Cyril Féraud & Théo Curin : passage de flambeau - C à Vous - 12/09/2024

Published: Sep 11, 2024 Duration: 00:12:12 Category: Entertainment

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On espère que tout va bien de ton côté. Ce jeu vous appartient. Je suis hyper heureux de pouvoir m'amuser avec vous tous les jours. Merci de votre confiance. - A.-E.Lemoine: T.Curin et C.Féraud sont ce soir nos invités. ... Salut, Cyril. Je fais le ménage, mon plateau est moins propre que le vôtre. Salut, Théo. Bienvenue à tous les deux. On est ravis de vous avoir. L'un succède à l'autre. Théo est désormais à la tête du jeu que vous avez adoré animer pendant 16 ans. Il y a quelque chose de plus profond qui vous lie, l'amour de la télévision, du jeu, du divertissement. Quand vous étiez enfant, vous vous mettiez dans la peau d'un animateur. - C.Féraud: C'est vrai. C'est "Fort Boyard" qui m'a donné envie de faire la télé. J'ai dit à mes parents que je voulais faire animateur quand j'étais petit. Je coupais le son. Je présentais. Je rappelais les règles... Du coup, quand j'ai passé le casting de "Slam" il y a 16 ans, je me suis senti comme dans le salon de mes parents. J'avais déjà animé des milliers d'émissions. J'avais des heures de vol alors que je n'avais jamais présenté une vraie émission. - A.-E.Lemoine: C'est fou! Moi, petite, je disais que j'aurais un César un jour. Ce n'est pas arrivé. Théo, c'était aussi votre rêve d'enfant de devenir animateur télé. Vous ne pensiez pas que ça allait arriver si vite. - T.Curin: C'est vrai. Je ne me suis pas entraîné dans ma chambre quand j'étais petit. En revanche, quand j'ai su que j'allais passer pilote pour "Slam", je me suis entraîné dans mon salon tout seul pour lancer l'émission en imaginant que la caméra était représentée par mon cactus, et les candidats, c'était les chaises. - A.-E.Lemoine: Vous avez trouvé qu'il était bluffant, Théo, à la présentation de "Slam". Vous n'étiez pas présent à la présentation de Théo, mais vous l'avez appelé. - C.Féraud: 16 ans d'émissions quotidiennes, c'est une énorme page. C'est 5400 épisodes que j'ai présentés. C'est une énorme page de ma vie qui s'est tournée. Ma façon de partir, en étant heureux, c'était de me dire que j'allais participer et aider mes potes au casting, à prendre ma place. J'ai participé à cette journée de casting où il y avait 10 personnes. J'étais à l'oreillette. Théo est arrivé quelques jours après. Je n'étais pas là. Il y a de belles histoires à la télé. C'est assez rare. Je pense que notre rencontre, le passage de témoin, c'est une belle histoire. - T.Curin: C'est vrai. J'ai été tout de suite rassuré par Cyril. J'avais peur parce que je n'avais pas envie qu'il y ait une certaine rivalité entre nous. Il le dit, "Slam" est son bébé. Il a grandi avec. Il l'a fait grandir. J'ai tout de suite été rassuré par son premier coup de fil avant le pilote, et même après. On a gardé le contact. Quand il a su que c'était moi, il était fier. - C.Féraud: Oui. - A.-E.Lemoine: Cyril recevait des guests, des personnalités, dans l'émission. Ca fait 2 ans qu'on adore cette image, celle de Mohamed ou de B.Chameroy, candidats de Cyril. - B.Chameroy: Je n'en ai aucune idée. - C.Féraud: C'est vrai? Pas d'idée? - B.Chameroy: Non. - C.Féraud: Le slam est perdu. Marine? - Antimite. - M.Bouhafsi: Le 3, lynx. Le 4, ocelot. - C.Féraud: Qu'est-ce que t'as dit? Oui! - A.-E.Lemoine: Vous allez accueillir des personnalités? - T.Curin: Je ne sais pas. Ce n'est pas encore prévu. Evidemment qu'on a envie de continuer pour faire des émissions un peu spéciales. J'essaie de gérer la mécanique avec les candidats comme le faisait Cyril tous les jours. On va petit à petit prendre la main. - C.Féraud: Il le fait très bien. - A.-E.Lemoine: Vous avez dit adieu à "Slam". Il n'était pas question de partir sur France 2 sans vos vaches. C'est quoi, cette histoire? - C.Féraud: Sur "Slam", on a mis en place une opération caritative pour des enfants hospitalisés qui étaient atteints de cancers. Toute l'année, on cumulait des vaches pour avoir une montagne de peluches. En partant de "Slam", je me suis dit qu'il n'était pas question qu'on arrête cette opération qui est exceptionnelle. Les candidats continuent à m'en apporter. Quand vous voyez le sourire des enfants en chimiothérapie, ça me retourne à chaque fois le bide d'aller les voir. Ils sont fiers d'avoir une vache qui est passée à la télé. - A.-E.Lemoine: Il y a un nouveau décor, des règles modifiées. Et un générique remasterisé. ... *-C.Féraud: Tout le monde veut prendre sa place! - A.