Les Jeux et les Agents E1 - Manon Genest, championne du monde de saut en longueur et civile de la...

Published: Aug 29, 2024 Duration: 01:20:37 Category: People & Blogs

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aujourd'hui je suis la seule en France à avir ce statut qu'on a créé quand je suis arrivé au sein du ministère des armées j'avais caché que j'étais sportif de niveau à l'entretien car je voulais pas qu'on recrute pour ça et je voulais pas être à l'armée des champions parce que je voulais travailler je remplis des objectifs à 100 % à l'année alors je suis à 50 % du temps et en même temps bah ils aiment les valeurs que j'apporte au niveau sportif moi je rêvais des jeux et je m'étais fixé ça en fait avec mes rééducateurs quand j'ai eu mon accident 2015 on il m'avit dit dans 5 ans qu'est-ce que tu aimerais faire et je dis bah un rêve assez fou j'irai au jeu ça a été du coup très très compliqué de faire entendre que je souhaitais continuer à l'é ma fille tout en visant une performance en fait sur des championnats du monde ça a été un combat qu'aujourd'hui je pense qu'on a mené intelligemment pour faire évoluer les mentalités la seule fois où on é primimé c'est sur les Jeux paralympiques et c'est pour ça qu'on y accorde vraiment aussi un énorme attachement c'est qu'en plus on a le même prime que les valides donc c'est la seule fois dans notre carrière tous les 4 ans on est sur le même plan d'égalité bienvenue sur ambition publique le podcast qui donne la parole à des fonctionnaires pour transmettre leur ambition pour la chose publique été des Jeux Olympiques et parallympique ambition publique se devait de croiser fonction publique et jeux dans un format quelque peu modifié les agents publics de cette miniérie participent aux jeux soit en tant qu'athlète soit côté administration aujourd'hui c'est Manon jeunesse chargé de prévention des risques dans l'armée et médaillé de bronze ou soit en longueur des championnats du monde de parathlétisme à Paris en 2023 de revenir sur son parcours et ses missions dans une première partie et sa préparation pour les Jeux dans une deuxième partie la partie 3 est classiquement réservée au Conseil cette mini-série a spécialement été conçu avec le soutien de la cased la banque des agents de la fonction publique et plus précisément avec le labo innovation avant de commencer n'hésitez pas à vous abonner à noter le podcast et à le partager à deux personnes autour de vous cela m'aide pour continuer à produire de nouveaux épisodes bonne [Musique] écoute bonjour Manon bonjour merci beaucoup de nous recevoir ici alors pas à Paris exceptionnellement mais plutôt à Bordeaux à Castel en MOC à côté de chez toi pour cette interview consacrée à ton parcours tes missions en tant que professionnel en tant que civil à l'armée mais aussi bien sûr en tant qu'athlète de très haut niveau athlète sportive pour les Jeux paralympiques je vais te présenter d'abord et dans une première partie on va revenir bien sûr sur ton parcours personnel dans une deuxième partie on s'attardera beaucoup plus en détail sur ton parcours sportif ta préparation pour les Jeux et dans une partie 3 des conseils professionnels et des conseils aussi sportifs bien sûr alors Manon tu es né le 29 décembre 1992 à châurou et après un baccalauréat scientifique dans le lycée militaire de saint-sy tu es malheureusement réformé parce que tu es atteint de surdité moyenne bilatérale tu suis alors des études pour un diplôme universitaire de technologie un DUT Hygiène Sécurité et Environnement à newor pendant 2 ans tu feras notamment un stage de fin d'études à Disneyland d'une dizaine de semaines au printemps 2013 tu intègres alors l'Institut national des sciences appliquées au centre val-deloire pour une formation de 3 ans de septembre 2013 à septembre 2016 et tu retourneras à Disneyland Paris en tant qu'apprenti sécurité santé au travail tu rejoins l'armée une fois ingénieur à la fin de tes études puisque tu es recruté sur un poste de chargé de prévention des risques santé et risqu au travail depuis 2016 à Lyon pour l'état maajor des armées et tu rejoindras d'ailleurs Bordeaux en tout cas la ville aujourd'hui dans laquelle on est castelno en mdoc après les Jeux Olympiques de Tokyo en 2021 à côté de ça tu fais beaucoup de sport natation pendant plus de 16 ans course à pied en lycée militaire tu es très sportif par nature et après un grave accident de la route en 2015 qui te laisse émiplégique du côté gauche c'est-à-dire une partie du corps paralysé en l'espèce à la fois le bras et la jambe gauche tu te spécialiseras en parriathlon pour Rael le Paratriathlon c'est la natation du vélo et enfin de la course à pied sur des longues distances cette discipline tu la découvres dans ton centre de rééducation en carne et très vite cela te réussi puisque tu es championne du monde en 2016 à Rotterdam dans cette discipline ainsi que sur d'autres compétitions comme les championnats d'Europe d'aquathlon en juin 2016 à châurou dont tu es originaire tu cherches à aller plus loin avec les Jeux paralympiques mais cette discipline si elle est retenue pour les Jeux Olympiques ta catégorie d'handicap cap n'est pas retenu et alors tu changes de discipline pour le 400 m et le saut en longueur et tu participeras alors au jeu Tokyo uniquement sur le saut en longueur en 2021 finissant 4e dans cette discipline plus récemment lors des championnats du monde de parathlétisme à Paris en 2023 tu as été médaillé de bronze avec un saut à 4,76 m ton record personnel Manon quel est ton plus beau souvenir sur ton parcours personnel il est facile il est facile c'est l'année dernière en effet 2023 ce saut à 4,76 et j'irais même mon premier saut de ce concours je fais 4,73 d'entrée j'étais la première à M lancer devant le public parisien à charletti avec ma fille dans les gradin elle avait seulement 15 mois donc ce concours restera jamais gravé cette médaille c'est la sienne c'était un gros challenge de me dire j'allais revenir ou non après une grossesse j'avais fait le paril que oui avec mon entraîneur face à certaines personnes qui pensaiit que non donc j'avais tout approuvé ce jour-là et je pense avoir prouvé que comme j'aime bien le dire l'AR manière d'accord bon un peu facile effectivement le le plus beau souvenir personnel je m' attendais un petit peu et on espère bien sûr pour la suite d'autres souvenirs mémoraable que tu partageras bien sûr avec ta famille et puis aussi avec avec la France entière le sport semble ancré en toi vu à la fois ton parcours dès le plus jeune âge et ta reconversion sur une approche à la fois par triathlon puis après le le son en longueur pourtant au niveau de tes études tu n'as pas choisi de faire les études on va dire plutôt classiques pour du sport à savoir les études STAPS tu t'es orienté plutôt sur un dbuté Agor en en prévention risque travail comment la Manon qui avait 18 19 ans a réfléchi à C âge là alors j'ai mon bac assez tôt à 17 ans et et en fait j'ai eu une année pour réfléchir ce que donc j'ai été réformée de par l'armée donc j'ai pas pu rentrer au sein du ministère des armées sur la voie militaire et du coup cette année pour réfléchir je l'ai passé à travailler et j'ai travaillé dans une entre ris que je ne citerai pas mais dans lesquel les salariés don j'en faisais partie n'était pas très bien traité et c'est là où j'ai trouvé ma vocation je savais pas comment enfin je sais pas quelles études faire après cette année de césure où j'étais tout jeune j'avais tout juste 18 ans et là je me suis il faut que je travaille dans l'amélioration des condition de travail et c'est ainsi que j'ai choisi hygiène sécurité environnement car même si le sport faisait partie de de moi je je me voyais pas en faire mon métier par pour autant j'avais une envie notamment d'être au sein du ministère des je savais pas dans quelle branche vu que je vais d'être réformé donc c'était un petit peu difficile à ce moment-là mais je savais qu'un jour ou l'autre j' retournerais et donc je voulais choisir absolument une voie dans laquelle je m'épanouirais professionnellement d'accord donc tu t'incris à cette époque là parcours sup et tu t'orientes en débuté à newor pas très loin de chez toi d'une certaine manière parce que château ROR on est quand même sur des un territoire qui qui est assez proche mais qui dit dut dit normalement 2 ans et c'est quelque chose de très professionnalisant est-ce que c'est la révélation lorsque tu fais ton stèage de fin d'étude à disnean de Paris tu vois des nouvelles opportunités et tu as envie de continuer au stade d'ingénieur ou peut-être même dès le départ en fait tu savais que tu allais avoir une approche carrière 5 ans d'études pour atteindre un niveau de diplôme suffisant pour tes ambitions professionnel alors il faut savoir que moi j'ai toujours été une enfant qui n'avait pas confiance en elle depuis plus jeune âge j'exigeais d'avoir 20/ 20 partout j'étais première de classe tout le temps d'ailleurs j'avais 19 je pleurais m'a dit ma maman c'était catastrophique d'ailleurs à gérer et et quand je suis arrivée avec mon baccalauréat scientifique sorti du LCÉE militaire de saint-cire avec mention je ne croyais toujours pas en mes capacités d'étude supérieur donc j'ai raccroché un DUT en me disant je pense que je réussirai à l'obtenir je n'avais pas du tout confiance en moi donc j'ai fait ce DUT à newor parce queil y avait une licence professionnelle qui m'intéressait qui était la PCSP donc tout ce qui est protection civile et sécurité des populations car ben j'avais ce ce goût pour voilà le côté militaire moi je voulais rattacher la sécurité civile par la suite d'une quelconque manière donc j'avais trouvé vraiment ce ce chemin là et c'est vrai qu'à disant de Paris à la à la fin de mon stage mon de DUT mon directeur qui était mon maître de stage en personne me convoque et me dit Manon c'est tellement dommage que tu t'arrêtes sur une licence tu as les capacités de faire mieux et je sais qu'il y a une école d'ingénieur qui vient d'ouvrir en alternance parce que toi derrière un bureau j'ai bien comis c'était pas possible pendant 3 ans encore et tu pourrais faire la passerelle vu ton niveau d'étude j'étais major en dbuté donc il m'a dit essae le concours si si tu l'as je m'engage à te prendre pour 3 ans en alternance parce qu'il savait que je me plaisais à Disney malgré tout donc là c une opportunité en or j'ai passé le concours la sélection ben j'ai réussi et me voilà la m pour la main je suppose oui on pe dire et me voilà bah du coup sur directement rattaché à la 3e année d'ingénieur sans passer par la casse prépa donc avec quelqu lacune en mathématiques forcément mais un côté très terrain développé et sur lesquel je me suis beaucoup basée qui m'a permis de de réussir mon mon diplôme avec Briot et avec une expérience professionnelle en alternance qui n'est pas négligeable mais un amour pour l'armée qui est revenu aussi assez rapidement qu'est-ce que tu en as retiré de ces trois années voir un petit peu plus même à Disneyland Paris je suppose qu'on on profite du parc sur son temps libre mais aussi bien sûr on travaille on a une approche peut-être très terrain encore puisqu'il a peut-être même dans ce volet là de l'animation des enjeux bien particuliers des contraintes unique peut-être d'avoir un parc avec un tel brassage de de touristes à l'année alors on Nimagine pas mais disin de Paris c'est le premier mono-employeur de France he donc 15000 salariés à l'époque je crois que ça encore grandi mais quand j'étais c'était 15000 salariés au même endroit une approche de prévention des risques qui est gigantesque parce qu'il faut une