⛷️ Arthur Beauchet et Benjamin Daviet évoquent les sacrifices pour devenir athlète de haut niveau ⛷️

benjamin comptes a souvent entendu parler des sacrifices justement que sa demande au quotidien dans ta vie personnelle dans ta vie familiale justement comment est-ce qu'on gère ça au quotidien pour nos athlètes on va dire que entre guillemets c'est naturel et facile en fait à vire parce que c'est notre projet et on vit pour ça pour pour la famille c'est beaucoup plus de mal d'acceptation parfois ils comprennent pas lacombe et les compagnes c'est surtout et quand les résultats arrivent ils comprennent en fait pourquoi tant de sacrifices est ce que ça peut rapporter en temps en tant que médaillée en tant que champion paralympique et en tant que fierté aussi qu'ils puissent avoir là dessus mais c'est vrai que le sport de haut niveau et parfois très ingrat et il faut être très égoïste aussi pour arriver à ce niveau là et je pense que quand on arrive à un palmarès comme on a pu accomplir rien moment fort de la part des choses et lever un peu le pied et remercié toutes les tous les gens qui nous ont entourés là dessus alors arthur ces sacrifices dont on parle justement le dépassement de soi incroyable donc fait preuve ces quelques choses clairement qui a crevé l'écran lors de ces jeux paralympiques tu en parlais tout à l'heure de cette médaille de bronze qui vaut de l'or pour toi qui est fait est ce que vraiment t'a poussé plus que d'habitude sur cette course là est ce que c'est ça qui a déclenché la crise à la fin de cette course l'iata maladie ouais j'ai carrément pousser plus que d'habitude j'étais très déçu de ma première manche je me classe 6e je fais pas le ski que j'étais capable de faire c'était une manche qui était pas forcément pour nous les gros handicaps parce qu'en fait ça sa tournée il n'y avait pas beaucoup de place entre les portes et du coup ça nous pousse est déjà à bout physiquement sur la première donc j'en ai une petite de crise entre les deux me suis dit ok repose toi et et quand j'ai vu ce 6e j'ai dit ok là maintenant t'as rien à perdre et maintenant donnes tout ce que tu as donnes tout ce que tu as le poggio amis je savais pas s'ils étaient jouables ou pas mais en tout cas fallait que fallait pas que j'en garde sous le pied de dernière j'avais deux jours de repos donc je me disais que voilà je me reposerai je me reposerai demain mais là où elle est là j'ai vraiment tout donné et je suis arrivé en fait bas c'est clairement le mental après capri qui a pris le relais parce que les jambes les jambes je le referai plus du tout confiance à la fin est derrière moi je suis je suis arrivé j'ai jamais autant serré les dents sur une manche et d'ailleurs il ya des cris je m'encourage je fais je criais un peu parce que ça commence à appliquer déjà au sommet du mur final et j'arrive dans cette terre je me fais j'ai fini je ça y est j'ai passé staline je m'arrête parce que d'habitude je promène pas le temps de m'arrêter mais là je m'arrête je me pose et je me dis ok là c'est bon et après j'ai vraiment une grosse grosse grosse crise mais ma après voilà c'est ça on va chercher aussi c'est ce qu'on va chercher dans le sport de haut niveau le le dépassement de soi c'est que tu parlais tout à l'heure des sacrifices c'est ça aussi moi je je savais que le jeu en valait la chandelle mais mais bon c'est vrai que là c'était je m'étais jamais autant pousser mais au moins maintenant je sais que les limites sont loin c'est là où on reconnaît aussi le talent d'arthur et dimanche champion qui peut être parce que malgré la maladie on sait qu'elle a vachement évoluer moi je l' ai vu aussi en quatre ans et d'année en année et de le voir galérer sur géant et de se dire il va vraiment chercher dans la tête et on le voit il ya des images où il serre les dents mais vraiment voilà souffrent la souffrance sur le visage et te dire il va vraiment la chercher dans le mental et c'est là où chapeau en fait c'est juste énorme en fait de se dire mais en fait j'ai tellement mal mais je vais quand même aller la chercher et c'est là où ils sont capables d'aller c'est ça c'est exactement ça et c'est là on reconnaît les immenses champions en fait parce que ils arrivent vraiment aller puiser dans des ressources qui tu sais même pas où tu vas aller chercher en fait et et mine de rien il n'a rien lâché là dessus c'est moi j'en ai pleuré de sa médaille parce qu'il m'a tellement fait mal au coeur à l'arrivée que c'est fou quoi tu as dit que tu avais appris justement apprivoiser on va dire cette maladie 7 paraparésie spastique comment tu gères ça au quotidien comment tu comment tu viens avec ben je vais avec ce que te sens j'ai pas le choix donc comme ça moi ça c'est fait mais non non non mais après c'est ça peut être enfin c'est assez chiant pour moi mais aussi pour les autres parce que en fait je le connais bien quand on est en bus ensemble ou quoi ça trompe tout le temps donc ça fait du bruit ça fait tout vitré mais non mais c'est sûr bas presse et voilà c'est mon handicap ça fait pas ça fait partie de moi si on est embarrassé que forcément on a un handicap qu'on a qu'on a réussi à l'accepter parce qu'il faut pour pour l'être enfin pour être pour se dépasser comme ça mais c'est moi j'ai quand même de la chance aujourd'hui parce que j'ai quand même un traitement qui me permet de marcher à peu près vraiment à peu près de ce qui est aussi mais vraiment à peu près non mais parce que je suis quand même souvent avec qui j'ai pas j'ai pas un rayon de