Ça match avec Pauline - Épisode 4

bonjour à tous c'est Pauline derou joueuse de tennis fauteuil je prépare les Jeux paralympiques de Paris en 2024 retrouver cette mini série ça match avec by à tout de suite un nouveau mot aujourd'hui le mot handicap je voudrais savoir comment tu te décris est-ce que tu décris comme une joueuse de tennis ou une joueuse de tennis fauteuil j'aime pas dire joueuse de tennis parce que j'ai l'impression de au gens je dis que je joue au tennis et après je précise que c'est du tennis fauteuil parce que pour moi c'est comme ça que je l'ai découvert je ne me définis pas par mon handicap ça c'est certain déjà parce que j'ai passé plus de temps valide que handicapé pour le moment tu décides que le sport va te sauver tu décides de jouer au tennis c'est quoi la réaction de tes proches ils y croient ils y croient pour te faire plaisir ils y croit vraiment il t'encourage je je pense qu'ils étaient rassurés quand je leur ai dit vous inquiétez pas je vais faire les jeux par ompiqu de Paris en 2024 de voir que j'étais ok c'est bon c'est la même personne Pauline après est-ce que vraiment il s'attendait à ce que je je réalise vraiment cet objectif là je ne sais pas en tout cas ils sont ils sont derrière moi aujourd'hui je pense que quand je l'ai je l'ai posé là cet objectif je savais pas encore comment quand étais toi la première à convaincre finalement c'est ça en tout cas oui à faire ce qu'il fallait pour réaliser l'objectif comment après cet accident tu as géré le regard des autres regarde les autres ça été cétait difficile ça peut l'être encore aujourd'hui d'ailleurs tu vois là les beaux jours on commence à à se remettre en short et et j'oublie pendant la période d'hiver que bah oui il y a quand même cette prothèse là et et donc tu tu le ressens à nouveau le regard des autres au début ça a été très difficile ce que j'avais trouvé c'était de m'entourer d'un d'un rême de de de bonnes personnes autour de moi pour me protéger presque du du regard des autres j'en ai jamais voulu à personne parce que je trouvais ça normal que que les autres regardent parce que la prothèse visuellement ça se VO ça intrigue j'ai essayé de passer vite à autre chose en en montrant énormément d'assurance je me suis dit ok bah si moi je montre que j'ai de l'assurance ceux qui me regarderont voilà ça fera tomber le côté curieux surpris parce que ils retiendront que l'image d'une fille qui est bien dans ses baskets c'était presque se mentir à à soi-même pour pour me dire ok je suis confiante je suis sûr de moi je marche avec une prothèse et j'ai pas peur du regard des autres au début tu crois pas et bien sûr que tu es pas à l'aise mais ça m'a poussé à attendre vers cette cette assurance euh et ça balaye tous les regards parce que finalement les gens ils regardent une fois voilà ça les interpelle et après ils passent à autre chose euh il y a aussi l'anecdote avec un petit garçon qui une fois montré à sa maman ma jambe dans la rue et et bah c'est c'est toujours les parents qui sont les plus gênés dans ce cas-là et ce petit garçon avec des yeux émerveillés il avait dit regarde maman elle a une jambe de de superhéros et quand j'ai du mal à affronter le regard des autres je repense à ce petit garçon qui qui a dit que j'avais une jambe de super-héros et ça ça m'aide ah c'est émouvant comme comme anecdote effectivement Pauline les Jeux paralympiques doivent faire beaucoup pour l'accessibilité pour l'inclusion pour ce regard dont on parle ça va assez vite il y a déjà des avancées tu les constates ou pas je suis vraiment ravi de cette engouement collectif autour des des Jeux Olympiques et paralympiqu et du coup le paralympismevid en profite nous athlètes paralympique on va faire on fait notre sport et on va jouer pour la France et ça ça parle vraiment à tout le monde et moi je ressens vraiment cette cet engouement dans notre pays qui est nouveau donc merci les jeux chez nous là où je suis plus sceptique et j'espère vraiment que ça continuera après parce qu'on parle souvent de l'héritage on a encore beaucoup d'efforts à faire dans notre pays sur la culture de handicap l'accessibilité une petite fille ou un petit garçon qui est en situation de handicap qui veut faire du sport vers qui il se tourne les personnes formées quelle structure c'est encore un immense chantier mais il y a vraiment beaucoup de bonne volonté et moi je je suis une nature positive je je sais qu'on y arrivera et et je continuerai à à porter à transmettre autour de moi pour pour que ça aille dans le bon sens sur la bonne voie en tout cas tu parles d'accessibilité est-ce qu'il y a des choses qui sont encore compliquées pour toi chaque jour je me déplace pratiquement qu'en voiture je je n'ai pas le choix j'habite à Paris les transports en commun c'est c'est très compliqué ça date pas d'hier c'est vrai que voilà moi Mo je je peux pas faire du vélo comme tout le monde j'en souffre mais moins queun personne en fauteuil mais maintenant que je suis sensibilisée vraiment et que je suis entourée de personne en fauteuil quand je joue au tennis ça me heurte souvent de me dire mais comment une personne en fauteuil peut se déplacer à cet endroit-là ne serait-ce que sur un trottoir parisien même si ça a son charme mais il faudrait que notre société soit sensibilisée au maximum sur ces questionsl parce que l'acessibilité ça concerne pas uniquement les personnes en situation d'handicap ça concerne les parents avec une poussette donc on peut tous euh voilà en avoir besoin est-ce que tu as conscience aujourd'hui d'être toi-même un modèle pour des petites filles des petites fill en situation de handicap qui peut-être qu'à travers toi se disent bah moi aussi je je rêve des jeux alors pas à Paris un peu plus un peu plus loin c'est toujours compliqué pour moi devenir un modèle parce que je suis encore la fille qui qui a eu besoin d'un modèle pour s'en sortir mais en tout cas ce que je constate c'est que moi ma mission dont je me sens investie c'est d'aider les autres évidemment les jeunes et ça a été le cas je pense à la petite Cléo une petite fille qui a eu des circonstances similaires d'accident et que j'ai voilà à qui j'ai fait découvrir le tennis fauteuil et là pour moi c'est ça fait partie des des vraiment des victoires et des des plus belles récompenses de me dire ok j'ai servi à quelque chose j'ai aidé cette petite fille maintenant elle fait son sport elle est épanouie et et bien sûr que si je peux continuer à participer à ça auprès d'autres jeunes je le fais moi je le fais déjà dans les écoles j'essaie de d'être beaucoup dans la transmission parce qu' encore une fois euh c'est une mission don dont je me sens investie et je dois être ambassadrice de de de toutes les belles valeurs du sport euh du fait que le handicape ok c'est pas quelque chose en moins ça peut être aussi quelque chose en plus c'est une différence et la différence elle peut être belle et de ces messages là j'essaie de les diffuser au maximum ou tu es un très beau modèle en tout cas merci beaucoup que cet accident dont j'étais victime ne ne doit plus jamais arriver en tout cas et que ça n'arrive plus aux autres