Vincent JEANBRUN dans Points de vue sur Figaro TV

Published: Feb 07, 2024 Duration: 00:19:28 Category: News & Politics

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Vincent jeambbrin le maire de l'ï les rose témoigne sur cette nuit du début juillet 2023 on va lui demander aussi de réagir de nous rappeler ce qu'il a vécu et de réagir à ses propos d'Emmanuel Macron lors de la conférence de presse de janvier du du président de la République quand il est précisément revenu sur la séquence des émeutes d'abord je vis dire que ces émeutes elles ont eu en face d'ell une réponse implacable de l'état des forces de sécurité intérieure dans les TR nuits et de la justice c'est un record d'interpellation et de condamnation donc la réponse a été implacable et sans qu'on ait besoin de déclarer quelque état d'urgence ou autre il y a pas eu de molesse maintenant j'essaie de voir ce qu'il y a parce qu'on a voulu tout de suite dire c'est un problème d'immigration c'est un problème de ceci de cela 500 villes ont connu ces émeutes la moitié était des villes avec des quartiers politiques de la ville la moitié non donc quelque chose s'est passé qui était quand même pas totalement dans notre cartographie habituelle est-ce que c'est un problème d'immigration comme j'ai dit je ne fais pas partie de ceux qui disent qu'il y a pas de problème d'immigration c'est pour ça que j'ai assumé qu'on porte une loi c'est un sujet il faut mieux maîtriser nos frontières lutter contre l'immigration clandestine est-ce que c'est la réalité ce qu'on a vu sur le terrain non c'était des jeunes de nationalité française pour une quasi totalité née en France bonjour Vincent jambrin est-ce que quand vous avez entendu Emmanuel Macron faire cette déclaration donc lors de sa conférence de presse vous avez éprouvé la même tion qu'après votre rencontre à l'Élysée début juillet le sujet il est plus plus vaste que ça c'est que on a aujourd'hui besoin de solutions concrètes et pour l'instant on les attend et on les attend avec beaucoup d'impatience parce que on a le sentiment que ça pourrait recommencer demain matin tout ça et qu'on sera pas plus prês qu'hier demain matin demain il y a il y a à nouveau quelques chose qui met le feu au poudre je peux vous assurer que les braises elles sont encore très très chaudes et que c'est pas parce que les émeutes semblent loin maintenant dans l'esprit de beaucoup de personnes que tous les ingrédients qui ont fait la la fureur de ces émeutes ne sont pas présents aujourd'hui donc moi il y a un point que je partage avec le président de la République c'est que ceux qui ont fait ça ceux qui ont pris les armes contre la République ont été élevés par la République française ont été à l'école de la République ont été bien souvent dans le tissuo sportif probablement qu'ils ont été nombreux à Scher les cours mais indépendamment de ça ce que je veux vous dire c'est que faut pas imaginer que c'est juste un problème exogène c'est bien des enfants de France qui prennent des piolets des haches des cocktails molotop attaquer il y a bien sûr un problème d'intégration mais justement c'est c'est même peut-être au-udelà de ça c'est que à une époque on se posait uniquement la question de dire quand quelqu'un vient de l'extérieur de notre pays comment je l'intègre comment je l'assimile aujourd'hui on se rend compte que des des enfants nés encore une fois nés sur notre sol euh ne sont pas intégrés ne sont pas assimilés ça signifie que nos outils nos outils républicains d'assimilation qui étent notamment l'école euh ne fonctionne plus surtout dans ces quartiers et donc vous avez des endroits où ce sont désormais des zones de non République des zones de non France où ce qui devrait fonctionner ne fonctionne plus l'éducation la justice la sécurité la la la santé bref tous les outils qui font que on fait partie d'un grand Pact social ne fonctionne plus aujourd'hui c'est aussi ce que je dis dans dans le livre dans votre livre euh vous dites justement donc vous racontez une rencontre à l'Élysée vous avez été déçu par Emmanuel Macron et pourtant Emmanuel Macron euh vous a appelé après l'attaque de de votre de votre domicile et vous dites que les mots là avaient été assez assez fort ce qui frappe dans le dialogue que vous racontez avec Emmanuel Macron c'est la série de silence à chaque fois que le Président vous parle on est faut imaginer le contexte dans la chambre d'hôpital