Le décryptage de l’info | L’invitée : Agnès Pannier-Runacher

Published: Aug 26, 2024 Duration: 00:13:28 Category: News & Politics

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MRI radio le décryptage de l'info l'invité et bonjour agès panier runaché bonjour bienvenue sur ce plateau ministre délégué auprès du ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire monsieur fenau vous étiez d'ailleurs à ses côté au côté de Gabriel Atal au salon encore hier matin nous vous avons suivi sur LCI au cours de cette visite très très matinale je voudrais tout de suite entrer dans le cœur du sujet avec les prix planchés c'est une des annonces sauf qu'il y a encore des discussions sur la façon dont ces prix planchés seront mis en place alors est-ce que vous pouvez nous expliquer ce matin quelles sont les pistes que le gouvernement poursuit pour les mettre en place avec quels critères oui tout à fait alors je veux d'abord dire que c'est ce gouvernement qui depuis 7 ans a mis en place de lois pour protéger le revenu des agriculteurs ce sont les lois égalimes et ces lois elles visent à mieux partager la valeur entre les agriculteurs les industriels qui transforment leurs produits et la grande distribution qui les vend ces lois elles ont protégé le des agriculteurs elles ont permis à des milliers d'exploitations laitières notamment de passer des crises ces dernières années mais on voit qu'elles ne vont pas assez loin aujourd'hui ce que nous voulons faireell doivent d'ailleurs elles doivent être rénovées pardonnez-moi mais vu que vous en parlez j'y viens tout de suite elles doivent être rénovées elles doivent même être contrôlé elles n'ont pas été suffisamment bien appliqué alors c'est bien le le sujet c'est qu'on voit que ces lois elles ont permis des progrès en particulier dans la dans la filière laitière mais qu'il y a encore des éléments qui ne fonctionnent pas et c'est tout l'enjeu des des annonces du président de la République de dire on veut aller jusqu'à on veut donner les moyens juridiques d'appliquer complètement ces lois ces lois elles visent à définir des coûpts de revien dans chaque filière agricole ces cûps de reviens existent aujourd'hui ils sont définis par les interprofessions et à faire en sorte que ces coûts soient utilisés pour calculer le prix des contrats qui seront versés aux agriculteurs mais quand vous parlez des coups de revient madame la ministre de quoi est-il question on parle de l'électricité de la facture de la main d'œuvre de ce que ça coûte à l'agriculteur est-ce qu'on prend en compte par exemple la protection sociale c'est une des demandes de certaines association d'agriculteur alors vous savez que les interprofessions elle les définit déjà ces coups de revient nous ce que nous voulons c'est que toutes les interprofessions le fassent et que la contractualisation progresse ce qui fonctionne bien dans certaines inter professions dans certaines filières doit être étendu à l'ensemble des filières je vous donne un exemple dans la filière laitière 90 % du volume de lait est contractualisé dans la filière bovine c'est seulement 25 % vous voyez bien qu'on a des marges de progrès et deuxième sujet c'est les contournements en particulier par la grande distribution des lois que nous avons voté notamment en allant installer des centrale d'achat en Europe en dehors de France pour ne pas se faire imposer le droit français donc on a des ajustements à faire dans les lois qui ont été mises en œuvre mais nous restons dans l'esprit des lois égalim ces lois égalim je le Rapp app elles ont été fondées sur des grands États généraux l'alimentation qui associent tous les acteurs de la filière les agriculteurs les industriel la grande distribution et elles sont le fruit d'une concertation collective pour mieux partager le revenu pour et pour rémunérer les agriculteurs pour leur travail vous évoquez les laitiers les producteurs de lait sur ce plateau il y a 10 jours il y avait monsieur Chaban qui est le créateur d'une marque consommateur c'est qui le patron c'est un peu lui qui est à l'origine de vol lois Galim puisque il a été sollicité pour pour réfléchir à une meilleure des laitiers mais ça ne va pas et lui sur ce plateau nous dit je ne comprends pas pourquoi il n'écoute pas ce qu'on leur dit le gouvernement pourquoi est-ce qu'ils ne reviennent pas me voir pour que l'on discute concrètement les laitiers aujourd'hui et vous le savez le stand de Lactalis a été prise à parti au salon d'agriculture c'est une des branches de l'agriculture française qui est la plus malheureuse qui s'estime la moins bien rétribué alors justement je je revenir c'est qui le patron ça fonctionne ça montre bien qu'il y a des modèles qui fonctionnent et c'est sur ces modèle que nous avons construit la loi égalim donc c'est précisément ce qu'on est en train de faire et je pense que Monsieur Chab c'est que nous sommes à son écoute et ce que nous allons faire dans les mois qui viennent c'est faire le point sur ce qui a fonctionné dans la loi égalim ce qui n'a pas fonctionner