Les cibles d' immigrationselon la ministre christine frechette

mesdames messieurs bon dimanche Québec cède aux pressions et ouvre la porte à accueillir plus de 500000 immigrants par année un seuil que François leg avait établi durant la dernière campagne électorale affirmant qu'il serait suicidaire de le dépasser la CAC veut cependant imposer une condition les nouveaux arrivants devront maîtriser le français avant d'arriver en sol québécois une mesure qui a pour but de lutter contre le déclin du français une approche ument nationaliste qui place la langue à l'avant-plan du processus de sélection des nouveaux arrivants c'est première fois que ça va être le cas dans l'histoire du Québec pour déposer pour pouvoir déposer une demande pour devenir un immigrant économique au Québec va falloir avoir une maîtrise du français je retrouve à Québec Christine frchette ministre de l'Immigration de la francisation et de l'intégration merci d'être avec nous ça fait plaisir bon madame frchette la réforme que vous avez présenté jeudi mais l'accent essentiellement sur la connaissance du français pourquoi pourquoi c'est ça la clé de voûe pour vous h mais en fait on a vu un déclin là de l'usage du français suivant les principaux indicateurs linguistiques alors notre gouvernement est vraiment à l'œuvre pour faire en sorte d'utiliser toutes les options possibles pour stopper le déclin du français et idéalement relancer à la hausse là l'usage du français et bien sûr l'immigration c'est un de ces leviers on l'avait dit monsieur le a dit dès son discours inaugural il faut que l'immigration soit une solution pour le fait français c'est pas la seule solution bien sûr mais çaen est une qui est d'importance alors on a regardé chacun des leviers qui étaient sous notre contrôle en tant que gouvernement du Québec et on a utiliser les leviers à notre disposition pour faire en sorte d'aider le français la langue française à travers les exigences qui seront imposé pour l'immigration économique donc on a vraiment plusieurs réformes qui sont mises en place à quel point ça fait différence à quel point ça fait une différence de l'aborder comme ça plutôt que de franciser les immigrants qu une fois qu'ils sont arrivés en sol québécois ben d'une part on gagne en temps parce queà partir du moment où les gens connaissent le français lorsqu'ils immigrent ici avec les programmes économiques ben on a pas besoin de les franciser en tout cas s'ils veulent être francisés ce sera pour améliorer leur français mais ils partiront pas de la case départ donc ça c'est un premier premier intérêt et on veut faire en sorte aussi qu'il se tourne vers le français parce que on sait que quand on est à Montréal parfois on peut avoir une adhésion davantage au milieu plus anglophone plutôt que francophone donc en amenant des gens qui connaissent le français ben on pense que le fait français va en bénéficier puis on veut aussi miser beaucoup sur la régionalisation et on sait qu'en région ben l'accélération de la vitesse de francisation est plus grande donc c'est toutes des éléments qui qui jouent à la faveur des mesures qu'on a mis en place quels sont les incitatifs qui font en sorte que quelqu'un serait plus intéressé à s'établir en région par exemple j'ai pas vu de des incitatifs très précis qui disent aller à cette le plutôt qu'à Montréal HM ben en fait dans nos processus là de sélection euh il y a une sorte de processus accéléré qui se met en place lorsqu'une personne a une offre d'emploi validée pour un emploi en région donc ça c'est une manière que l'on a euh d'amener les gens plus en région on a aussi financé énormément d'organismes en région pour accompagner les immigrants euh qui arrivent pour s'établir on l'espère dans la durée donc ça aussi c'est un élément qui peut être attirant la qualité de vie hein est pas est très différente en région Montréal ça sa dynamique et les régions ont chacune aussi leur dynamique donc on va promouvoir davantage la qualité de vie les opportunités qui s'offrent dans l'ensemble des régions du Québec lorsque on sensibilisera les gens à l'intérêt qu'il y aura de de s'établir au Québec on voudra faire voir sa diversité bon vous allez entreprendre des consultations publiques pour déterminer les seuils d'ici entre 