je suis au côté de de ma femme effectivement le le téléphone sonne le président de la République a essayé de me joindre plusieurs fois déborderé d'appel moi je répondais pas au numéro je ne connaissais pas on finit par me prévenir que c'est sur ce numéro là que que je serurais appelé donc je suis pas surpris de l'appel mais il se trouve que c'est au moment où je suis dans une chambre d'hôpital et là l'échange est est très profond et notamment parce que il me demande si vu que mon épous est à côté s'il peut échanger avec elle et effectivement Mélanie lui dit lui dit avec une intensité rare monsieur le Président on s'est senti bien seul et et je crois que la première il y a évidemment un silence parce qu'il il accueille cette ce ce cri de détresse presque et et derrière euh je dis j'imagine cette nuit-là et elle elle le reprend mais sans agressivité juste pour dire mais en fait cette nuit là oui mais aussi toutes les nuits qu'on précédé en fait parce que elle dans son esprit elle nous revoyait dire à tous les agents de la municipalité prenez tout ce que vous avez peut-être qu'on aura plus de Maie lundi de de d'aller ranger en catastrophe des des tableaux les uvres d'art pour de peur qu'elle soit brûlée dans les incendies et et donc il y a une intensité C dans dans le dialogue je crois que peut-être s'il y a une prise de conscience aussi de du fait que effectivement il y a une famille attaquée c'est une chose mais il y a des villes qui ont été attaquées qui se sont sentis seul moi vous savez quand je dis dans le livre aussi quand quand des policiers municipaux qui portent un uniforme croit dans la République et notamment dans la capacité de la République à défendre ses citoyens et que eux-mêmes font le 17 ils appellent la police et que plus personne ne répond effectivement c'est c'est même c'est c'est fervant défens de la République eux-mêmes perdent la foi ou en tout cas doutent fortement alors les a pas empêché d'être au rendez-vous mais c'est pour moi fondamental je vis juste dire la réunion à l'Élysée je le raconte dans le livre juste après les émeutes euh moi j'ai un décalage avec peut-être beaucoup de collègues qui eux ont encore besoin de témoigner et effectivement il y avait ce côté thérapie de groupe je je le dis pas en moquant je je dis que effectivement là où moi je venais avec C cette cette envie de dire tout de suite apportez-nous les solutions et je je mesurais le fait que en réalité on était dans un temps qui précédait qui était celui la thérapie de groupe là où j'ai je le dis dans le livre un peu plus de mal c'est quand quand effectivement le ministre de la Justice VI vient voir un petit groupe que nous étions et nous dit là vraiment on va prendre les mesure on va distribuer des flyers dans les tribunaux pour rappeler aux parents l'autorité parentale qui est la leure leur responsabilité et en fait il av il y a eu là un silence très gênant parce que en fait nous nous on avait on avait des cernes jusque là tous ENF un collègue venait de nous raconter une histoire terrible presque les larmes dans le aux yeux et et on nous explique qu'en gros on va mettre des flyers dans les tribunaux là effectivement il y avait un décalage qui était qui est incompréhensible on est-ce que vous pouvez rappeler on a vu les images ce qui se passe donc dans cette nuit du 1er au 2 juillet vous n'êtes pas chez vous parce que vous êtes dans la mairie et qu'est-ce qui se passe chez vous c'est toujours pas très simple de de le raconter je je l' est fait dans le dans le livre après avoir beaucoup hésité notamment parce que je pense qu'il est important que personne ne puisse oublier ce qui s'est passé et et jusqu'où tout ça nous a conduit il y a évidemment l'histoire de ma famille je peux vous en dire un mot mais mais je crois que à travers ça c'est surtout l'exemple du fait qu'il y a eu plein de familles attaquées et blessées et que là il s'agit de la famille d'un mère mais des des gens qui ont souffert de ces émeutes et des gens qui souffrent des violences dans notre pays on a tout le temps oui mais est-ce qu'on nattaque pas cette ce domicile parce que c'est le domicile du maire de manière quasi certaine je suis effectivement à l'hôtel de ville un hôtel de ville qui depuis 48h barricadé derrière des barbelés et j'ai l'occasion de le dire jamais je n'aurais imaginé moi enfant de cette ville devenir maèire pour prendre la décision de mettre des fies