Pascal Perrineau : L'intervention très rapide de Mélenchon

interview plusieurs choses sont à retenir du résultat des élections législatives selon le politologue Pascal Perino et notamment les limites du Front républicain les résultats inattendus des élections législatives permettent de tirer plusieurs enseignements sur l'évolution du paysage politique français selon le politologue Pascal Perino la chambre basse du parlement apparaît plus ingouvernable que jamais tandis que les tentatives d'alliance risquent d'être vaines pour le professeur de sence po ces élections font ressurgir les limites du scrutin majoritaire à deux tours elles ouvrent la voie à un débat sur la proportionnel qui permettrait selon lui une meilleure représentation de l'électorat français et d'envisager des compromis au Parlement le point comment qualifier l'issue du scrutin de ce second tour des législatives Pascal Perino l'intervention très rapide de Mélanchon après l'annonce des résultats a imposé médiatiquement l'idée d'une gauche victorieuse en réalité aucun parti ne peut prétendre à la victoire ni le RN ni le nouveau front populaire ni ensemble ces trois forces sont très loin de la majorité absolue la coalition de gauche est divisée et non rassemblée derrière un seul parti qui pèserait dans l'électorat le NFP Neste qu'un cartel électoral passager et ne peut s'approprier la victoire à lui seul à droite la coalition est encore moins forte le rassemblement national compte S 25 députés et quelques élus cotistes pourtant le parti qui a le plus de votes est bien celui de Jordan Bardella devant ensembler fi avec les coalitions nous avons une autre impression mais le parti qui a le plus de sièges est bien le RN devant renaissance et la France insoumise à quel niveau peut-on interpréter le résultat il faut être prudent dans l'analyse au second tour la coalition qui rassemble le plus de voix est bien celle du rassemblement national cependant le RN ne peut pas dire qu' on a confisqué la victoire s'il se plaint de confiscation de vote le RN fait semblant d'oublier qu'il y a deux tours le scrutin majoritaire à deux tours prévoit des changements d'alliance on pourrait comprendre que les électeurs du rassemblement national ont pu se sentir privés de majorité car avec plus de 10,5 millions de voix récoltés le 30 juin et de nombreux candidats présent presque par tout au second tour le RN a confirmé qu'il était la première force politique du pays la stratégie de front républicain entre ensemble et la gauche a privé le RN d'être la première coalition devant le NFP si estil à règle même du scrutin majoritaire à deux tours cela a permis de battre le rassemblement national dans des duels et non dans des triangulaires cette stratégie a conduit à créer des majorités négatives qui ne peuvent pas déboucher sur une véritable stabilité ceci explique pourquoi le RN se retrouve en 3e position ce qui devrait conduire à des alliances après le vote de barrage ce vote de barrage ne construit pas grand-chose car ceux qui voulaient un barrage à savoir ensemble est la France ins soumise sont incapables de gouverner ensemble le rassemblement national ne peut entrer dans cette logique d'alliance car il est trop loin pour se présenter comme un faiseur de coalition cela montre que Len est une force extrêmement puissante mais excessivement solitaire hormis la poignée de députés sotist il n'a pas d'alliés pour élargir sa puissance quand une force gagne elle trouve toujours d'autres alliés le Parti socialiste avait par exemple réussi à s'allié avec les communistes en 1981 aujourd'hui aucun bloc ne dépasse les 200 élus aujourd'hui chacun est donc trop faible pour gouverner l'assemblée est donc ingouvernable on est dans une situation encore plus compliquée que celle issue des législatives de 2022 c'était déjà difficile même si certains textes importants ont pu passer comme pour les retraites ou l'immigration mais aujourd'hui ce sera quasiment impossible le président de la République doit réfléchir pour sortir de cet impasse sachant que tout le monde est en désaccord sur les principaux sujet pour l'instant on peut imaginer avoir une situation à la belge où l'on discute pour Abou plus tard à une majorité plus importante