équipe vraiment solide et on était tous sur des rôle très dispersé enfin très approprié et du coup moi j'étais sur la branche maintenance des attractions j'aimais beaucoup en terme de prévention ça m'a ouvert mais j'ai j'ai touché à énormément de choses à de Paris dans la terme d'appréention des risques professionnels et industriel c'était très très intéressant sincèrement il y a moyen d'y faire sa vie tellement c'est riche tellement c'est enfin vraiment et j'ai eu un parcours avec des personnes toutes diverses et variées en plus ça parle à moitié français moitier américain donc c'est très très enrichissant tu par courment anglais moi pas du tout mais j'avais beaucoup progressé grâce à grâce à mon maîre de stage notamment qui qui était très axé là-dessus et qui voulait me faire progresser en anglais donc vraiment il il y a matière à progresser d'un point de vue personnel professionnel au quotidien donc j'en ressors avec 3 ans oui un peu plus de 3 ans du coup d'expérience professionnelle magique et c'est c'est beau de le dire parce que c'est de Paris donc c'est la magie au quotidien et je sais que j'arrive avec des armes entre guillemets professionnel au milistire des armées qui sont pas toutes faites mais quasiment il me restait plus que la culture militaire à à apprendre mais d'un point de vue bagage professionnel je pense que Disneyland Paris m'a permis d'arriver avec un bagage solide faire ses armes pour aller au ministère des armées y retourner peut-être quand on est en lycée militaire à sainir peut-être qu'on est déjà sous le régime ministère des armées mais en tout cas on bénéficie de cette culture militaire comment ça s'est déroulé cette cette transition professionnelle tu as passé un un concours ou en tout cas un entretien un recrutement comment ça s'est passé alors en fait j'étais très honnête avec mon maître de stage du coup à l'époque des de Paris en lui disant que je souhaitais aller passer le concours donc c'était sur mon temps d'apprentissage car j'ai dû pass passé en amont pendant encore mes études j'étais en dernière année d'études d'ingénieur et il m'a laissé l'opportunité d'y aller euh gentiment donc c'était à Lyon et j'ai passé concours de fonctionnaires comme tout le monde j'ai souhaité passer suite catégorie B car j'étais déjà dans le sport de haut niveau et je souhaitais pas postuler sur la catégorie A alors que j'étais futur ingénieur donc j'étais en droit de le faire mais je me trouvais pas légitime à le faire car je savais que j'allais avoir des déplacements à l'étranger sur mon temps de travail qu' allait sûrement y avoir une adaptation de poste et et je sentais pas légitime à toucher un salaire de catégorie A donc d'ingénieur en ayant ces privilèges là donc avec mon ressenti intérieur j'éis pas en acccord avec ça donc j'ai passé catégorie B je l'ai j'étais reçu et donc j'ai fini le 30 septembre à disant de Paris le 1er octobre je je commençais directement au ministère des armées à Lyon donc la transition était rapide d'accord donc refuser de enfin refuser parce que c'est c'est le terme de de passer le concours a alors que aujourd'hui avec le recul les aménagements c'est possible les aménagements pour une carrière de haut niveau tout en étant ingénieur catégorie A est-ce que d' peut-être c'est quelque chose que tu envisages toi des maintenant alors en fait ça a toujours été possible je savais pas mais ça aurait été possible mais c'était moi plus avec le point de vue du salaire je me sentais pas légitime à toucher un salaire de quelqu'un qui travaillerait à 100 % d'accord et mais alors chargé de prévention des risques à quoi ça correspond est-ce que d'ailleurs c'est différent je pense quand même de dis Paris raconte un petit peu ce ton métier alors en fait le métier c'est le même partout en France peu importe où on soit dans l'entreprise donc entre disant de Paris et ministè armées euh c'est les la profession qui change les pressions que je côtoi en fait mais euh le PO son les même c'est le même c'est euh faire en sorte que bah là nos militaires au sein d'un régiment soit en bonne santé quand ils s'entraînent en France et puissent partir en opération extérieure dans les meilleures conditions physiques et mentales donc moi je suis vraiment sur la santé sécurité au travail et et ça touche tous les risques professionnels possies donc il y en a quand même 52 on va éviter les énumérés puis sont pas tous touchés par ces 50 de risques professionnels et le risque industriel tout ce qui est risque incendie et cetera donc c'est très large moi je suis pas spécialiste par exemple de l'électricité du risque électrique mais je vais savoir parler avec un électricien et cetera c'est un exemple d'accord tu as puut-être l'interface entre les différents spécialistes de chaque risque et comment on les applique à une base un groupement de défense ou là où peut-être les les militaires s'entraînent et et séjournent en fait régiment je vais être capable en effet de détecter s'il y a un risque pour leur santé quel qu'il soit ou pour les infrastructures de l'identifier de l'analyser et de d'interpeller le professionnel en question pour qu'il vienne résoudre le risque donc voilà je parlais d'un électricien si on a un risque électrique je vais savoir lui dire ce qui se passe et qui viennent réparer faire son propre diagnostic mais réparer surtout mais le but c'est d'être l'interface en effet et si accident il y a je suis capable de faire des arbr des causes de remonter l'accident de trouver des solutions pour après enfin de faire des propositions au chef de corps et est-ce que chargé de prévention des risques il y a une dimension accessibilité inclusion ou c'est deux choses différentes c'est pas forcément le même poste alors aujourd'hui c'est scindé au sein du régiment c'est scindé en deux postes différents néanmoins forcément à des moment ça se recoupe parce que on parle aussi d'ergonomie du travail et quand on a un accident de travail par exemple je me dois de d'accompagner la personne à son retour au poste avec la mécine du travail on fait travail ensemble c'est travail collaboratif et donc ensemble on va travailler sur l'adaptation de son poste de travail donc c'est pas mon intitulé de poste en premier c'est pas ma fonction principale normement j'ai été formée à ça dans mes études donc je suis capable de répondre et d'orienter en tout cas la personne qui est touchée par ça vers la mécine du travail en ayant moi-même quand même une réflexion sur le sujet et un regard critique sur ce qui va être mis en place et concrètement là ça fait 7 ans maintenant que tu es ché de prévention des risques comment ces missions ont elle évolué entre le moment où où tu es sorti d'école où tu étais à Lyon tu es venu à à Bordeaux professionnellement comment ça a évolué quand je suis arrivé au ministère des armées donc à état major zonale de Lyon c'était un poste très administratif que j'occupais où je faisais beaucoup de Vailles réglementaires et par moment avec mon équipe on étaé un bureau prévention on allait sur le terrain dans les régiments pour les aider c'est des visites d'assistance et de conseil ce qu'on appelle pour vraiment les aider à augmenter leur niveau de prévention donc on rencontré chargé de prévention le commandant en second donc le numéro 2 du régiment et on faisait une visite sur 2 jours par exemple pour vraiment les accompagner faire un audit un petit peu mais de conseil et en fait quand j'étais muté à ma demande en région bordelaise j'ai souhaité retourner sur le terrain donc d'où ma mutation au sein d'un régiment et là j'ai changé la casquette je suis plus dans l'aide mais je suis redevenue en fait chargée de prévention et par contre je sais je me fais moiême auditer par mes homologues de Bordeaux maintenant qui viennent et on se connaissait d'avant donc ce était vraiment homologue entre Lyon et Bordeaux ils ont le même statut que quand j'étais à Lyon d'accord et maintenant je me fais auditer et mais par contre ça me permet d'avoir du coup cette vision bah zonale que j'avais et de l'appliquer au sein d'un régiment pour remettre le régiment sur pied et vraiment me dire qu'on est sur la meilleure lancé possible pour garantir la santé sécurité au travail de nos militaires et de nos civil de la défense effectivement très complémentaire cette approche à la fois de plutôt macrozonal et puis ensuite arriver sur prendre le poste des personnes avec qui tu travaillais enfin prendre le poste entendons-nous bien mais se retrouver beaucoup plus encore spécialisé spécifique sur un régiment en particulier d'accord on parle beaucoup de charger prévention des risques on a parlé de l'armée forcément est-ce que c'était cette combinaison des deux donc il y avait il n'y avait pas d'autres postes plus parfait pour toi que cette cette finalité professionnelle ou d'une certaine manière cherger de prévention des risques tu aurais pu le faire dans le privé aujourd'hui tu pourrais le faire dans le privé comment tu vois ça est- est-ce que c'est la case fonction publique d'abord ou est-ce que c'est la case chargée de prévention des risques d'abord alors très honnêtement aujourd'hui on propose des postes dans le privé d'accord parce que bah mon côté aussi sportif de niveau intrigue et et c'est des valeurs voilà on y reviendra sûrement c'est des valeurs qui intéressent aujourd'hui je refuse je refuse parce que pour moi mon attachement ministèri des armées il est fort et je pense que depuis toute petite c'est une vocation j'ai toujours voulu porter l'uniforme je le porte pas en tant que tel je porte l'uniforme sportif donc c'est un autre uniforme mais mais j'ai besoin de me sentir utile et ministère des armées j'ai toujours eu un énorme respect pour ce que font nos militaires et encore aujourd'hui je l'ai ce respect et je pense qu'il me tiendra jusqu'à la fin donc j'ai j'ai une envie sincère de continuer de faire ma carrière au sein du ministère des armées toute ma carrière oui d'accord ok euh ouf par qu'on est surion public quand même donc euh très bien bon je te rassure beaucoup d'invités me répondent plutôt à la case fonction publique d'abord est-ce que tu as une ambition pour la fonction publique une ambition peut-être pour l'armée particulière si je peux avoir une ambition pour pour la fonction publique ça serait bah de développer le statut que j'ai aujourd'hui je suis la seule en France à avoir ce statut qu'on a créé quand je suis arrivé au sein du ministère des armées j'avais caché que j'étais sportif de niveau à l'entretien car je voulais pas qu'on recrute pour ça et je voulais pas être à l'armée des champions parce que je voulais travailler et aujourd'hui ils sont trouvé dans une difficulté à ce moment-là en se disant mais il faut quand même qu'elle s'entraîne au début je travailler à 100 % 38 heur par semaine et je m'entraînis en par en du Paratriathlon ma santé a été compliquée à gérer j'étais hospitalisé et cetera je vais pas revenir là-dessus mais c'était très compliqué et le régiment enfin l'étatmajor zonal s'est saisi de l'affaire en se disant il y a il y a un sujet là il faut qu'on fasse quelque chose on va créer un poste aménager et c'est très très compliqué à obtenir parce qu'en fait c'était soit armée des champions détaché à 100 % pour faire du sport soit je travaille à 100 %. et on a milité avec mon chef d'état-major pour obtenir le contrat que j'ai c'est-à-dire 50 % 50 %. et vu je t'ess de la défense d'un point de vue assurance c'était très très délicat à mettre en place aujourd'hui la convention elle existe depuis 2017 elle se passe très bien tous les ans la on la ressigne ensemble et vraiment mon régiment est est fan