barbelé pour protéger l'édifice mais après les scènes de guerre qu'on a vécu la veille et l'avant-veille on a aucun doute si on ne les empêche pas de rentrer dans l'édifice il y a plus de mairie faut imaginer que dans le Val de Marar mon département il y a déjà eu plein de mairies qui ont brûlé part tout autour et donc on on est au première loge et je le décris il y a une espèce de silence dans la ville qui est presque aussi angoissant que les bruits de mortiers qui étai qui étaient là les nuit précédentes et moi il a quand même quelque chose qui qui qui est angoissant et pour autant mon directeur de cabinet me dit ben peut-être que l'inverse c'est que ça y est on on a gagné c'est vrai que l'avantveille enfin la veille pardon on a enfin eu des renforts donc la BRI qui est venue disperser à coup de de de Grenade Laz très bien donc là on se dit êre un espoir et pour moi ça finit par m'autoriser une forme de soulagement et je je vais jusqu'à me reposer effectivement je m'assoie dans dans le canapé que j'ai dans dans mon bureau de mer et je je m'assoupie quasiment enfin je vraiment je me relaxe je me détends après des nuits blanches d'affilé et c'est vrai je le dis dans le livre je vois le le visage de ma femme apparaître sur sur le téléphone téphone et comme vous pouvez l'imaginer la voiture bélier venait de percuter la clôture et des flammes était déjà en train de ravager l'avant de la maison enfin de le jardin et euh et forcément pour elle pour elle c'est la détresse ENF je le raconte dans le livre c'est c'est plus facile avec les mots que avec à l'écrit que à l'oral euh et et à ce moment-là moi je je pense tout perdre en fait elle elle Hur elle me décrit elle me dit il y a une voiture bélier dans il y a une voiture bélier dans le dans le jardin il est enfin voilà bref et et c'est et et en feu en plus vous dites il voulait est tué je suis ni juge ni procureur mais ils ont pas attaqué ma maison par hasard sans l'ombre d'un doute la voiture a été volée bien avant par préméditation chez moi il y a il y a le véhicule familial qui est devant voilà par hasard ils se rendent compte qu'il y a des gens de dedans très rapidement et ça ne les arrête absolument pas au contraire la voiture bélier ont été arrêté parce que encore une fois on a beaucoup de chance dans cette affaire parce que la voiture bélier est arrêté dans dans les Cali est en pierre elle aurait pu en réalité cette voiture percuter la façade de la maison et alors là il y avait plus de maison et allit savoir ce que ce qui serit arrivé de ma famille et et donc oui il y a cette volonté de brûler ma maison et clairement le fait qu'il y a des gens dedans ne les a pas arrêté et c'est ce qui fait d'ailleurs que le procureur de la République ouvre bien une enquête pour tentative d'assassinat parce que il y avait cette volonté de tuer et je je le dis aussi dans le livre et avec une pointe de culpabilité euh la veille était taguée sur notre marché un tag écrit soigneusement et en toute lettre bien intelligible on a vos adresses on va vous cramer vivant et vous imaginez pour moi ce que ça signifie c'est c'est j'ai cru à tort que c'était une fois de plus des menaces pour la police parce que ils ont du courage les policiers nationaux comme municipaux d'aller avec le peu de moyens qu'ils ont combattre le crime les gangs et les trafiquants parce que ils sont parfois bien seuls et souvent ils sont menacés avec bien peu de protection et on a eu l'impression que c'était une fois de plus une menace à leur endroit quand quand quand je vous disais que les braises elles sont prêtes à repos artir les émeutes ont lieu en juillet en septembre j'avais à nouveau dans les holdimmeuble de certains B enfin logements sociaux la photo d'un agent de police avec marqué poulet de la bque son numéro de téléphone sa plaque d'immatriculation l'étage et le numéro de porte de son logement voyez cet affrontement du gang des caïdes contre le gang de la République parce que c'est comme ça qu'ils le lisent il est permanent il est vraiment permanent et ce que j'appelle moi la France du chaos c'est ça dans le livre je parle des deux franceces parce qu'il y a une France du chaos qui menace l'ordre républicain avec la menace j'allais dire physique concrète les mafias les caïdes qui tiennent les quartiers et qui attaquent nos centre-villees désormais et puis il y a aussi cette cette force du Koo idéologique qui vient soit par