vaccination notamment ceux qui ont un risque beaucoup plus élevé d'attraper la maladie c'est-à-dire quand il y a des cas qui sont qui existe dans les entourages immédiates de ces malades et il y a les possibilités il y a aussi le personnel de santé et il y a d'autres types de risque qui permettent d'identifier ceux qui ont le plus de risque et de les vacciner est-ce qu'il est-ce qu'il est-ce que vous pouvez nous dire d'ors et déjà quand arriveront les les autres doses qui sont prévues euh les autres doses vont arriver pour moi à mon niveau je ne connais pas exact quand ça va cela va arriver merci beaucoup en tout cas docteur abdousalam guayer directeur régional des urgences à l'OMS merci d'avoir répondu à nos questions je vous en prie elle n'aura pas survécu à ses brûlures Rebecca sheepteg l'athlète ougandaise agressé par son excompagnon a succombé à ses blessures ce jeudi matin au Kenya pays où elle s'entraînait son corps avait été brûlé à plus de 80 % un meurtre qui a suscité beaucoup d'émotions notamment dans son pays d'origine à Nairobi Bastien renouille les premières réactions sont arrivées très tôt ce jeudi matin notamment d'Ouganda le ministre de l'éducation et des Sports a envoyé ses condoléances à la famille ainsi qu'à tout le peuple ougandais qui attendait des nouvelles de sa championne et puis la Fédération d'athlétisme ougandaise a fait part de sa très grande tristesse et a demandé à ce que justice soit rendue et puis un petit peu plus tard c'est la famille de Rebecca cheptegay qui s'est exprimé depuis l'hôpital Mo d'eldoret où elle était so la famille a bien évidemment fait part de sa très grande tristesse et a aussi accusé la police kenane une plainte avait été déposée contre le meurtrier de rebec il deela plusieurs semaines elle se sentait menacé je propose d'écouter sa mère je n'ai aucune force j'en veux simplement au policiers locaux chargé d'assurer la sécurité au domicile de mon enfant mais ils ont échoué je n'ai rien d'autre à dire une enquête est désormais en cours selon les premiers éléments communiqués par la police le corps de Rebecca cheptegay a été brûlé à près de 80 % selon la police il s'agirait d'un ancien amant des voisins ont vu la scène ils l'ont vu l'asperger avec un liquide avant d'y mettre le feu lui aussi aurait été blessé selon la police son corps serait brûlé à près de 30 % il est à l'hôpital à l'heure actuelle il devrait être arrêté dès que les soins seront terminés et on continue de vous parler ce soir du sommet chineafrique 25 dirigeants africains ont fait le déplacement à Pékin pour ce grand rendez-vous qui a 9 ans déjà pour en parler nous recevons sur ce plateau Mélissa Chemam journaliste Afrique au service anglophone de RFI merci beaucoup d'être avec nous sur ce plateau bonsoiram alors tout d'abord Mélissa quelles sont les les spécificités des investissements chinois en Afrique alors je suis sûr vous l'avez dit sur vos antennes le le gouvernement chinois là vient de promettre 50,7 milliards de dollars pour des invest sement en Afrique mais il faut savoir que c'est en baisse par rapport à aux 5 dernières années c'est une légère Haus sur 2023- 2024 mais on part quand même d'un d'un mouvement où ce sont d'autres pays qui sont revenus investir en Afrique alors pour ce qui est de la Chine investissement surtout dans des grands pays on citera par exemple l'Angola l'Égypte le Nigeria bien évidemment mais aussi le Kenya qui est un pays qui se dispute beaucoup des grandes puissances en ce moment donc revenons aux investissements chinois ils ont donc baissé entre 2016 et 202 tandis que les États-Unis par exemple le l'Union européenne le Japon et aussi l'Inde ont renforcé leur tentative d'investissement de séduction de grandes économies africaines sur les les derniers 12 mois comment on peut expliquer ça alors nous au service anglais d' RFI on a parlé à Michael dyan qui est un chercheur au King's College à Londres alors selon lui le gouvernement chinois a désormais cette priorité de se repositionner auprès des économies africaine clairement ils se sentent en compétition il le dit avec les États-Unis et l'Europe qui eux ont la chance d'avoir une sorte de stratégie à long terme même si bon on pourrait commenter ça pendant des heures parce que c'est pas forcément une relation qui est positive s'ajoute à ça la présence de la Russie la Russie a ce point fort de pouvoir proposer notamment des questions de renforcement de la sécurité aux pays africains ce que on verra la Chine ne peut pas forcément investir aussi selon Daniel Lodge qui lui est spécialiste des relations chino-américaines il y a deux points négatifs pour la Chine en ce moment c'est d'abord ces problèmes intérieur l'économie est en ralentissement donc c'est pas évident de mettre cet argent et de l'investir en Afrique deuxièmement le niveau d'endettement des pays africains vous savez très bien certains donc ne payent pas assez rapidement cette dette et donc on on s'instaure dans une position de gouffre comme ça qui continue donc c'est c'est l'enjeu qui complique la tâche et un sommet qui peut-être sera moins important finalement pour ces relations que que les précédents alors justement vous parlez des autres puissances qui tente de séduire le continent une semaine plus tôt les États-Unis organisé aussi un sommet entre chefs d'État au Kenya à Nairobi dans quel but exactement alors les États-Unis ont donc lancé cette stratégie sur le nucléaire l'énergie nucléaire donc c'était un sommet US US Africa of nuclear energy en Nairobi pendant presque une semaine ils ont envoyé pour ça des haut techniciens des entreprisees qui se charg de la production nucléaire civile américaine et donc le but était d'encourager certaines économie à investir dans des centrales nucléaires la construction sur place en Afrique de centrales