de de cette de cette situation parce que pour eux c'est tout bénéfique ils ont quand même quelqu'un je remplis des objectifs à 100 % à l'année alors je suis à 50 % du temps et en même temps bah ils aiment les valeurs que j'apporte au niveau sportif et même ma manière d'être l'exigence que j'ai au travail parce que je l'ai dans le milieu du sport donc bref et j'aimerais qu'en fait je sois plus le seul cas du ministère des armées au niveau national pour moi on devrait développer ce volet là car c'est tout bénéfique aussi pour ministère des armées demain je vais arrêter ma carrière de sportive pas tout de suite mais quand je l'arrêterai dans quelques années ah bah oui largement même après j'envisage une autre olympiade mais le ministère des armées c'est très bien que je vais me sentir aussi redevable parce que j'ai un cœur et j'ai une conscience professionnelle et en plus une vocation pour moi donc je vais rester derrière et je vais rester en étant déjà formé et en ayant déjà la culture militaire donc je vais pouvoir reprendre un poste à 100 % en ayant pas du tout perdu temps et faire un travail à 200 % alors parce que comment tu t'arrives là il faut nous expliquer comment sur un donc tuas un aménagement 50 % de ton temps de travail et tu arrives à atteindre des objectifs en tout cas faire que le régiment soit conforme comme tout collègue qui est sur les mêmes missions exactement alors j'ai cette chance d'avoir un commandement donc un chef de corps et un commandement second auquel je reporte directement qui sont très compréhensifs et qui me donnent des objectifs en fonction de mon temps de présence bien entendu normin ils savent que j'ai un niveau d'exigen très élevées et souvent je les invite à me rajouter un ou deux objectifs par que j'aime bien le challenge donc là on avait des ambitions qui était très très grande ces deux dernières années pour remettre le régiment vraiment sur pied au niveau prévention je suis aidé pour cela je en plus j'ai en arrivant au régiment j'ai appris à manager quelqu'un j'ai un adjoint c'est nouveau pour moi désormais j'ai aussi un réserviste militaire gérer donc voilà c'est un travail d'équipe et ensemble on arrive à atteindre tous ensemble les mêmes objectifs mais je pense que j'ai une conscience professionnelle qui fait que le weekend bah je travaille un petit peu sur mon temps entre deux entraînements quand j'ai un petit peu de temps bah j'ai mon ordinateur et je travaille à distance au début je travaille même pendant mes stages et là récemment mon chef m'a dit man non ça est des jeux tu me laisses ton ordinateur au service informatique et tu pars S pour ton stage de préparation pour tes championnats du monde je veux pas que tu l'IS et tu respectes et tu respect c'est un ordre c'est un militaire c'est un colonel et je comprends qu'il a envie que je réussisse mes mes jeux et c'est tout à son honneur ce qu'il a compris l'enju aussi pour moi et je pense pour le ministère des armées que bah qu'on aille faire la meilleure place possible ça fera j'espère rayonner ministère des armées donc il a compris double enjeu en tout cas d'accord donc belle ambition de pouvoir aussi après diffuser aussi ce schéma là de 5050 en tant que sportif de haut niveau et professionnel la petite dernière question de cette partie une sur son parcours personnel tes missions un objet une œuvre d'art un film un livre qui pour toi désigne ce qu'être un fonctionnaire mais surtout ce qui être un chargé de prévention des risques quelque chose qui pourrait s'en rapprocher alors son métier en tant que tel je vois pas énormément de de choses sur lesquelles on pourrait se rapprocher néanmoins j'aime bien utiliser au quotidien quand j'ai des personnes qui voient pas trop l'intérêt de mon métier ou quand je débar dans les ateliers ça m'arrive pas souvent mais et je vois que j'ai des petits réfractaires à à mon métier par qui disent oui mais vous nous embêtez avec vos normes avec vos chaussures de sécurité moi quand je pars sur le terrain en mission extérieure enfin voilà j'ai pas tout ça oui mais là tu es sur tombé de travail et rappelle-toi juste une chose si on a regardé enfin je sais pas si les gens ont tous regardé sauver ou périr qui est un film assez récent pour le coup en plus où ce pompier de Paris qui est dans l'élite des pompiers quand même qui était formé pour aller sur un incendie il avait tous les équipements de protection individuelle et cetera et ben ça l'a pas empêché d'avoir un accident très grave qu' a complètement mais chamboulé car il y a eu un avant un après pour sa vie professionnelle et sa vie personnelle aussi donc l'impact il peut être très grand d'un accident de travail et donc moi j'aime bien prendre cet accident là ce enfin qui a un film mais qui parle à tout le monde parce que certes ça arrive pas tous les 3 qu matins mais quand ça arrive les conséquences sont irremédiables interprété par Pierre niné voilà si ça peut encore plus convaincre les personnes d'aller écouter après t'avoir entendu parler mais d'accord très bien merci pour cette œuvre et on va pouvoir basculer sur la partie de plus en détail sur ton parcours sportif professionnel à l'approche des Jeux [Musique] paralympiques Manon on a exploré ton parcours professionnel dans cette partie une désormais c'est autour de ton parcours de sportif professionnel avec cette relation singulaire au jeu paralympique thème de ces épisodes un peu hors série tu es championne sportive championne du monde championne d'Europe et athlète paralympique première question qu'est-ce qu'être sportif de haut niveau selon toi alors ça je trouve que c'est une ma réponse va être très personnelle parce que tu as dit selon toi donc pour moi une sportive de niveau c'est quelqu'un qui a un niveau d'exigence très élevé envers soi-même envers son équipe aussi attention Mo je suis très exigante envers mon entraîneurce que je souhaite qu'il le soit en échange et c'est quelqu'un qui a une rigueur au quti qutidien dans tous les moments de sa vie y compris les weekends les vacances parce qu'en fait on a quasiment pas de vacances à l'année donc voilà je pense que c'est beaucoup beaucoup de rigueur et beaucoup de d'exigence de professionnalisme ça c'est important et surtout en paralympique c'est pas du social moi j'aime beaucoup faire passer message et ne venez pas nous voir en disant ah c'est bien le pauvre handicapé il court il Saout en longueur non non je viens faire de la performance voilà moi je m'entraîne tous les jours pour aller chercher une performance mondiale donc je suis pas dans ce surplu d'empathie dans cette pitié que je déteste donc non nor Mo une sportif de niveau c'est quelqu'un qui a desigence très forte envers elle-même donc ça c'est ça se respecte je pense ok d'accord les termes sont sont un peu forts mais mais c'est vrai que pour moi travaill aussi dans le sport à la ville il y a ce côté quand on est sur le le parasport de toujours faire la sensibilisation mais jamais démontrer que ça reste une performance sportive c'est pas juste animer un stand et dire bah voilà on peut faire de la bocha ù on peut faire de du basket fauteuil et de sensibiliser mais c'est aussi dans l'approche sportive accompagner le haut niveau montrer ce que c'est qu' un match de basket fauteuil à haut niveau montrer ce que c'est que le SO en longueur dans des catégories d'handicap donc je te rejoins tout à fait un petit peu sur ce il faut élever le débat en fait élever le niveau sur la l'approche paralympique et alors ta spécialité ton cursus sportif c'est d'abord le Paratriathlon tu as réappris un sport que tu avais déjà pu testé la natation et la course qu'on tu étaé en lycée militaire pourquoi ces sports qu'est-ce que tu y trouves particulièrement tu aurait très bien pu choisir un sport collectif un sport de raquette d'autres dimensions sportives alors en fait quand en S d'éducation j'étais 5 mois et demi en centre de l'éducation suite à mon accident de la route ils m'ont convoqué un jour je m'y attendais pas avec toute l'équipe autour de moi puridisciplinaire médical et paramédical et ils m'ont dit man non dans 15 jours tu sors et ma première réaction ça a été et ça fonctionne pas bien en montrant ma main parce que c'est vrai que j'avais pas encore l'usage de tous mes doigts et là ils m'ont dit on peut plus rien pour toi tu seras handicapé à vie et j'avais 22 ans c'est très dur c'est très dur d'entendre ça parce que je pense que dans mon inconscient j'étais rentré dans ce centre en me disant je vais ressortir bah comme avant mon accident j'avais pas mis le mot valide sur sur tout ça parce que j'avais pas cette notion là à l'époque mais j'envisageais pas autre chose et ça a été très très rude j'ai fait une petite descente aux enfer j'aime bien dire ce motl parce que c'est sincère 48h vraiment à broyer du noir suite à cette annonce à pu vouloir manger à à être vraiment dans le mal et j'ai une réducatrice qui me voyait évoluer au quotidien qui me dit écoute maintenant on peut pas rester comme ça il faut que tu te relèves tu es jeune tu es une acharnée au centre d'éducation tu fais tous l'exercices qu'on te demande tu en fais même plus on est obligé de te canaliser le constat il est là médicalement mais on peut faire en sorte que tu as envie de vivre tout simplement parce qu'elle a raison l'envie elle était plus là mais à 22 ans c'est quand même dur et elle m'a dit moi je fais du triathlon dans le club à côté du centre d'éducation viens avec moi j'ai parlé to à mon entraîneur il veut bien te rencontrer je suis arrivée à voir l'entraîneur du club jeen rappais toujours j'aime encore le bras en écharpe ce qui fonctionnait toujours pas bien et euh je lui explique il me dit oui je suis au courant et je faisce qu'on pourrait ici il me dit bah viens la semaine prochaine à telle heure je dis mais euh puis je monre mon bras il me dit oui et alors et en fait c'est ta plus belle réaction qu' m'avoir envers moi je pense à ce moment-là je ça va pas poser un problème il dit écoute j'ai jamais fait mais on va essayer mais on va s'adapter et je lui dit j'ai m recouru encore j'ai pas renagé je sais même pas si je sais encore faire du vélo c'est pas grave on va prendre les choses par tapape et on va essayer ensemble et ce monsieur en 8 mois il m'a mené sur la plus haute marche du podium jeop du monde donc ça c'est la preuve même qu'une belle rencontre dans une vie ça peut tout changer tout simplement ok donc c'est c'est par lui que tu t'es remis au sport que tu as découvert effectivement comment bah comment se pratique le Paratriathlon mais lui aussi l'a découvert ce que j'allais poser justement la question du du circuit parasportif comment on arrive à un niveau de d'excellence est-ce que c'est d'abord le club la structure qui permet de développer la technique le niveau ou est-ce que c'est la personnes qui déjà ont son sein on va dire un caractère inné à des performances sportives déjà excellente et va aller chercher la la médaille alors je pense que c'est les deux c'est un travail d'équipe donc moi j'ai fait toute ma car de triathlon de 2 ans qui a été assez courte pour le coup enfin de par triathlon dans le même club dans un club valide complètement valide qui avait jamais eu de parasportif et on se posait pas la question au début il y avait même pas le mot en dis sport parce que on savait pas que ça existait et en fait c'est sur des épreuves valide où on faisait beaucoup de duatlon au début parce que je voulais pas nager j'avais très peur de retourner dans l'eau et ça été mon sport pendant des années pendant plus de 16 ans et nager sur un bras une jambe c'était compliqué à envisager et au bout d'un