confier une mission à deux parlementaires qui vont nous faire des propositions dans les 4 mois qui viennent et prendre une loi sur la base de ces propositions vousz mois devant vous madame la ministre nous avons 4 mois devant nous puisque le prochain round de négociation commerciale il est l'année prochaine en 2025 et par ailleurs nous continuons à renforcer les contrôles sur l'application de la loi égalim nous l'avons dit 10000 contrôles sur l'étiquetage des produits nous avons vous citez l'actalis l'actalice est aujourd'hui devant le médiateur de l'État ça c'est un outil que nous avons mis en place avec la loi égalim qui oblige l'actalis à devoir répondre et à devoir négocier avec les agriculteurs ça donne du pouvoir de négociation avec aux agriculteurs et nous avons mis en place qui pourrait être utilisé dans les jours qui viennent si ça ne fonctionne pas cette médiation un comité de règlement des différents qui lui est capable dire si vous ne vous mettez pas d'accord voilà le prix qu'il faudra appliquer dans le contrat et ça c'est d'application directe donc il faut aller plus loin notre main ne tremblera pas et notre objectif principal c'est de faire en sorte que les agriculteurs puissent enfin bénéficier de la réalité d'une rémunération fondée sur les coûts de production on en est où des contrôles sur les centrales d'achat hors de France d'ailleurs Bruno le mer a annoncé en une série de contrôle des amendes pouvont aller je crois jusqu'à 10 % je parle de mémoire de du chiffre d'affaires de des des distributeurs vous avez des chiffres à nous donner alors aujourd'hui des contrôles sont en cours vous savez que deux centrales d'achat font l'objet d'une prénotification nous sommes dans un système où la Direction Générale de la Concurrence de la Consommation de la répression des fraudes envoie l'amand et demande enfin envoie je dirais ces ces critiques et demande à la centrale de répondre et de se justifier mais je veux dire sur ce plateau que moi dès 2019 lorsque j'avais la charge de la consommation et que j'étais à Bercy j'avais fait prononcer par cette direction une amende de 117 millions à l'encontre de relc relc c'est la centrale d'achat de Leclerc cette amende progresse Leclerc a fait feu tout bois attaqué au niveau européen le juge français a enfin vu son autorité reconnue pour juger du bien fondé de cette amende donc ça continue et oui et il y a eu plusieurs amendes à prononcer sur des pénalités logistiques nous n'avons jamais céd face à la grande distribution il y a ceux qui jouent le jeu et nous les soutenons il y a ceux qui ne jouent pas le jeu et nous les sanctionnerons un mot s'il vous plaît des prix planchés à nouveau puisque en novembre la France insoumise avait proposé une loi dans laquelle il y avait un certain nombre de choses sur l'encadrement des négociations sur la transparence pour distributeurs et industriels et sur des prix planchés et à l'époque à l'époque Monsieur fen avait jugé le texte démagogique et l'ensemble des députés de la majorité et LR avait voté contre est-ce que c'est pas un peu une pas du tout parce que nous ne parlons pas du tout de la même chose ce que proposent les filles c'est un système soviétique où par Arrêté l'état définirait des prix et définirait des marges des industrielles fixation annuelle d'un niveau planché de prix d'achat des matières premières agricoles au au producteurs c'est ça ne fonctionne pas ce que nous nous proposons c'est de le faire avec les agriculteurs avec les industriel avec la distribution avec l'interprofession ce n'est pas l'état qui va dire quel est le prix du lait c'est c'est au spécialistes c'est aux professionnels de la filière de dire quel est le prix du lait de prévoir les clauses d'ajustement nous n'imposons pas à l'économie une vue de l'esprit qui serait celle de l'État dans un moment où les agriculteurs nous disent l'État a trop de normes complexifie impose des normes comment voulez-vous que ce projet fonctionne et puis deuxième chose si on allait dans la direction qui est proposée par LFI qu'est-ce que ça voudrait dire ça voudrait dire une massification des exportations des importations pardon depuis les autres pays euh bah tout simplement parce que si les prix planchés imposés aux Français sont supérieurs à ce qu'on peut acheter à l'extérieur qu'est-ce qui se passera on achètera à l'extérieur et dans un dans un monde vous avvez aucun moyen de réguler ça mais enfin si on régule c'est les pénuries h je dire à un moment il faut arrêter de penser que toutes les fixations toutes les réglementations de prix qui ont été faites dans d'autres pays elles ont deux effets soit vous augmentez les importations soit vous avez des pénuie c'est ça que nous voulons pour notre pay vous vous parliez de norm euh il y a eu un le dossier de la pack estitnme les agriculteurs ont dit en gros mais pourquoi attend autant de retard sur le versement et on découvre en fait que l'argent est versé par Bruxelles mais il est quelque part chez nous il est dans l'administration est-ce que vous débloquez ça