[Musique] j'étais en classe de terminale je préparais le bac je faisais de l'équitation la gym aux agrès en compétition mais un tout petit niveau 1 niveau vraiment amateur j'aimais vraiment le sport c'était une partie intégrante de ma vie et et quand j'ai eu l'accident c'était vraiment important pour moi de continuer donc ça a commencé par ce désir de vouloir faire du sport j'avais aucune prétention de haut niveau au départ et c'est nous faire un besoin [Musique] c'est vraiment une rencontré avec jean-pierre limburg c'est la personne qui a importé le tennis fauteuil des etats-unis vers la france dans les années 80 et je les rencontre et sera tournoi c'était un championnat de france individuel à levallois-perret en 2009 je crois et c'est vrai qu'il m'a parlé du tennis fauteuil j'ai vu comment ça se passait et je trouvais que c'était génial parce que c'était un sport que je pouvais pratiquer avec ma famille et mes amis qui étaient debout et c'était un des rares sports qui permettait ça nos qu'au départ c'est parti de ça et ensuite j'ai vu tout le circuit qui avait derrière j'ai vraiment accroché avec ce sport et c'est devenu une passion j'ai des résultats assez vite c'est vrai que j'ai commencé à m'entraîner régulièrement en 2011 en rentrant en école d'ingénieur je m'entraînais une fois par semaine au tennis club d'anthony et j'ai fait mon premier tournoi français en novembre 2011 c'était une catastrophe voilà forcément ça faisait deux mois que je joue au tennis je savais pas servir techniquement j'avais tout à apprendre donc bon bah je suis sorti de ce match extrêmement frustré en me disant mais c'est pas fait pour moi du tout c'est une catastrophe voilà j'ai voulu continuer à jouer pour le plaisir et puis la fédération handisport à l'époque m'a appelé pour participer au championnat de france parce que les meilleures françaises étaient en coupe du monde dont ils avaient besoin de quelqu'un et à partir de là ben je veux c'est incroyable j'ai failli championnat de france et puis ben j'ai eu envie de faire la compétition parce que j'arrive pas à faire du sport en loisir et donc j'ai appris à gérer ma frustration et et voilà c'est vrai qu'au fur et à mesure autour de mon école d'ingénieurs j'ai construit une structure dont j'ai pu m'entraîner plus souvent partir en tournoi j'ai raté des examens j'ai récupéré après c'est vrai que c'est venu au fur et à mesure voilà j'ai pris plus de temps pour m'entraîner je me suis dégagé une année complète pour m'entraîner avant les jeux de rio et pour essayer de me qualifier et donc j'ai réussi à être limité au classement donc j'ai eu une invitation de la part de la fédération pour pour participer aux jo de rio j'étais donc en étude quand je préparais rio puis j'ai décidé de faire un don à plein temps mais c'était tout nouveau pour moi j'avais la pression de des jeux des sponsors de ma famille je voulais me qualifier à tout prix et donc j'ai enchaîné les tournois on est avec beaucoup de stress avec beaucoup de tension je me suis blessé j'ai continué à jouer blessé parce que je voulais absolument atteindre un objectif donc un mois et demi avant les jeux je pouvais plus tenir ma raquette donc j'ai dû faire une grosse coupure d'un mois je me suis rentré neigeux partie au jeu ça allait à peu près et malheureusement la douleur est revenue pendant les jeux et donc je me suis rendu compte qu'en fait je prenais pas de plaisir dans ce parcours donc j'ai commencé à travailler pour le real je travaillais en marketing pendant deux ans et demi est évidemment au bout de trois mois le tennis m'a énormément manqué et je me suis dit qu'il fallait que j'y revienne progressivement donc j'ai commencé à m'entraîner le soir donc je faisais mes journées de travail je vais m'entraîner au cn de 20 heures à 22 heures et pendant mes vacances je faisais du tournoi et au fur et à mesure va l'appareil l'envi a grossi et j'ai négocié avec le real qui me dégage plus de temps et ensuite qu'en janvier 2019 il me libère complètement et qui me sponsorise pour que je devienne vraiment professionnel et c'est vrai qu'à ce moment là je me suis dit je vais devenir professionnel à nouveau entre guillemets mais j'ai envie vraiment que ce soit plus structurée encore plus pro et que j'apprenne de mes erreurs du passé et que en fait je profite de cette expérience chaque jour et que j'apprécie le fait de vivre de ma passion parce que c'est une chance incroyable en fait ça a été compliqué c'est vrai que quand je me suis remise au tennis en 2019 je me suis dit j'ai envie d'être sélectionné pour tokyo en rentrant dans classement pour pas avoir l'incertitude de la wild card et et puis ce serait une belle voilà une belle progression par rapport à rives et effectivement il ya une cause id ça a été très compliqué on savait pas c'est les jeux auraient lieu jusqu'à même il ya deux mois je savais pas si les jeux aurait lieu finalement je suis je crois la dernière sélectionné pour les jeux donc c'est vrai que ça a été assez incertain jusqu'au bout et finalement j'ai quand même vécu encore cette attente de ne pas savoir et de me dire ça devrait aller mais j'en étais pas sûr pour moi c'est vraiment énorme parce que déjà c'est difficile d'atteindre ce niveau là et d'être sélectionné donc c'est vraiment un effort quotidien et ce qui est très important pour moi c'est qu'en fait c'est le seul moment où le sport paralympique est vraiment diffusé au niveau mondial on rencontre des athlètes de tous les milieux de tous les sports les pleins de sport que je connais bien peut-être pas encore alors que j'ai fait rio et je trouve que c'est incroyable se mélanger et cette médiatisation qui permet de faire connaître le handisport et de faire connaître chaque athlète et changer un peu le regard sur le handicap de montrer que qu'on est capable de plein de choses avec un bras en moins une jambe en moins en fauteuil aveugle il ya tellement de handicap qui est tellement de possibilités il ya des gens qui ont malheureusement vraiment plus grand chose et qui font des trucs incroyables et et ça c'est génial ça c'est extraordinaire je crois que même les athlètes on apprend des autres et en arrive à dire mais c'est incroyable ce qu'il faut on arrive à s'étonner de ce qu'ils font et je me dis le grand public qui connaît rien aux handicaps pas forcément va s'émouvoir de ça et va se dire mais ce sont des vrais athlètes ils sont professionnels et travaille pour la performance [Musique]