moment il m'a dit man non il faut qu'on s'y mette tu peux pas faire que de la course à pied et que du vélo le duathlon ça a son temps un moment faut passer au triathlon donc monur me dit ça et il se dit bah je vais prendre contact avec Yannick boursau qui était un paratriathlète qui a eu un plexus bracal au cours de sa vie et qui nage sur un bras on a pris tous les deux contacts avec lui du coup et il a accepté du coup de nous aider à savoir comment me remettre dans l'eau et cetera et Yannick a suivi un petit peu mes performances de loin et du coup il en a parlé en traînur National qui là m'a contacté et il m'a dit M non serait bien qu'on se rencontre et du coup de là il m'a fait faire un petit stage avec l'équipe de France mais j'étais personne j'étais rien les championnat de France et je suis championne de France et donc là bah mon destin a basculé ce jour-là j'étais pas du tout prédestinée à faire quoi que ce soit je j'envisageais pas du haut niveau moi tout ça pour dire que si on ve synthétiser bien sûr il y a les performances au sein d' un club un entraîneur qui va vraiment vous pousser à vous dépasser et et cetera mais il y a aussi et surtout savoir si le sportif est capable de faire du haut niveau et si a prédisposition pour le faire parce que tout le monde sera pas champion paralympique demain mais il faut encore savoir que c'est possible et aujourd'hui je pense qu'en France on a un gros travail à faire aussi sur la détection des jeunes talents peu importe l'âge jeunes talents c'est en sens même s'ils sont accidenté à 25 ans ça peut rester un jeune talent très prometteur moi j'aurais pas eu cette belle rencontre avec yannique boursau je serai pas là à vous parler aujourd'hui donc un petit peu des deux des prédispositions et aussi des des belles rencontres et donc le Paratriathlon ça a été la vraiment la discipline parce que tu aimais faire l'endurance c'est quand même quelque chose de particulier de courir sur des longues distances je sais quand on est jeune on préfère plutôt faire du 400 m du 200 m des courtes distances et après quand on grandit on on commence à courir des semis des marathons et tu n'as pas envisagé d'autres discipline quand j'ai commencé partir en fait j'ai rien envisagé je faisais ça pour vraiment me reconstruire et avoir envie de me lever le matin donc jy allais pour garder et retrouver surtout cette envie de vivre au quotidien donc j'envisageais pas de de faire de haut niveau du tout et quand ça met un petit peu tombé dessus c'est le cas de le dire avec cette première victoire en Coupe du monde les championnat d'Europe juste derrière en Aquathlon champion d'Europe championn du monde championne du monde on n pas envie de changer de discipline faut être honnête la porte est ouverte on est sur la plus haute marche pourquoi changer maintenant donc je pense que physiologiquement et maintenant avec du recul on le sait avec mon entraîneur actuel j'ai des prédispositions génétiques pour faire plus de l'endurance qu'autre chose d'où mes petites lacunes en son en longueur par moment au niveau de la force et de la vitesse on essaie deer combler mais quand physiologiquement vous n'êtes pas faiteti pour faire du sprint le travail il est plus dur donc je pense que j'ai eu la chance de commencer sur le meilleur des sports pour moi sans le savoir mais à vrai dire moi je crois pas au hasard donc je pense que c'était écrit ainsi donc le sport vraiment comme moteur moteur de vie à ce moment-là en terme de financement ce qui a un coach il faut le payer il faut s'entourer il faut se staffer quand on arrive sur des championnats d'Europe championnat du monde il y a combien d'athlètes concurrents dans ces catégories là tu étais la seule Française en LCE comment ça se structure alors en paraton j'étais la seule Française en effet et le Paratriathlon est encore aujourd'hui rattaché à la Fédération Française de Triathlon valide donc c'est pas pareil que le paraathlétisme actuellement pour moi si je suis passé Fédération Française en dis sport donc c'est deux financements complètement différents le paratriatement elle est époque moi quand je l'ai connu d'ors que j'ai fait mes preuves au niveau mondial mais vraiment des bonnes preuves beaucoup de choses m'éaient payer le déplacement bon pas le vélo donc là j'ai eu un messena et cetera parce que Ben j' pas de quoi me payer un vélo en carbone je suis arrivée sur la première Coupe du monde avec un bitwin en aluminium ça coûte combien un vélo en carbone j'ai plus les notions maintenant ça fait un petit bout temps que j'ai arrêté mais celui que j'avais qui était pas un vélo de de course non plusn c'est ça du coup euh non non celui que j'ai eu après pour mon championnat du monde céta non plus à rollroyce parce que bah faut pouvoir l'emmener aussiite le vélo et moi j'étais pas très très bonne en vélo donc j'essayais déjà de pas perdre de place donc je pense qu'il vaer 1700 € ce qui est déjà un budget quand on étudiante moi j'étais alternante donc je touchais pas grand-chose donc là c'était compliqué pour moi de financer donc j'ai eu beaucoup de messinagees j'ai eu beaucoup de chance là-dessus et très rapidement en fait j'ai eu quelques sponsors suite à mon titre de champion du monde qui ont accepté de me suivre dans l'aventure même quand je suis passé en parathlétisme et aujourd'hui euh avec l'approche des Jeux Paris on a cette chance quand même d'avoir un financement qui est un peu plus conséquent même si bon il y a d'autres volets qui sont un peu plus compliqués notamment quand on est jeune maman faire suivre la petite avec moi vu que je c'est une partie qui a mes frais mais même ça ça a évolué très récemment dans le bon sens donc voilà il a il y a des choses qui restent à notre charge mais moi j'ai la chance quand même d'être une athlète maintenant avec un un petit palmarès et ça me permet d'avoir des sponsors plus une aide par le ministère des Sports parce que je suis sur listellite et parce que je suis déjà séctionné pour les jeux donc en fait suivant le niveau auquel on est et suivant notre étape de carrière on n pas les financement c'est certain et l'impulsion de par 2024 a énormément aidé je pense beaucoup de sportifs même des jeunes talents à avoir de quoi financer leur saison car dans leisport on envit pas faut être très honnête ou faut être champion paralympique c'est pour ça que je travaille aussi en parallèle c'est parce que faut payer le loyer enfin le prêt faut nourrir ma fille donc voilà il y a aussi ça donc faut être conscient que on fait du handisport souvent par passion honnêtement moi je veux le dire et et le crier haut eff fort l'année dernière on m'a souvent posé la question ah tu as fait 3è à Paris au championnat du monde la prime devait être sympa pour toi et pour entraîneur la prime elle a été de 0 € c'est comme ça voilà la seule fois et c'est pour ça que pour nous c'est très important la seule fois où on est primé c'est sur les Jeux paralympiques et c'est pour ça qu'on y accorde vraiment aussi un énorme attachement c'est qu'en plus on a la même prime que les valides donc c'est la seule fois dans notre carrière tous les 4 ans on est sur le même plan d'égalité tu dis prime parce que c'est l'État qui rajoute en plus de la récompense du tournoi du championnat ou c'est que non pas j'ai j'ai eu une médaille et j'ai eu une peluche que j'ai donné à ma fille et je suis reparti et après c'est la passion donc une médaille une peluche zéro oui mais en fait c'est pour tous les athlètes français un disport comme ça actuellement en parathlétime je suis pas un cas isolé loin de là mais il faut être conscient de ça mais parce que notre fédération française en disport n'a pas les moyens de nous primer on essaie de développer déjà la Fédération dis sport énormément de discipline à gérer donc c'est pour ça aussi qu'il y a des choses qui sont à notre charge actuellement pour partir sur des coupes du monde ou autrre on doit payer une partie du déplacement mais parce que la Fédération n'a pas suffisamment d'argent qu'on est nombreux et c'est c'est une bonne chose c'est dire qu'on est plein de sportifs à vouloir faire du haut niveau à vouloir représenter dans différentes disciplines et voilà il y a aussi le fait qu'on soit pas assez médiatisé bah tout cela engrange le fait qu'ils veuvent pas nous primer par la suite fort heureusement moi j'ai des sponsors en parallèle qui qui me permet de payer ma saison par exemple bah la casen en fait partie et m'a primé j'ose le dire m'a primé sur sur cette médaille de mondial et ça m'a fait énormément plaisir c'est une prime que j'ai même pas cherché je l'ai et j'ose de dire je l'ai divisé en trois pour les trois personnes qui m'ont accompagné sportivement parlant mon entraîneur préparatrice mentale et ma préparatrice physique je leur ai offert ma prime parce que pour moi leur revenait et voilà heureusement que des personnes comme la casen aujourd'hui m'aident à récompenser moi aussi mon staff qui m'entoure bien sûr donc CIT important d'avoir des partenaires solides avec qui effectivement tu as à la fois des l'accompagnement au quotidien et puis aussi quand on décroche une très belle récompense de pouvoir aussi fêter ça quels sont les obstacles que tu as dû sauter franchir pour devenir et rester sportif de haut niveau les obstacles que tu as affronté honnêtement j' été chanceuse dans ma carrière j'en ai pas eu beaucoup mais j'en ai eu un qui m'a énormément touché sur lequel je me suis battu dans l'ombre ces derniers mois c'est celui de ir après une grossesse je pensais que serait plus facile que ça parce que sportivement ça l'a été dès le premier concours de qualification je fais les minimas au premier saut pour é choper du monde donc assez surprenant mais j'étais heureuse ma fille n'avait même pas un an et au final c'est pas ça qui a été bloquant c'était plus l'acceptation dans les mentalités de l'allêement pendant un championnat pendant un stage ça a été du coup très très compliqué de faire entendre que je souhaitais continuer à alliter ma fille tout en visant une performance en fait sur des championnats du monde ça a été un combat qu'aujourd'hui je pense qu'on a mené intelligemment pour faire évoluer les mentalités souvent c'est une ou deux personnes qui n'ont pas cette volonté d'accompagner le projet c'est pas une fédération entière attention on est un ministère des Sports entiers he loin de là moi j'ai eu un soutien du ministère des sport considérable sur le sujet avec un soutien madame la ministre en personne et j'ose le dire je ne m'en cache pas qui a été incroyable avec moi mais c'est pas que pour moi d'ailleurs c'est les règles de droit commun qu'on a fait évoluer donc pour les Jeux paralympiques par exemple tous les sportifs français qui souhaitent allaitter oou les jeunes parents aussi d'enfants très jeunes auront droit de dormir avec leurs enfants à l'extérieur du village et moi j'en ferai partie moi je vais PIR aller ma fille pendant les Jeux jour et nuit et ça c'était compliqué pendant les Mondiaux l'année dernière ça se traduit comment ces implications l'allaitement pour ton enfant alors en fait concrètement ce que j'ai souhaité obtenir comme droit c'est déjà le droit de continuer à allité malgré mon retour en équipe de France donc pouvoir faire suivre ma fille sur les stages et les compétitions avec un accompagnateur sur les bah quand la compétition est pas très loin et que lecageire n'est pas trop important et ou deux accateurs quand il y a plus decage horaire comme là je pars bientôt pour les Mondiaux de Kobé et là j'ai besoin de de accompagnateurs vu l'é cage horair et la durée du vol et donc il la hêtement