nucléaires qui permettront de relancer l'économie euh les deux premiers pays intéressés ce sont le Kenya et le Rwanda le Kenya a notamment un projet sur la côte de l'Océan Indien dans une région qui s'appelle le comté de kilfi et les États-Unis veulent être ceux qui vont pouvoir construire cette centrale cependant bien sûr ça pose des défis majeurs alors certains pays ont quand même signalé qu'il s'intéressai au projet dont le Ghana qui a signé un accord pour une potentielle centrale nucléaire américaine d'ici les 10 prochaines années alors un agenda américain pour pour contrer la présence de la Chine alors c'est ce que disent beaucoup d'experts en fait moi j'ai parlé à Michael Schneider qui est un expert du nucléaire de l'énergie nucléaire ind dépendant et ce qu'il dit c'est qu'en fait il y a plusieurs problèmes qui rendent ces projets très difficiles à envisager notamment sur du court terme le premier c'est le niveau des réseaux électriques africains ils disent que une centrale électrique produit jusqu'à 10 GW pour au niveau national une centrale moyenne c'est 1 Gow or certains réseaux nationaux sont nettement inférieurs parmi les plus grands on a l'Algérie ou le Maroc mais vous prenez le le Kenya ou le Ghana là il s'agit de tout petit GD comme on dit en anglais et donc comment produire de l'énergie grâce au nucléaire si en fait on a besoin d'électricité délocalisée donc pour lui c'est quand même évident que derrière il y a une stratégie des Américains pour proposer autre chose que ce que propose la Chine et la Russie rappelons que ce sont deux pays qui eux produisent des centrales nucléaires mais la la les États-Unis veulent se positionner comme des hypxerts des technologies avancées et donc voilà jouer la carte de la l'amie occidentale qui revient sur ce front des des énergies la Chine par contre elle mise plutôt sur les énergie renouvelable pour l'Afrique alors comment les Africains voient-il ces grandes puissances qui leur qui leur fait des appels du pied alors bien sûr c'est très différent selon les régions donc dans les régions qui ont rompu avec l'Occident bah évidemment la Chine est toujours aussi bienvenu dans d'autres régions d'Afrique on a envie de les mettre en concurrence c'est évident mais je donnerai un exemple un une étude qui a été publiée cette semaine par la Fondation ichikovic sur les jeunes africains 18 24 ans et ce qu'il pense de leur avenir des investissements et des problèmes économiques sur place donc ce ce ce ce sondage parle beaucoup de désir d'émigration et même si le sondage montre que les jeunes s'intéressent beaucoup aux investissements chinois ils gardent quand même ce ce rapport au soft power américains ils ont un une opinion assez positive des États-Unis de l'Europe et quand il s'agit de penser l'émigration par exemple le premier pays qui vient en tête des jeunes Africains de 18 à à 24 ans de toutes les parties du continent toutes les régions du continent ça reste les États-Unis devant l'Europe par exemple la France et l'Allemagne mais ils ont quand même ce sentiment que les États-Unis l'Europe n'investissent pas assez en termees purement financier en Afrique alors que la Chine a fait des investissements qui sont très visibles on parle de route on parle de stade et ça évidemment ça a une valeur symbolique aussi donc ils aimeraient voir quand même l'Occident se réinvestir dans en tout cas dans les économies très dynamiques qu'on a mentionné comme le Niger et le Ken en tout cas les les grandes puissances semblent en être conscientes puisqu'elle ell tentent de plus en plus de séduire le continent africain merci beaucoup méliss shemam journaliste Afrique au service anglophone de RFI merci beaucoup pour votre décryptage on en vient à cet anniversaire synonyme de tension en Guinée ce 5 septembre marque les 3 ans du coup d'État du général Mamadi dumbuya les principaux partis d'opposition ont appelé à manifester les partisans des militaires ont quant à eux célébré cet anniversaire des affrontements ont été signalés dans plusieurs endroits de la capitale la correspondance à Conakry de Malik diquité de violents affrontements ont éclaté dès mercredi soir entre les manifestants et les forces de sécurité déployé en grand nombre sur l'axe le prince mais aussi à certains endroits stratégiques de la capitale ce jeudi sous une forte pluie des véhicules de la police et de la genaméie patroué dans les quartiers de Ka T6 et T7 des zones considérées comme fill de l'opposition la circulation habituellement embouteillée était de ce côté fluide et plusieurs magasins et boutiques sont rester fermé nous appelons à une manifestation pour mettre la pression sur le CNRD pour qu'il organise des élections libres et transparentes pour qu'il libère nos camarades aujourd'hui tous les opposants susceptibles normalement à remplacer le président du du CNRD sont en exil c'est le CNRD qui fait la loi c'est qui c'est la justice c'est eux au même moment au centre-ville et dans certaines régions du pays les partisans des militaires ont célébré les 3 ans du général Mamed douuya au pouvoir nous voyons les actions les acquis du président à travers le pays aujourd'hui les 3 ans c'est vraiment ça a été quelque chose de bon signe pour nous les Guinéens pour la jeunesse vu ceux qui sont déjà réalisé ceux qui sont en cours de réalisation et les perspectives et je pense que si les réclamé par par la population par les Guinéens et doit continuer l'attention reste encore vive à conakri les forces vives exigent des militaires au pouvoir la libération des deux leaders du fndc fonique Mang et Mamadou biloba disparu depuis le 9 juillet dernier mais aussi un retour rapide des civils au pouvoir fin 2024 voilà c'est la fin du journal de l'Afrique restez avec nous dans quelques instants laactu 360 avec Anthony saint-lég I