marche très grand mais en fait c'est ça aussi c'est que ben voilà il ya toujours pire et je me dis que je suis quand même je suis quand même chanceux parce que même si elle évolue et que je ne sais pas trop enfin on connaît pas trop le futur mais en tout cas c'est déjà je veux faire je suis passé par des phases beaucoup plus difficile où je n'arrivais même plus à m'asseoir le temps d'un repas et tout donc là c'est ouais là c'est merci fatigue merci merci comporte elle aussi et puis et puis quand on voit ça c'est toi aussi tu sais que tu as une maladie qui est hyper rare tu sais pas comment ça va évoluer et malgré tout a toujours le sourire tu te bats aussi avec ça et et cité dans l'instant vite c'est vraiment du king tellement et tu as tellement envie de d'aller encore plus loin de prouver à toi même et d'aller chercher plein de choses et en est capable et c'est vrai que moi j'ai vu l'évolution de la maladie aussi mais quand je vois ton évolution aussi toi personnel par rapport à ça maintenant et encore forgé vraiment un mental et est en fait ouais t'as ta aussi comme tu dis tu es passé de jeune homme à homme aussi grâce à ça je pense pas que je récupère des bains je vous dis ça merci à benjamin toi c'est un accident de mobylette à 17 ans qui a provoqué une cassure du condyle donc c'est une partie du fémur à la suite de ça c'est à phil coke doré du coup ce qui fait que un genou gauche sans cartilage sans articulation peut plus clairement non c'est clairement c'est un accident entre guillemets idiot une fracture toute simple où tu tu te fais opérer et deux jours après tu t'es sur une machine goûtu commencent à plier la jambe mais en fait trois jours après battu passe de 67 degrés à zéro donc là tu commences à te poser des questions à dire c'est quand même bizarre et tuchan des douleurs tu connais pas ça fait mal tu en gros entre guillemets pour prendre la douleur si tu prends de cailloux et tu feras tu comme ça c'est ce que tu ressens donc intérieurement c'est ça fait vraiment mal c'était une souffrance pendant on va dire quasiment deux ans presque à se dire est ce que je garde ma jambe comme ça est ce que je me fait amputer parce que j'ai tellement mal que c'est difficile à vivre après c'est tellement bien soudée que j'ai laisser la nature faire et du coup maintenant j'ai plus jamais mal c'est ce qui m'a permis derrière aussi d'un d'évoluer dans mon sport et de refaire du sport aussi et m'épanouir là-dedans quoi alors moi j'ai une dernière question qui me vient du coup pour vous deux qu'est ce qui vous anime tous les jours pour aller à l'entraînement qu'est-ce que qu'est ce qui vous fait vibrer en fait toi dans ta discipline et toi dans ta discipline alors dans la mienne c'est compliqué en fait chez même pas puisque je fais tellement un sport doux qu'on non c'est vrai que c'est un sport vous faites totalement des sports différents c'est à dire complètement opposées vous n'êtes pas tard et de la même manière non après c1 c'est un plaisir de les ford de la nature aussi pas si on est on est en fait des sports extérieurs on est dans la nature on profite de plein de paysages différents et c'est un plaisir aussi soi-même de du goût de l'effort qu'on peut avoir ça c'est des sensations qui sont folles après oui c'est pas facile tous les jours mais mais quand on sait pourquoi on le fait et quand ça marche c'est que plaisant je me suis toujours dit tu sais moi quand je fais un footing je me dis toujours mais mais qu'est-ce que je fais là et je me dis mais toi tu fais tellement c'est pour ça que j'ai appris que le footing tu vas dans la mer faire du surf ouais c'est vrai c'est vrai mais toi je me dis à chaque fois tu as ce sera vraiment un goût de l'effort faut la voir quand même ah ouais faut faut aimer se faire mal quoi pas tous les jours facile mais on sait pourquoi on fait on c'est un sport qui est cruel mais qui est tellement chouette aussi qu' on a envie de le faire découvrir aussi aux plus jeunes et on a envie d oc ii de faire découvrir aux jeunes enfants aussi qu'ils sont porteurs d'un handicap et et de leur montrer que tout est possible que malgré les maladies ou les handicaps on peut on peut au vrai dans une ville magnifique un sport de haut niveau et et se faire plaisir dans la vie quoi et war sur ton plaisir bah moi il y en a moins c'est ça c'est encore c'est ça alors qu'on recense fin ça faut pas le dire ça c'est hors ski je suis complètement d'accord avec cette passion mais non non c'est sur les sensations que je ressens quand je fais une descente je veux dire fin là des fois on n'a plus de sens plus de 130 même sur des skis on se dit bon on a une une combi avec un millimètre d'épaisseur dessus et puis tu vas 130 sur de la neige super glace et s'est dit comme ça ça paraît fou maintenant compte mais non non non mais c'est des sensations et puis même les sensations du départ de l'arrivée c'est quand même enfin moi je les ressens nulle part ailleurs et c'est sûr que voilà après quand dans les moments difficiles et tout comme barges a dit on sait pourquoi on fait on pense à nos objectifs moi clairement c'était c'était les jeux quand quand j'étais dans dur que soit la préparation physique ou sur sur les skis je me disais mais regarde pense oh je pense au jeu et puis ce sera pas facile là bas tous les jours non plus d'ailleurs ces jeux ne fait pas de tort sur ce point et puis je les pense et j'ai pensé très fort et aujourd'hui quand je vois ça je me dis que j'ai bien fait que je vais faire pareil jusqu'en 2026