Motion de censure, destitution et mobilisation populaire : nous ferons respecter le choix des urnes

refuser le le le vote des Français qui quoi qu'on fasse comme analyse de ce vote était en tout cas un refus que Monsieur Macron puisse continuer à appliquer sa politique et du coup on appellera une notion de censure ça c'est une première chose la mobilisation moi j'ai remarqué que il y a des appels également de syndicat déjà vis-à-vis de cette mobilisation donc elle va avoir lieu d'une manière ou d'une autre et c'est clair aussi c'est un troisième point que nous nous ajoutons à soumis notamment à nos partenaires c'est qu'il faut un moment donné pointer les responsabilités terrible de Monsieur Macron parce que il écarte en réalité le résultat du suffrage universel avec sette décision donc c'est extrêmement grave et c'est clair que on n pas d'autrre moyen démocratique que de le faire mais entamer une procédure de destitution est nécessaire commandme halluciné ces gens-là font comme s'ils avaient gagné les élections ils ont perdu les élections c'est pas à eux d'imposer et de décider de de changer le résultat des électeurs il y a il y a deux phénomènes dans ce qui s'est passé alors il y a le premier je l'ai dit extrêmement grave c'est que monsieur Macron est en train de d' d'un revers de main de d'écarter le résultat du suffffrage universel sans sans exonéré et je pense que c'est un fortua message envoyé d'autant plus que les Français ont voté à 70 % ça me rappelle un peu le résultat du du traité Conseil européen en 2005 si vous vous souvenez où les Français s'étaient mobilisés à 70 % de participation avait refusé ce traité qui était repasser par la porte de l'Assemblée quelques mois après bien et là c'est le même message et le deuxième chose moi je TER deuxème leçon politique c'est que je remarque que de fait il y a une alliance politique qui est en train de se dessiner entre les macroniste Dr et le RN parce que pour que cette motion de censure brandie comme une menace soit crédible il faut que ces troisl soit ceci autrement si Monsieur hatal compte sur Madame Le Pen pour crédibiliser le refus d'un gouvernement nouveau front populaire est-ce que les électeurs de Monsieur hatal et des macronistes dont nous avons sauvé pas mal de députés avec l'existement ont voulu ça moi j'en suis pas certain bon donc c'est c'est il y a vraiment deux phénomènes politiques qui sont en train de se dérouler pour empêcher la force arrivé en tête de gouverner ce pays alors on va revenir sur ce point c'est intéressant mais sur le fond est-ce qu'Emmanuel Macron n'a pas raison de dire et d'écrire que de toute façon votre gouvernement ne tiendrait pas 5 minutes c'est-à-dire que il y a effectivement tout un front politique j'allais dire populaire non politique pour dire ce sera sans vous sans LFI sans le NFP donc de fait mécaniquement parlant vous n'avez pas vous n'auriez pas d'avenir mais excusez-moi c'est pas à lui de le déterminer voilà c'est pas lui de le déterminer la dernière fois qui s'est trouvé dans cette situation c'est-à-dire avec une coalition qui avait une majorité relative à l'Assemblée la sienne il a pas hésité 2 secondes il a dit c'est normal que le gouvernement vienne de cette majorité parce qu'il y a quand même une majorité et là tout d'un coup il nous refuse le fait de tester justement cette possibilité nous nous disons et nous en sommes certains c'est que s'il y avait pas j'allais dire un une position extrêmement dangereuse de Monsieur hatal voqué et Le Pen associé nous nous pensons par exemple si je prends les mesures d'urgence que nous voulons proposer à l'assemblée l'abrogation de la réforme des retraites des taxations sur les super dividendes et cetera nous pensons qu'il y a des majorités à l'Assemblée disponiblees nous pensons qu'on peut trouver des compromis avec l'Assemblée ce qu' a refusé de faire Monsieur hatal et Madame bande précédemment pendant 2 ans qui on refusé tout compromis à l'Assemblée qu'on nous laisse le c'est pas au chef de l'État de décider que la force arrivée en tête