est-ce que ça accélère et comment vous allez faire pour fluidifier alors je je rappelle que 99,5 % des PAC ont été versé 99,5 %. c'était un engagement du Premier ministre nous avons accéléré les versements des PAC mais ça ça c'est terraine désormais tout à fait une partie des zpacs sont versé par les régions donc sur ces zpack versé par les régions ce n'est pas l'état qui est en responsabilité ce sont les régions ce sont notamment les aides à l'installation es ne sont pas versé d'ailleurs tout à fait au au même moment que que les aides principales que nous pilotons sa pour les agriculteurs enfin entendre ça c'est compliqué madame la ministre dire c'est pas nous c'est les régions enfin non je dis pas c'est pas nous c'est les régions je vous donne juste une explication vous parlez de savoir où sont les aides une partie est versée par l'État elles seront versées les principales son versé avant le 15 mars une partie est versée par les régions elles ont un calendrier différent c'est précis et c'est net sur le remboursement d'une partie ou totalité de la taxe sur le GNR sur les 400000 exploitations combien on ont fait la demande aujourd'hui 27000 exploitations ont fait la demande d'une d'un versement 2 tiers ont demandé une avance de trésorerie nous comme vous le dites il y a 400000 exploitations c'est 400000 occasions de faire une demande d'avance de trésorerie donc je le dis sur ce plateau aux exploitants agricoles qui nous écoutent c'est très simple il y a pas de conditions c'est une avance de trésorerie que vous pouvez demander au moment où les syndicats agricoles nous disent il y a des problèmes de trésorerie dans les cours de ferme je c un outil très pratique et très rapide pour bénéficier de trésorerie avvez voulu le canard enchaîner ce matin le Canard Enchaîné fait état du manque à gagner pour le salon de l'agriculture de ce qui s'est passé samedi avec la visite du président de la République 400 à 500000 € perdus par le désordre généré par cette par cette journée vous avez un commentaire oui j'ai un commentaire quand vous avez 300 à 400 personnes qui ne sont d'ailleurs pas tous agriculteurs qui je dirais cré une situation de violence dans ce qui doit être une fête ce salon il accueille 600000 personnes chaque année c'est le moment de la rencontre entre les agriculteurs et les Français de la célébration de notre agriculture de la célébration de de notre gastronomie je trouve ça très dommage et on l'a vu c'est par le dialogue c'est par la concertation moi je préfère avoir dialogue qui est rugueux où on se dit les choses où on est à porté d'enguelade c'est normal nous sommes en responsabilité politique nous devons rendre des comptes mais c'est certainement pas en bousculant des policiers ou en essayant d'abattre de franchir des portes que l'on porte réellement ce la cause des agriculteurs j'ajoute que et on le sait et il faut le dire parmi ces 300 ou 400 personnes il y avait pas que des agriculteurs et je trouve dramatique que certains instrumentalist vous le savez comme moi que certains instrumentalis certains personnalités politiques instrumentalisent la colère des agriculteurs de quelle parti je ferme le banc donc vous voulez pas le dire parce que moi je ne vois pas de qui vous parlez vous savez très bien on continue non je ne vois pas enfin vraiment de qui à qui faites-vous allusion des responsables politiques je vous le dis nous avons clairement des gens qui ne faisaient pas partie qui ne sont pas des agriculteurs et qui ont été et qui ont été violents sur sur ce sur ce salon et c'est probablement pas la bonne manière de défendre les agriculteurs un dernier mot vous avez ce que vous dit de vous monsieur vquier je ne veux pas faire de procès d'intention ni de délite faciè des clartiers le ver matin c'est quelqu'un qui investit ces dossiers alors ça c'est un compliment mais il ajoute la seule chose c'est qu'elle ne connaît rien à l'agriculture est-ce que vous le prenez mal ça non je le prend pas mal c'est c'est une attaque de l'opposition donc c'est assez attendu lorsqu'on est ministre d'ê attaqué par l'opposition je constate que il a des difficultés à attaquer sur le sérieux de mon travail on a dit la même chose sur l'industrie il se trouvait que je venais de le monde industriel on a dit la même chose sur l'énergie je crois avoir montré que j'avais été capable de négocier un accord historique au niveau européen sur le marché de l'électricité de relancer le nucléaire et donc sur l'agriculture vous avez pu le constater j'étais à la manœuvre sur les négociations commerciales il y a 5 ans j'ai été en charge de la consommation j'ai signé le contrat stratégique de filière des industries agroalimentaires je ne prétends pas tout connaître de ce monde mais je crois que je suis très compllémentaire de marque F qui lui-même a travaillé en Chambre d'Agriculture vous le voyez nous sommes une équipe au travail et au service des agriculteurs merci beaucoup madame panierach d'avoir été avec nous ce matin [Musique]

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