c'est à la demande en tout cas moi j'ai choisi ce mode d'allêement donc ma fille surtout en plein mois de juillet l'année dernière avait besoin différ moment dans la journée et ça se prévoit pas donc pour ça il fallait aussi la nuit à j' éé encore la nuit parce qu'elle se réveill encore donc fallait je puisse dormir avec elle et l'année dernière rien que de pouvoir dormir au même endroit que le reste de l'équipe de France avec ma fille ça m'était interdit j'avais pas le droit donc j'ai dû trouver un logement de moiême à l'extérieur et malgré tout être là au rendez-vous tous les jours au sein de l'hôtel pour être au sein de l'équipe de France partager les moments de l'équipe de France mais en étant détaché de ma fille et la rejoindre à 45 minutes de transport en commun en plein Paris pour aller la l'allaiter le soir la faire dormir et la retrouver entre deux entraînements à l'extérieur de l'hôtel pour pouvoir l'allaitter dans la rue à Paris quoi on a été à ça ça ça a évolué maintenant ça sera plus le cas là je pars sur les chat du monde à cobé avec le droit d'avoir réservé une chambre pour ma fille et moi et je vais pouvoir l'alliter dans ma chambre je va pouvoir dormir avec moi et l'accompagnateur sera aussi logé dans le même hôtel et ça vraiment ça peut paraître trois fois rien mais logistiquement en terme de charge mentale on a passé un cap énorme d'accord ok parce que c'est vrai que la performance tois elle était directe tu fais les minimal dès le premier saut mais ça ça t'a pénalisé ça t'a ça ça t'a vraiment euh freiné au quotidien tu as aussi contribué donc à ce que ça ça change est-ce qu'il y avait d'autres athlètes qui t'accompagnaient sur ce cette question sur champ paralympique en ce moment je suis la jeune maman on va dire mais sur champ olympique j'ai eu une chance et j'ose de dire aussi c'est que Claris a gé nous la judocat a donné naissance à sa petite fille 2 mois et demi après moi et à la lette Claris qui est multiple champion olympique ex c'est ça on parle bien de de cette judo 4 on parle d'elle oui donc ça peut faire aussi avancer les choses d'un point de vue sportif elle a énormément fait avancer les choses en fait moi ce que j'ai demandé récemment et depuis plusieurs mois c'est d'avoir les mêmes droits entre olympique et paralympique parce que j'ai pas choisi d'être en situation handicap donc j'aurais été valide j'aurais eu le mêm droit que cl et là depuis quelques mois il y avait une différence et Jeuris dit c'est pas contre CLIS c'est une ami à moi je l'adore et on parle énormément ensemble et même elle a été révoltée par situation à me le disait disait pourquoi tu as pas les même droit que moi et on a travaillé avec le ministère des Sports pour qu'on ait tous les mêmes droits autant olympique que par unpque parce qu'on a pas avoir de différence alors qu'on est en situation d' handicap on a déjà notre handicap à gérer c'est bon quoi je pense qu'on a déjà notre lot d'accord et ben super alors si en plus sur la phase des Jeux paralympiques à Paris il y aura vraiment 100 % on va dire focus sportivement et on laisse la charge mentale le plus possible chez soi ou en tout cas à côté donc ça c'est vraiment l'obstacle principal que tu as dû affronté toi récemment on a parlé de l'approche financière le mesena le l'aide c'est venu assez facilement est-ce qu'on contrepartie du mesena tu dois faire des interventions auprès des partenaires est-ce que ça c'est quelque chose qui est contraignant mais qui en même temps bah ça fait partie du projet alors il est vrai que en France on est sportif professionnel sans l'aide parce qu'on est pas rémunéré pour ça contrairement à d'autres pays donc on a ce besoin de sponsoring de mesénat et c'est des contrats dans lesquelles on doit répondre en parallèle à des sollicitations donc des interventions et c'est pas toujours à côté de chez nous donc ça nous prend sur notre temps de récupération sur notre temps personnel moi je fais avec plaisir parce que en plus j'aime beaucoup le dire mes partenariats donc sponsoring ou mena c'est des partenariats de cœur que j'ai choisi vraiment on s'est choisi entre nous je pense donc j'en ai pas un milliard mais je les cultive avec bienveillance parce que on s'entend très bien il y a une histoire derrière mais du coup en par ça fait de la fatigue tout ça et je pense que en France tant qu'on sera pas rémunéré comme on peut l'être dans d'autres pays bah il faudra prendre ce facteur là en considération moi j'ai un entraîneur qui le comprend parment ça l'énerve un petit peu forcément parce que il voit une semaine où d'un coup je s l'entraînement je dois partir à Paris pour l'après-midi revenir lendemain matin pour être à l'heure à l'entraînement et moi je fais suivre ma fille il me dit quand est-ce que tu te reposes là donc lui ça le pénalise sur la ch entraînement mais on est tous nos get à la même enseigne en France là-dessus je pense que tous les sportifs de au niveau sont olympique ou paralympique attention là je je pas de distingo parce que j'envoie des sportifs Olympiques qui prépar les jeux et qui se retrouvent en train de faire des intervention avec le sourire on est tous d'accord pour faire ça mais néanmoins fa faut être conscient que sur le point de vue physique ça un impact donc je pense qu'il faut adapter les semaines d'entraînement ces cas-là il faire avec bonne intelligence tout simplement et tu as répondu euh favorablement à cette demande d'interview euh via la cased et et bien sûr au regard des en jeux nous moi qui d'habitude le fait les enregistrements dans mon studio à Paris enfin à mon appartement ben je me suis déplassé et bien sûr on s'adapte pour que on prenne le moins de temps possible sur ta semaine de préparation aussi et tu vas pouvoir nous raconter un petit peu euh comment se déroule cette préparation d'une sportive de haut niveau dans un premier temps il faut qu'on comprenne déjà la bascule sur le soau en longueur le passage du Paratriathlon ha en longueur et après bien sûr on parlera donc de tes semaines d'entraînement comment tu abordes les Jeux paralympiques alors comment tu t'es retrouvé à passer d'une discipline plutôt d'endurance à une discipline avec de l'intensité très ponctuelle le son en longueur raconte-nous alors par triathlon moi j'étais passionné passionné en plus j'avais cette chance d'être plutôt performante et donc je fais champion du monde en 2016 en juillet et je pars pas au jeu de Rio très compliqué émotionnellement d'apprendre que ma catégorie n'est pas retenue je décide de continuer par triathlon en 2017 et l'entraîneur national reçoit l'information plusôt il l'attendait he pour moi il savait que c'était compliqué bah j'avais très mal vécu Rio que j'avais pas pu faire du coup et il reçoit information 2017 comme quoi pour 2020 pour Tokyo ma catégorie ne sera toujours pas représentée en parat triathlon au niveau international et ça c'est des choix très arbitrair on y'y peut rien personne n'y peut rien donc là il m'a dit mais non moi je veux bien que tu continues il y a pas de souci tu es bonne en équipe de France ici donc tu tu seras championne du monde toute ta vie et ça je me rappelle très bien qui me dit ça mais tu seras champion du monde toute ta vie toi il y a pas de problème et le problème c'est que tu feras jamais les jeux à ce rythme là donc il fait tu as le potentiel de faire les jeux et tu mérites de faire les jeux si tu veux je t'aide à la reconversion il m'a dit ce bien par Trion tu as trois disciplines tu veux faire quoi athlétisme cyclisme ou natation je dit bah natation non il fait pourquoi je mais parce que je viens d'une natation valide en niveau régional seulement et je ferai jamais les temps que je faisais avant donc non je serai toujours dans la comparaison je vais très mal le vivre je vois déjà l'entraînement ce que ça donne paracyclisme je pense que j'ai aucune chance parce que je suis quand même pas très très bonne et j'ai peur des vélodromes donc c'est non ben je crois qu'on va faire de l'athlétisme et il m'a dit d'un côté je t'aurais conseillé ce que c'est là où tu rattrapes la concurrente à chaque fois en triathlon et donc il me dirige vers la Fédération Française andisport et le parathlétisme il fait le lien je me reconverti on m'annonce que dans ma catégorie de handicap il y a pas plus long que le 400 m et là je viens du 5 km à pied avir du 10 km à pied et je ça va être dur la recion va être très très dure mais pas le choix c'est 100 m 200 m ou 400 m ou sonans longueur je dis sans longueur jamais je saai bac à sable ou on va se mettre au 400 m attention à cette phrase he par ou mais j'ai dit ça à l'époque je jamais vous ferez vous ferez sauter ça 2018 je prte sur un 400 m avec une allure de Demi fondeuse très clairement je savais pas sprinter c'était très très drôle donc je fais 400 m mais je suis quand même vischampionne d'Europe cette année-là et même sur 200 m je vichampionne d'Europe donc on se rend compte que j'ai quand même des capacités à faire quelque chose mais très clairement on voit que je manque de force et de vitesse et le problème c'est que 2018 donc je fais ces résultats là je me qualifie très rapidement pour les Mondiaux deannée d'après à Dubaï pour 2019 fin 2019 mais en fait début d'année 2019 je tourne en rond sur cette piste à faire du 400 m c'est qu'à le dire c'est le tour de piste mais j'en pouvais plus entraînement et j'ai l'honnêteté le dire à mon entraîneur qui entraîne que des valides donc là où j'étais à côté de Lyon et il me dit écoute j'ai pas de solution à ton problème là je dis bah faut je travaille ma coordination j'ai un GR problème de coordination puis mon accident est-ce que je pourrais pas faire un tour au sauttoir en longueur et là moi qui lui avais dit jamais chou de s longueur il comprend pas il m'a dit bah vas-y va avec l'autre entraîneur une fois par semaine donc je fais un essai deux essais trois essai un naational passe nous voir et me voit sauter en longueur il me dit mais attends ce que tu fais c'est loin d'être ridicule et il m'aligne sur les championnat de France comme ça et en fait je fais dès le premier saut les minima pour les championnats du monde de Dubaï 2019 magnifique c'est quoi les minima pour alors à l'époque je me rappelle plus mais c'était 4 m 4 M10 quelque chose comme çacord donc je me présente à Dubaï avec trois concours à mon effectif seulement de ma carrière jeux pas et je je me présente je suis juste heureuse d'être là j'avais fait 400 m le matin en Championnat du Monde les série je savais que j'étais sélectionné pour le lendemain matin pour la finale et donc j'avais concours entre les deux schéma horrible sur 10 jours de championnat il se passe ça c'est un manque de chance quoi d'avoir toutes les épreuves en 24 heures et je me présente sur le saToir je raaris toujours un dimanche soir et heureuse d'être là j'étais 8e sur 9 normalement au classement général je passe en finale je suis déjà heureuse au bout de trois sauts et au dernier saut je passe 4e et là on réalise que je décroche mon quota pour les Jeux paralpiques de Tokyo mais en fait ce rebond sur son longueur était pas du tout prévu faut être très honnête he et de là j'ai commencé à prendre suite à cette qualification j'ai pris le son longueur au sérieux mais avant pas du tout moi j'étais 400 m et son longueur c'était le fun donc c'était pas du tout prévu vraiment depuis je me suis focalisé là-dessus avec ma fédération on s'est mis d'accord pour que je soit très focus que sur son longueur et mettre le 400 m et 200 m de côté mais vraiment c'était pas schéma qui était prévu à cette époque là il y a d'autres françaises qui sont sur le le S longueur