ne peut pas tester cette possibilité démocratique c'est pas à lui d'imposer son sa vision des choses à l'Assemblée bon donc il y a une manière de de contourner complètement les institutions qui est extrêmement grave et encore une fois je dire une autre chose en quoi lui peut nous assurer que le gouvernement qui veut composer manifestement son problème c'est de continuer sa politique c'est ça son problème va être majoritaire à l'assemblée bien sûr qu'il naura pas de majorité donc il va se retrouver devant le même problème avec une motion de censure qui lui pend au nez monsieur coqurel peut-être une question de méthodologie comment à votre avis un gouvernement de gauche du front du nouveau front populaire pourrait-il par exemple faire adopter un budget en l'état quel quelle serait votre méthodologie pour convaincre d'autres forces politiques de voter ce budget avec les partis qui composent le NFP bah notre méthodologie elle est simple serait de proposer le budget euh moi je je je vu la situation dans laquelle nous met le chef de l'État c'est le chef de l'État qui a décidé la dissolution hein c'est pas c'est pas l'assemblée euh on peut on peut imaginer parce qu'il y a pas de raison que on recourt à un 493 donc je sais sa que derrière il y aura une meçon censure mais ce qu'on aura fait précédemment je vous le dis et et je peux vous le dire parce que j'ai assisté moi en tant que président de la commission des finances à ce qui fait le gouvernement borne puis à tal c'est qu'on fera l'inverse d'eux eux ils sont arrivés ils ont dit il y a un budget on l'a battu en dans ma commission on a battu leur budget avec la le précédent hémicycle bien et ils auraient pu dire bon on va chercher un compromis avec l'Assemblée on peut prendre les les amendements qui ont été majoritaires on avait même voté avec le Modem ils ont pas fait ça ils ont décidé le 493 et hop on installe tout de suite sans possibilité de débat sur le budget nous n ferons pas ça nous nous mettrons un budget sur la table et nous verrons bien avec l'Assemblée ce qu'il est possible de trouver comme compromis et dès lors peut-être de dégager des majorités dans l'Assemblée nationale voilà c'est une autre façon de considérer l'Assemblée nationale le Parlement comme le centre le pivot de la démocratie dans le pays et c'est pas ce que fait aujourd'hui monsieur Macron c'est pas ce qu'il faisait avec le 493 c'est pas ce qu'il fait avec la menace de MO deens certains sont peut-être tentés quand même d'y aller du côté du Parti socialiste avec ou sans vous parce qu'après il y a un avenir assuré quand même bah l'avenir à mon avis c'est celui de Monsieur Macron et du macronisme je suis pas sû que ça soit très intéressant pour eux vis-à-vis de 2027 parce que là les Français vont se souvenir de ce qui est en train de se passer donc j'allais dire que la situation du macronisme à mon avis va empirer dans les prochaines élections moi je je sais pas on nous dit une petite musiqueel Macron on met des noms sur la table qui viennent comme ça qu'il y aurait des gens à gauche qui seraient prêts finalement à appliquer ça la politique de Monsieur Macron parce que c'est bien ça ça dont il s'agit je donne juste un exemple jamais par exemple monsieur Macron n'a imaginé qu'un gouvernant de coalition pourrait abroger la réforme des retraites on sait qu'elle est minoritaire l'assemblée dans le peuple parmi les syndicats bien donc moi je suis pas sûr qu'il y aura des gens de gauche même y compris les opposants à Monsieur fort au Parti socialiste qui seront prêts à être tabéqui de Monsieur Macron j'en suis pas certain du tout pour l'instant je les bois pas je constate pas et en tout cas je ne crois pas qu'il ait de troupe à l'Assemblée pour pour les représenter pour une bonne raison c'est que les gens ils ont voté nouveau front populaire pour un programme donc il y a pas comme ça une base électorale pour je ne sais qui je ne sais quel renéa qui serait prêt à appliquer la politique de Monsieur Macron bon le mot renéa merci beaucoup Éric ocrel d'avoir été avec nous