idéologie religieuse séparatiste soit parfois par des des théories folle wiste extrémiste venir déstabiliser aussi notre société et pendant longtemps on a cru qu'il y avait pas besoin de défendre la République parce que c'était tellement merveilleux la République qu'elle s'imposait d'elle-même et moi tout ce qui m m'est arrivé à moi et à ma famille me fait dire que cette république que je chéris en fait elle est fragile je crois même qu'elle est mortelle et que si on veut la préserver il faut maintenant qu'on s'engage qu'on rentre dans le camp du sursaut et qu'on la défend alors il y a le camp du sursaut il y a une personne que vous citez qu'on cite depuis le début de cet entretien qui est centrale qui est capitale dans votre histoire dans ce drame une personne qui force l'admiration elle s'appelle Mélanie et c'est votre c'est votre épouse et vous êtes allez la voir vous allez la voir à l'hôpital où elle a elle est rescapée de cette attaque vos enfants avaient été eux-mêmes av eu la présence d'esprit de les les match chez des amis ils ont échappé à l'attaque mais il y a votre épouse et vous lui dites bon maintenant si si tu veux on arrête tout et ce qui est ce qui est un moment très fort de votre livre de votre histoire depuis le début c'est sa réponse en fait là où moi je je je j'ai le sentiment d'être d'avoir tout perdu et et d'être vous imaginez la culpabilité qui est la mienne en plus je le dis dans le livre quelques heures plusôt je leur dis restez là à la maison il va rien se passer vous êtes en sécurité donc forcément on est on est on est un peu rongé par ça et effectivement arriv à l'hôpital je je sais même pas quoi lui dire c'est ces mots qui sortent j'arrête tout et elle a elle a cette énergie qui qui lui est propre qui est extraordinaire c'est c'est cette capacité à me dire mais jamais la vie parce sera pas des victimes elle n'accepte pas elle le répète plein de fois dans dans l'échange qu'on a c'est on sera pas des victimes et puis elle me dit on les laissera pas gagner parce que si on arrête il y a plein de bonnes raisons d'arrêter la politique et de faire autre chose mais certainement pas parce que on est venu nous menacer on est venu nous attaquer et elle me dit on les laissera pas gagner on continue c'est pas exactement ces mots mais c'est fais ce que tu sais faire va faire en sorte que tout ça ne soit pas arrivé pour rien et et c'est pour ça que je je quelques secondes avant j'étais effondré quelques secondes après elle m'a communiqué une force qui est juste extraordinaire ce qui d'ailleurs en réalité fait que je suis là devant vous aujourd'hui et que j'ai envie de continuer parce que j'ai envie de continuer pour que ce soit pas arrivé pour rien j'ai envie de pouvoir dire plus tard à mes enfants il nous est arrivé quelque chose de difficile mais on en a fait quelque chose de beau et on a trouvé de la force dans dans cette épreuve eu j'en ai besoin et je crois que la France a besoin de ça c'est-à-dire de d'accepter de voir en face la menace et de réagir et et c'est pour ça que j'appelle les Français au sursaut la classe politique bien sûr mais les Français et je veux leur dire engagezvous dans pensez et ça c'est indépendamment de vos engagements politiques on peut d'ailleurs ne pas être toujours d'accord avec ce que vous écrivez dans votre livre mais vous pensez que justement il y a quelque chose qui peut faire la différence et ça c'est à travers votre livre c'est ça qui est intéressant c'est le courage et l'expression du courage bien sûr vous savez il y a des petites exemples Anecd le courage n'est pas vain c'est ce que vous dites le courage n'est pas vain j'ai eu l'occasion de de citer cette cette légende vous savez la légende du Colibri où vous avez un petit colibri tout seul qui arrive à peine à mettre deux gouttes d'eau dans son bec et qui part tout seul affronter un incendie qui ravage la jungle pour essayer d'éteindre l'incendie et les autres animaux de la forêt qui étaient totalement tétanisé par l'incendie arrivant qui était qui était comme ça figé le voit et se moque de lui en disant qu'est-ce que tu fais avec deux petites gouttes d'eau tuéteindras jamais l'incendie sauf que lui il se retourne vers eux il leur dit moi au moins je fais ma part et ça le courage du lib donne du courage aux autres animaux et la légende veut qu'ils éteignent l'incendie quand quand on a les émeutes qui ravagent le centrreville de