parathléteque alors en France j'étais à seule en S longueur en T37 donc ma catégorie de handicap depuis Mendy s'est rajouté à mes côtés une grande championne du du milieu paralympique mais à l'époque j'étais la seule en effet et encore une fois tu te retrouves à t'entraîner en fait avec des entraîneurs qui ont plutôt la compétence survalide et qu'il la décline pour toi complètement mon entraîneur quarentin du sang longueur qui m'a emmené jusqu'à Tokyo ne connaissait pas le milieu paralympique il s'est adapté à mon handicap on a essay de trouver des solutions ensemble on savait ce qui faisait défaut chez moi et on a travaillé sur les points faibles et aussi sur les points forts pour m'emmener bah jusqu'à cette 4e place de Tokyo qui a été Durre à encaisser mais quand Mme une 4e place à des jeux donc faut pas en rougir donc donc il a su être bon à faire ressortir enfin émerger je dirais ces capacités que j'avais en moi de faire du son en longueur c'était pas gagné en 2 ans de temps seulement donc cette transition de discipline tu le fais pour les Jeux paralympiques au fond quelle est cette différence fondamentale peut-être avec les autres catégories que représente les Jeux paralympiques pour toi parce que tu pourrais très bien et cette phrase elle elle est assez quand même troublante tu peux être championne du monde tous les ans en par triathlon et pour autant ça ne te satisfait pas c'est bien qu' du côté des Jeux paralympiques il y a un petit plus les Jeux paralympiques comme les Jeux Olympiques je pense c'est une fois tous les 4 ans et c'est le Graal dans une carrière déjà d'y participer et encore plus de d'y faire une médaille donc bien sûr j'étais heureuse d'être championne du monde aujourd'hui je le suis plus hein je suis plus je fais 3è au mondiaux l'année dernière et je suis déjà très satisfaite de ce résultat là la place de champion du monde en par aathlétisme elle est quasiment impossible pour moi faut être très très lucide donc je savais en en arrivant par athlétiste que je ne serai plus jamais championne du monde j'ai renoncé à ça mais pour l'envie de participer aux Jeux Paralympique et de faire une médaille au Jeux Paralympique donc c'est un choix qui est dur parce qu'tre champion du monde toute sa vie c'est super aussi hein mais moi je rêvais des jeux et je m'étais fixé ça en fait avec mes rééducateurs quand j'ai eu mon accident 2015 il m'avait dit dans 5 ans qu'est-ce que tu aimerais faire parce que souvent les 5 ans de l'accident c'est quelque chose c'est là où on est stabilisé où on est consolidé et je dis bah un rêve assez fou j'irai au jeu et je les ai fait donc c'est fou mais c'était aussi le rêve d'une accidentée de 22 ans j'ose imaginer l'appel téléphonique à tes rééducateurs pour leur dire bon écoutez voilà j'ai tenu ma promesse ça a dû être quelque chose mais tu viens de dire que tu ne serais pas champion du monde en athlétisme en so longueur c'estàd qu'il y a un écart trop important entre la championne du monde actuel et tes performances alors j'ai noté 4 M67 qui est le record que tu as fait sur ton dernier saut ton 6e saut à charletti à Paris la première est à quel niveau et que les deux premiers sont trop devant en terme de préparation de résultat alors la deuxième qui est une américaine que je respecte énormément fait le jour de charletti refait son record personnel parce que je pense que je l'ai mis un peu la pression sur mon premier saut et elle bat les 5 m elle fait 5 M0 il me semble de mémoire donc déjà il y a un petit gap 15 cm c'est pas rien faut faut mettre les choses dans le contexte mais surtout en fait la première qui est une chinoise qui est indétrournable depuis des années qui est talentueuse il faut le dire c'est du talent parce qu'elle a dans les jambes donc le jour de charity a fait record du monde comme à chaque grand championnat elle est toujours présente elle fait à chaque fois un record du monde elle était arrivée avec 5 M22 fait 5 M33 et en septembre dernier au jeu parasiatique elle fait 5 M45 donc elle est impressionnante elle est talentueuse moi je me suis levée pendant le concours pour la saluer quand elle a fait le record du monde à charity c'était une prouesse il faut savoir dire les choses moi je sais que tout le monde aimerait entendre que oui je vais être championne paralmpique demain honnêtement j'aimerais l'être mais il faut être aussi un M lucide en fait et je suis consciente qu'elle est vraiment au-dessus c'est un ovni à mes yeux elle est au-dessus de nous après un concours reste un concours peut y avoir des événements pendant un concours hein il peut se passer euh une blessure il peut se passer un jour sans pour elle il peut se passer un jour très euh pour pour moi ok mais aujourd'hui oui je me le souhaite aussi bien sûr on travaille pour ça avec mon entraîneur avec l'ambition médaille bien entendu on vise l'or et on verra ce que j'obtiens mais aujourd'hui sur le papier je suis pas voué être championne parallympique contrairement au parat triathlon où j'étais sur le papier champion du monde tous les ans ce j'avais fini première avec 5 minutes d'avance donc j'avais une grosse marge sur la deuxème là ça va être déjà faut le faire le podium aux Jeux paralmpiqu he c'est dur ok donc sur les deux premiers il y a un gap ok d'accord mais en même temps comme tu le dis tout peut se passer et d'ici là aussi avec ton entraînement peut-être que ça peut aussi avancer mais par contre après ça se joue dans un mouchoir de poche et donc là il y a totalement une une médaille de bronze à aller chercher complètement en fait en arrivant à charlityannée dernière pour les Mondiaux on savait qu'il y avait en effet ces deux premières et le reste du monde et dans le reste du monde j'en faisais partie j'étais annoncé 5e sur 6 on était au concours de par mes performances donc déjà je fais l'exploit d'être 3e ce qui n'a pas surpris mon entraîneur ce qui m'ava entraîné toute l'année pour et lui était conscience de ce que j'avais dans les jambes ce jour-là mais normalement ça ça reste un bel ex fois que j'ai confirmé si je fais 4,73 au premier saut 4,76 au dernier saut c'est pas l'histoire que d'un saut donc puis ma densité de saut sur le concours fait que voilà on voit que j'étais en forme et j'avais des capacités nouvelles depuis mon retour de grossesse et donc moi j'essaie maintenant d'inverser un petit peu la tendance c'est-à-dire que qui est plus les deux premières devant et le reste du groupe j'essaie de créer un écart avec le reste du groupe et qui est cert est de devant mais moi je me rapproche de la deuxième et que maintenant il y a un faux sec derrière pour que je sois un peu plus confortable et être sûr entre guillemets même si on n jamais sûr d'aller chercher une médaille au jeu comment tu expliques cet écart est-ce que au sein des catégories de handicap parce que tu l'as dit to c'est en T 37 de manière générale dans le monde du parasport on il y a des classifications en fonction de handicap la classification T37 correspond au fait pour les sauteurs en longueur d'avoir un mouvement d'un côté qui est modérément limité donc c'est ton cas sur le côté gauche est-ce que peut-être elle est moins limitée que toi elles sont moins limitées que toi comment on appréhende ça en fait d'un point de vue sportif alors je pense qu'au début on se pose plein de questions qu'on est sportif de niveau et qu'on atterrit dans une catégorie parce que on voit des disparités entre nous et elles sont normales parce que déjà faut remettre les choses comme elles sont il y a pas de émiplégiques qui sont égaux sur Terre on a tous une élégie qui nous est propre voilà c'est un handicap neurologique donc qui se traduit différemment selon la personne donc déjà ça il faut en tenir compte pour le public c'est important c'est important d' parler parce que souvent on pose la question et souvent on m'a dit oui mais et c'est pas contre elle parce qu'elle est talentueuse à mes yeux la Chinoise elle a pas ton handicap mais qui a le même handicap que moi personne ok on est tous différents deuxièmement quand on est dans des catégories hand capap on passe par les classifications internationales bien sûr avec des médecins qui sont pas de notre pays ils font leur travail au mieux c'est une classification qui est très subjective on y REP passe pour ça assez souvent nous les T30 tous les 4 ans on est revu par des médecins différents donc bon ça rest du subjectif mais quand même bien rencardé mais c'est une fourchette de points donc suite au testing musculaire on a plus ou moins de points et ça nous permet de nous mettre en T37 ou t38 moins éiplégique d'accord moi je restais 37 mais on m'a reclassifié l'année dernière on m'a dit j'étais en fourchette basse donc je suis pas avantagé dans ma catégorie donc on peut imaginer que la je sais pas peut-être que la Chinoise elle est plus dans le haut de la fourchette donc voilà elle pourrait passer tes 38 peut-être un jour je sais ou jamais ou juste bah elle a de la chance d'être là où elle est et c'est son handicap qui veut ça par exemple actuellement j'étais la seule à être appareillé de la jambe dans ma catégorie mais je suis classifié avec mon appareillage sans mon appareillage je serai même pas avec elle je ser dans une catégorie encore plus en dessous donc oui et puis moi je suis accidenté de la route elle je pense que c'est de naissance le cor il s'est pas adapté pareil moi je suis né en étant on va dire pareil des deux côtés et c'est plus le cas donc entre guillemets j'ai que 9 ans de recul sur mon handicap elle elle a plus de 20 ans d'adaptation de son corps donc on peut pas comparer et même avec l'américaine je pense que l'américaine c'est une naissance et pourtant c'est pas du tout pare que la Chinoise on voit qu'il a plus handicapé au niveau du pied donc en fait faut arrêter ces comparaisons là honnêtement parce que le public se perd là-dedans et on est toujours dans une recherche de ah oui mais elle a gagné parce qu'elle est Mo handicapé que toi non elle est dans la catégorie qu'elle mérite elle a été vue je ne sais combien de fois par des médecins voilà on arrête le débat c'est comme ça si on veut vraiment que des personnes qui soient comme nous et ben on aurait je ne sais combien de catégories ça ressemblerait plus à rien donc faut accepter toute façon quand on signe en disport on accepte ça et je pense que quand on est en accord avec ça et ben on vit beaucoup mieux sa carrière de sportif de haut niveau en anisport totalement totalement mais c'est en même temps une question légitime parce que c'est un écosystème particulier le passage par les médecins le on le retrouve sur d'autres sports enfin tous les sports avec des handicaps justement le basket fauteuil par exemple un système de points donc il y a un mélange des personnes et et tout le monde y trouve son compte en fait tout le monde a une place sur le terrain et alors cette préparation pour les jeu ces jeux qui se déroulont du 28 août au 8 septembre à Paris comment tu l'abordes je tiens à préciser aux auditeurs qu'on tourne ce podcast on est le lundi 29 avril donc peut-être que voilà d'ici là il y aura d'autres changements mais depuis quand tu prépares ces jeux et sur ces mois qui restent comment tu as organisé ton planning d'entraînement alors moi je les prépare depuis que j'ai repris l'entraînement ma fille avait 4 mois donc je les prépare depuis ce momentl c'est-à-dire en c'est-à-dire en septembre 2022 voilà je les prépare depuis ce moment-là ce j'avais cette ambition de revenir pour Paris c'était mon challenge que je m'étais fixé avec mon entraîneur et et mon mari bien sûr qui en acccord avec ça ça donc