2024 2027 vous avez deux propositions 50000 vous en avez une à 60000 on exclut de ça les diplômés sélection dans le cadre du programme d'expérience Québec ça veut dire que ça pourrait monter à 70 75000 dans les faits donc c'est plus suicidaire d'aller au-delà du 50000 ben il faut voir que lorsque l'expression avait été prononcée par Monsieur leg c'était en lien avec la langue française et là avec nos mesure qu'on a présenté jeudi on vient complètement changer les règles du jeu on vient faire en sorte que il ne sera plus possible de d'immigrer avec les programmes économiques au Québec pour qui ne parle pas temps soit peu le français les les niveaux requis sont variables selon les emplois dont il est question il y avait il y avait la langue madame frchette mais il y avait aussi la capacité de d'accueillir ces gens-là et et là ce que ce que ce que l'on comprend c'est que finalement la capacité peut aller au-delà du 50000 en fait c'est que avec les les règles qu'on se donne on a la capacité de donner une préférence à ceux qui sont déjà établis au Québec et ça c'est vraiment intéressant pour la capacité d'accueil parce qu'on veut pas on ne veut pas la solliciter bien davantage donc on va faire en sorte que ceux qui sont sont déjà établis soit parce qu'ils étudient au Québec ils auront un diplôme québécois soit parce qu'ils sont travailleurs temporaires déjà actifs au Québec et ben on va avoir un œil plus favorable pour ce type de profil parce que ça va faire en sorte de pas créer une demande additionnelle pour la capacité d'accueil c'est des gens qui sont déjà ici qui ont déjà un appartement qui utilisent déjà les services gouvernementaux qui sont déjà en processus d'intégration si en plus ils ont étudié ici il y a pas d'enjeu de reconnaissance des compétences ou de reconnaissance des diplômes donc vraiment c'est très intéressant quand les gens sont déjà établis ici alors c'est pourquoi on va donner une préférence à ces gens-là pour les prochaines années mais parallèlement aussi on travaille avec ma collègue à l'habitation madame France Hélène duranau à développer aussi des espaces immobiliers un peu partout au Québec parce que la capacité d'accueil elle est très limitée là dans plusieurs régions bon vous ciblez clairement l'immigration francophone le Canada aussi cible l'immigration francophone pour contrer le déclin des communautés francophones hors Québec on voit qu' tendance les dernières statistiques il y a de plus en plus de francophones qui vont s'installer en Ontario dans l'ouest du pays au Nouveau Brunswick qu'est-ce que vous faites pour les convaincre ces gens-là que le Québec est une meilleure option ben nous d' part on n'est pas contre l'idée que des francophones aillent s'établir ailleurs qu'au Québec làin il faut que la francophonie hors Québec au Canada elle vivent elle se déploi puis je suis contente de voir que le Canada en fait maintenant une priorité là je veux voir les chiffres quant au nombre de personnes qui vont accueillir qui sont francophones mais il n' demeure pas moins que aussi on veut en avoir au Québec on va avoir donc des règles qui vont faire en sorte que les immigrants économiques vont parler français donc c'est sûr qu'on veut améliorer nos processus souvent il y a des questions de délais là qui qui sont entendu comme c'est plus long c'est plus long au Québec c'est plus cher c'est souvent la critique qu'on entend puis là si vous voulez diminuer ou pas freiner le le déclin dans le poid démographique du Québec dans le reste du Canada en misant sur l'immigration il faut les attirer chez vous ces gens-là comment vous le faites exact alors c'est une de nos trois priorités d'améliorer les processus et ça on le fait en étroite collaboration avec le fédéral parce que du côté du fédéral particulièrement pour les travailleurs qualifiés là les délais sont énormes nous dans le plan qu'on a déposé jeudi on s'engage à ce que les travailleurs qualifiés puissent obtenir les autorisations requises en 12 mois donc celles qui émanent du Québec on a 6 mois celles qui émaneront du fédéral on leur donne 6 mois on espère qu'ils vont respecter cet engagement là nous en moyenne pour l'instant ça prend 50 jours donc on est dans les délais là pour ce qui est des travailleurs qualifiés