Pierre Moreau, back from Haiti, gives an update on the research study on compression masks

c'est un endroit où c'est un challenge permanent pour pour les équipes et pour les patients ils se mettent en danger quand ils viennent quand ils viennent à l'hôpital il faut jongler avec ça pour construire les projets [Musique] on essaie de comparer un peu les méthodes entre une méthode où on fait l'ensemble du processus sur place et une autre méthode où on fait une partie du processus à distance avec une équipe experte en France qui a l'habitude de ce type de patient là et de la création de ces appareils là donc ils vont faire les modifications et on renvoie ensuite les documents digitaux sur place et ensuite on continue le processus pour avoir les les différents masques qu'on va ensuite essayer sur les patients et l'idée c'est de voir si on a une différence à la fin entre une méthode ou une autre aujourd'hui ça fait un petit peu plus d'un an qu'on a démarré l'étude de recherche on a très patients qui ont été inclus dans cette étude donc l'idée après c'est de recherche ça va être d'autonomiser le terrain pour que il soit complètement autonome pour réaliser par eux-mêmes l'ensemble du processus et qu'on puisse développer après avec eux d'autres pratiques peut-être que ça soit avec des technologies 3D mais aussi sur le suivi de ses patients ce qui est difficile avec avec cette mission c'est que on voit que la situation elle se dégrade et c'est pire en pire et c'est de plus en plus difficile pour les équipes mais en même temps ils sont toujours présents et toujours en train d'essayer de prodiguer les soins adaptés aux patients le suivi des patients est plus difficile en Haïti que par exemple en Jordanie où on a les gens qui résident là-bas on a accès plus facilement en rapport au principe les patients résident aussi là-bas mais Dieu à l'insécurité c'est beaucoup plus difficile d'avoir accès dans le temps à ces patients-là et de les suivre et de les faire adhérer au traitement donc c'est encore un aspect qu'on va devoir travailler par la suite là ce qui est intéressant c'est qu'on a des patients on essaie quand même de les suivre dans le dans le temps donc on a certains certains patients qu'on a la chance de revoir c'est pas le cas pour tous mais voilà on arrive à les voir on arrive à les suivre sur plusieurs mois à les accompagner dans leur thérapie dans les accompagner aussi avec l'art appareillage donc ils continuent à mettre leur appareillage et voilà ils observent les résultats on a notamment une patiente que j'avais vu l'année dernière qu'on avait équipé l'année dernière et qu'on a revu cette année pour qui on a eu des bons des bons résultats au début en ce moment on a plusieurs patients de son brûlées au niveau du visage profondément et qui vont avoir besoin de ces masques là tu vois ça comprime quand même pas trop mal à deux patients la période où j'étais là qui sont sortis de l'hôpital qui avait encore des pansements mais qu'on a pu commencer à traiter c'est à dire que il y avait une partie du visage qui était déjà cicatrisée et qui avait besoin d'être appareillé et une autre partie du visage qui l'était pas mais habituellement on le fait pas trop tant que tous les enfin tant qu'on a encore des pansements donc là avec le scan etc on a pu faire un appareillage temporaire et dès qu'il aura fini ses pansements et sa cicatrisation on pourra refaire une procédure donc ça nous permet aussi de nous adapter en fonction des patients on observe aussi que ça fonctionne et voilà c'est encourageant pour les patients sans encourageant pour les équipes [Musique] [Musique]