des regards croisés cinq photographes cinq pays et un focus les réfugiés face à la crise sanitaire pascal maître s'est rendu au liban où l'exil et la pandémie sont une double peine pour des populations vulnérables j'ai travaillé essentiellement sur les réfugiés syriens comme beaucoup de réfugiés avant le coc vide il avait surtout leur venue dans l'économie informelle mais avec le comme il ya eu beaucoup de confinement ou liban donc évidemment cette économie informelle s'est arrêtée crise sanitaire et crise économique perdure dans les camps de la plaine de la bekaa l'aide humanitaire ne suffit plus à se nourrir ou à se chauffer beaucoup de femmes syriennes sont isolées et dans une situation d'extrême pauvreté des hommes ont été tués au moment des combats là par exemple cette femme il y avait eu 11 membres de sa famille enfants et autres veuves qui était avec elle et qui vivait ensemble et cette femme solide c'est elle qui tenait tout un bout de bras des personnes vulnérables mais résiliente dans ce quartier de beyrouth où des réfugiés ont vu leurs maisons détruites après l'explosion du port le photographe a saisi un instant de grâce une parade pour célébrer noël faut jamais oublier malgré tout j'ai souvent la conclusion qu'on peut avoir lorsque l'on travaille longtemps sur des terrains où les gens sont en difficulté c'est que la vie est quand même toujours plus fort que tout un projet collectif de lagence me up exposé à visa pour l'image objectif mettre au premier plan des populations plus impacté que d'autres face à la crise sanitaire c'est vrai qu'on a eu tendance pendant toute la période du coc vide avec les informations continuent les prises de paroles de nos politiques on n'a plus vu ce qui se passait ailleurs et donc un travail comme cela ça permis de voir qu ailleurs il y avait des gens qui est impactée est doublement impacté le festival prend le pouls de la planète mais a aussi pour vocation d'élargir les horizons