-E.Lemoine: C'est vous qui chantez. - C.Féraud: Oui. A l'époque, je chantais aussi le générique de "Slam". Depuis des années, quand je regardais cette émission, le thème n'avait jamais changé. Je disais toujours "Tout le monde veut prendre sa place"... Je me suis dit qu'il fallait le mettre dans le générique. Ca reste en tête. On fait 6 émissions par jour et ça marche très bien sur les jingles. Je suis très fier de ce décor. Ce n'est pas toujours évident, quand vous arrivez dans une aventure, d'imprimer votre patte. J'ai dit à Théo de mettre son humour dès le début. Il est arrivé en faisant du Théo et pas du Cyril. - E.Tran Nguyen: Cyril, vous êtes animateur multicartes, un pilier de France Télévisions. "Tout le monde veut prendre sa place", "Le Quiz des champions", "La Carte aux trésors"... - C.Féraud: C'est moi qui ai fait tout ça? - E.Tran Nguyen: Une liste olympique. - C.Féraud: Tout cela n'est pas arrivé du jour au lendemain. - L.Luyat: Cyril est mon meilleur ami. Je l'ai connu depuis 16 ans. J'ai vu son ascension qui s'explique par son talent et par sa capacité de travail. C'est quelqu'un qui est capable de tourner un prime jusqu'à minuit et enchaîner sur le visionnage d'une émission, changer des plans... C'est quelqu'un qui voit tout dans les moindres détails. Ca m'impressionne. Il veut atteindre la perfection. Cyril, continue comme ça. N'oublie pas, je sais que tu as un petit bout de chou adorable, qui a besoin de ton temps et de son papa. Je vous embrasse. - E.Tran Nguyen: Il parle bien sûr de votre petit Tim, qui est arrivé il n'y a pas longtemps, et dont Laurent est le parrain. Vous venez de devenir papa. Vous avez partagé cela sur les réseaux sociaux. - C.Féraud: Je n'ai pas hésité à en parler. Pour le coup, je ne parle jamais de ma vie privée. Non pas que je cache un truc dont j'ai honte ou quoi que ce soit, mais c'est que je tiens à ma tranquillité, à mon jardin secret. Je n'ai jamais dérogé à cette règle. En revanche, l'arrivée de mon fils, on ne peut pas la cacher. Les téléspectateurs qui m'ont vu grandir avec "Slam", ils m'ont vu mûrir, ont partagé mes succès professionnels, mes échecs, des drames également. J'ai perdu mon papa. J'ai reçu énormément de courriers quand c'est arrivé. L'arrivée de mon fils, j'avais envie de la partager. - A.-E.Lemoine: Il est aussi avec vous en loge? - C.Féraud: J'ai aménagé un coin de la loge pour qu'il puisse venir, pas tous les jours mais le plus possible, pour lui donner le biberon entre 2 émissions. Pendant la pause déjeuner, je fais une petite sieste avec mon fils dans mes bras. Je ne veux pas louper quoi que ce soit. - A.-E.Lemoine: Profitez-en, les miens ne viennent jamais sur le plateau. - C.Féraud: Ils sont trop grands. - M.Bouhafsi: Théo, certains ne connaissent pas votre histoire. Petit, vous avez une méningite foudroyante. Vous devez être amputé. On oublie trop souvent l'athlète hors normes. Médaillé d'argent aux championnats d'Europe en natation, Jeux paralympiques en 2016 à Rio, seulement à 16 ans. Voici une image incroyable, votre cri sur la place de la Concorde. Applaudissements. - T.Curin: Welcome to Paris! - M.Bouhafsi: Cette image est magique. On a suivi ensemble la cérémonie avec Babeth. On a crié avec vous. Vous dites qu'on a vécu les plus grands Jeux paralympiques de l'histoire. Maintenant, on voit l'égalité entre les Jeux olympiques et les Jeux paralympiques. - T.Curin: On a longtemps parlé des Jeux olympiques de Londres. C'était un exemple pour les pays hôtes. On a vraiment mis en avant les athlètes paralympiques, dans le métro, les rues... A Rio, il n'y a pas eu le même engouement. A Tokyo, les conditions n'étaient pas évidentes. Paris, c'était un sacré challenge pour nous. J'ai participé à plein de compétitions nationales en France, et il n'y avait personne dans les gradins. J'avais très peur que ces Jeux paralympiques fassent pschitt. En fait, quand je suis rentré sur cette place de la Concorde et que je l'ai vue complètement pleine, je me suis dit que ça allait marcher. - A.-E.Lemoine: La victoire des Jeux paralympiques à votre arrivée sur France 3, c'est un sacré message. - T.Curin: Un sacré début d'année. Ca fait beaucoup. Je suis un peu ému de tout ce qui m'arrive. Je suis reconnaissant, car je sais qu'on est nombreux et nombreuses à avoir des rêves. Parfois, on a du mal à les réaliser. Moi, aujourd'hui, la vie me sourit. J'en suis reconnaissant. Il y a beaucoup de travail derrière. Je ne l'oublie pas. C'est un kif énorme. Vous ne pouvez pas imaginer comme je suis fier d'aller sur le plateau d'enregistrement,

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