c'est des choses qui se prépar sur du long terme mais il est vrai que je suis délivrée entre guillemets de cette recharge de sélection parce que je l'ai pas cette recherche de sélection étant donné que je suis déjà sélectionné depuis ma médaille l'année dernière donc je suis libérée sur ce planlà je vais pas chercher un minima actuellement contrairement à d'autres de mes camarades dont je souligne vraiment le courage et l'abnégation qui sont déjà sur les compétitions aller chercher des minimas des pics de forme pour chercher vraiment la place pour les jeux et c'est compliqué donc c'est louab ce qu'ils font mais moi c'est pas mon cas je travaille actuellement dans l'ombre je fais un gros travail de fond bah pour combler ces points faibles que j'ai notamment la force et la vitesse là je dévoie le rien de confidentiel quelqu'un me voit sauter il le comprend très vite que ce sont mes mes points faies par rapport à la chinoise notamment donc puis on continue à travailler ma technique de saut qui est un petit peu mon poids fort mais il faut toujours continuer à la à la perfectionner donc moi j'ai fait un passage hivernal très très bref contrairement à d'autres de mes camarades où je suis sortie qu'une seule fois sur championnat de France où je suis championne de France et je va le record de France en salle dans ma catégorie de handicap donc j'étais très heureuse de ça ça montrait que le travail était bon c'était quand c'était c'était le 10 février à saint-briux en Bretagne donc c'était ma seule sortie depuis je suis pas ressortie et je vais refouler un saToir extérieur pour la première fois là dans quelques jours on va dire dans 3 semaines le 18 mai à Kobé au Japon je me présente sur les championnats du monde de par athlétisme ma médaille étant remis en jeu j'ai hésité à y aller ça fait un gros déplacement avec une petite fille en basage une grosse logistique à mettre en place mais c'était dur de se dire je laisse ma médaille à quelqu'un sans au moins essayer de la défendre donc voilà la médaille est remise en jeu on va essayer d'aller la récupérer voir de faire mieux donc puis on va ça nous permettra de faire en fait un point d'étape aussi sur ce qu'on a travaill actuellement pour savoir si on est sur la bonne voie ou pas si ce qu'on avait identifié comme point faible commence être compensé ou pas du tout si ça prend pas du tout sur un concours de s longueur c'est ce qu'on voit l'entraînement est différent de ce qui se passe en concours un entraînement jusqu'à une semaine avant les Mondiaux je l' passé pas 4,45 voilà faut le savoir donc euh c'est comm ça il y a 30 cm qui sont apparus pas qu'une fois pas qu'une fois en plus donc ça qui est beau c'est que l'émulation tout ça on sait que les les jours de championnat on a une autre personne quoi très clairement donc voilà on va passer par les champat du monde ensuite je passerai par le handisport open de Paris le hop en juin à charletti je vais retrouver mon sauttoir préféré ma piste qui m'a vraiment réussi l'année dernière les championnats de France à Alby en juillet dernière compète de réglage derrièra en compétition avant les Jeux et ensuite ce sera les jeux donc on est sur des compétitions très ciblées un maximum en France hormi Kobé mais là on a' pas le choix du lieu pourè Championnat du Monde c'est quand même un championnat du monde dernière fois où je vais être confronté aussi avant les Jeux bah très certainement la Chinoise donc je suis pas sûr qu'elle vienne à Paris pour le hop donc voilà il fallait chercher cette confrontation une dernière fois pour voir son état de forme comment moi je gère mes émotions parce que je suis toujours arrivé en outsider aussi c'est la première fois où j'arrive sur un championnat en étant pas outsider défendre il faut défendre sa médaille et là c'est psychologiquement mentalement c'est notre préparation et pareil pour les juxs en fait là je suis annoncé comme une chance de médaille et il faut savoir le porter sur les épaules c'est pas évident pour moi qui n'ai jamais eu confiance en moi depuis toute petite même sur ma capacité à réussir des études et ben dans le sport c'est pareil il faut le savoir donc c'est un de mes points fa qu'on travaille avec ma préparatrice mentale parce que faut arriver avec des armes et notamment avec le mental qui va avec d'accord donc plutôt rythmé par quelques compétitions internationales jusqu'au jeux paralympiqu mais même d'un point de vue à la semaine comment tu répartis ta charge de travail on voyait dans la partie une que tu étais quand même à 50 % sur ton lieu de travail professionnel à accomplir tes missions c'est quoi une semaine type avec Man non jeuneste alors une semaine type c'est pour faire très simple le matin en entraînement le midi en soin deux fois par semaine seulement sur deux pause déjeuner et l'après-midi au travail actuellement depuis très peu de temps on va vraiment commencer d'ailleurs en mai réellement je vais être un peu plus détaché je vais plus autant travailler parce que mon commandement est sensible au fait qu'il faut que je prépare des jeux là c'est plus des championnats du monde ça ça va être des jeux donc je vais avoir davantage de temps pour m'entraîner voir un détachement total sur juin juillet août donc après je reviendrai à 100 % au travail à mon retour des jeux mais voilà donc la semaine elle va évoluer tu reviendras à 100 % vraiment ou 50 % d'accord tu retourneras sur un schéma une bonne pause en tout cas peut-être que tu auras peut-être pas fait une overdose des jeux hein mais peut-être que physiquement tu auras envie pendant 3 4 mois de relâcher la cette pression là du rythme c'est ça après les jeux je l'ai vécu après Tokyo j'ai eu besoin de me concentrer sur mon travail à 100 % pour mieux retrouver le goût de la piste parce que c'est très sollicitant des jeux émotionnellement c'est dur c'est dur il faut le savoir c'est beaucoup de plaisir mais c'est aussi très dur et d'ailleurs je sais que le ministère travaille sur le burnout du sportif après les Jeux parce que non mais c'est un sujet c'est un sujet que qui est pas pris en considération mais pourtant moi après Tokyo je l'ai vécu je l'ai vécu à beaucoup pleurer pendant plus d'un mois et sans véelle raison mais je pense que c'est beaucoup d'accumulation beaucoup de choses et et voilà en tout cas moi je me redirigerai complètement vers le régiment qui est au courant de mon souhait de travailler vraiment à 100 % pour eux au retour des jeux en gardant bien sûr une activité sportive en parallèle mais moins soutenue au moins pendant un ou de mois pour me ressentir en fait comme quelqu'un de normal et c'est important c'est important de pas perdre enfin de garder les pieds sur terre ouais totalement et d'ailleurs c'est marant que tu parles du burnout du sportif mais il y aura très certainement peut-être des burnout professionnels à l'égard de tout ce qui prépar les jeux depuis 7 8 ans c'est quand même une usine assez importante avec beaucoup d'interaction entre les différentes collectivités les différents acteurs et et à mon avis il va y avoir un aprèscoup assez compliqué à gérer mais les sportifs c'est encore quand même autre chose on est sur un niveau d'intensité encore plus important je n'oserai pas comparer quand même professionnellement les personnes qui travaillent sur les jeux et ceux qui vont les faire vont les accomplir et donc pour revenir à cette semaine type chaque matin tu as ta séance tu peux nous donner un petit peu de concret sur comment on prépare comment on s'améliore sur du son en longueur ou ou c'est déjà un peu trop secret non il y a rien de secret mais en fait je pense ça dépend de chaque sportif moi je peux pas m'entraîner plus d'une fois par jour de par ma pathologie je fatigue beaucoup trop vite c'est nerveusement en fait il y a des risques de blessures donc je m'entraîne que le matin c'est pour ça j'ai pas plus d'entraînement et bah étant donné que je j'ai quelques lacunes en vitesse et en force actuellement bah on travaille beaucoup sur bah du travail de vitesse j'ai aussi des muscles musculation il y a de jours par semaine où j'ai de la musculation actuellement avec une préparatrice physique qui fait que ça qui est diplômé en aturophilie et qui est une ancienne athlète sur du triple saut et du S longueur donc c'est pratique c'est où on va et après on a une séance technique de longueur actuellement bientôt on sera à deux donc puis de la résistance à l'ffort malgré tout faut pas oublier qu'il faut tenir un concours avec six essais avec de la tension nerveuse donc faut être capable cardiaquement de tenir donc faut pas négliger ce point là d'après mon entraîneur donc moi j'ai une confiance àveugle en mon entraîneur donc je peux pas en dire d'avantage parce que lui ses plans jusqu'au jeu je veux même pas les connaître moi je j'arrive à rentraîn Mo que le sourire le matin je lu dis bon qu'est-ce qu'on fait et puis on y va quoi d'accord ok donc voilà la semaine type de mananon c'est ça et le soir bien sûr on se repose on est bientôt à la fin de cette partie de sur les jeux forcément j'ai en face de moi une sportive est-ce que selon toi le le sport il est assez valorisé dans la fonction publique et même de manière plus général dans la société on est en 2024 c'est la grande cause nationale certes mais tu as un peu plus de recul quand même toi en tant que sportif depuis maintenant depuis d'une dizaine d'années à haut niveau comment tu vois cet objet qui est la politique publique sportive moi je trouve qu'en cette année de jeux olympiques et paralympiqu on est fier de nos sportif on nous le fait savoir il y a pas plus grand pas plus grande récompense en fait pour nous que de voir un ministère des armées qui nous met à l'honneur dès qu'il y a possibilité là j'ai vu qu'il y en avait qui av été aux Invalides récemment enfin c'est des choses c'est marquant c'est marquant pour nous moi j'ai j'ai eu un un général qui se déplace au régiment pour me féliciter de ma médaille en général avec beaucoup d'étoiles sur les épaules et ça je pense que oui on peut dire aujourd'hui que la société est quand même reconnaissante et consciente de la valeur de ses sportifs la Grande Cause Nationale n'y est pas pour rien non plus pour moi c'est une belle image c'est c'est important ce qui vient d'être fait là cette année cette grande cause nationale elle a du sens elle a du sens pour que ça soit pas que certains é comme la fonction publique mais soit vraiment une grande cause dans la nationale sur la société qui prenne conscience de tout ça donc je pense qu'on est sur une bonne approche on est sur une bonne évolution et j'espère au fond de moi que l'héritage il sera beau de tout ça j'espère que ça va pas s'essouffler après Paris est que c'est notre grande peur à tous autant en tant que sportif qu'en tant qu'encadrement des sportifs la peur c'est que tous s souffles au lendemain de Paris et ça serait tellement dommage on a tous mis du cœur dans dans ce qu'on fait actuellement et dans ce qu'on va faire à l'avenir pour que ça s'essouffle la grande courseuse nationale j'espère que bah il y aura un héritage de ça aussi c'est important c'est important qu'on prenne conscience que tout ça a un sens et que c'est important m pour la vie des Français de faire du sport au quotidien j'ai déjà dit on va pas tous être champions par olympique ou olympique demain certes mais on peut se donner des années de vie en plus en faisant un petit peu de sport tous les jours donc quand la sociétré sera capable de se dire qu'après par 2024 bah il y a un après qui va être beau et qui va être sportif moi si on me dit ça et qu'on me le garantit mais j'ai déjà