on espère que le fédéral va mettre suffisamment de ressources et d'efforts pour faire en sorte aussi que ce délai de 6 mois puisse être respecté de leur côté et les frais parce que on se PL souvent que les frais sont plus élevés au Québec est-ce que vous allez réduire ces frais là ben nous on travaille de notre côté du côté du Québec pour voir qu'est-ce qu'on peut réduire comme frais on est dans dans des analyses de ce côté-là puis on incite également le fédéral à réduire ses frais puis lorsqu'il y a des doublons également à éliminer les doublons il y a parfois trop d'aller-retour entre Québec et Otawa pour le traitement d'un dossier donné donc il faut améliorer on a un devoir d'amélioration de notre performance on en est très conscient et on travaille là-dessus vraiment avec l'ensemble des ressources du ministère vous avez entendu les critiques madame frchette la semaine dernière de de de gens parti d'opposition entre autres qui disent vous avez un peu déchiré la réforme de Simon Jolin Barret vous dites quoi à ça en fait il fallait faire une réforme donc c'était important au moment où Monsieur Jolin Barret a fait la réforme d'en faire une parce qu'il y avait un grand déséquilibre dans notre programme d'immigration économique les pecs diplômés occupaient presque toute la place et ça rendait très difficile la sélection de travailleurs qualifiés donc là fallait rétablir un équilibre ça a été fait maintenant on peut regarder vers l'avant et donc c'est ce pourquoi on amène des réformes dans le PEC diplômé qui sont vraiment intéressant donc le travail de la réforme de Monsieur Jolin Barret était fait c'est ce que vous me dites puis là c'est le temps de passer à autre chose exact l'équilibre a été retrouvé ça a mis des années hein parce qu'il y avait des inventaires considérables qui avait été cumulé et donc ça a mis des années avant d'être rétabli l'équilibre est revenu donc on peut se permettre de regarder vers l'avant et d'amener des réformes comme on l'a fait jeudi dernier donc on annule l'exigence d'une année de travail après l'obtention d'un diplôme pour le PEC diplômé on annule également l'exigence de d'être en emploi lors du dépôt de la demande pour le PEC diplômé et on a bon espoir que ce programmelà va vivre de belles heures mais il faudra avoir obtenu un diplôme d'un programme en français donc ça c'est une nouvelle exigence on a instauré également une exigence dans le français écrit donc ça aussi c'est des c'est des changement à prendre en considération donc on va voir qu'est-ce qui va en résulter là au cours des prochaines années mais on espère attirer beaucoup d'étudiants avec ça en terminant jeis vous entendre sur on a beaucoup parlé de du poids du Québec qui va continuer à diminuer au sein du Canada en fonction de l'immigration des seuils est-ce que est-ce que ça vous inquiète toujours est-ce que vous avez l'impression que ce que vous êtes en train de faire ça peut s'attaquer à ça à un moment donné ben c'est un des éléments qu'il faudra discuter qu'il faudra intégrer dans nos échanges lors de la commission parlementaire parce que c'est un élément de contexte on pourrait dire qui est fort important donc c'est à prendre en considération moi j'ai hâte d'entendre les gens en commission parlementaire pour voir quel ance il accordde ils accordent à cet élément-là mais bien sûr il y en a beaucoup d'autres des éléments donc ça va être un de ceux qu'on devra prendre en considération et au terme de la commission parlementaire on devra statuer sur la suite des choses mais mais ce que vous dites c'est que ça pourrait faire partie de la conversation une augment de ce se là va peut-être faire va faire partie de la conversation c'est ça ça fera partie de la conversation on va voir l'importance que les gens lui accordent avec nos nouvelles règles aussi comment est-ce que ça change la donne donc c'est vraiment un ensemble de considérations qui devront être prises en compte lors de la commission parlementaire et on invite tous ceux qui sont intéressés à prendre part au débat soit en déposant un mémoire soit en participant à la consultation en ligne sur le site Internet de la Commission des Relations avec les citoyens à y prendre part Chistine frette merci infiniment d'avoir été merci à vous