lail rose vous avez deux commerçants de la boulangerie du centr-ville qui dormaient dans leur boutique pour la protéger qui sortent malgré les les les les cocktails Molotof malgré les les bruits de tir de mortier partout autour parce qu'il voit que l'agence immobilière en face est en train de prendre feu et avec des contenants un saut un truc vont éteindre j'ai j'ai ce monsieur qui pareil avec un saladier du haut de son balcon éteint la poubelle qui menace de brûler le le haut l'immeuble il il prend son courage à demain j'ai des personnes qui rentrent dans la Franel dont vous parlez qui fait face à dignitéve qui fait face aux épreuves avec dignité c'est ça et ils ont sauvé des vies probablement ils ont sauver des bâtiments et et des gens comme ça il y en a tous les jours c'est aussi l'enseignant qui garde la foi dans un quartier populaire difficile où tout disfonctionne autour de lui mais il se dit si j'en sauve ne serait-ce qu'un seul alors j'aurais fait ma part vous citez d'ailleurs des exemples d'école euh et des exemples de modèles d'enseignement je trouvais ça intéressant vous citez notamment les écoles espérance banlieu et les écoles espérance réalité oui tout à fait moi je suis également élu à la région Île-de-France on a la chance d'avoir les premières écoles espérance banlieu sur notre territoire ces écoles il peut en exister d'autres he je j'ai parlé de celle-là parce que j'ai eu la chance d'aller les visiter et de les connaître nous ont prouvé que là où finalement j'allais dire la République avait baissé les bras dans des les pires quartiers du du du valfouré ou de mon fermeil personne enfin en gros oui tout le monde avait dit c'est fini on y arrivera plus et bien vous avez des écoles d'un type différent où à la fois on est à la pointe de l'innovation en terme de pédagogie mais aussi extrêmement exigeant en terme de discipline et de valeur et notamment l'amour de la République l'amour du drapeau oui on lève les couleurs le matin et on chante la Marseillaise et c'est très bon enfant pourra y avoir assisté et bien ces écolesl ont réussi à ramener des gamins dans le giron de la société française et de la République là où c'est le pire et et moi je prends ça pour modèle parce que c'est ce qui fait d'ailleurs que j'ai de l'espoir je suis convaincu que si on se concentre tous et qu'on est capable d'aller réparer l'école la santé la sécurité la justice dans ces quartiers là alors on pourra réparer ce qu'il y a de pire donc ce sera presque facile de réparer là où là où où c'est cassé ailleurs et et d'un mot moi j'ai j'ai interpellé chez vos confrères le gouvernement sur sur sur un dispositif on a réussi en 5 ans à rebattir NotreDame et on l'a fait pas parce qu'on a déversé beaucoup beaucoup beaucoup d'argent il y a de l'argent bien sûr mais surtout parce qu'on a déréglementé ce qui fait qu'on a réussi à réparer si vite c'est parce que on s'est autorisé à innover aller plus vite et donc j'appelle moi à un Notre-Dame des quartiers populaires où on doit pouvoir se dire c'est pas une fatalité ces quartiers ghetto c'est pas une fatalité d'avoir 5 à 6 millions de Français qui sont pris en otage tous les jours par des cahides et des mafias faisons un un are-dame mais qui encore une fois est pas déverser encore de l'argent sur les quartiers c'est vraiment se donner le courage politique de prendre des décision merci beaucoup Vincent jeambrin j'ai une toute dernière question comment va votre épouse comment vont vos enfants mieux merci beaucoup les deux France celle du chaos celle du sursaut c'est un livre absolument allié vous êtes issu d'ailleurs d'un milieu populaire is à la force du poignier hein vous avez vécu en cité votre père était chauffeur livreur avant de finir directeur de vente le vous connaissez vous parlez également du tissu à associatif sportif marqué par un entrisme puissant des associations islamistes vous le dénoncez dans le livre et il y a un passage très très intéressant également vous l'avez évoqué c'est qu'il y a des profils très intéressants dans les quartiers c'est un livre également à la fois un très beau témoignage très fort plein d'espérance politique on n'est pas forcément je le disais toujours d'accord mais ça se lit très bien et il faut absolument lire les deux France c'est chez Albain Michel merci beaucoup Vincent jambrin on va passer à un tout autre sujet

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