gagné mes jeux en fait ouais et tu signes quoi tu tu continues sur je signe complètement la scène sportive dernière question tu l'avais eu en 2015 ou est-ce que tu te DOIS dans 5 ans j'ai envie de te poser la question où dois-tu dans 5 ans dans 10 ans même alors toujours au ministère des armées j'espère en ayant évolué professionnellement j'espère aussi passer catégoria donc c'est à l'étude en tout cas et j'espère enchaîner sur une olympiade là sur Los Angeles 2028 bon je pense qu'après 2028 j'aurais fait mon temps et je pense que je serai entièrement dédié à la fonction publique en tant que professionnel et j'arrêterai le sport de haut niveau je serai sûrement par contre me connaissant active dans le milieu associatif notamment pour le sport pour tous ça c'est quasiment certain je ne sais pas sous quelle forme encore mais je pense m'investir mais oui dans 5 ou 10 ans je je serai à mon poste je sais pas si je serai encore ché de prévention mais en tout cas je serai encore au ministère des armées et j'espère avoir évolué d'accord et peut-être même aussi dans le coaching dans l'associatif mais pour redonner et peut-être être une yanique pour une prochaine ou un prochain athlète on va pouvoir bascer sur la partie 3 surtous les conseils professionnels mais aussi les conseils sportifs bien sûr que tu peux donner à nos [Musique] auditeur partie 3 sur les cons professionnel j'aime bien toujours poser cette question en tout début de partie 3 sur une situation dans laquelle tu t'es retrouvver professionnellement tu as dû faire face à un problème et tu aurais aimé savoir en amont un petit peu comment appréhender cette situation difficile d'une certaine manière derrière c'est de nous donner un conseil un petit peu bah voilà comment j'aurais dû m'y prendre j'ai une situation qui m'a énormément marqué c'est celle de mes débuts au ministère des armées où où je veux tout mener de front en voulant bien faire en voulant peut-être trop bien faire au détriment de ma santé et en voyant pas les alerte de ma santé en refusant de voir que mon corps était en train de de flancher et euh jusqu'au matin où je suis pas arrivée au travail ça a alerté mes collègues et ils m'ont retrouvé du coup chez moi inconsciente et je pense qu'on a été trop loin on a tous été trop loin parce que enfin il y avait des signaux et ça c'est dur à à 23 ans de se dire que on retombe là-dedans enfin déjà surtout déjà donc en tant que jeune professionnel je pense qu'il est important c'est bien d'avoir un niveau d'exigence bien sûr d'avoir une conscience professionnelle aussi mais attention attention et je pense que le conseil que j'aurais aimé avoir c'est oui c'est préserve-toi Manon tu es pas une machine en fait ton corps est une belle machine fa savoir l'entretenir et le préserver donc attention t'en demande pas autant que tu en fais et ça nous convient comme ça tu peux nous en dire un petit peu plus sur ces signes est-ce que c'est un burnout que tu as fait non alors moi c'est pas vraiment burnout en so ce que je pense que je cumulais travail à 100 % et sport à 100 % donc ça 200 % c'est pas viable et le weekend éta dé complètement la pratique sportive le matin j'allais jeté à 6h dans l'eau entre 12h et 2 j'allais soit en soin soit faire du vélo pour m'entraîner en par triathlon et le soir j'allais courir et tout le weekend je comblais le manque d'entraînement pour rester à haut niveau donc c'était juste qu'il y avait un manque d'adaptation et vraiment je je fais pas un procès à l'armée parce que ils avaient pas les solutions à l'époque pour statut et j'étais consciente de ça en signant donc je suis responsable de ce qui s'est passé ils n'y sont pour rien attention qu'on se me prenne pas là-dessus ils ont toujours essayé de m'alerter pour le coup de me dire tu es sûr que ça va fonctionner et c'est moi qui disait oui oui j'arrivais tous les matins avec le sourire je pense que je me suis voilé la face sur mes capacités enfin ma santé elle pouvait pas tenir en fait et je voulais pas le reconnaître que j'avais peut-être plus aussi la même santé qu'avant mon accident donc ça c'était plus un travail que je devais faire sur moi-même avant tout et ça l'armée pouvait pas le faire à ma place et donc tu as tenu combien de temps ce rythme là ouais avant que ma santé vraiment mette un stop ça a pas duré longtemps au final 3 mois 3 mois de surmenage mais avec le sourire c'est mais j'ai vraiment heureuse de faire ce que je vousais c'est que tu l'as pas senti venir d'accord ok non pu j'étais consciente et heureuse de le faire j'étais vraiment entièrement responsable de ça parce que tu vivais en fait tu vivais à travers cette double activité oui j'étais j'étais bien dans mon poste en plus c'est vraiment j'étais très très bien et je voulais faire plaisir à mon Chave section mais il en demandait pas tant il me l'a toujours redit il m'a dit non j'attendais pas autant de toi ce que tu faisais c'était déjà très bien pourquoi tu t'es mis cette pression pourquoi tu as voulu toujours dépanner tes collègues et cetera je pense que c'est dans ma manière d'être donc mais attention ouais aujourd'hui je pense que je referai pas la M erreur surtout maintenant que je suis maman je fais attention d'accord donc sur cette situation c'est effectivement c'est se préserver capable de détecter les signaux d'alerte un petit peu alors même que on trouve beaucoup de sens à faire ce qu'on fait est-ce Quere sur un ton un peu plus joyeux des conseils sportifs mine de rien on parle quand même à une une championne du monde on parle à une athlète qui prépare les jeux pour une deuxième fois à l'auditeur sportif qu'est-ce qu'on peut lui dire à l'auditeur non sportif aussi qu'est-ce qu'on peut lui dire alors je faut faut continuer le sport ou s'y mettre si on est pas sportif alors encore une fois on deviendra pas tous champions du monde mais c'est pas le but le but c'est de d'avoir une bulle d'oxygène dans la semaine ce soit une fois deux fois trois fois chacun son rythme d'accord idéalement oui faire 30 minutes de sport par jour c'est vraiment l'idéal on est d'accord et c'est pas forcément aller courir hein c'est faire de la marche active éviter de prendre les transports en commun et monter les escaliers plutôt que l'ascenseur hein on est d'accord mais vraiment pour moi le sport je pense que c'est une bulle d'oxygène et dans un monde ou dans une société où aujourd'hui professionnellement on le sait on nous en demande toujours plus bah il faut s'octroyer cette bu d'oxygène elle est importante moi j'arrête pas de le dire à mon mari et il le fait et je suis heureuse de ça c'est important d'ailleurs je vois quand il a passé temp faire de sport il est hritable à la maison donc je pense que ça va parler à beaucoup de monde et moi même quand je suis en arrêt sportif pour X raison sur FA ma grossesse j'étais un peu hritable parce que ben j'avais plus ma dose quoi donc vraiment c'est important c'est important pour le bien-être physique et mental donc voilà il faut s'y mettre en tout cas ou continuer si on y est déjà tu prêches inconvaincu deoute manière mais mais j'espère que voilà certains no auditeurs vont passer le cap ou en tout cas vont vont continuer à maintenir un haut niveau d'intensité des conseils peut-être aussi sur comment mener une vie pro une vie sportive pro aussi mais une vie personnelle accomplie comment on peut mener de front ces trois champs alors déjà c'est possible je viens le dire parce que je suis épanouie sur les trois plans autant professionnellement que sportivement qu' en tant que jeune maman et jeune épouse donc c'est possible mais ça demande beaucoup de de rigueur et d'organisation au quotidien car on passe d'une casquette à l'autre donc voilà je le matin je me lève je suis la jeune maman qui va préparer son enfant la déposer chez anounou ensuite je rentre je me change je me mets en de sport ensuite je va en kiné ensuite je vais au travail et je reviens pour reprendre ma casquette de jeune maman jusqu'à tempant qu'on aille se coucher donc oui c'est beaucoup de transition c'est beaucoup d'adaptation mais c'est possible donc mais voilà faut faut juste être conscient que faut être très très rigoureux très organisé et je pense qu'à partir de là c'est faisable et surtout faut être en accord avec cette gestion là surtout c'est surtout ça il faut que la personne qui partage ta vie soit d'accord avec ça c'est important parce que c'est un travail d'équipe sans mon mari ce serait pas possible tu l'as dit tout à l'heure avec accord de ton mari sur justement se porter sur sur les jeux ça m resté mais effectivement c'est aussi un projet de vie un projet commun et c'est mieux si c'est dit si c'est convenu sans forcément que ça soit une difficulté pour le couple qu'est-ce qu'on lit qu'est-ce qu'on trouve sur la table de chevet de Man non jeunesse est-ce que il y a un ou deux conseils de lecture selon toi pour nos auditeurs que ça soit sportif que ça soit militaire que ça soit carte libre alors moi je lis pas beaucoup de choses sur le milieu sportif ni militaire je pense que je suis trop baigné dedans pour le moment j'en lirai peut-être après ma carrière mais tu écriras peut-être on verra mais non en ce moment en tout cas je lis beaucoup sur tout ce qui est psychologie et sur tout ce qui est l'inconscient qu'on va faire hériter à à notre fille notamment donc psychogénéalogie les choses comme ça donc moi c'est mon petit conseil c'est que je suis persuadé qu'on on a un héritage qu'on donne à nos enfants dont on est même pas conscient de ce qu'on a pu vivre ou même ce que nos parents ont pu vivre donc je suis très sensible à ça actuellement parce que je vis des choses fortes dans ma vie je pense que l'accident reste un traumatisme à parentière les échecs sportifs sont des des petits traumatismes les grandes victoires savoir les les encaisser aussi et tout ça je veux que c'est un impact positif sur ma fille donc actuellement je fais en sorte que ma carrière sportive et mon parcours de vie reste un ancrage très positif pour ma fille super on est arrivé à la fin de de ces 2 heures tu pensais en arrivant tu m'as dit 2h mais qu'est-ce qu'on va raconter pendant 2h je pense qu'on a on a exploré beaucoup de choses est-ce que tu as un dernier mot hormis que j'aime la fonction publique et c'est sincère et et que si je pouvais vraiment je ferais je pense total don de ma vie au ministère des armées c'est vraiment sincère parce qu'il me le rendent bien et il nous le rendent bien mon mari et moi donc et merci à nos forces armées de faire ce qu'ils font au quotidien super tu pouvais pas mieux tomber sur ambition publique qui aussi en honneur à la fonction publique et dans toutes ses formes armées et aussi bien sûr civil super merci Manon et alors tu passes quand pour les Jeux paralympiques quand est-ce qu'il faut qu'on soit derrière notre télé ou même peut-être au bord du stade pour te voir concourir et bien écoutez pour moi ce sera 1er septembre session du soir on n pas encore l'horaire mais ça sera entre 19h et 22h la veille de la rentrée scolaire donc je pense qu'on peut se mettre un petit P en bê le dimanche soir dernier moment en famille avant d'attaquer une belle année on le rappellera en tout cas sur les réseaux soci d'ambition publique et je pense que effectivement tous les partenaires aussi seront derrière toi et l'armée aussi d'une certaine manière quand même merci beaucoup Manon pour ton temps merci à bientôt si vous avez aimé ce podcast n'hésitez pas à le partager autour de vous à le liker et à actiz la cloche pour rester au courant des nouveaux épisodes qui 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